Chapitre 27: incompréhension

Ecrit par Rhema 241

**Chapitre 27 : Incompréhension**


Solange OGOULA 


Je suis dans mes chapelets pour mes enfants , Anne-kelly ne va pas bien , et je prie que les choses s'améliorent .


L'enfant là à trop le sang qui chauffe , depuis là elle parle d'annuler le mariage , j'essaie de conseiller l'enfant mais est-ce-qu'elle mecoute .


Sa sœur Rachelle ce n'est même pas la peine , quelqu'un tu désertes ta maison pour je ne sais où , je l'attends ici , si je ne ferme pas ses cuisses c'est que je ne suis pas sa mère, si elle veut vivre chez un homme , qu'elle se mari .


Voilà Tania qui veut faire le mariage civil , mais ses oncles veulent commencer leur choses de koh les esprits n'ont pas manger , pourtant il a payé la dot , quel esprit encore ?


Moi j'ai déjà dit que mon enfant va se marier , je ne suis pas dans les bêtises .


....


Bobette rentre dans ma chambre comme si c'était sa cours de récréation .


Moi: Après tu t'étonnes d'être célibataire , aucun savoir vivre .


Bobette : ya sou Pardon laisse le bruit .


Moi: ils sont là ? 


Bobette : Oui, ils sont tous là, on n’attend plus que toi.


Moi : D’accord, j’arrive. ( Grimaçant ) Mon dos me fait un peu mal, Bobette.


Bobette : Mais tu ne veux pas te reposer ! On te demande de dormir, mais non, tu pars au champ dès que personne ne te regarde. Tu penses que tu ne fais du mal à qui ?


Moi : Ah loubouaaa, donc je dois rester là à ne rien faire ?


Bobette : En tout cas, on t’attend.


J’ai déposé mon chapelet avant de me lever pour enfiler quelque chose de présentable.


Une fois dehors, je vois plusieurs personnes dans la cour.


Il fallait qu'Anne Kelly dise qu'elle ne veut plus pour qu'ils se bougent ainsi .


Moi : Ah poupon (mon petit-fils) ! Vous ne pouvez pas apporter plus de chaisiiiiii (en langue) ? Pourquoi vous les enfants, vous êtes comme ça ? Toujours à jouer, attendez, je vais vous laver moi-même aujourd’hui.


Je continue à marcher et aperçois un visage familier.


Ça ce n'est pas le petit rigolo de Julie la?


Il fait quoi ici ? 


Moi ( baissant mes lunettes) : Oh mon fils, tu es venu nous voir ?


Poupon dépose mon fauteuil thérapeutique et je m’assois en l’activant.


Ça fait vraiment du bien. 


Moi ( nettoyant mes lunettes) : Hier, j’ai même grondé ta femme à l’hôpital. C’est pour ça que tu es là, hein ? Depuis qu’elle a terminé les soins et est partie d’ici, elle n’est jamais revenue. C’est comme ça qu’on fait les choses ? Poupon emmène moi ma Heineken là-bas s'il-te-plaît , je veux mouiller la gorge .


Poupon : Maman Tania a


Moi: Fou moi le camp , les leçons tu ne connais pas , c'est ce que Tania dit que tu retiens , ne m'énerve pas .


Poupon : Après on va encore me gronder .


Moi: Fais vite là-bas , et venez demander à nos invités ce qu'ils veulent boire .


Poupon : Ok .


Moi( me retournant vers Hugo): Oui mon fils , parle je t'écoute .


Hugo : …


Moi ( surprise ) : Mais je te parle! Quoi tu as encore fait une connerie hein? Tu connais la maison de Lendoye le mieux c'est d'y aller directement.


Je vois le regard des autres sur moi, ils se disent sûrement que je ne respecte pas leur présence .


Moi : excusez-moi, mes beaux, je règle d’abord l’histoire de mon beau-fils là.


L’oncle du marié : Votre beau fils est vraiment préoccuper depuis que sa femme est hospitalisée .


Moi( surprise) : Julie est hospitalisée ? Depuis quand ? Ah Rera les enfants là vont me finir , et Tania ne me dit rien .


L'oncle du marié : Pas Julie , Anne Kelly nous sommes là pour Anne Kelly OGOULA OGOULA.


Moi( perdue ): Ma fille Anne-kelly ?


Hugo : Oui .


Moi: Mais toi tu réponds oui pourquoi ? C'est mon cerveau qui me joue des tours ou quoi ? Tu n'es plus le petit ami de Julie ? Le père de ses enfants ?


Hugo : Enfaite on va bientôt se séparer car j'ai décidé d'épouser Anne-kelly, c'est elle que j'aime .


Moi: Ah ok , c'est elle que tu aimes hein ?


Hugo : oui c'est elle.


Je regarde ce petit crevard sans vraiment le voir , un petit inutile comme ça , c'est lui qui promène son pénis que dans les mêmes endroits , c'est vraiment un mouton celui là , il ne broute jamais loin .


Je vois Delphine arriver et je me demande si cette femme réfléchit vraiment.


Moi (en langue) : C’est quoi ce genre de bêtises, Delphine ? C’est quoi ça ?


Delphine : Je dois comprendre quoi ?


Moi (en colère) : Ce n’est pas le mari de Julie ? Tu ne connais plus le mari de Julie ?


Delphine : Tu appelles ça un mari ? Kaffi, c’est un enfant ?


Moi : Tu es vraiment pitoyable.


Delphine : Pardon, nous sommes ici pour la réunion de mariage de mon enfant.


Moi : Il n’y aura aucun mariage si c’est lui le marié. Je dis bien, aucun mariage.


Je tends ma main vers elle en la fixant droit dans les yeux.


Delphine : On parie ?


Moi : Je préfère ne même pas discuter avec toi, au risque de perdre mon temps, je vais parler directement à Anne Kelly.


Delphine : Pour dire quoi ? Parle avec Julie, c'est elle que l'homme ne veut plus ,il dit qu'il ne veut plus d'elle , qu'elle cherche un autre .


Moi : Tu ne sais pas que Julie a une grossesse difficile ? Il ne veut plus d'elle et il épouse une autre sans le dire à la mère de ses enfants , avec qui il est toujours en couple ? Tu trouves ça normal .


Delphine : C’est Anne Kelly qui a une grossesse facile ?elle aussi a une grossesse difficile , en plus de ca , elles ne sont pas sœur donc ça va .


Moi : Mais Anne Kelly doit savoir où elle met les pieds, toi tu connais l'enfant là ?


Delphine : comme c'est mon enfant qu'il veut épouser tu cherches maintenant de fausses raisons .


Moi: Tu veux envoyer l'enfant dans un terrain glissant , très glissant .


Delphine : Ce sont les pieds de mon enfant, tu comprends ? Les pieds de ta nièce, c’est ce qui doit te préoccuper. Il a décidé d’épouser Anne-Kelly et non Julie. Bois de l’eau si ça pique, c’est tout.


Moi : Tu n’as même pas honte, tu es pitoyable, Anne-kelly est aussi mon enfant .


Delphine : Toi tu as déjà poussée un enfant ? Tu connais la douleur de l'enfantement ?


Bobette : Arrête ça , c'est quoi ton problème Delphine ?


Irène : Vraiment , c'est quoi ton problème ? Tu oublies que c'est ta grande sœur ? C'est elle qui décide ici .


Delphine : Elle décide sur vous pas sur mon enfant .


Moi: Ça c'est la sorcellerie seulement , tu es une sorcière Delphine.


Delphine : C’est toi qui l’es. Tu prends le parti de Julie car Lendoye a l’argent. À cause de l’argent, Julie devient plus importante qu’Anne-Kelly que tu as toi-même éduquée.


Moi (regardant les autres) : Il n’y aura pas de mariage, aucun mariage ici.


Hugo : Maman, sou …


Moi( en colère ) : Tu la fermes. Ferme-moi ta sale bouche. Ça ne va pas chez toi ? Je parle avec ma sœur et toi, tu ouvres la bouche ? Et vous qui l’accompagnez, vous ne savez pas qu’il a une femme à la maison ? Vous n’avez pas de fille ? Si un homme faisait la même chose à votre enfant, cela vous plairait-il ? Lui coller deux enfants pour ensuite l’abandonner comme une moins que rien ? Sérieusement ?


Mes cousins sont tous sous le choc , c'est quoi ce jeu auquel Delphine veut jouer ? C'est quoi ce genre de comportement ?


L’oncle d'Hugo ( honteux) : On ne savait pas que c’était dans la même famille.


Moi: Mais vous saviez qu'il avait une femme à la maison, femme qui se plie en quatre pour vous , mais vous êtes des sorciers ,des hypocrites, sachez que les larmes que couleront ma petite fille ne tomberont pas sur le sol , jamais .


Delphine : Que ça retombe sur toi .


Tania entre à ce moment précis dans la cours .


Ses oncles ont tenu à ce qu'elle soit là , elle est comme la grande sœur directe d'Anne Kelly , en plus on ne peut pas la mettre à l'écart après tout ce que fait son mari fait pour la famille .


ça tombe bien qu'elle soit car je ne suis pas dans les conneries , qu'elle vienne écouter les paroles de sa mère .


Tania : Bonsoir à tous.


Le bonsoir que lui retournent nos invités est bizarre, voire gênant.


Tania ( arquant les sourcils): Hugo, bonsoir. Tu fais également partie de la belle-famille ?


Elle le dit en prenant place près de moi.


Delphine : Mais Tania, que fais-tu ici ? C’est une réunion d’adultes.


Tania : Oh, je suis une enfant maintenant ?


Delphine : C’est à moi que tu poses la question ?


Tania : Quand on m’a demandé de m’occuper du service traiteur pour le mariage coutumier à 3 millions, je n’étais pas une enfant, quand il faut contribuer c'est mon téléphone qui sonne à 2 h du matin, à ce moment je ne suis pas un enfant. Mais comme il y a une réunion, je deviens une enfant ? C’est le mariage de ma petite sœur, donc c’est normal que je sois là. Mais j’aimerais comprendre pourquoi Hugo est ici.


Moi : Il paraît que c’est lui le futur marié.


Tania : Pardon ?


Moi : C’est la réaction que j’ai eue, mais bon, il paraît que je suis méchante.


Tania (en colère) : Kaffi, c'est vrai ?


Hugo : maman Tania


Tania( strict ) : Je ne suis pas ta mère , ne m'appelle plus jamais comme ça , je veux que tu te lèves, toi et ta famille, et que vous quittiez ce terrain. Si vous êtes là dans les minutes qui suivent je lâche les chiens .


Elle était déjà debout , je savais qu'elle allait péter un câble .


Delphine : Ils ne partent pas, ils ne sont pas là pour toi .


La force avec laquelle Tania a parlé nous a tous choqués.


Tania( hystérique ): Sortez d’ici, dépêchez-vous, et toi Kaffi, sache que tu vas me croiser sur ton chemin, me faire ça à l'enfant ? Elle est enceinte , elle se remet à peine de ses malaises et toi tu veux te marier , tu es sérieux ?


On sent la douleur dans les mots de Tania , je suis moi aussi choquée par cette situation .


Tania : Sachez que si vous célébrez ce mariage, je me lave les mains de cette famille .


Les bruits ont commencé de part et d'autres dans la cours .


Bobette : Je te comprends Tania , mais ta sœur est enceinte .


Tania : Tu ne connais pas le petit serpent qui est assis là , tu ne le connais pas .


Delphine a commencé à parler, mais Tania était tellement remontée qu’ils sont tous sortis de la cour .


Tania( en colère ) : Des bêtises comme ça, vous pensez que c’est ici qu’il va déposer sa malchance ? Un pénis ambulant comme Hugo.


Delphine : Mon enfant va se marier. Si ta belle-fille n’a pas pu garder l’homme, ce n’est pas mon problème, pas du tout.


Tania : C’est ce que tu dis ? Sache que ne plus avoir Hugo dans ma famille, c’est un soulagement, une immense joie, un honneur même. Mais Anne-Kelly est ma petite sœur, je refuse qu’un sorcier comme Kaffi entre dans cette famille, je refuse.


Delphine : Si je dois partir chercher sa famille paternelle pour faire ce mariage, je le ferai. Je me moque de vous et de votre opinion, ce n’est pas votre enfant.


Moi : C’est parce que tu es gonflée comme un Michelin que tu penses que je ne peux plus te frapper, Delphine ? Tu le penses vraiment ? Si tu te crois trop folle, ouvre encore ta bouche, tu verras si je ne vais pas t’ouvrir les portes pour l’hôpital général.


Les membres de la famille savent qu’ils ne peuvent pas parler en tous cas pas maintenant , les esprits sont tendus . 


Delphine est une tête brûlée, mais quand Tania est en colère, elle est comme un feu donc elle peut faire du salé présentement .


Delphine : En tous cas on verra .


Tania ( tapant sur sa poitrine) : Si Mami a mis ce terrain à mon nom essaie ,essaie de faire ça à mon enfant et je te fou hors d'ici , la sorcellerie que tu gardes dans ton ventre , ne sortira pas par ta bouche , tu vas t'ettoufer avec .


Moi( choquée) : Tania c'est ta mère .


Tania : Quelle mère ? La mère de qui ? Tu as déjà vu une mère faire ce genre de chose à son enfant ? Tu as déjà vu ça ? Anne Kelly encore on peut dire qu'elle ne connait pas Hugo , mais ta sœur ? Ta sœur voyait Hugo ici tous les jours quand Julie vivait dans cette cours , mais elle n'a pas hésité à accepter cette relation car elle est envieuse ,qu'elle persiste avec ce mariage, elle va quitter ma cours .


Delphine : Tout ça pour une fille qui ne te respecte même pas .


Tania : C'est mon enfant ,qu'elle me respect ou pas ça ne te regarde pas , ca ne te concerne pas, le premier à essayer de parler de ce mariage , va tout simplement prendre ces affaires et sortir , bêtises comme ça .


Jessye Money Lendooye


Papa m’a fait asseoir avec Ponguy pour nous parler. J’ai compris, j’ai bien compris, mais rester ici, ce n’est pas possible.


Je ne peux plus , j'aime ma tranquillité , ma famille .


Je regarde Ponguy et je sais qu'il a quelque chose derrière la tête , c'est pour moi où ce n'est pas pour moi?


 Je connais l'enfant là par cœur.


Ponguy : Tu vas rester ici.


Je disais quoi? Je connais le personnage .


Moi : Pardon ?


Ponguy : je dis , tu vas rester chez ton père. C’est ce que tu as entendu.


Moi : Je reste chez mon père ? Ici ?


Ponguy : Exactement.


Moi : Très bien.


Je continue à faire ce que je faisais tranquillement , il est d'abord bipolaire comme son beau-père , donc je ne discute même pas .


Ponguy : Ce n’est pas contre toi, mais il faut respecter ce que dit ton père, s'il veut qu'on se mari d'abord ,on le fera , ou le mois prochain je viens te chercher .


Moi: Le mois prochain on sera marié ?


Ponguy : Non mais 


Moi: Donc pourquoi c'est le mois prochain que tu veux venir me chercher ? 


Ponguy : pourquoi tu es comme ça ?


Moi( amusée): Oh !


Ponguy : C'est ton père qui a parlé et 


Moi : J’ai bien entendu, mais quand il s’agissait de me bousculer dans tous les sens, mon père ne t’avais pas prévenu pas dit qu’il voulait que je reste vierge jusqu’au mariage ? tu n’as pas écouté, jusqu’à me mettre enceinte. 


Ponguy : Voilà pourquoi j'écoute , je veux me rattraper .


Moi: Ponguy pars faire ce que tu veux , tu me connais non? On sait où on va se bousculer .


Ponguy : Je ne pars nul part .


Moi: Tu ne sors pas aujourd'hui ? 


Ponguy : Bon je sors avec des amis mais juste pour boire un truc .


Moi: Je Savais , comme tu as tes plans pour sortir et faire la fête pendant tout le mois, tu viens me dire « ton père a dit ». Pars, pars. Mais rappelle-toi, je reste chez mon père Ponguy. Je vais rester chez mon père.


Ponguy : Tu vois comment tu es ? 


Moi: Tu voulais que je reste ici nespa?


Ponguy : Juste le temps qu'il nous oublie .


Moi: Il ne peut pas m'oublier , je suis son enfant .


Ponguy : Quand je fais ce que je veux, on dit que je ne respecte pas les aînés.


Moi : Le bruit, pardon. Vas boire avec tes amis et chiller comme un chameau , mais que j'entende où hume l'odeur d'une fille près de toi , tu me connais Ponguy , moi je suis né pour faire ta prison .


Ponguy ( poignant mes fesses ) : Papa a dit que tu restes ici , tu restes .


Je vais m’allonger sur le lit, la frustration montante. Ponguy me prend pour une idiote. Je sais très bien que tous ses amis sont là pour un mois et qu’il veut faire la fête sans être dérangé avec mes « Où es-tu ? Quand rentres-tu ? » 


L'homme la c'est pour moi , je le connais.


Je félicite Aria, vraiment. Je ne sais pas comment elle fait. J’ai essayé de le faire une semaine, mais c’est trop pour moi, trop étouffant. Je ne peux pas me sentir libre avec mon homme ici déjà que papa à sa douleur et ne veut pas qu'il vive ici .


Pour papa , Ponguy a détourné son bébé du droit Chemin , mais si seulement il savait combien de fois ce détournement me plaît .


Dans cette maison il y a trop de règles, 

à 22 h, le grand portail est fermé. 


Je ne peux pas rester ici,j'ai envie de dormir avec mon homme , raconter mes journées de travail près de lui , autour de repas , j'aime notre espace , mon chez moi .


Aujourd’hui, je devais sortir avec Raima et Anna pour décompresser, mais Anna ne sera pas de la partie , madame la sœur en Christ n'aime plus trop les boîtes de nuit .


Papa garde Alphie cette nuit pour que nous puissions nous changer les idées, cette histoire avec alohie ma traumatisé , j'ai fait trois jour sans manger tellement j'étais triste et désemparée , j'espère qu'elle ira moi , je ferais tout pour ça .


Je retrouve Raima une amie d'enfance dans quelques minutes, car Sean et Aria vont profiter de la soirée pour faire des bêtises, loin du boss.


Anna, c’est ma partenaire de désordre normalement. Je suis triste qu’elle ne soit plus avec Jacques, mais heureuse qu’elle soit toujours la même malgré tout, elle n'est pas là aujourd'hui mais je sais que je peux compter sur elle .


Ponguy vient de partir avec sa fille, je mets un petit haut blanc et un jean .


Mon tissage attaché en chignon me donne l'air beaucoup plus jeune et j'aime ça .


Je parle avec ma fille au téléphone elle me dit qu'elle est bien arrivée chez mamie, elle passera le week-end chez les parents de son père.


La tante de P organise une fête. Moi, Lendoye, je devais y aller pour dormir là-bas et être prête pour préparer demain. J’ai dit non, ce n’est pas possible. J’irai demain pour préparer, mais dormir là-bas, non. Chacun connaît la famille où il entre. Ma belle-mère, ça va, mon beau-père aussi, mais le reste ne m’aime pas. Selon eux, je suis capricieuse. Dieu merci, je suis enfant unique. À cette allure, je devrais me faire des ennemis.


Ils osent dire que je ne suis pas assez bien pour Ponguy, alors que Ponguy et moi, on se moyen. Si ce n’est pas moi, personne ne peut l’accepter, et vice versa.


Je finis de me préparer à 22 h. Lorsque je prends la voiture, le gardien refuse de me laisser sortir, car l’heure est passée. C’est à cause de cela que je ne veux pas rester ici. Chez moi, le portail de la maison de mon gars, le gardien payé par mon gars, et la voiture que mon gars a achetée pour moi, quelqu'un d'autre que lui peut me dire ne sors pas ? 


Moi : Pardon, laisse-moi sortir, je suis pressée.


Lui : Je ne peux pas, petite madame.


Je suis obligée d’appeler tata Tania. Je l’avais prévenue de ma sortie, et elle m’a dit que ça ne lui dérangeait pas, juste que je devrais être prudente.


Elle arrive 10 minutes après, prend l’engagement devant le gardien.


Le gardien enregistre une note vocale où elle affirme être responsable de ma sortie.


Elle le fait, puis je sors enfin de la maison. Je récupère Raima, et 20 minutes plus tard, nous gare devant le Murmure, le coin de mon cœur. C’est l’endroit où il traîne. J’aime bien cet endroit, il y a une bonne ambiance, juste ce qu’il faut.


À notre entrée, nous choisissons un salon tout au fond. J’ai juste envie de danser. La boisson, ce n’est pas mon dada, mais Raima par contre adore ça .


Moi : Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air ailleurs.


Raima : regarde les gars au fond , ils nous regardent.


Seigneur , la fille là fait quoi comme ça ?


La serveuse : Bonsoir, mesdames. C’est de la part des messieurs au fond.


Moi : Je ne bois pas de Desperados, merci.


Raima: moi je bois , dépose ma belle .


La serveuse : Que souhaitez-vous boire ?


Raime : moi j'ai pour moi 


Moi : une bouteille de Cheney 


La serveuse : Euh, je ne sais pas si c’est dans leur budget.


Elle revient avec une bouteille de Cheney que Raima fini de boire toute seule , on est là depuis 45 minutes et elle est bourré comme si c'était le problème, eh Anna regarde ce que tu me fais vivre , si Alphie était là vraiment.


Elle attire les petits voyous vers nous , en un rien de temps notre table est remplie avec les regabs, seigneur ça c'est encore quoi , si Ponguy me trouve là je suis mal barré.


Je prend mon sac avec l'intention de quitter cet endroit mais je sens l'atmosphère différente, pour moi est ici , j'en suis sûr .


Raima ( amusée) : Oh, ton type est là.


Je me retourne pour voir Ponguy me fixer intensément, avec une expression de colère brûlante.


Il appelle la serveuse d'un geste de la main, mais son regard est centré sur mon décolleté .


Quand elle arrive, son sourire m'énerve , je lui lance un regard assassin qui l'a calmé directement .


Ponguy (à la serveuse) : Je veux l’addition, s’il-vous-plaît.


La serveuse : tout a été payé.


Ponguy : J’ai dit donné l’addition, personne ne paie ce que ma femme consomme à part moi , personne ne dépense sur la femme , donc donnez moi l'addition .


Raima : moi avec qui? 


Elle était déjà collée à un garçon bizarre , elle me fait vraiment honte c'est la dernière fois qu'on sort ensemble.


Elle part vers le comptoir, et Monsieur m’attire vers lui avec une autorité palpable.


Un chant commence et sans demander mon reste je me frotte sur pour moi , mais un frottement qui ne laisse aucune place au questionnement sur mes réels intentions .


Ponguy (à mon oreille) : Les hommes te paient à boire maintenant, Lendoye ? 


Moi : oui .


Il attrape ma main et m'entraîne au fond du salon , ou tout est sombre .


Je suis ventre le mur et je sens son corps contre le mien , son sexe contre mes fesses , je sens son désir .


Moi: Je suis célibataire , je vis chez mon père .


Ponguy (me retournant en posant la main sur mon cou) : Appelle-moi papa, car tu ne sortiras plus jamais de ma maison, et surtout pas vêtue de la sorte.


Moi (me mordant les lèvres) : J’adore quand tu me parles comme ça. J’adore vraiment.


Il m'embrasse tendrement puis avec fougue , je met fin à cela avant que ça ne dégénère .


On revient à la lumière pour récupérer la facture.


La serveuse : La facture, monsieur.


Il prend la facture. Nous sommes à 350 mille.


Mon homme sort l’argent sans sourciller, son regard toujours rivé sur moi.


Un ami de Ponguy dépose Raima chez elle avec ma voiture, laissant Ponguy et moi seuls dans cette chaleur palpable.


On décide de rentrer chez nous terminer cette belle soirée .


J'espère juste que papa ne va pas me chercher , maman s'est porté garante pour moi , je ne veux pas que 


Sonnerie de téléphone maman 


Moi: oui maman 


Maman : Ton père te cherche .


Moi( choqué): À l'heure là ?


Maman : Ah il a vu une photo de toi quand tu étais bébé et il est sorti cogné dans ton studio pour te montrer ça .


Moi: seigneur ! Je fais comment ?


Maman : rentre vite pardon je me suis portée garante pour toi chez le gardien , bientôt mon nom va sortir , pardon reviens .


Mais c'est quelle malchance ça .

SAVEUR GABONAISE TOM...