Chapitre 26: Dernier sourire, dernier soupir.

Ecrit par Lalie308


Elle eut une sorte de flash, de déjà vue. Des images défilant rapidement dans sa tête montraient Paul Jones et toute une armée d'hommes se dirigeant vers le village. Elle ne savait pas si c'était réel mais cela le semblait. Encore que ce poids dans sa poitrine grossît au fur et à mesure que le temps passait. Elle fronça les sourcils, plissa les yeux comme si elle n'arrivait pas à croire à ce qu'elle venait de voir puis se leva brusquement, s'arrachant à l'étreinte de Cody.

— Cody tu m'as trahie, s'égosilla-t-elle, le tempérament en feu.

Ce dernier fronça à son tour les sourcils puis se leva, paraissant surpris.

— De quoi tu parles ? demanda-t-il en la retenant par le bras.

Luz arracha violemment son bras de l'emprise de Cody. En panique et les idées sens dessus dessous, elle se mit à courir vers le lieu où se résidait Célesta. Le vent frais lui frappait le visage et ses pieds s'enfonçaient dans le sol mou à chaque pas. Elle toqua violemment à la porte qui s'ouvrit après un laps de temps pour laisser apparaître le visage fatigué et inquiet de Célesta.

— Que se passe-t-il ? demanda Célesta en tentant d'analyser l'expression de Luz.

— Ils arrivent, ils arrivent, répondit-elle en panique et le souffle court. Je suis désolée, tellement désolée de ne pas avoir pu empêcher ça, se lamenta-t-elle.

Ces phrases menèrent Célesta à revivre l'attaque des humains, celle de quelques années plus tôt. Elle voyait en Luz son frère, elle avait prononcé les mêmes paroles que lui, lorsqu'au dépourvue il s'était senti lamentablement faible pour défendre son peuple. La peur fit son apparition dans les yeux de Célesta alors qu'un voile d'anxiété les hantait.

— Viens on doit préparer la défense, déclara Célesta.

Elles marchèrent hâtivement. Quelques instants de marches précipitées après, elles arrivèrent dans la grande cour, Célesta sonna une petite cloche au son imposant et tous les nelcaliens sortirent de leurs résidences en panique. Ils connaissaient la signification de ce son de cloche : danger, mais ils ne s'attendaient pas en l'entendre ce jour-là, encore moins après autant de malheurs, ou peut-être comme les malheurs n'arrivaient pas seuls, cela devait être des plus logiques.

— Préparez-vous peuple, ils arrivent, hurla Luz.

Ils étaient tous pris de peur et en panique, maudissant cette journée qui ne leur apportait que malheur.

— Je t'avais dit qu'il ne fallait pas leur faire confiance, lui reprocha Nerdy qui venait d'arriver sur les lieux.

Luz ne répondit rien, regrettant amèrement son choix d'intégrer les humains au village. Elle n'arrivait pas à croire que Cody ait pu la trahir ainsi. En soi, elle n'avait aucune preuve et jugeait plutôt rapidement, mais il n'y avait que quelqu'un ayant déjà intégré la cité qui puisse savoir comment y accéder, il était aussi le seul à être lié à Paul Jones. Peut-être que l'erreur de jugement constant de Luz se répétait, mais le flux d'adrénaline, de peur, de colère et de doute la submergeant ne lui laissait pas l'esprit clair. Le suspect de la traîtrise fit bientôt son apparition, au milieu de tout ce peuple qui ne souhaitait que sa mort, au milieu de ces regards assassins et accusateurs.

— Je te jure Axa que je n'ai rien à avoir avec ça, se défendit Cody qui semblait avoir déjà compris l'alerte.

— Ah parce que maintenant je ne suis plus ta Luz, mais Axa ? rétorqua-t-elle sèchement, les yeux piquants et un gout amer en bouche.

— Non, enfin si. Bordel, fais-moi confiance, enchaîna Cody désespéré.

— Tais-toi, s'écria-t-elle.

Plusieurs gliders firent leur apparition en dessus du village, et plusieurs soldats firent leur entrée tels des tueurs en série qui avaient enfin le gros butin à portée de main. À cet instant précis, tous les nelcaliens se sentirent vider de leur énergie. La situation d'il y a quelques années se répétait et cela, toujours en défaveur des nelcaliens.

— Non pas encore, se plaignit Célesta qui se sentait fébrile.

— Pas grave, qu'ils prennent nos pouvoirs, on va se battre cette fois, annonça Nerdy avec conviction.

Luz lança un dernier regard plein de haine à Cody avant de se lancer sur les soldats qui attaquaient déjà, son cœur brisé et la peur la nourrissant, mais aussi la haine. Elle sentait cette baisse de son énergie, mais savait qu'elle était toujours présente. Elle allait se battre, cette fois oui elle allait se battre. Des cris fusaient de partout, des flèches lumineuses atterrissaient dans la poitrine des soldats, des balles de cinabre déchiraient celle des nelcaliens. Le chaos prenait place à la table d'honneur. Tous se jetaient sur le camp ennemi sans pitié. Les humains voulant se débarrasser de cette race qui ne leur avait rien fait, les nelcaliens voulant se venger de cette race qui leur avait tout pris. Mais la réalité semblait difficile, les nelcaliens n'étaient pas préparés et tout comme au cours de la guerre, leurs pouvoirs et leur énergie avaient soudainement baissé. Toutefois, ils ne se laissaient pas décourager.

Un soldat tira sur Nerdy, il esquiva rapidement et courut vers lui, se saisit de son cou et le colla contre un arbre. Il le regarda avec haine et mépris avant de lui briser le cou, le son résonnant comme une douce mélodie sadique à son oreille. Aucun instant de répit, un autre voulut s'en prendre à un nelcalien, l'assommer par derrière précisément, Nerdy bondit sur lui et le soldat se retrouva au sol, sur le dos et Nerdy au-dessus de lui, lui planta une flèche en pleine poitrine.

Célesta, tout comme Luz disposait encore de quelques pouvoirs, elle s'en servait, pas pour attaquer, mais se défendre et défendre les autres nelcaliens. Elle avait compris la leçon et si Luz commençait à douter de son choix d'unité, Célesta elle en gardait la conviction. Il fallait juste éliminer la mauvaise graine, pensa-t-elle. Dès qu'un groupe de soldats s'élançait sur elle, son bouclier les repoussait. Dès qu'elle avait l'occasion d'apercevoir des nelcaliens qui se faisaient attaquer, elle lançait des flèches lumineuses dans la poitrine des soldats. Dans un bref moment d'inattention, un soldat se glissa derrière elle et lui planta son arme dans le dos. Elle se retourna doucement, comme prise au piège. Le soldat semblait fier de sa prouesse. Pourtant, son large sourire jaunâtre disparut lorsqu'un sourire sournois s'invita sur les lèvres de Célesta qui leva sa main. Elle le gifla à plusieurs reprises, le pauvre n'ayant rien vu venir et étant encore moins préparé à une telle force de frappe lâcha son arme, sonné. Célesta lui planta une flèche dans la jambe et il grogna de douleur.

— Les vrais hommes n'attaquent pas les femmes, lui enseigna-t-elle avant de reprendre sa besogne.

Luz avait compris que pour tuer un arbre, il fallait éliminer la racine. Elle ne savait pas si Hongust était présent mais elle voulait retrouver Paul Jones. Elle devait l'éliminer. Elle en ressentait le besoin. Elle devait lui faire payer tout ce sang versé. Elle courrait à vive allure dans le village. Lorsqu'un soldat voulait s'en prendre à elle, elle ripostait. Elle se déplaçait avec agilité et rapidité comme si elle savait exactement où aller. Un autre voulut d'abord lui asséner un coup dans le ventre, mais elle riposta avec un coup de tibia.

Quelques heures de bataille plus tard, les enfants soldats étaient lancés dans l'arène. Les nelcaliens s'en fichaient, les éliminant sans scrupule puisque leurs enfants aussi se battaient et se faisaient tués. Mais dès que Luz les remarqua, elle choisit de faire attention. Elle tenta juste de repousser leurs attaques pas assez expérimentées. Elle sentait de plus en plus la présence de Paul Jones, elle ne savait pas comment, mais elle la sentait. Elle arriva enfin dans l'une des cours du village faiblement éclairée par la lune et les quelques lumières. Paul Jones était là tout calme comme s'il n'avait pas provoqué un bain de sang plus loin. Elle marcha lentement vers lui, rassemblant le peu de confiance en elle qui lui restait et le regardant de la manière la plus expressive possible. Il avait un sourire mauvais aux lèvres, comme s'il se délectait de ce qu'il provoquait.

— Enfin te voilà, sourit-il.

— Vous êtes un lâche, vous laissez vos soldats se battre et même des enfants alors que vous êtes ici ? répondit-elle sèchement.

— L'entraîneur ne joue pas, se contenta-t-il de répondre en souriant et haussant les épaules.

Luz voulut courir vers lui et lui asséner un coup quand elle le vit sortir sa main de derrière son dos. Elle n'avait pas fait attention, mais Paul Jones tenait un petit nelcalien d'une dizaine d'année en main, le petit apeuré et tremblant haletait. Elle s'arrêta brusquement, le regard oscillant entre la bête et la proie.

— Si j'étais toi, je resterais tranquille, pesta Paul Jones.

— Lâchez-le, c'est entre vous et moi.

Paul Jones avait un pistolet en main, pointé sur la tête du nelcalien. Il éclata de rire en levant un sourcil.

— Sérieusement ? Tu penses vraiment que c'est une bataille ? Tu ne peux rien contre moi sale conne. Je suis invincible.

— Je t'ai dit de le lâcher, hurla-t-elle, une forte douleur se saisit de ses jambes et elle s'écroulait à terre.

Elle sentit son corps se raidir, ses muscles se tordre. Elle avait atrocement mal et sa vue devenait floue. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, son corps ne lui répondait plus.

— Tu penses qu'avec tes pouvoirs de sorcière à deux balles tu peux me vaincre ? se moqua Paul Jones avec un sourire sadique aux lèvres.

— Axa.

Luz tourna la tête, faisant des grimaces dues à la douleur et aperçut Hongust qui venait de les rejoindre.

— S'il te plait, ne le laisse pas faire, supplia-t-elle.

— Lieutenant, enfin là. Je vous donne enfin l'occasion d'accomplir votre rêve. Vous m'avez-vous même dit que si vous le pouviez, vous tueriez tous les nelcaliens de vos propres mains. Alors, c'est l'occasion.

Hongust avait l'air perdu, comme un pantin. Il lança des regards paniqués. Luz le suppliait de faire quelque chose, de ne pas gâcher le peu de respect qu'elle pouvait encore avoir pour lui.

— Je suis désolée Axa, souffla-t-il en baissant la tête.

Elle soupira, elle avait terriblement honte d'avoir aimé Hongust comme un père et de lui avoir autant fait confiance. Paul Jones éclata de rire, encore et sans retenue.

— De nouveau seule ma petite Axa. Tu l'as toujours été d'ailleurs. Tu n'as été qu'une erreur dans ce monde. Une pauvre gamine, qui pensait pouvoir le changer du jour au lendemain, mais tu as eu tort sur toute la ligne, poursuivit Paul Jones. Aujourd'hui je te montrerai à quel point tu es misérable ma chère petite, je vais te faire souffrir et après te laisser rejoindre tes ancêtres, tes foutus et débiles d'ancêtres.

Luz respirait anormalement, épuisée et à bout d'énergie, son sang se comprimait dans sa tête, mais semblait avoir tout le mal de monde pour circuler dans son corps. Un coup de feu fendit l'atmosphère, mais une sorte de flux énergétique se forma autour de Paul Jones et la balle retomba. Il tourna sa tête vers Hongust, auteur du coup de feu.

— Tu as pensé que tu pouvais me manipuler jusqu'ici ? J'ai enfin ouvert les yeux et je n'ai rien contre les nelcaliens. J'aime juste ma petite fille et je veux qu'elle soit heureuse, déclara celui-ci comme s'il avait eu une soudaine illumination.

Paul Jones le regarda longuement, comme ennuyé par son discours.

— Dommage, papa aime trop sa fille, déplora-t-il.

Il ferma son visage et Hongust se retrouva projeté contre un arbre. Le bruit de son corps cognant le bois dur fit un fracas douloureux.

— J'en ai marre de perdre mon temps, geignit Paul Jones.

Il relâcha son emprise sur le jeune nelcalien, comme s'il l'invitait à s'échapper. Ce dernier se mit évidemment à courir sans regarder derrière lui. Mais où pouvait-il aller ? Où pouvait-il trouver la sécurité qu'il recherchait ? Ou plutôt, où ne trouverait-il pas le danger qu'il fuyait ?

— Cours, l'encouragea Luz toujours mal en point.

Paul Jones regarda Luz, puis sourit de nouveau.

—Tellement naïve, murmura-t-il.

Il leva son bras et tira en direction de l'enfant qui s'écroula à terre après que le bruit sonore du tir soit parvenu aux oreilles.

— Non, hurla Luz.

Elle ne voulait pas se laisser vaincre aussi facilement, non ce serait contre toutes les promesses qu'elle s'était faites plus tôt. Elle ne pouvait pas, non elle ne devait pas. Elle se battait contre cette force invisible qui lui empêchait de bouger. Elle ne comprenait ce qui se passait. Comment Paul Jones avait-il été capable de faire cela ? Il était humain, il ne pouvait pas posséder de pouvoir. Il marcha lentement vers elle, comme s'il se délectait de la scène.

— Tu te demandes comment c'est possible n'est-ce pas ?

Il fit une pause, continuant sa marche avant de reprendre :

— Disons que j'ai vendu mon âme au diable et qu'ensuite j'ai été plus malin que lui.

Il s'arrêta devant elle. Elle était à genoux au sol, il piétina alors ses doigts alors qu'elle gémissait de douleur. Elle sentit ses os craquer et ses jointures saignantes brûlaient horriblement.

— Parce que le diable c'est moi.

Il éclata de nouveau de rire et attrapa Luz par les cheveux. Il la remonta jusqu'à sa hauteur. La racine des cheveux de Luz la brûlait et elle serra les dents.

— Regarde toi, Axa tu es si vulnérable, si fragile, si inutile. Tu aurais pu faire tellement mieux.

Il la jeta violemment au sol. Il se mit à lui donner des coups puissants dans le ventre, comme s'il avait de la rage à vider sur elle. Elle hurlait de douleur, se sentait impuissante. Comme si toute son énergie lui était prise. Réveille-toi, bordel, s'ordonna-t-elle vainement.

— Laisse là tout de suite.

Paul Jones sourit et releva la tête vers Cody qui venait d'apparaître de nulle part.

— Cody... Cody... Cody. Moi qui pensais que tu ne pouvais pas être plus bas, tu m'as bien surpris. Tu as rejoint le camp ennemi sans scrupule. Maintenant quoi ? Tu veux sauver ta dulcinée ?

Paul Jones donna un dernier coup dans le ventre de Luz qui resta paralysée après un dernier cri étouffé. Cody courut aveuglément vers lui, la colère déformant son visage, mais son paternel l'arrêta en l'attrapant par le cou.

— Raté, se moqua-t-il d'une voix amusée.

Il exerça une forte pression sur le cou de Cody comme s'il voulait lui faire vomir chacun de ses organes. Il rapprocha sa bouche de son oreille et y souffla quelques phrases. Les yeux de Cody devinrent gros et dès que son paternel le relâcha, il toussa agressivement. Paul le fit aussi projeter contre un arbre et reporta son attention sur Luz, comme si elle était la seule chose qui l'intéressait. Elle se releva lentement pendant que Paul Jones semblait l'attendre, comme s'il n'avait rien à craindre. Elle vacillait, mais tentait tant bien que mal de se tenir debout. Elle savait que Cody ne savait rien de tout cela et que quelqu'un d'autre devait être à l'origine de ce chaos ; elle regrettait déjà son erreur de jugement si stupide. Elle rassemblait toutes ses forces pour se jeter sur Paul Jones. Ils enclenchèrent une longue lutte. Elle puisa dans ses dernières ressources. Elle le bombardait de coups de poing qu'il esquivait sans gros effort. Elle y allait ensuite avec des coups de pieds, des hyper cuites, des crochés, des coups de genoux, mais il les avait presque tous évités.

Il soupira de lassitude et d'ennui et la repoussa. Elle tomba de nouveau à terre, des blessures abondant son corps et la douleur la dominant. Elle se releva lentement et se relança sur lui.

— Arrête de perdre ton temps ma déesse, se moqua Paul Jones.

Il la saisit par le bras et la retourna, lui tordant le bras qui craqua et elle poussa un cri.

— C'est à mon tour de m'amuser, finit-il d'une voix caverneuse.

Il la frappa sans retenue, lui abîmant le visage, lui brisant les côtes. Il était agressif et plein de haine. Luz était à terre, ne bougeait plus et respirait à peine. Il sortit un couteau de sa poche, une lame aiguisée puis s'agenouilla près d'elle.

— Maintenant, finissons-en.

Il le plongea dans sa poitrine. Le contact de l'acier immergé dans du cinabre la brûla atrocement et elle poussa un cri époustouflant. Elle tenta vainement de le retirer en tirant sur le poignet de son bourreau, dans cette situation précise elle était faible. Dès son contact avec la peau de Paul Jones, des images surplanant la douleur défilèrent de nouveau dans sa tête. Ce qu'elle vit l'horrifia, mais en même temps la surprit. Ce qu'elle vit ne serait jamais passé par l'esprit d'aucun d'entre eux, ce qu'elle avait vu était une donnée déstabilisante. Paul retira la lame et la replongea dans sa poitrine sous les cris muets de Luz qui succombait, son visage déformé par la douleur. Il se releva en souriant.

— J'aimerais bien te voir te vider de ton sang, mais j'ai d'autres chats à fouetter, termina-t-il en s'en allant.

Luz se vida progressivement de son sang, elle voyait ses espoirs partir en fumée, ses efforts vains. Elle s'éloignait de plus en plus. Elle sentait son cœur cesser de battre, son rythme cardiaque s'affaiblir. Elle sentait que tout était fini. Elle tourna sa tête sur la droite et aperçut les corps de son père et de Cody allongés sur le sol froid.

— Pardonnez-moi, murmura-t-elle d'une voix usée et imperceptible.

Ses yeux se fermaient lentement, du sang émergeait de sa bouche telle la lave d'un volcan.

— Bats-toi Luz, lui fit une voix lointaine ressemblant à celle de son père.

— Tu peux le faire, faisait une autre voix.

— Nous croyons en toi, supplia la première.

— Tu es forte, termina la voix.

Elle ne ressentait plus aucune douleur, comme si elle s'était détachée de son corps. Une larme mouilla sa joue et un sourire triste se dessina sur ses lèvres. Tout semblait plus calme, plus paisible. Plus aucune douleur ne battait de l'aile. Plus rien, juste le néant.
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Coucou plus que quelques chapitres avant la fin. Vous allez bien ?  Dites moi, qui est votre perso






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La planète aux yeux...