CHAPITRE 26: UNE VIE

Ecrit par D.H

 

 

Chapitre 26 : une vie

Kima nassir

six mois plus tard

     Cela fait exactement 6 mois aujourd’hui que je me suis réveillé dans un hôpital ici a Paris sans savoir le comment et ce que je retient de tout ça ce que je suis vivante et enceinte. Oui enceinte et de Mola qui a donné ma vie pour moi et pour son enfant dans mon ventre.

FLASH-BACK

        J e ressentais des bipes au tour de moi je ne voulais pas ouvrir mes yeux et je croyais que c’était l’au-delà mais non. J’ouvre faiblement mes yeux pour voir où j’étais et je remarque que je suis dans un hôpital relié a des machine et seule. Au début je voulais criée car je devenais hystérique surtout vu l’endroit qui ne revenais pas dans mes souvenirs. J’ai commencé à taper autour de moi car  je n’avais pas retrouvé la locomotion de ma bouche qu’une infirmière blanche vint prés de moi.

Elle : enfin vous êtes réveillée

    Je la regardais étonné donc quand on meurt on à droit a être traiter par des blanches ?

Moi :   ……………

       Elle va appeler le médecin qui était a ma grande surprise Rahman entre et son visage était impassible.

Lui : bonjour ma princesse. Afin tu te réveille

Il vient me faire u câlin et un baiser sur le front.

    J’ai encore passée plus de 2 semaines à l’hôpital et je suis rentrée à la maison familiale des  Bachir.

    Je suis pour la plus part du temps seule car Fatia et son mari vont au travail et moi je passe les journées avec une infirmière qui s’occupe de moi et nani Bernadette la femme de ménage mes parents sont venus passés du temps avec moi et son repartis.

      Rahman était toujours distant avec moi, je ne connaissais pas la cause et je me disais qu’il m’en voulait d’avoir essayé mon suicide. Il venait me voir tous les jours sans rien de plus. Il me donnait mon baiser au front et me demandant si j’allais mieux et si j’avais besoin de quelque chose mais rien de plus.

      Et puis le jour fatidique arriva. Ce jour où tout à basculer et ce jour où tout a changé. Savoir que je portais un enfant en moi et le sacrifice de Mola et le plus ce que rahman connaissait déjà tout. Nos mensonges et tout ce qui va avec, que l’enfant en moi était celui de mola.

      Je ne sais même pas quand je suis tombée enceinte car J’ai toujours pris mes précautions à utiliser des préservatifs et des pilules mais apparemment rien n’a pu empêcher cette grossesse.

     J’ai été abattu de connaitre tout ce qui s’est passé durant mon absence. La mort de Mola fut un énorme choc pour moi. Bien qu’il ait été la cause de ma tentative de suicide il n’était en rien le responsable. Ça à été mon choix de coucher avec lui et ca été mon cas de mettre fin a ma vie et si il m’a donné son foie pour que je puisse vivre alors je pense que c’est l’acte de grandeur de je n’ai jamais pu imaginer de sa part.

      Mon enfant au début je n’étais pas emballé par cette idée d’avoir u enfant car je n’étais pas prête et je ne me suis jamais vue être mère et surtout dont le père est mort et que je n’aimais pas. J’ai pensé mainte fois à avorter mais j’étais déjà a 3mois ça devenait risqué.

FIN DU FLASH BACK

      Tel le phénix de la mythologie je renais de mes cendres. Avec le temps j’ai fini par accepter les choses et a aimer cette enfant qui grandit en moi. Mola s’est sacrifié pour moi mais il en a sauvé deux et si j’ai été sauvée par Dieu ce n’est pas pour rien. J’ai appris a me pardonner mon acte et remercier le créateur de m’avoir fait grâce de cet enfant et essayer d’être une bonne mère. Je ne cesse de prier pour le repos de l’âme de mola qui pour moi est un martyr car il n’était pas celui qui devait mourir mais Dieu en a fait autrement.

     A la lecture de sa lettre j’ai pleuré de tout mon saoul car je ne savais pas qu’il souffrait d’un trouble de personnalité et surtout qu’il regrettait ses actes. Mola Allah y rahma

       Rahman feint l’ignorance avec moi. Chaque mois je vais faire les contrôles à sa clinique et il est toujours là. Pour l’heure je ne saurais dire si nous sommes ensemble mais je crois bien que c’est fini. Il veille à ce que je mange bien, que je prenne tout mes médicaments mais ca s’arrête là nous avons fait la layette ensemble en choisissant les couleurs et la chambre mais il était toujours aussi distant. Le week-end il vient le passer avec moi et c’est bien tout. Nous passons des heures sans rien dire et je vois bien dans son expression qu’il est sur le choc de la perte de son ami et de ma trahison.

        Je ne manque de rien car il est toujours là pour moi mais lui-même me manque bien qu’il soit présent. Sa distance est très dure a supporté et j’aimerai bien que les choses s’arrange sauf que je ne dois pas bercer d’illusions.

     Ce week-end j’ai décidé de percer l’abcès d’en parler avec lui et lui faire part de ma volonté à quitter la maison familiale et a me prendre u appartement car j’ai déjà assez abusé de leur hospitalité et surtout que l’accouchement est prévu dans 2 semaines et ma mère sera là.

      Mes parents n’ont rien dit quant a ma grossesse car il y'a bien sur rien a dire. Je suis responsable de ma grossesse et cela n’engage que moi. Dieu n’en ai témoin ce n’est pas ce que j’aurai souhaité mais c’est bien la conséquence de coucher sans être marié avoir un enfant bâtard.

      Je me suis levée de la longue chaise à coté de la piscine pour retourner dans la maison vêtu d’une grande robe bien ample car mon ventre est tellement énorme je ne peux que porter les robe maternelles.

 

RAHMAN BACHIR

      Vous voulez surement comment je vais et ce je décide de faire je m’imagine ? Je suis en colère contre moi-même et contre Kima. Mola Allah y rahma je ne peux en vouloir un mort je prie juste pour le repos de son âme.

      Kima je n’ai aucune idée de ce que je veux faire d’elle mais une chose est sure je suis toujours amoureux d’elle et cet enfant je l’aime bien avant de le connaitre car je suis sais que l’enfant de Mola est le lien. Je promets de prendre soin de cet enfant comme si c’était le mien et je veillerais à ce qu’il ne manque de rien in cha Allah.

Le dimanche comme d’habitude c’est une journée réservé à kima et au bébé. Je vais faire des marches avec elle, lui masser ses pieds et l’aider à préparer l’accouchement je ne compte rater aucun événement quant a la venue de cet enfant.

J’arrive donc à la maison et je vais la retrouver dans sa chambre car il y’a personne a la maison papa est en voyage maman est retourné au Soudan.

Moi : toc toc

Elle : ah tu es déjà là

Moi : oui. Cava ? Le bébé ca va ?

Elle : plus que jamais

Je lui tends le sachet de churos qu’elle raffole depuis des mois.

Elle : ah merci tu n’a pas oublié

Lui : je vais au salon si besoin

Elle : je voudrais te parler si possible

Moi : d’accord

Je m’assoie  sur le lit de jour devant le lit pour l’écouter. Elle soupire un grand cout et décide de se lancer.

Elle : Rahman je te remercie bien pour tout ce que tu as fait pour moi et pour toute l’attention et l’amour que tu me donne a moi et a mon enfant bien que nous connaissions les circonstances de sa conception.

Je n’imagine pas combien tu dois être déçu de moi et de mon comportement mais je ne peux pas changer le passé malheureusement sinon j’aurai changé tellement de choses.

    J’assume mes actes et je n’accuse personne mais je te demande pour l’amour de Dieu d’essayer de me pardonner et même si je sais que entre nous ca ne sera plus jamais comme avant j’implore ton pardon. J’ai été une mauvaise personne mais Dieu m’en est témoin j’ai essayée de changer pour toi mais dit on chasser le naturel il revient au gallo.

 Moi : ……….

 Elle vient se mettre à genoux devant moi me tenant les mains et les larmes commençaient déjà à couler bien qu’elle le refoulait de toutes ses forces.

Elle : je te demande de me pardonner au nom de tout l’amour que je ressens pour toi.

Je ne savais pas quoi dire car je n’étais pas prêt de tout laisser derrière moi et je ne voulais pas la voir pleurer ainsi car sa me déchire de la voir malheureuse.

Je la fait se lever et je vais prendre un mouchoir au chevet du lit pour lui nettoyer son visage.

Moi : arrête de pleurer ce n’est pas bon pour le bébé

Elle : j’arrêterais de pleurer si tu me pardonne

Moi : je ne suis pas prêt maintenant bien que je ne t’en veuille pas mais c’est un peu trop tôt donne moi plus de temps stp

Elle : d’accord

Je voulais la serrer dans mes bras mais je ne pouvais pas non mon corps le voulait mais ma raison me disait non. J’ai suivi ma raison et je me suis dirigé vers la porte pour sortir.

Elle : je voudrais que tu me laisse partir d’ici prendre un appartement pour préparer mon accouchement car j’ai déjà fait pratiquement 6 mois ici et je ne voudrais vraiment pas abuser de vous mais je dois partir stp

Moi : non tu reste ici jusqu'à ce que tu accouche et en plus ce ne sont pas des chambres qui manquent et la maison est même vide crois moi tu ne dérange personne

Elle : qu’a cela ne tienne je voudrais changer d’horizon pour un temps soit peu et en plus maman sera là dans 2 jours.

Moi : laisse-moi réfléchir

Je suis sortie de la chambre la laissant dans sa chambre. Bien que tout ne se passe pas comme prévu je ne la vois pas partir ailleurs je la préfère ici.

Une semaine plus tard

Kima nassir

Depuis la dernière fois que j’ai parlé avec Rahman il m’évite a la limite il ne veut pas me laisser partir et il ne peut pas me pardonner non plus mais je le comprends.

Depuis 3 jours déjà J’avais de petites contraction mais rien de bien grave. Mais pour ce jour c’est bien trop. Bien que le slipt fût allumé j’avais bien chaud et je transpirais des masses. Hum dans affaire d’accouchement là y’a pas facilité hein.

Moi : maman je vais mourir j’ai trop mal

Maman : ce n’est pas encore l’heure kima

Moi : et qu’en sait tu ? Appel Rahma, stp je vais faire sortir cet enfant je n’en peux plus

Elle : tu n’as même pas encore perdu les eaux

Moi : je m’en fou je vais aller les perdre a l’hôpital

J’étais là à crier et a ma tordre dans tout les sens quand le chauffeur est venu et nous sommes parti pour l’hôpital.

Je tapais mes cuisses à les couper tellement j’avais mal. Mon Dieu la douleur était indescriptible je n’en pouvais plus et je crois que cette fois ci je vais mourir pour de vrai pas les amusements de l’autre foi.

A l’hôpital on m’a demandé de marcher encore car bien que la poche des eaux se soit percée je n’étais pas prête. Je ne voulais pas une péridurale je voulais accoucher ce miracle moi-même avec ma force.

Rahman me tenait la main que nous marchons dans le jardin mais moi je broyais littéralement ses doigts.

Moi : je suis déjà prête

Oui j’étais prête car je ressentais une forte envie de pousser et pousser. Nous sommes retournés dans la salle d’accouchement bien que la personne que j’aime le plus sur terre ne tenait la main cela ne changeais rien a cette douleur et 10 min plus tard j’étais enfin une mère et libérée de ce mal qui s’est transformé en un pur délice.

Quand on a déposé mon garçon sur moi, des larmes des joies ont coulées le long de mon visage. Tout d’un coup mes maux on disparu et j’avais une forte envie de vivre et de me battre pour cet enfant. Je n’arrivais pas a croire que moi Kima je venais de faire sortir cet énorme chose de moi et qui était bien sur mon fils.

Je ne pouvais pas voir a qui il ressemble mais ce qui est sur c’est mon fils et rien ne peut plus changer cela. J’étais dans mes pensées quand Rahman est venu me demander l’enfant et je lui ai passé. Il était tellement ému qu’il sait mis à pleurer et moi aussi d’ailleurs.

Nous avons pris des photos et une infirmière est parti avec mon enfant oui mon enfant mon dieu tu es glorieux merci pour cette bénédiction.

et je suis sortie de la salle d’accouchement et je suis sortie de la salle d’accouchement après qu’on m’ait des soins et me nettoyer. Rahman est sortie pour partir car ca se ressentais qu’il était en plein émotions.

Je souhaite à toute femme au monde de donner naissance car c’est une expérience a vivre l’une des meilleures.

   

……………………TO BE CONTINUED

                 
Un amour incommensur...