Chapitre 25
Ecrit par YadRosa
**Franck**
Nous sommes enfin mariés !
J'ai tellement attendu ce jour que maintenant que j'y suis, j'ai l'impression de rêver. J'ai épousé la femme de mes rêves, celle qui m'était destiné, je le sais. En la voyant arriver à l'église, j'étais comme hypnotisé. La robe qu'elle portait mettait en valeur ses formes voluptueuses et malgré le voile qui lui cachait entièrement le visage, j'imaginais déjà le visage angélique qui s'y cachait.
Nous avons quitté la chapelle il y'a quelques minutes et maintenant, nous sommes chez moi pour la réception.
Maman : félicitations à tous les deux. Je suis vraiment heureuse mon fils !
Je souris et je la prends dans mes bras. Je suis content qu'elle ait enfin accepté notre union. La famille entière est joyeuse et ça ne peut être que bon signe. Liliane et moi sommes assis dans le salon, côte à côte et plusieurs personnes passent nous féliciter. Elle porte maintenant une robe moulante blanche, tout aussi belle qu'elle portait à l'église. Je me tourne lentement vers elle et je lui chuchote :
Moi : tu es magnifique mon amour !
Elle souris et baisse la tête.
Elle : merci. Tu es élégant toi aussi.
Les souhaits terminé, Nous ouvrons le bal de la réception. C'est la joie, une immense joie et je pries intérieurement que la famille que je m'apprête à fonder, soit toujours heureuse.
Kelvin : hey frangin, donc ça y est hein. Tu m'a devancé...
Moi ( riant) : fais comme moi alors !
Il fait une moue et s'approche de Liliane. Il lui chuchote un truc à l'oreille et elle se met à rire. Ce gars ne changera jamais.
Moi : tu peux te pousser un peu ? Tu n'as pas le droit de toucher ma femme Kelvin !
Kelvin : prrr, continues par faire le fanfaron.
Tout le monde se met à rire. On continue par discuter pendant que certains invités se servent à manger et d'autres dansent sur la piste. Nos parents discutent et bon, tout va pour le mieux. Kelvin et les autres nous ont eux aussi quitté pour aller danser.
Moi : Liane, tu veux danser ?
Liliane (riant) : zouk ? Non, je ne sais pas danser.
Moi : hahaha, ce n'est pas difficile, viens, je vais te montrer. Tu n'aura qu'à te coller à moi et suivre mon rythme
Elle : bon OK.
Je l'aide à se lever mais dès qu'elle se met debout, elle pousse un cri aigu, qui aurait alerter toute la salle si la musique n'était pas un peu forte.
Moi(inquiet) : qu'est ce qui se passe ? Tu as quoi ?
Elle : mon bas ventre, j'ai vraiment mal. Ça fait trop mal Franck.
Je l'aide à se rasseoir et je lui donne de l' eau. Je ne voudrais pas alerter nos parents, ils risquent de trop s'inquiéter.
Moi : chérie, attends. Je vais chercher Flora ou Maëlys. Elle sont sûrement dehors avec les invités.
Liliane : non non. Je pense que ça se calme. Restes près de moi s'il te plaît.
Je me rassieds en ne la quittant pas des yeux. Son visage est soudain très pâle.
Moi : tu es sûre que ça va ?
Elle : oui, ne t'inquiète pas. C'est passé. J'ai peut être mangé un peu trop de gâteau.
Moi : hum, ok. Si ça ne va pas on ira à l'hôpital. Je ne veux pas que tu tombes malade.
Elle a acquiescé et a reporté son attention sur les danseurs.
La fête a duré plusieurs heures alors que moi je n'attendais qu'une seule chose, me retirer avec ma femme.
Un à un, les invités sont rentrés chez eux. On a reçu un nombre incalculable de cadeau et un de mes associés nous a même offert un voyage aux îles caraïbes. J'étais vraiment touché. Nos parents nous ont rejoins quelques minutes plus tard et nous ont donné leur bénédiction.
Maman : soyez heureux mes enfants !
Liliane : merci beaucoup maman.
Papa : je suis très content pour vous. Soyez heureux !
Belle mère : faites attention à vous là-bas hein !
Liliane ( surprise) : là-bas ? Comment ça là-bas ?
Belle maman : oups !
Moi ( riant) : on part en lune de miel demain. Nos parents ont décidé de nous offrir un voyage à Paris pour trois jours et ensuite je veux qu'on aille visiter L'Éthiopie.
Liliane : waouh, c'est une belle surprise...
Maman : oui. Profitez-en. Et profitez pour nous faire des petits enfants en même temps hein !
Tout le monde s'est mis à rire sauf Liliane qui a baissé la tête de façon pudique. Nous sommes restés quelques minutes avec nos parents et nous sommes ensuite partis pour l'hôtel dans laquelle on allait passer notre première nuit de couple.
Le trajet s'est passé dans un silence de mort. J'étais au volant et bizarrement moi même je ne savais pas trop quoi dire.
Moi : tes parents vont rester avec les miens jusqu'à notre retour. J'ai décidé de leur louer une petite villa dans le centre ville. Comme ça ils seront proche de toi. J'en ai parlé avec ton père et ta mère. Ils n'ont pas accepté. Ton père a dit qu'il avait des choses à faire au village.
Liliane : oui, ma mère m'en a parlé.
Moi : néanmoins, j'ai insisté parce que je veux les aider. Il a donc dit qu'il allait y réfléchir.
Liliane : merci beaucoup Franck. Tu sais, tout ce que tu fais pour ma famille et moi, c'est vraiment beaucoup. Je ne sais pas comment te remercier.
Moi ( riant) : oublies ça mon amour. Tu es ma femme, ça me suffit. Regarde, nous sommes arrivés.
Nous allons passer notre première nuit à l'hôtel 2 Février. On est descendu, j'ai fait sortir nos bagages et on s'est dirigé vers la réception. La réceptionniste nous a donné les clés de notre suite après quelques formalités et sommes montés à l'étage...
**Liliane Diby**
La vie peut nous faire des surprises quand on attend le moins et surtout quand on persévère, on se rend compte que le bonheur vient à nous et il est encore plus grand que ce qu'on s'imaginait. Ce n'était pas mon destin de devenir prostituée raison pour laquelle même après toutes les manigances de Prisca, j'ai réussi à la quitter. Et maintenant, je vais sur de nouvelles bases, un nouveau départ...
Je ne comprends pas ce qui s'est passé tout à l'heure à la fête. J'ai eu atrocement mal d'un coup comme si on me mettait un objet branchant dans le bas ventre, et de la même manière que s'est venu, c'est répartit. C'est sûrement le stress des dernières heures qui occasionne tout ça.Je suis à présent dans la suite avec Franck. J'ai peur, j'ai honte.. tant de sentiments mélangés. C'est la première fois que je vais passer la nuit dans le même lit qu'un homme et je me pose tant de questions sur...
Franck : chérie, tu veux prendre un bain ?
Moi : o...oui.
Franck : OK, vas dans la salle de bain. Tu as besoin d'une bonne douche.
Moi : ok.
Je me lève paresseusement et je me rends dans la salle de bain où je laisse couler à flot le jet d'eau sur mon visage. Dieu merci que Flora m'a aidé à me démaquiller. J'ai passé un quart d'heure à me doucher. J'essayais d'eradier le stress de ces dernières semaines. Lorsque je suis sortie enfin, Franck n'était pas là.
Moi : Franck !? Chéri ?
Silence...
Je suis allée au salon et il n'y étais pas non plus. Inquiète, je m'appretais à l'appeler sur son téléphone lorsqu'il apparu un petit sac en main.
Instinctivement, j'ai couru et je me jetée dans ses bras.
Franck : qu'est ce qu'il y a ?
Moi : je... j'ai eu peur lorsque.. je suis sortie et que je ne t'ai pas vu.
Je me suis soudain détachée de lui consciente du fait que ma tête était contre sa poitrine. Un geste un peu trop intime...
Franck ( riant) : j'étais allé acheter une huile relaxante. Viens.
Il m'a prit la main et m'a conduit vers le lit. Le gigantesque lit...
Moi ( curieuse) : qu'est ce que c'est ?
Franck : c'est pour te faire un massage. Tout à l'heure quand tu as dis que tu as eu mal, je me suis inquiété. C'est peut être le stress et cette huile est efficace pour ce genre de choses. Tu vas t'étendre et enlever cet... habit.
Enlever ? Il vient de dire enlever ? Ok bon, je sais que c'est mon mari mais... je ne peux pas me déshabiller devant lui comme ça non ? S'il vous plaît dites moi que j'ai raison....!
Franck : Liane ?
Moi : hum ? Ah oui, tu disais de...
Franck : te déshabiller. Vas dans la salle de bain, enlève cet habit et attache une serviette puis reviens.
Ouf ! Ça au moins c'est faisable.
Je suis entrée dans la salle de bain et j'ai enlevé la robe que je portais. J'ai pris une serviette neuve et je l'ai attaché à ma poitrine. Franchement, ça ne faisait pas l'affaire. Mes fesses débordent la dessous et mes gros seins sont tendus sans que je ne comprenne pourquoi. J'ai donc remis mes sous-vêtements avant de ressortir. Franck était toujours assis sur le lit, mais il avait enlevé sa veste et ses chaussures. J'ai avalé goulûment ma serviette et je me suis avancée la tête baissée.
Moi : je... je suis prête.
Il a levé lentement la tête. Un peu trop lentement à mon goût parce que mes cuisses étaient nues et... et... je me sens terriblement gênée.
Franck : étends toi sur le ventre et essaies de te détendre.
" ça ne sera pas facile... "
Je me suis couchée sur le lit en serrant fort ma serviette, les yeux bien fermés. Mais cette phrase n'arrêtait pas d'aller et venir dans mon esprit : " c'est mon mari, il peut tout voir, c'est mon mari, c'est mon mari ! "
Franck s'est mis à rire soudain. J'ai donc ouvert les yeux et je me suis mise à le fixer, incrédule.
Moi : qu'est ce qu'il y'a ?
Franck : tu as un soutien gorge? Je vais te faire un massage chérie, ça va me gêner. Bon, je comprends. Je vais me retourner, tu vas enlever ce soutien et tu vas t'étendre en posant la serviette ici.
Je ne m'attendais pas du tout à cette réaction de sa part. Un moment, j'ai crû qu'il plaisantait. Mais son sourire tendre et apaisant ne mentait pas. Il s'est donc tourné et j'ai enlevé très vite mon soutien gorge, j'ai mis la serviette sur ma hanche jusqu'à mis cuisses et je me suis recouchée.
Moi : j'ai terminé.
Il s'est retourné et s'est assis à côté de moi sur le lit. Mon coeur battait la chamade mais j'ai juste refermé mes yeux et j'ai attendu.
Je l'entendais qui enlevait un truc dans un sachet. Ensuite ce fut le silence puis tout à coup, j'ai senti ses paumes se poser sur mon épaule de façon délicate. Sans que je ne puisse l'empêcher, un long soupir s'échappa de ma gorge.
Franck : laisse toi aller, je sais que tu es fatiguée, je veux juste t'aider.
Moi : OK...
Il s'est mis à me masser doucement l'épaule et j'ai commencé par me détendre petit à petit. J'ignorais que ses mains pouvaient faire de tels prodiges. Je les sentais aller et venir sur mon dos. C'était si sensuel que j'ai eu l'impression d'être dans un rêve...
**Flora**
Moi : pourquoi tu m'ignore comme ça Steph ?
Stéphane : vas te coucher, on a un voyage à faire demain.
Moi : mais il faut que..
Stéphane : Flora, va te coucher ! Cette soirée a été très longue et je suis vraiment fatigué. J'espère que tu as dis à la servante de faire la valise d'Henri aujourd'hui parce-que demain on part tôt. Bonne nuit.
Flora : Stéphane...
Il m'a juste dépassé et s'est dirigé vers sa chambre. Je fut soudain prise d'une nausée. J'ai dû courir dans ma salle de bain et Dieu merci que j'ai pu arriver à tant.
Lorsque je me suis retournée, il était derrière moi, me regarder avec curiosité.
Stéphane : tu as quoi ?
Moi : c'est rien. Je pense que j'ai mangé un peu trop de gâteau. Bonne nuit.
Il m'a regardé encore une fois avant de quitter ma chambre.
Hum, je ne sais pas comment l'aborder. Depuis notre dernière dispute, il m'adresse à peine la parole. Lorsqu'on est à table avec Henri, il se comporte comme si on s'entend mais dès qu'on se retrouve seuls...
Demain on part pour Paris, je m'attendais à ce qu'il annule mais à ma grande surprise il y a deux jours, il m'a informé qu'on partait après la cérémonie de Liliane et Franck. Henri était très heureux et pour lui, j'essaie de ne pas craquer.
Je commence soudain par avoir très mal à la tête. J'ai donc pris une douche rapide avant de m'allonger toute nue. Que Dieu me donne la force de lui avouer mes sentiments...