Chapitre 26: Un mort de plus
Ecrit par Max Axel Bounda
Capello
Les
étudiants assis à l’entrée du pavillon comme à leur habitude ne peuvent
s’empêcher de jeter un œil discret en direction de la fille que je viens
d’embarquer. Sitôt arrivée dans ma chambre au campus, elle s’assied, au petit
salon, les jambes grandement écartées comme pour attirer mon attention sur
l’objet de sa présence.
Il
faut que je me défoule un peu. Il se passe des choses bizarres sur le campus.
D’abord, Riri meurt, on vient jeter son corps ici. Ensuite, M. Mav. me
demande de fouiller leur maison, la chambre de Karl et de Rhianne pour
retrouver je ne sais même quoi. Et depuis que je suis entré dans la chambre de
la fille-là, je ne dors plus bien. Je fais des rêves bizarres où je la vois,
j’entends une voix qui m’appelle sans savoir d’où elle vient.
Pour
finir, c’est lui que l’on retrouve mort avec mon ex dans son bureau. Cette pute
là. Ça ne m’étonne pas d’elle. Pourtant, j’ai quand même mal. Je ne sais pas ce
qui fait le plus mal. C’est de savoir qu’elle me trompait, avec notre bon grand
ou qu’elle soit morte. Ou peut-être les trois. Qu’elle soit morte en train de
me taper dos avec Mav.
Ça
fait tellement mal.
Maintenant,
le seul moyen de l’oublier, c’est d’avaler mes bouteilles de Jack. Ce soir, je
vais tester ce petit service de placement de filles. Riri m’avait interdit de
toucher aux filles de son agence, donc j’ai dû me tourner du côté la
concurrence. Et en plus, les filles de Riri sont des étudiantes de l’UPG
majoritairement. Alors que chez l’autre, je peux même avoir des lycéennes. La
fille en face de moi doit avoir seize ou dix-sept ans. Je ne sais même pas
comment elle s’appelle. Je l’ai choisie dans un catalogue d’une vingtaine de
filles, et elle m’a attiré grâce à son potentiel grandement démesuré.
— Tu
veux boire quelque chose ?
Je
tiens à peine sur mes jambes. Ma tête tourne un peu. J’ai avalé mes treize
bouteilles de Regab, ma Guinness cola et mes shots de Jack au bunker. Je suis
flip comme un flipper. Ma petite, tu sauras.
— Une
bière si tu en as, me dit-elle en retirant la veste noire qu’elle portait, me
laissant admirer la beauté sauvage de ses gros seins.
—
Bébé, tu apprends où ? Si jamais tu arrives à l’UOB, et que quelqu’un t’embête, dis-lui
que tu es la petite du grand Capello.
—Ouais
c’est ça, Capello. Je ne suis pas ta petite. Et avant d’aller plus loin, sache
qu’on ne me baise pas cadeau, reprit-elle. Si tu veux me sauter et toucher à ce
corps, tu passes à la caisse comme tout le monde. Avec moi, chaque position à
son prix. Tu choisis, tu paies et je te fais grimper aux rideaux. Ce n’est pas
tous les jours que tu rencontreras une bombasse comme moi !
— Laisse
bébé, ce n’est pas l’argent qui me manque. Mais je n’aime pas les mavovoss[1]. J’espère que tu ken[2] bien.
—
Même ta go[3]
ne baise pas mieux que moi. Quand je touche à un mec, il revient en courant.
Je
trouve que cette petite fille a des airs hein. Elle se prend un peu trop.
Attends que je t’envoie mon magnum, tu « savoiras ». Je suis
impatient de savoir de quoi cette fille est réellement capable.
—
Quel est ton price ? Mais au lieu de me répondre, elle sort une feuille de papier de
son sac et me la tend. Il s’agit de plusieurs positions du kama avec chacune un
prix juste à côté comme un menu de restau ou de fastfood. Une gamine pareille
capable de tant que ça. Franchement ces enfants sont foutus !
— Décide-toi
et fais vite, je n’ai pas que ça à faire, me lance-t-elle.
Je
plonge la main dans la poche de mon jean et en sors mon portefeuille duquel je
tire une liasse de billets de dix mille. Après les avoir rapidement comptés,
j’en jette une poignée sur le lit.
— Je
paie pour le tout, lui dis-je. Alors tu aimes quand c’est doux ou quand c’est
brutal ?
— Peu
m’importe. Tu peux faire de moi tout ce que tu veux.
La
fille que j’avais emmenée plongea alors sa main dans sa petite culotte,
pressant fortement ses doigts sur son vagin en les agitant de haut en bas, à la
recherche de l’excitation qui allait sans doute lui permettre de faire ce pour
quoi elle était dans ma chambre.
Ma
petite, tu n’oublieras jamais ce moment.
Excité
par son jeu solitaire, je me rapprochai d’elle afin de plonger main dans sa
culotte. J’appuyai ma main contre les lèvres humides de sa chatte, et accélérai
le mouvement qu’elle-même avait commencé. Elle accompagnait mes va-et-vient de
petits cris de plaisir, puis de sa main libre, elle ouvrit la fermeture éclair
de mon jean et guida mon pénis entre les lèvres ouvertes de sa bouche.
— Capello
passe tes mains derrière ma tête, enfonce-moi ta bite dans ma gorge, j’aime ça ! me dit-elle.
Cette
fille est dingue. Mais j’aime ça, j’en ai pour mon argent. Elle avale
profondément ma queue jusqu’à la faire disparaitre entièrement dans sa bouche.
Un moment j’ai l’impression qu’elle est en train de s’étouffer, une larme
s’écoule même le long de son visage. Mais au lieu d’arrêter, elle continue de
plus belle à sucer avec acharnement mon pénis bien tendu. Comme si elle était
dingue et incapable de s’arrêter. Elle suce tellement bien que j’ai peur de
vite d’éjaculer et gâcher la soirée. Avec un cri roque je lui fais savoir que
j’aime. Elle me répond avec un gémissement.
Alors
je sors ma queue de l’aspirateur formé par les lèvres affamées, et je rejoins
le lit. Elle me suit aussitôt, en retirant sa culotte. Elle se jette
directement sur ma queue qu’elle suce pendant plusieurs minutes sans s’arrêter
un instant. Quand elle termine, rampe sur le lit, écarte ses jambes et s’assoit
sur ma bite. Alors, elle s’appuie sur ma poitrine et se met à danser sur moi en
gémissant. La façon dont elle tourne ses reins me laisse sans voix. Jamais je
n’ai rencontré une fille capable d’une telle prouesse. Elle joue avec ses reins
à sa guise, tant vite parfois lentement. Elle sautille quand elle veut.
Un
coup à gauche, à un coup à droite. Elle gémit de sa voix de gamine et ça
m’excite encore plus. Elle fait tout ce qu’elle veut dans cette position. Déjà
une demi-heure qu’elle me chevauche. Je suis essoufflé. Un plaisir fou circule
dans tout mon corps. Je cris de plaisir. Je ne vais pas tarder à jouir. Je cris
de plus en plus. Et comme pour m’encourager, elle répond à chacun de mes cris.
Et
soudain, elle s’arrête et me sourit. Comme si elle sait que je suis sur le
point d’en finir. Merde ! J’ai honte de moi. Elle se relève et me tourne
le dos en s’inclinant. Elle m’offre ses fesses pour m’inviter à la pénétrer par
l’anus. Elle mérite sérieusement son gain. Elle sait vraiment s’occuper d’un
mec. Je me lance alors à l’assaut de son postérieur en portant des coups de
reins violents dans les profondeurs de sa chair. J’y vais le plus férocement
possible. Je veux qu’elle ait mal. Mais c’est le contraire qui se produit.
— Défonce-moi
Capi, vas-y ! crie-t-elle. Capi, fais-moi jouir.
Plus
elle crie, plus je sens mon plaisir augmenter. C’est bon. Je ne vais plus
tarder à verser. Je décide donc de me retirer, tandis que ma partenaire hurle
de plaisir. Elle a atteint le nirvana. Elle se redresse et aspire ma queue de
ses lèvres sensuelles sans utiliser ses mains. La plus belle pipe de ma vie.
Elle aspire de ses lèvres mon pénis toujours tendu. Elle sait s’y faire, elle
me suce jusqu’à ce que je verse dans sa bouche ma semence dont elle avale
jusqu’à la dernière goutte de sperme.
Putain
que c’est bon !
*
À
la fin de la plus belle partie de baise de ma vie, je raccompagne la fille au
portail de l’université. Je n’en ai pas fini avec elle. Je vais la rappeler
d’ici là. Elle fait trop bien.
Alors,
je reviens dans ma chambre prendre une bonne douche. C’est là que je trouve
l’appel de monsieur Nzué sur mon téléphone. Qu’est-ce qu’il me veut encore
celui-là ? Je leur ai déjà dit que je n’ai rien trouvé dans les chambres,
ni chez les filles. Le sac qu’ils m’ont demandé de récupérer ne s’y trouvait
pas. J’ai fouillé partout. Heureusement que je savais où Sami était.Elle aurait
pu me surprendre. Et je ne sais pas où est Thierry, il n’est pas plus au campus
depuis un moment.
Le
plan que nous avons prévu pour Sami marchera, donc il n’a pas à s’inquiéter.
J’arrive
à la douche plongée dans le noir. Je mets la lumière qui s’allume et s’éteint
aussitôt. Certainement l’ampoule qui s’est grillée. Je regarde derrière moi, la
lumière de la chambre luit toujours. Je fais demi-tour de prendre une lampe
torche, mais à peine ai-je mis les pieds dans la pièce que la lumière s’arrête
aussi.
C’est
quoi ça ?
Un
courant d’air glacial parcourt ma chambre. Il y’a comme un parfum dans toute la
pièce. Le parfum d’une femme.
Bizarre !
Plongé
dans le noir, je peux quand même voir, grâce aux les lueurs des néons pénétrant
par les vitres. Soudain j’entends un bruit dans la douche. Quelque chose s’est
brisée, semblait-il. L’air continue à se refroidir. Il fait désormais très
froid.
Que
se passe-t-il ?
Je
me rends à la douche pour vérifier. Et là je vois, dans le miroir. Une
silhouette qui n’est pas la mienne. Je ne rêve pas, une personne, sort du
miroir.
Je
reste pétrifié face à ce spectacle terrifiant. Une femme, dont les cheveux
pendent, continue de sortir lentement des brisures de mon miroir. Elle lève la
tête vers moi, et je croise son regard noir corbeau qui me fixe. Il est
terrifiant, c’est l’expression même de la haine.
C’est
alors que je reconnais Ri.... C’est son fantôme qui s’extirpe du des morceaux
de verres brisés. Je comprends immédiatement ce qu’elle veut. Je me retourne en
direction de la porte de la chambre. Je cours vers la porte. J’essaie de
l’ouvrir, mais elle est coincée. Je cherche un coin où me réfugier, mais à quoi
bon ?
Les
lumières se mettent à clignoter, l’air me semble encore plus glacial. La
silhouette, comme une ombre apparaît maintenant à la porte de la douche. Elle
porte une robe fleurie. Elle reste là immobile à quelques mètres de moi. Je
prends un objet posé sur la table de mon petit salon. Une décoration en pierre
de Mbigou[4], que je le lui lance
pour me défendre, mais le fantôme l’envoie bouler d’un revers de la main. La
décoration se brise en mille morceaux contre le mur.
Je
cherche autre chose, mais le temps pour moi de regarder vers le sol, et relever
la tête, Rhianne se trouve face à moi. Sans même me toucher elle me plaque
contre le mur plusieurs mètres derrière. Je m’écrase contre celui-ci. J’ai mal
mais je ne peux pas bouger. Elle m’observe depuis le milieu de la pièce. Tout à
coup, elle disparait…
Je
sens alors une main me prendre les couilles et les serrer très fort. Je réalise
qu’elle est là devant moi. Elle me tient les couilles. Elle me les tient
tellement fort que je les sens s’écraser une à une. J’essaie de hurler face à
cette douleur indescriptible, mais aucun son ne sortait de ma bouche. J’ai mal.
Mon Dieu ça fait mal.
Émasculé,
mes larmes se mettent à couler. Je pleurs comme un nouveau-né.
Rhianne
se retourne alors, comme si elle avait terminé sa besogne. Je tombe sur les
carreaux froids. Ça ne va pas se passer comme ça. J’ai très mal aux bijoux de
famille mais pas vaincu. Je tente alors de lui donner un coup de jambe, puis un
balayage, mais je remarque très vite que ses pieds ne touchent pas les
carreaux. Elle flotte à plusieurs centimètres du sol.
Tout
à coup, elle se retourne. Et je sens mon corps s’élever à plusieurs centimètres
dans les airs. Encore une fois,je ne contrôle plus mes membres. Rhianne se met
alors à avancer lentement vers moi, comme un enfant qui apprend à marcher. Elle
tangue et les quelques secondes qui s’écoulent semblent interminables pour moi.
J’ai l’impression de voir ma mort arriver.
Impuissant,
elle me fait face. Elle pose ses mains humides sur mon visage, sa peau est
froide, glaciale même. Elle place ses pouces devant mes yeux et les presse de
toutes ses forces jusqu’à ce qu’ils se brisent.
[1]Racontars
[2]Baiser, faire l’amour
[3]Petite amie, copine, femme