Chapitre 27 : Ces petits Anges !

Ecrit par Les stories d'une K-mer

***Solange***

Mon visage était pâle, et je me sentais de plus en plus faible. J’ai bu un coup, en me lavant le visage avant de retrouver la réception. je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. Comment en mois de 48heures mes comptes se retrouvent associés à ceux du couple, comment ? Comment Gilles s’est retrouvé être le seul à tout contrôler ? Comment ? J’ai encore vomi un coup (soufflant) ça commence à faire trop là. Je me suis rincée une fois de plus en rejoignant la réception où Gilles se trouvait. Quand je l’ai vu, j’ai sursauté. Il s’est approché de moi avec un large sourire, faisant le mari amoureux

Moi (dégoutée) : N’ose même pas poser tes sales pates sur moi

Il m’a tenu fermement par le bras , souriant au beau petit monde autour de nous, avant de me chuchoter dans le creux de l’oreille

Gilles : On s’en va voir le conseiller (me faisant un bisou sur le front D’accord ?

J’ai senti le dégout remonter, ne pouvant pas cracher sur lui, j’ai délicatement retiré sa main, aussi avec le sourire. Nous avons été par la suite été conduit à notre conseiller, celui de tout à l’heure.

Gilles (larges sourire) : Bonjour Fred,

Fred (nous saluant tour à tour) : Gilles, Solange (prenez place)

Gilles (me regardant) : Comme je te le disais hier au téléphone, Solange et moi souhaitons fusionner nos comptes (posant sa main sur ma cuisse), nous sommes venus pour la signature

Moi (essayant de me contenir) : J’aimerais d’abord savoir pourquoi hier en soirée je n’avais accès à aucun compte. Et de deux, ce matin vous m’avez fait savoir que les comptes étaient déjà fusionné

Gilles (sourire) : C’est moi qui lui ai demandé de te le dire , hein , chérie ? On avait dit plus de dépenses jusqu’à ce que la fusion soit effective

Fred (embarrassé) : En effet, et euhhh, pour les accès c’est surement un problème de réseau (souriant)

Je les ai dévisagé proprement. Ils se foutent de moi. HUM. Gilles est un client fidèle et assez lourd, normal qu’il débarque déjà sans rendez-vous, et aussi (pause) Il a emprise sur les gens ici, tout ça à cause du pouvoir.

Moi (me levant) : étant donné que vous avez pris vos décisions sans me mettre au courant, je n’aurait rien à signer. (durciçant le ton) S’il vous plait Fred, pouvez-vous vérifier mes accessibilités ? J’ai une urgence à régler.

Il a regardé longtemps Gilles comme pour avoir son aval, étant donné que celui ne se manifestait pas

Fred (se levant) : Je vous laisse d’abord vous arranger et euh, on en reparle (s’arrêtant) vous désirez un café ou quelque chose d’autre ? thé peut être ?

Moi (le devançant à la sortie) : MON ARGENT ou alors, je fait un scandale, d’ailleurs, il est où le responsable de l’agence ?

Gilles (se levant) : Mais chéri tu as besoin de combien ? pourquoi ne pas me le demander à moi ? (sourire) Prends ma carte si la tienne ne marche

Moi (le dévisageant) : Tsuip !! Vas prendre tu viens me donner , n(importe quoi (à Fred) Non Merci pas de café ! Et aucune signature, tant que je n’ai pas accès à mon compte !

Giles m’a jaugé du regard, je m’en fou ! Le regard ne tue pas. Ne pouvant pas rester dans la même salle que lui de peur qu’il me profère des menaces, je suis sortie au même moment que Fred, il est allé je ne sais où, moi, je suis allé au guichet, je n’ai pu retirer que 2000 euro , c’est mon plafond. J’ai voulu remonter mais sachant que j’allais à faire avec lui là , hum, je suis repartie.

Bien sûr qu’il a essayé de m’appeler, mais je n’ai pas répondu. Je me suis directement dirigée dans le 92.

Moi (téléphone à l’oreille) : Vous êtes où ?

Maman (fatiguée) : Nous sommes à l’hôpital norr, bâtiment E nous sommes aux urgences

Moi (me dépêchant) : Ok j’arrive ! Clic

[Ping message ]

Gilles : Ton père va bien j’espère! (smiley du sourire)

J’ai eu un mouvement de recul, je ne me souviens pas lui avoir parlé de mon père. (fronçant les sourcils) Cet homme, cet animal devrais-je dire (criant) Ahhhhh !!!!!!!!!!! S’il ose toucher à l’un des miens, il saura pourra le singe aime grimper, tsuiiippp

(bouchant mon nez) L’odeur des hôpitaux vraiment

Moi (à l’accueil) : Bonjour madame, je viens pour Monsieur Kenne il a été conduit ici

La dame (me coupant en souriant) : Vous êtes ?

Moi : Solange Kenne, sa fille (lui montrant ma pièce d’identité)

La dame (me regardant) : Euh oui, il est bien ici, mais, euh. Il est en repos. Et deux personnes sont déjà avec lui, prenez place s’il vous plait, je vous appellerais quand ce sera possible  

Moi (prenant place) : Qu’est ce qu’il a ?

La dame : vous en saurez plus quand vous allez rencontrer son médecin. (s’en allant)

J’ai fait ce qu’elle a dit, je me suis assise, en textant maman pour lui dire que j’étais là. Elle m’a retrouvé, en affichant une tête d’enterrement

Moi (soufflant) :

Maman : Depuis que je connais ton père je ne l’ai jamais vu comme ça, même après toute ta têtutesse, il a toujours été sur ses deux pieds

Moi (soufflant) : Maman ! Il n’est là que depuis hier, il ne faut pas aussi dramatiser

Maman (levant les épaules) : En plus de 30 ans, il n’a jamais été hospitalisé, c’est tout ce que je dis

Moi (fouillant mon sac) : Tiens, c’est 1500 euro. Tu vas essayer de gérer ça. C’est tout ce que j’ai pour le moment (pause) ca risque être compliqué de mon côté. J’espère qu’il est toujours couvert

Maman (prenant) : Je ne sais pas s’il a renouvelé sa mutuelle, mais sa sécu est à jour

Moi (soupirant) : Essaye déjà avec ça (me levant) je le vois vite fais et je m’en vais, j’ai des histoires urgentes à régler

Maman ( se mettant à ma hauteur) : Et Gilles il va bien ?

Moi (fuyant sa question) : Il est dans quel chambre

Maman : c’est au deuxième , au bout du couloir à droite. Tout juste après les toilettes

Moi (soufflant) : Maman c’est quelle chambre ?

Maman (en grondant) : 2 E114

Moi (m’en allant) : Merci !

Tu poses une question, elle te raconte la bible tsuip. J’ai vu papa vite fait, ai fait un coucou à ma petite sœur avant de repartir. En chemin je suis passé à la fNAC me prendre un petit Android. J’ai réinstallé l’application de ma banque en essayant de me connecter. (secouant la tête), le timbré avait piraté mon téléphone. J’ai vite fait d’ordonner des virement sur le compte de maman, j’ai tout envoyé, tout, je dis Bien tout. J’ai par le même occasion jette ma puce, en me rendant dans un bureau tabac me prendre une autre sans engagement. J’ai eu un peu de vertige, donc je me suis assise sur le premier banc public que j’ai croisé. En regardant ma montre il étais déjà 14heures, et dire que depuis hier, ou avant-hier je n’ai pas manger. J’ai soufflé un peu, puis j’ai pris une pizza au passage, que je n’ai d’ailleurs pas pu manger (souffler). J’ai rebrousser chemin, en retrouvant maman à l’hôpital

Moi (surprise) : Gilles ?

Gilles (se levant) : Oui ? (souriant à ma mère) ta fille devient cachotière hein

Maman s(e levant) : je vous laisse, ma part de mari est couché

J’ai glissé d’entre les bras du sorcier, en courant derrière maman.

Moi : Qu’est ce que vous vous disiez ?

Maman (la mine froissée) : Je ne t’ai pas élevée comme ça Solange. Tu m’ad déjà vu découcher quand j’ai eu les problème avec ton père hein ? Ou alors vider les comptes ? CE qui se passe entre ton mari et toi ne me regarde pas. Mais il n’est pas question que j’accepte l’argent qui vient d’une discorde dans ton foyer. Je luis ai rendu les 1500euro de ce matin, et dès que ton virement arrive je lui revire ça ! vas arranger tes problème avec ton homme, et laisse moi en dehors de ça

Moi (peureuse) : Il ne s’agit pas de ça. Je n’ai pas eu le temps de t’expliquer (soufflant) Gilles n’est pas celui que tu pense qu’il est maman (moment de vertige) Il n’est pas du tout celui là

Maman : Même s’il est comment, c’est toi qui nous l’a amené, c’est toi qui a dit oui devant tout le monde, donc assume. Si ça te dépasse divorce. Mais je ne suis pas complice de tes sorties d’argent madame ! (s’en allant) et va voir un médecin, tu n’s pas bonne mine !

Elle a disparu dans le couloir, je n’ai pas eu le temps de souffler à nouveau que

Gilles (dans mon oreille) : Rien que je ne sache pas Solange, rien !

J’ai eu un très long frisson dans le dos. Ne peux je donc pas m’enfuir de ce sorcier ? Jamais ? Ma mère qui le défend sans savoir ce qui se passe, (soufflant) et je ne peux rien lui dire. Comment lui expliquer que j’ai moi-même signé mon arrêt de mort pour assouvir mes désirs ? Comment lui expliquer que son mari ses enfants et elle marchent avec une épée de Damoclès sur la tête par ma faute ? Comment lui annoncé ça ? (soufflant)

Je savais que peu importe ce que je faisais Gilles aurait toujours une longueur d’avance sur moi, j’ai alors décidé de repartir « dans mon foyer » assumer mes erreurs en attendant mon tour.  Une semaine Après, papa est sorti de l’hôpital, c’est Gilles qui a tout payé, maman et lui sont venus nous rendre visite. La semaine d’après La mère de Gilles rendait l’âme (frisson) dans le dos. Là encore il faut aller au pays jouer la femme modèle, pendant que ma vie et celles des miens est sur un compte à rebours.  

Mais je compte bien profiter de cette visite pour m’instruire de leur cercle, ou secte, ou peu importe. Je dois savoir comment ça marche chez eux, s’il y a des pistes de contournements, il faut vraiment que je trouve une solution. A défaut de sauver tout le monde, au moins épargner certaines personnes. Le stress que j’endure depuis maintenant 1 mois, me fait perdre du poids, en plus je n’ai pas vu mes règles , 6 semaines de retard. Je ne sais pas si dois mettre ça sous l’effet du stress, de l’angoisse, ou quoi (soufflant).

 

***Gary***

Mon enfant aura deux mois très bientôt, et il est toujours en couveuse. (pause) Angel est fort, il se bat et tiens le coup. Pour un bébé rematuré, tous les médecins sont émus quand ils parlent de lui (sourire), c’est mon ange, raison pour laquelle il s’appelle Angel. Nkomo Naël Angel c’est le fruit de mon amour passionné avec Anaïs, Naël c’est le prénom qu’elle a toujours voulu pour son enfant. Fille ou garçon, donc je n’ai pas hésité à le prendre. Il sera de retour à la maison dans deux mois selon les médecins (sourire).

Pour le moment je me tue à la tâche de père de d’homme normal. J’ai pris un second boulot, en plus de mon boulot normal. Je dois éponger mes dettes au plus vite. C’est vrai que l’apport d’Adrien et Mya m’a vraiment booster, encore quelque mois et je pourrais passer outre cette phase. Il ne s’agit plus de moi, mais de mon enfant avec. Il faut que trouver une nounou qui accepte s’en occuper, il faut penser à ses visites à l’hôpital. Avec toutes mes charges c’est difficiles pour moi de gérer tout ça. Il est vrai Qu’Astrid me donne aussi un coup de main, mais (pause) Ce n’est pas pareil. Malgré tout l’amour qu’on peu donner à ce enfant, il a besoin de sentir une mère, une chaleur maternelle. Il en a été privé trop tôt, bien trop tôt.

Je ne pense pas que ce soit la peine de vous parler des kouma, depuis l’enterrement, il n’y a que Mr Kouma qui prend des nouvelles de leur progéniture. La mère s’en fou, ou du moins  faite mine de s’en foutre. J’envoie des photos de temps à autre, on s’échange quelque messages avec le paternel sans plus. Je comprend qu’il veuille garder les liens,  mais je n’accepterais pas que MON enfant ailles dans un environnement où il sera vu comme la « Cause » d’un malheur, il na jamais demandé à se retrouvé au milieu de tout ça. Et même, s’il faille que quelqu’un soit fautif ce sera cette dame, qui se victimise. Moi en tout cas, mis appart le fait d’avoir mis du temps avant d’avouer pour notre relation, je ne me reproche de rien ? Je crois avoir fait ce que tout garçon dans ma situation aurait fait. J’ai assumé mon enfant, et la mère de mon enfant, jusqu’au bout !

[Ping]

Adrien : On passe te voir, tu es déjà là ?

Moi : Non non, sur le parking de l’hôpital, je vais passer du temps avec Angel

Adrien : ok, n t’y retrouve

Moi : super !

J’ai élevé le contact en allant retrouver mon champion qui agitait ses petites jambes en l’air

Moi (souriant) : C’est ça mon garçon, bat toi pour cette vie

J’ai sortie mon téléphone en faisant une vidéo que j’ai envoyé à ma mère. (sourire) elle aime les chose comme ça. Je suis allé me désinfecté, en enfilant la combinaison avant d’entrer dans la salle passer du temps avec lui. C’est moment à deux me rappel tellement ma (pause).

[Téléphone qui vibre]

J’ai levé la tête en tombant sur le regard d’Adrien et Astrid. J’ai alors fait un bisous à mon enfant avant de les rejoindre

Adrien : Alors ?

Moi : Aussi fort que son père !

Astrid : C’est ça oui !

Nous sommes encore resté un moment à l’observer avant de rejoindre le parking. On a pris quelque bières avant de rentrer chez eux pour les boire. Astrid est allée à la cuisine nous faire un truc à manger.

Adrien (me tendant une bouteille) : Alors ?

Moi (prenant une gorgée) : Je suis là

Adrien : je sais, mais tu as pensé à la proposition d’Astrid ?

Moi : (posant ma bouteille) : Je ne suis pas prêt. J’ai à peine enterré celle qui m’a rendu père, je ne peux pas penser à une autre pour le moment

Adrien : Je ne te demande pas de penser à une autre, mais au moins de sortir, te donner une chance de rencontrer quelqu’un

Moi (reprenant ma bouteille) : Ce ne sera pas pour maintenant en tout cas, tu le sais. Entre mes deux boulot, les visites à l’hôpital, je n’ai même plus le temps pour moi. Donc je ne peux pas en créer pour quelqu’un autre, en pus (soufflant) Je ne suis pas prêt

Adrien : ok !, ok !

On a parlé football, jusqu’à ce que Astrid nous invite à venir manger. Après quoi je suis retourner dans ma solitude. Je comprends qu’il s’inquiète pour Angel et moi, mais faudrait aussi qu’ils comprennent que je ne suis pas prêt, ni psychologiquement, ni moralement, ni financièrement pour me lancer dans une chasse à la femme. En plus, (pause) Mes critères ont changé, je devrais dire augmenté. En plus des qualités que je recherche, celle qui devrait entrer dans ma vie, DOIT accepter mon enfant, me montrer qu’elle put lui donner l’amour maternel dont il a besoin pour sa croissance. Si elle veut conquérir mon cœur, elle doit prendre celui de mon enfant, c’est LE MUST !

Une fois à la maison, je me suis mis à la recherche de la future nounou de mon enfant, (soufflant) le pays ci est compliqué !

**Gilles**

Milène (au téléphone) : Gilles j’ai mal, je n’ai pas compris. Elle allait pourtant bien, rien de (snif)

Moi : Calme toi Milène, ça fait mal à tout le monde, il faut être forte. J’arrive en fin de semaine avec Solange. Tout est ok de votre côté ? Je veux dire les préparatifs et tout ?

Milène (toujours en larmes) : oui, snif !

Moi : Tu ne vas quad même pas pleurer chaque fois qu’on aura une discussion Milène. Agis en grande stp. Je comprend ta douleur, n’oublie pas que moi aussi je suis son enfant, mais quand même. Mama est allé retrouver so mari, il était temps qu’elle aille aussi se reposer

Milène : Sans porter mes enfants ? Sans porter les tiens ? Snif

Moi (las) : Ecoute on se rappelle plus tard

Milène :ok. Bisous à ta femme, Clic.

J’ai pos mon téléphone à mon chevet (soufflant) et nous voilà avec le même scénario que celui de papa. Il faut faire le triste, jouer des rôle (soufflant). Vendredi Solange et moi on atterrit à Yaoundé. On aura une semaine pour tout ficeler, et enterrer maman. Après j’irai faire un tour au Ghana puis au Benin, la promesse que j’ai faite à Solange je dois la tenir, la malaise de mon très cher père n’était que l’introduction de ce que je lui réserve. Me voici entrain de sacrifier ma mère, après ce sera Milène, puis mon frère (pause)  elle doit me le payer, au même titre. N’étant pas de ma famille , il est difficile de l’atteindre de la même manière que j’atteins les miens, raisons pour laquelle il me faut faire ces voyages.

Une fois au pays, j’ai en plus de profité de la vie. Chaque jour j’étais avec une fille différente, c’était un  peu ma façon à moi de faire mon deuil.  1heure pas plus c’est le temps que je leur accorde. Le reste de ma journée est destinée à rendre un bel Hommage à celle qui m’a porté 9 mois dans son ventre. Il y a eu tout le folklore des deuils, cris, pagnes, bouffes, cérémonies sans fin. Bref ! Milène à exiger la présence d’un homme de Dieu pour la cérémonie des obsèques et aussi à la levée du corps. Elle a pris le soin de le choisir. N’étant pas très religieux, je m’y suis plié tout de même, sachant que ces l’une de ces dernière volontés sur cette terre. Les sœurs de maman elles ont demandé des rites traditionnels (secouant la tête) Bref§ Dimanche nous sommes tous revenus à Yaoundé, demain je ais au Ghana, et Solange rentre en France. Je me suis assuré de prendre mon vol après le sien,  pour être certaine qu’elle décolle bel et bien. Rob ira la prendre à l’aéroport.

**Solange**

J’ai fait la femme modèle pendant toute une semaine, mais chaque soir je m’endormais à coté du diable même. J’aurais aimé que ce soit lui qu’on mette sous cette terre, je me serais donné  un grand plaisir à jeté sur lui la première poignée de terre, surtout maintenant que je sais que je porte son enfant (soufflant). J’ai profité pendant un moment de libre pour filer à la pharmacie me prendre un test urinaire, il a marqué positif. Je n’ai pas voulu regarder deux fois vu l’affluence de la maison. Je me suis dite qu’une fois en France je prendrais rendez-vous avec mon médecin.

Dr Cardoso : Ce là vous arrive souvent d’avoir autant de retard ?

Moi : Non pas du tout

Dr : êtes-vous inquiète, anxieuse, avez-vous beaucoup voyagé ?

Moi : pas beaucoup voyagé. Inquiète anxieuse oui ?

Dr (rédigeant) : Alors je vous conseille d’aller faire un test sanguin, et de prendre rendez-vous avec votre gynécologue. Elle saura mieux vous répondre.

Aussitôt sorti de là, je me suis rendu dans le laboratoire le plus proche, faire mon test. Et dans la foulée, j’ai appelée mon gygy pour un rendez-vous, heureusement il avait un créneau pour le lendemain, d’ici là j’aurais eu mes résultats.

Moi (triste) : peu importe Dr, tout ce que je veux c’est avorter, je veux cette IVG !

Le gygy : Madame je vous comprends, mais c’est mon devoir de vous dire les risque que vous encourez, vous êtes quand même à huit semaines ! ce n’est pas négligeable !

Elle s’est mise à me rappeler mon âge, et ma chute d’hormones, et tout le blabla qui va avec. Je ne peux pas garder un enfant que je n’aurais jamais la chance de voir grandir. A quoi bon le mettre au monde, sachant qu’il ou elle sera orphelin ? J’ai déjà détruit trop de vie pour encore faire des victimes. Il est impossible que cet enfant naisse ;

Moi (pleurant) : je ne comprends même pas comment cela  pu arriver, il n’a jamais jouit (pause) déverser sa semence en moi. Il a toujours fait des coïts interrompu, toujours. C’est vrai qu’au début je prenais la pilule, mais à n moment j’ai arrêté, justement à cause de cela. Snif ! je ne peux pas docteur

Le gygy (me passant mes mouchoirs) :

Moi (prenant) : Merci (me mouchant) pfrrrrrrrr (le regardant) désolée

Le gygy (souriant) : sentez-vous libre !

J’ai fini par me clamer, et il a pris la parole

Le gygy : Vous devez savoir madame que faire du coït interrompu ne garanti pas forcement qu’aucune trace de sperme ne s’est introduit dans vos organes. Mais vous savez , certaines grossesses émanent de ces rapports. Une seul goute suffit madame. Et l’écoulement su sperme à l’éjaculation ne peut pas toujours être maitrisée. 

___Pendant ce temps___

***Gilles***

J’ai remuer ciel et terre pour comprendre pour quoi « baba » me mettais en garde. Est la première fois que j’essaie de finir avec quelqu’un ? quelqu’un avec qui je n’ai aucun lien ? Pourquoi m’envoie-t-il réfléchir pour le cas Solange ?

Moi (perdu) : Je ne comprends pas trop baba

Baba (regardant ses fétiches) : tu as semé une graine quelque part, et si jamais elle produit vos vies seront échangées

Moi : comment ça ?

Baba : retourne sur tes pas, et déracine ce que tu as planté avant qu’il ne se fasse tard.

Moi (déposant un ballot d’argent) : tu peux m’arranger ça baba ?

Baba (repoussant mon argent) : Malheureusement ce n’est pas dans mes pouvoirs. On ne touche pas aux graines immatures, encore en développement.

J’ai repris mon argent en me grattant la tête. De quel graine parle-t-il ? Je ne jouis jamais en une femme. Pire, je me protège presque toujours ! l’exception faite avec Solange, mais jusque-là, je sortais toujours avant.  Je ne comprends donc pas à quoi il fait allusion en me parlant de semence. (soufflant). Je suis sorti de là le cerveau retourné.

Moi (au téléphone) : Oui chief, je n’ai pas bien compris de quoi baba parlait

Chief : Si tu as une progéniture, il prendra ta vie. Pourquoi pense tu qu’on vous a toujours demandé de ne jamais déposer vos eaux chez une femme ? Au moment même où l’enfant voie le jour tu tombes, c’est la règle.

Moi : ok, je doute fort que cela me concerne, mais je vais regarder

Le Chief : ok ! faudrait juste pas que tu ne profites pas des sacrifice que tu es entrain de nous faire (rigolant)

Moi (serrant la mâchoire) : Je vais y travailler ! Clic.

J’ai raccrocher et j’ai de suite pris des billets pour le Cameroun. Je ne sais pas ça date de quand la dernière fois que j’ai touché Solange. Si elle avait été enceinte ça se saurait. Donc c’est peut être ma semaine frivole au Cameroun qui m’a emmenée ici. Je dois retourner voir chacune de ces filles (nerveux) FUCK !! elles ont intérêt à coopérer, là on parle de MA VIE

Le bonheur à tout pr...