CHAPITRE 26
Ecrit par Emyam
MARC-ARIEL
Seigneur ! Je crois que mon cœur essaie de sortir de ma
poitrine. Littéralement...Il cogne tellement fort que j’ai peur que Cynthia ne
l’entende.
Putain c’est quoi ce délire ? Elle fait quoi ici avec
ce blaireau ? A l’appeler comment déjà ? Sté ? Ils en sont déjà
aux diminutifs ?
Quatre jours ! C’est tout ce qu’il a fallu à Lydia pour
aller voir ailleurs ? Non Non...Ils ont l’air trop proches...A moins
qu’ils ne se voyaient déjà avant notre pseudo rupture ?
Je me demande pendant combien de temps j’ai décroché car je
sens Lydia me tapoter et j’entends mon nom des lèvres de ce connard qui ignore
à quel point j’ai envie de lui refaire son portrait.
-Ca ne te gêne pas j’espère Marc-Ariel...On voit bien que
vous aviez une sortie à 6 et on ne voudrait pas gêner Lyli et moi.
Ok...La goutte d’eau qui fait déborder le vase. S’en ait
tellement trop que je ne peux contrôler un regard meurtrier que je lui lance.
Je leur ai proposé de se joindre à nous en même temps vu que
vous avez l’air de les connaître...Explique Kévine, notre amie et directrice
des opérations.
-En fait on ne connait que Stéphane ! Se précipite pour
répondre Cynthia. L’autre était notre nounou mais elle a été chassée parce
qu’elle...
-Ca va ils peuvent rester ! Je la coupe agacée car je
sais qu’elle voulait remettre sur le plateau cette affaire de vol. Même si voir
Lydia avec Stéphane Badou m’exaspère, je n’ai pas pu empêcher mon cœur de ne
pas vouloir qu’elle soit salie.
Contrairement à ce que j’avais imaginé, Lydia ne se terre
pas du tout. Les épaules hautes, elle s’approche de nous et salue tout le
monde.
-Marc-Ariel...Cynthia. Je suppose que je peux vous appeler
maintenant par vos noms vu que j’ai été chassée et ne suis plus votre employée.
Elle le dit sans cris, sans haussement de ton avec une telle
classe que ça en est abusé. Elle et Stéphane s’asseye côte à côte en face de
moi. Elle est juste magnifique dans sa robe rouge évasée qui lui arrive au
niveau des cuisses. La robe aurait semblée sage sans cette ouverture dans le
dos qui lui arrive presqu’aux fesses et ses talons vertigineux qu’elle porte.
Plutôt que de me faire plaisir, cette tenue m’énerve car à cause d’elle je ne
suis plus le seul à voir ce qui se cachait sous ses tenues un peu difformes.
Tu n’as jamais été le seul même surement, me souffle une voix perfide.
Tu étais sûrement avec Stéphane.
Ainsi va la soirée...Moi à me torturer en me soûlant et à
mourir de rage à regarder ce connard de Stéphane profiter de chaque micro
occasion pour toucher Lydia et se frotter à elle, à les regarder danser et
profiter de leur soirée. Cynthia assise dans son coin à presque bouder sûrement
à cause de mon manque d’attention, Richmond apparemment gêné qui suit la scène
sans rien pouvoir y changer. Et les trois autres qui sont sans doute les seuls
à ne pas sentir la tension qui règne car profitant comme il se doit de leur
soirée.
Après je ne sais combien d’heure passées à se frotter à
Stéphane, Lydia lui souffle quelque chose à l’oreille et se lève pour se
diriger certainement vers les toilettes.
Comme les autres se sont levés un instant pour profiter de
la musique, j’en profite pour m’éclipser et la suivre.
Dans ce bar, il y a les toilettes VIP pour les carrés VIP et
les toilettes communes pour les autres. Tout est tellement bien fait qu’on ne
risque pas de tomber devant les toilettes sur une longue file d’attente comme
il est de coutume dans les autres boites de nuit.
Après avoir jeté des coups d’yeux autour de moi, je
m’introduis dans les toilettes des dames et ferme la porte à clé. Sortant de
l’une des cabines, Lydia se dirige vers les lavabos pour sa laver les mains.
Elle ne remarque ma présence que quand elle lève les yeux vers le miroir car je
la vois sursauter et se tenir la poitrine.
-Tu t’es trompé de porte.
-Je ne crois pas non. Je réponds sèchement. A moins que tu
ne t’attendais à voir quelqu’un d’autre ?
En parlant, je me suis rapprochée d’elle de telle sorte que
son dos est quasi collé à mon torse. Comme un drogué j’hume son parfum et cela
me fait un bien fou je dois l’avouer.
Se lavant les mains, elle s’éclipse de sa position pour
aller se sécher les mains.
Comme si elle me considérait enfin, elle finit par répliquer
toujours avec autant de classe.
-Je ne m’attendais pas à te voir toi, c’est sûr. Je n’aurais
jamais cru que sa seigneurie s’abaisserait à suivre la nounou voleuse dans les
toilettes ! Termine-t-elle avec une rage non dissimulée.
-Qu’est-ce que tu fais ici avec lui ?
-Ca ne te regarde pas.
-Si, cela me regarde ! Bien sûr que cela me
regarde ! Tu couches avec Stéphane ? Je demande en l’attirant vers
moi.
Tu couches avec lui Lydia ? Je répète moins durement
que je ne l’aurais souhaité car cette situation m’exaspère. Je sais...Vous
trouvez dingue qu’en tant qu’homme infidèle je refuse de me faire cocufier mais
c’est comme cela. C’est plus fort que moi. Je voulais me mettre avec Lydia juste
pour le sexe mais cette histoire a commencé à prendre une autre dimension dans
mon cœur et dans ma tête.
Sans attendre de réponse de sa part, je capture ses lèvres
dans un baiser sauvage et assoiffé. Au début elle résiste un peu mais fini vite
par baisser les bras et répond à mon baiser avec une fougue égale.
Le sentiment que je ressens actuellement est juste divin.
Je la dévore, la savoure...
Je ne sais pas comment mais très tôt nous nous retrouvons
contre la porte, moi la caressant sous sa robe et elle essayant de déboutonner
ma chemise.
Mais je n’arrive pas à éloigner de mon esprit cette question
qui me torture.
-Dis-moi, tu as couché avec lui ?
-Non...Bien sûr que non.
Le signal qui fait exploser toutes les sensations dans mon
cerveau.
Je la soulève pour mieux la poser contre la porte et me
dépêche de lui retirer sa culotte. Je la maintiens sur place et la caresse à
l’en rendre dingue. Putain j’adore ça...Ses gémissements me rendent dingue. Je
suis tellement dur que s’en est douloureux mais je veux qu’elle me supplie de
la prendre alors je la torture encore un peu. Lorsque je sens son excitation
grimper, j’arrête et lui torture les oreilles, le cou...
-Tu en as envie ? Dis-moi que tu veux me
sentir...Dis-moi bébé.
-Je...
Voyant qu’elle hésite, je l’excite doucement du doigt.
-Ohh...Vas-y Marc...Vas-y...Prends-moi.
J’ai cru qu’elle ne le demanderait jamais.
Sans trop réfléchir, je la pénètre d’un coup et me mets à
savourer le bonheur.
Oui oui...Le vrai bonheur c’est d’être avec Lydia.
Putain je ne pourrai plus jamais m’en passer.