Chapitre 27'.

Ecrit par Ladiva225


Cynthia.


Cette nuit là j'ai broyé du noir dans ma chambre, sans parvenir à fermer l'œil j'étais resté éveillée toute la nuit, les mots de maman retournait en boucle dans ma tête. Je la comprends parfaitement c'est ma mère et elle souhaite mon bien, ce qui est tout a fait normal. Cependant j'aime follement Alexandre, au point d'en perdre mon bon sens. Je ne sais rien du futur mais si jamais il n'est pas fait pour moi, il serait préférable qu'on s'arrête là. Parfois j'ai tellement envie de croire à notre relation, j'ai tellement envie de me dire que la future madame Levier se sera moi, mais plus le temps passe et plus je suis dans l'incertitude.

On frappe à ma porte, c'était maman, il n'était que 6h et déjà elle était sur pied ? Sacré Roselyne !

- Bonjour Cici, est-ce que je peux te parler ?

- oui maman.

Elle entre et vient s'asseoir auprès de moi.

- ma chérie, je souhaite m'excuser pour avoir été un peu dure avec toi hier. Tu me connais j'ai des principes, et quand ils ne sont pas respecté cela me pose un problème. Tu es ma fille aîné crois tu qu'a tes 27 ans je n'aimerais pas te voir rangé avec une belle petite famille ? Au contraire, j'étais très jeune quand j'ai épousé ton père et à l'âge de 21 je t'ai eu. Je me souviens comme si c'était hier, quand tu as ouvert les yeux pour la toute première fois, j'ai coulé des larmes de joie, tout en remerciant l'Eternel de m'avoir choisi comme ta mère. Mon bébé, mon but n'est pas de te voir malheureuse, mais il faut parfois comprendre que la vie ce n'est pas les bisounours.

- maman je ne t'en veux pas tu sais, c'est moi qui me remet en question. Est-ce vraiment ce que je veux ? Je n'en sais rien.

- je pense que tu te laisse trop guider par tes sentiments, c'est ça le problème majeur. Cynthia on ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche, il faut aussi tenir compte de la réalité.

- tu as certainement raison, je veux faire le vide. Afin de prendre une décision.

- très bien ma chérie, mais sache que je serais toujours là alors si tu as besoin de moi n'hésite pas une seule seconde à frapper à ma porte, elle sera toujours grande ouverte .

- merci.

- bon je va vais réveiller ces marmottes, on doit aller rendre visite à Yasmine. Elle m'a dit qu'elle est de repos aujourd'hui.

- je vais donc aller vous déposer.

- non non laisse, vu les cernes sous tes yeux je comprends que tu n'as pas fermé l'œil. On va se débrouiller avec un taxi.

- hors de question ! Je vous dépose.

Je vais rapidement prendre une douche, et vais les accompagner, je ne tarde pas trop chez ma cousine car j'étais morte de fatigue, il faut que je dorme un peu. Quand je rentre à l'appartement je suis tout de suite interpellé par le parfum D'Alexandre il devait sans doute être dans les parrages. Lorsque je rentre dans la chambre, je ne suis même pas surprise de le voir.

- c'est quoi cette tête ?

- je n'ai pas beaucoup dormis la veille.

- et pourquoi ?

- eh bien parce que j'ai pensé à nous, à cette relation, un peu de tout quoi. Hier j'ai eu une sérieuse conversation avec ma mère à ton sujet. Fis-je en m'installant à ces cotés.

- ah bon ? Et que t'a t-elle dit ?

- maman n'est pas pour dans cette relation.

- vraiment ? Elle semblait bien m'aimer.

- bien sûr tout ce passait bien jusqu'à ce qu'elle voye cette maudite bague à ton doigt.

- oh merde ! Je l'avais complètement oublié. Tu sais j'ai tellement l'habitude de l'avoir avec moi que j'en oublie son existence. Ça fait quand même dix ans que je la met.

- arrête moi ton baratin, tu aurais pu faire un effort pour te souvenir de son'' existence'' et l'ôter juste pour cette soirée mais tu ne l'as pas fait. D'ailleurs tu ne l'enlève jamais même lorsque tu me fais l'amour elle est là, constamment là !!! J'ai l'impression que Natacha est toujours présente et franchement Alexandre pour être honnête je commence à baisser les bras. J'ai 27 ans, je ne vais pas définitivement vivre dans cette situation, a un moment va falloir se décider sinon...

- sinon quoi ?

- si je rencontre quelqu'un de libre qui est prêt à faire de moi sa '' titulaire'' et m' accorder plus d'attention je n'hésiterais pas à te larguer. Ne crois pas que c'est en m'achetant voiture, maison, bijoux que je vais rester. Alors décide toi. Ou tu viens vivre avec moi ici ou tu reste chez ta femme une bonne fois pour toute et on en parle plus. Dis-je en me dirigeant vers la salle de bain.

- et au fait maman ne veut pas de ton cadeau, tu peux te le reprendre. Ajoutait-je en lui indiquant le paquet d'un signe de tête. Elle a dit qu'elle accepterait tes présents dans de bonnes conditions.



Alexandre.

Je sors de l'appartement un peu sécoué par les paroles de Cynthia, cette dernière vient de me poser un ultimatum, et je ne sais plus quoi faire. Je suis dos au mur !

Lorsque j'arrive chez ma mère, je la retrouve en train de lire un livre dans le jardin, son lieu préféré.

- Salut maman ! Dis-je en lui faisant la bise.

- coucou Alex. A voir ta mine, je suppose qu'il y a un problème. Dit-elle en refermant son livre.

- je viens de chez Cynthia.

- ah mais quand est-ce que tu attends pour me l'a présenter ?

- bientôt, enfin si elle veut toujours de moi.

- mais pourquoi ? Que se passe t-il ?

- j'ai bien peur que sa mère l'ai convaincu de me quitter.

- je la comprends, elle veut le meilleur pour sa fille, il n'est pas facile de savoir son enfant dans une relation comme la vôtre.

- mais avec Natacha il n'y a plus rien.... Sauf ce maudit contrat et ces clauses qui nous lient. J'aurai dû bien les lire avant de signer.

- je savais que cette Lise ne s'était pas proposée d'aider Bertrand(mon père) sans pour autant avoir ces propres intérêts derrière. Cette femme était tellement fausse et calculatrice, que je ne suis même pas surprise du caractère de Natacha, c'est la réincarnation de sa génitrice.

- maman je n'en peux plus de cette situation, Natacha me malmène à sa guise. Elle m'oblige à garder l'alliance, et à rentrer les soirs, à continuer de m'afficher avec elle et j'en passe.

-  ne lui permet pas trop de chose aussi.

- je veux me débarrasser d'elle.

- et penses tu que c'est en devenant son esclave que tu y parviendra ? Moi ce que je te conseille c'est d'aller voir Cynthia et tout lui raconter à propos de ce contrat signé avant ton mariage.
Si elle t'aime elle te comprendra et patientera juste un peu.

- non maman elle va m'en vouloir profondément et va croire, que je l'ai a nouveau tourner en bourrique. Si elle savait tout les efforts que je suis en train de fournir pour nous.

- tu aurais du tout lui raconter dès le départ, mais comme d'habitude tu n'en fais qu'à ta tête.

- de toute façon tu as raison, je ne vais plus permettre à Natacha de me diriger, à partir de maintenant, je vais prendre les choses en mains.





Natacha Esmel L.


Le chauffeur ouvre la portière pour me permettre de sortir, j'étais venu à la compagnie puisque monsieur mon mari avait déserté notre villa, sans motifs. Cela fait une semaine qu'il ne rentrait plus, ce que je lui avais fortement interdit. Le pire dans toute l'histoire c'est que j'ai retrouvé son alliance sur la commode dans sa chambre ce matin lorsque pour la énième fois j'étais allé voir s'il avait passé la nuit dans notre maison mais rien. Je ne suis pas dupe Alexandre voit une autre, et j'ai commencé à suspecter cela depuis des mois, tiens une fois j'ai reniflé ces vêtements et ils puait le parfum féminin, sans compter tous ces reçus de bijouteries, de concessions de voiture et j'en passe. Tout ça je sais parce que vu qu'il n'est plus à la maison je fouille beaucoup dans ces affaires. Dis donc le type me refuse juste les 700 millions que je lui demande(bah quoi il a un chiffre d'affaire élevé j'aurais même pu demander plus) , mais il investit autant pour cette femme ? D'ailleurs il est totalement en train de dérailler, les termes de notre contrat n'était plus respecté. Si jamais je retrouve cette fille je vais carrément lui ôter l'envie de le revoir, car Alexandre m'appartient et cela jusqu'à ce que j'obtienne tout ce que je lui ai demandé.

Lorsque j'arrive à la réception je ne trouve personne, ce doit être certainement l'heure de pause. Je monte dans le bureau de mon ''mari''
Mais ne le trouve pas là bas je devine tout de suite qu'il se trouve avec son fidèle compagnon monsieur Koffi je me rends donc chez lui. Alors que j'allais ouvrir la porte de ce dernier sans frapper je surprend une conversation assez intéressante.

- Alexandre es-tu sûr qu'elle soit la bonne pour toi ? Je veux dire tu es quand même resté dix ans auprès de Natacha. N'y a t-il pas un moyen de résoudre vos différents ?

- non, il y a bien longtemps que sa ne fonctionne plus je préfère la quitter pour de bon. De plus Cici fait de moi un homme heureux, cela fait seulement une semaine que je me suis installé avec elle et elle me traite correctement, me fait à manger, s'occupe de mon linge, me prépare ma tenue pour le boulot chaque matin sans compter le petit déjeuner. Cette femme se dévoue carrément tout le contraire de Natacha qui n'est même pas capable de faire des omelettes et qui ne peut se passer des services de ces employés, c'est une petite fille gâté qui a toujours été habitué à la facilité. Je me demande bien comment j'ai supporté cela tout se temps.

- tu sais sortir aussi avec ton employé ne sera pas bien vu de tous dans cette compagnie.

- peu importe ce qu'ils pensent, c'est ma vie  privée et personne ne viendra me dire quoi que se soit.

Mon cœur se serra dans ma poitrine entendant Alexandre parler ainsi de moi me blessait énormément, il va me le payer je le jure. Je me retourne furieuse pour m'en aller lorsque je bouscule une jeune dame.

- mais tu es aveugle ou quoi ?

- euh désolée madame.

- madame Levier, je suis l'épouse du PDG de cette entreprise. Alors c'est Madame Levier !!!

- très bien. Répondit-elle d'un air enjoué. Je n'aime pas du tout ça, tout le monde ici me craint pourquoi n'en fait-elle pas de même ? Je me rends  subitement compte que je ne la connais pas.

- qui es-tu ?

- Cynthia Anouan la secrétaire de monsieur Koffi.

- hum je vois. Fis-je en continuant mon chemin.

Pour l'heure mon soucis majeur était de retrouver cette pimbêche qui se tape mon imbécile de mari.





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