Chapitre 27 : La mienne !

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Juin

***Neal***

Ma relation avec ma Tia évolue pas à pas et je me sens tellement comblé avec cette femme à mes côtés.

Cette longue attente de 8 ans, je ne la regrette pas, car avant ça, elle était trop brisée pour être capable de vivre une relation.

Je la sens se lâcher petit à petit et j’en suis ravi.

Son anniversaire approche à grand pas et ses cadeaux n’attendent qu’elle.


Le vendeur : Donc M. MAYE, on livre le cadeau où ? 

Moi : Je vous envoie son adresse, mais vous allez livrer ça deux jours après son anniversaire au moment même où je vous ferai signe.

Lui : Très bien.

On se serre les mains et je sors de leurs locaux.

Son anniversaire est dans deux jours et j’ai décidé de lui offrir une voiture.

Quand nous sommes rentrés du Gabon, je l’ai inscrite aux cours et elle a eu son permis. Donc je ne vois pas pourquoi ma femme va rester sans voiture.

J’ai aussi prévu un week-end loin de tout à Saly, rien que ma Tia et moi.

Elle mérite tout l’or du monde et si je travaille aussi dur c’est pour qu’elle ne manque de rien.

Sonnerie de téléphone

Moi : Allô bébé

Elle : Bonsoir bébé, je viens d’arriver chez moi. J’ai envie de manger attiéké ce soir, je t’en fais aussi ou bien tu veux autre chose ?

Moi : Vas-y, je vais manger ça aussi.

Elle : D’accord, tu finis à quelle heure ?

Moi : 21h minimum, j’ai mal à la tête, pas facile de gérer une entreprise.

Elle : Mon pauvre bébé, yako. Tu dors ici ce soir non ?

Moi : Tu penses qu’après Attiéké, j’aurai la force de me lever ? Je vais dormir chez toi.

Elle : Super, travaille bien patron, à plus tard ! Bisou. Clic

Je bosse en Visio conférence et c’est à 21h que je termine tout et je me rends chez Mlle OYE.

Voilà aussi un truc que je vais bientôt changer, j’en ai marre de faire des allers-retours, je veux vivre avec elle, mais chaque chose en son temps.


Quand j’arrive, elle m’accueille avec un sourire, je vais prendre ma douche et je m’installe à table pour diner avec Ma Tia qui me raconte sa journée. Je lui raconte la mienne et à 22h30, elle part se coucher et moi je reste bosser jusqu’à 01h puis je vais la retrouver.


Moi : Joyeux anniversaire mon bébé, joyeux anniversaire.

Elle : Merci bebe (bisou).

Moi : Tu as deux heures pour faire tes valises car on part en week-end.

Elle (surprise) : Waouuuuh, merci bébé !

Moi : Je t’en prie mon amour.

Quelques heures plus tard, on arrive à Saly notre guide nous emmène à l’endroit que j’ai réservé pour la femme de ma vie.

Tia (émerveillée) : C’est trop beau. Merci bébé.

Je l’embrasse et je la conduis dans la chambre où elle découvre 28 paquets cadeau, elle verra le 29eme dans deux jours. 29 ans, 29 cadeaux pour ma femme.

Tia (me sautant dessus) : Merci bébé, merci pour tout ! Je suis si comblée.

Moi : C’est le but mon amour.

Il y’a de tout, des bijoux, des vêtements, des chaussures. Tout a été acheté selon ses gouts et pour ce faire, j’ai simplement validé certains de ses paniers de commandes donc là, elle a le sourire jusqu’aux oreilles. J’ai réussi mon coup.

J’ai promis de la rendre heureuse et je le ferai !

Moi (la regardant) : Maintenant, tu prends ta douche et tu t’habilles pour qu’on aille diner !

Elle (souriant) : D’accord !

J’ai arrêté nos téléphones, j’ai bien dit un week-end loin de tout et mes proches savent que je suis off ce week-end.

Elle a porté une belle robe blanche fendue sur la cuisse, sexy mais pas vulgaire, j’adore !

Moi : Magnifique comme toujours.

Elle : Merci bébé, tu n’es pas en reste !

Moi : Merci (bisou). On y va.

Je l’emmène juste dans la cour où j’ai fait dresser une table au bord de la piscine pour diner avec ma Tia.

***Tia***

On arrive à la cour de la villa et je découvre une table joliment dressée, il me tire la chaise et je prends place.

Comment vous dire que je suis émerveillée, je n’ai vraiment rien vu venir.

Je ne peux pas être plus heureuse que je le suis en ce moment, quel bonheur.

Moi (souriant) : J’adore ! Merci bébé.

Neal : Je t’en prie.

Puis on dine dans la bonne humeur et comment vous dire que le menu ne contenait que mes plats préférés. 

Neal est très observateur et quand on lui dit quelque chose une fois, il retient. Raison pour laquelle il me connait sur les bouts des ongles, je crois que ça prouve juste à quel point il est dévoué dans notre histoire et déterminé à me faire plaisir.

Neal (prenant ma main) : Tu as passé une belle soirée ?

Moi : Très belle soirée, je ne pouvais pas rêver mieux. Merci, merci !

Neal : Parfait ! (Me fixant)

Ce regard me rend toute chose, qu’il est beau ! (Il me sourit) Et ce sourire mon DIEU, mon cœur n’a jamais ressenti ce qu’il ressent actuellement face à cet homme.

Neal : Je sais que tu es naze, moi aussi je t’aime bébé.

Moi (riant) : Je ne peux plus te regarder tranquillement ?

Neal : Avec ce regard qui en dit long sur ta pensée, tu n’as même pas besoin de parler Tia.

J’avoue que je le regarde avec des étoiles dans les yeux, ouh Lou Lou, je suis amoureuse les copines.

Là, vous m’avez perdue (rire), je suis complètement fan de cet homme assis face à moi.

6 mois de relation, ça semble peu pour certains, mais moi j’ai l’impression d’être avec lui depuis toujours.


On quitte la table et on va dans la chambre

Neal : Je te fais couler un bain ?

Moi : Oh oui, un bon bain après cette rude semaine, je ne dirai pas non.

Il va dans la douche pour faire couler un bain, et moi je me déshabille complètement. 

Neal (depuis la salle de bain) : Prends ton peignoir dans le placard.

J’ouvre le placard et je découvre un peignoir rose avec mon nom brodé à l’arrière, il est juste magnifique.

Je le mets et il est DOUX, j’aime trop. 

Neal (derrière moi) : Ton bain est prêt !

Moi : Merci bébé

Je rentre dans la salle de bain

Moi : Waouh (sourire aux lèvres) je suis gâtée.

Il y’a des pétales de roses un peu partout, un cœur sur le sol ! Simple mais si romantique.

Je suis juste en observation quand il rentre dans la salle de bain et dépose une bouteille de champagne, une coupe et des fraises au bord de la baignoire.

Neal (bisou sur le front) : Détends toi bébé. Prends tout ton temps.

Moi : Merci bébé

Il sort de la salle de bain en prenant soin de fermer la porte derrière lui.

Je fais tomber mon peignoir et je rentre dans ce bain tiède, ça fait du bien.

Quand je ferme mes yeux, mes pensées vont directement vers une seule personne, la personne qui me rend heureuse : Neal

Moi (parlant fort) : Neal, viens !

En 5 secondes, il ouvre la porte pensant surement qu’il y’a un souci

Lui : Y’a un problème ?

Moi (le regardant) : Non ! (Petite voix) Mais viens rester avec moi.

Lui : Je voulais te laisser te détendre.

Moi : Mais moi je veux me détendre avec toi !

Lui : Ok.

Il s’assoit mais ce n’est pas ce que je voulais lui dire.

Moi : Bébé ?

Lui : Oui Tia

Moi : Viens on profite de ce bain ensemble !

Lui : Tia !!! Tu es sûre ?

Moi (petite voix) : Oui, viens juste dans le bain s’il te plait.

Lui : D’accord Mlle.

Il commence à retirer ses vêtements sans aucune pudeur devant moi et je suis en admiration totale devant son corps. Sauf que quand il retire son caleçon,

Moi (fermant les yeux) : Woooooooow !

Normalement, je ne dois pas vous dire hein, mais c’est long et gros, Seigneur Jésus.

Lui (face à moi) : Le jour où ça se passera, je ne te ferai pas mal Tia. On prendra tout notre temps, ok ?

Moi (apeurée) : Ok.

Il rentre dans la baignoire et il s’assoit face à moi.

Petit à petit, ma pression redescend grâce au petit massage qu’il fait sur mes pieds, en me parlant de tout et de rien.

Lui (bisou sur mon pied) : Détends-toi, ferme tes yeux.

Je m’exécute et je passe vraiment un bon moment.

Neal : Tia ?

Moi : Oui bébé ?

Neal : Je suis heureux avec toi !

Moi (ouvrant les yeux) : Moi aussi, tu me rends tellement heureuse Neal, je me sens tellement bien. Je me sens protégée, aimée, soutenue, je me sens tellement bien bébé.

Je suis même émue, une larme s’échappe car je n’ai jamais cru que je pouvais être aussi heureuse.

Il me tire vers lui, et on s’embrasse tendrement pendant quelques minutes. On trinque à nous, notre histoire et on mange nos fraises.

Quand le bain devient trop froid, je me lève et j’en sors.

Je sens son regard sur moi, mais comment vous dire qu’il m’a déjà vu nue en fait, et je me sens tellement bien actuellement que je ne me sens pas gênée. 

Nous sommes un couple, donc il va bien falloir se voir nu, autant s’y habituer maintenant.

Neal : Je te trouve tellement belle, si tu savais.

Moi : Merci bébé, toi au moins tu ne dis pas que je n’ai pas de fesses, que je suis maigre et trop noire.

Neal : Arrête de donner de l’importance à des gens qui se sentent mal dans leur peau et veulent simplement le projeter sur les autres. J'ai l'impression que tu es restée figée dans le passé, tu n'es pas maigre bébé. Tu as ton corps à toi, ton teint, et tu es canon ainsi, je ne veux rien ajouter, rien retrancher à ce corps qui est (il me fait tourner sur moi-même) magnifique et que j’aime voir.

Ça m’arrache un sourire et je me colle à lui pour l’embrasser, sauf que je sens un truc un peu dur en bas là-bas. 

Moi (reculant) : Euh bé…

Lui (riant) : Même mini-moi confirme que tu ne nous laisses pas indifférents. 

Moi (riant) : Mini toi carrément ! Bon je prends ma douche.

Je rentre dans la cabine de douche et je fais couler l’eau sur moi.

Je sens ses bras m’enlacer, je sursaute à cause de l’effet de surprise mais je n’y vois aucun inconvénient d’etre sous ce jet d’eau avec l’homme que j’aime.

Il m’a retourné face à lui et a commencé à m’embrasser, j’ai répondu à son baiser, il a commencé à me toucher les seins, les appuyer légèrement, et ce contact, me faisait un petit effet. L’atmosphère a changé dans cette cabine de douche. 

Il a lâché mes lèvres pour aller sucer chacun de mes tétons et comment vous dire que je sentais pour la première fois de ma vie mon vagin réagir.

Neal : Bébé, si je fais quelque chose que tu n’aimes pas tu me le dis.

Son regard est différent.

Moi : Ok

Il descend complètement jusqu’à mon vagin, il soulève ma jambe en la posant sur son épaule.

J’ai paniqué et j’ai voulu fermer mes cuisses.

Neal (me rassurant) : Ça ne te fera pas mal bébé, t’inquiète. (Me fixant) détends toi, détends-toi, détends-toi.

Il me le dit d’une voix calme et posée, ça a le don de stopper ma panique.

Dès son premier coup de langue, un frisson me parcoure le corps.

Je ressens chacun de ses coups de langue et je mets ma main sur sa tête en le poussant à continuer car je ressens du plaisir.

***Neal***

Quand son vagin se mouille naturellement, je fais entrer un doigt dans celui-ci.

Je la sens sursauter

Moi : Ça va bébé ?

Elle : Oui, juste que ça m’a fait un peu mal quand c’est entré.

Moi : J’arrête ?

Elle (petite voix) : Non

Je continue alors ce que je suis entrain de faire, un doigt dans son vagin, ma langue passant principalement sur son clitoris. Plus je le fais, plus je la sens trembler et émettre des petits gémissements.

Elle commence à mouiller énormément, et j’introduis un deuxième doigt.

Tia : Hoouuuuum

Moi (la doigtant) : Si tu as mal, on arrête bébé, je ne veux pas que tu aies mal.

Tia (entre deux gémissements) : Non, ça va bébé.

Je poursuis ma tache et elle gémit de plus en plus fort, ses jambes tremblent et je sens que moins un, elle va s’écrouler.

Je la sors de la cabine de douche, je la soulève et je la dépose sur le meuble de douche.

J’écarte ses cuisses, deux doigts à l’intérieur, mon pouce et ma langue s’affairant sur son clitoris, ma deuxième main caressant sa poitrine, elle aura son orgasme !

***Tia***

J’ai littéralement perdu la notion du temps et je ne suis plus que gémissements, assise sur ce meuble à ressentir ce que je n’ai jamais ressenti.

Un moment donné, il accélère ses mouvements et mes gémissements s’intensifient tellement c’est bon.

Puis je ressens monter en moi comme une envie d’uriner

Moi : Bébé huuum je veux pisser

Lui : Vas y bébé, ne bloque rien !

Moi : Mais je vais piss…

Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase que je ressens un plaisir intense qui dure quelques secondes où je ressens la sensation la plus folle que je n’ai jamais eu.

Quand ça s’arrête, je suis limité essoufflée, et je ne comprends pas ce qui vient de se passer.

Neal sort ses doigts de mon vagin et ils sont pleins de mon liquide.

Neal (m’embrassant) : T’inquiète c’est tout à fait normal toute ce liquide.

Moi (perturbée) : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Lui (souriant) : Tu as eu ton premier orgasme bébé.

Moi : Wow, c’était si violent, un plaisir intense et ça a duré quelques secondes.

Lui : Oui oui, c’est exactement ça. Tu as aimé ?

Moi (fuyant son regard) : Oui

Je suis bien comme une petite fille là !

Lui : Regarde moi Tia, je ne vais pas te faire mal, c’est pour ça qu’il faut prendre tout son temps lors d’un rapport, le but est de prendre du plaisir. Et tu es ma femme, donc tu n’as pas à être gênée.

Moi (petite voix) : Ok

Lui : Bon, allons prendre cette douche.

Moi (pointant du doigt) : Et mini toi qui est tendu, tu vas le laisser ainsi ?

Lui : Il va redescendre tout seul !

Il me tire jusqu’à la douche où il me lave comme on lave un bébé.

Au début, ça me gène mais je me laisse très vite aller, au bout de 20 minutes, on sort de cette douche.

On s’essuie et je mets ma nuisette comme d’habitude.

Je me colle à lui et je me sens totalement détendue et légère, surement cet orgasme que j’ai eu.

Je sens petit à petit son pénis durcir contre mes fesses.

Moi : Neal ?

Lui : Oui bébé

Moi : Je veux qu’on essaie, je suis prête à ce qu’on le fasse.

***Neal***

Je la retourne vers moi et je la regarde droit dans les yeux, la chambre est légèrement éclairée donc je peux la voir.

Moi : Je ne veux pas te faire mal Tia ou te presser.

Elle : On fait doucement.

Moi : Tu le fais parce que tu es prête ou parce que tu penses que j’en ai marre d’attendre ?

Elle (fuyant mon regard) : Parce que j’ai peur que tu ailles te satisfaire ailleurs parce que tu ne le fais pas avec moi.

J’allume la veilleuse et je me redresse.

Moi : Assieds-toi s’il te plait (ce qu’elle fait) 8 ans à ne rien faire, car je me suis promis de m’abstenir de tout rapport avec une autre tant que mon cœur bat pour toi, tu crois vraiment que c’est pour te tromper quand j’ai la chance d’etre avec toi ? Tia, il faut que tu apprennes à me cerner, je fais l’amour au sens propre du terme, je veux dire par là que je ne touche que la personne que j’aime et la personne que j’aime est assise en face de moi. J’ai attendu 8 ans, ce n’est pas un jour de plus qui va me pousser à te tromper, te tromper qui revient à te faire souffrir. Je ne le ferai JAMAIS ! Je veux qu’on fasse l’amour parce que tu te sens prête et non pas pour une autre raison. Il faut que tu comprennes que tu n’as pas à faire l’amour avec ton homme de peur qu’il aille ailleurs, surtout si ton homme c’est moi. Si vraiment, j’étais un accro au sexe, j’allais donc me satisfaire avec des putes durant ces 8 ans où je t’attendais, si je ne pensais qu’au sexe, je n’allais même pas me soucier que tu sois prête ou pas. Sauf que je ne suis pas ainsi. Tu n’as même pas à t’inquiéter en te mettant des idées comme quoi je vais aller voir ailleurs, la seule femme que je désire est assise en face de moi et je prendrai plaisir à lui faire l’amour jusqu’à la fin de ses jours. Je me suis fait comprendre ?

Elle : Oui bébé

Moi : J’aime mieux ça, pose le cœur, c’est toi et moi et personne d’autre. 

Elle sourit, rassurée par ce que je viens de lui dire.

Je sais que ce n’est pas facile pour elle et je me dois de la rassurer chaque fois qu’elle doute. Je ne compte pas tromper la femme de ma vie et lui causer une peine de cœur pour le sexe. D’ailleurs pour rien au monde, je ne le ferai.

C’est vrai, je suis un homme, l’envie est là, quand elle se colle à moi comme ça, le combat est rude en moi mais je tiens et je tiendrai jusqu’à ce qu’elle soit prête.


On a plus reparlé de ça durant notre week-end, on a simplement profité en s’embrassant à tout va.

Puis nous sommes retournés sur Dakar. 

Moi (la regardant): Bébé, s'il te plait, prends mes clés et tu vas me prendre la chemise rose que j'ai laissé dans la voiture. C'est un document important. 

Elle : D'accord patron.

Elle ouvre la porte de l'appartement et elle descend, j'attends qu'elle soit au rez de chaussée pour descendre à mon tour à toute vitesse et ne rien rater de sa réaction. 

Je la trouve complètement figée devant la porte d'entrée de l'immeuble. 

Moi (stressé) : Tu n'aimes pas ?

Elle (fondant en larmes): Siii, merci bébé, merci pour tout, elle est magnifique et je ne m'y attendais pas. (Venant dans mes bras).

Moi(Bisou sur le front ): Je t'en prie mon amour. 29 ans, 29 cadeaux, et c'est cette voiture qui est le vingt-neuvième cadeau. Bon anniversaire encore mon amour. 

Elle (me serrant fort): Merci merci mon Neal. 

Elle a d'abord bien pleuré et ce n'est qu'après qu'elle a sauté de joie pour sa voiture. 

But ultime: Faire d'elle la femme la plus heureuse au monde, elle le mérite. 


Après tout ça, on a repris notre quotidien, boulot, se voir chaque soir, prendre un peu de temps pour nous puis bosser comme des fous. 

***Juillet

***Tia***

Je suis entrain de faire à manger pour Neal, il rentre d'un voyage d'affaires. 

Dès que j'entends la sonnerie retentir, mon coeur bat la chamade, chacune de ses absences cause un vide en moi. 

Moi (Lui sautant dessus): Bonne arrivée !

Lui (m'embrassant): Merci bébé, tu m'as manquée ! Huuum ça sent bon !

Moi (souriante) : Oui, je te fais à manger!

Lui : Quel bonheur !

Moi: Tu as trop la chance de m'avoir dans ta vie !

Lui: Effectivement.(sourire)

Ce que j'aime avec Neal c'est qu'il ne cherche pas à se donner un genre, il est entier en tout et pour tout!

Aucun orgueil en amour, aucun égo, il est amoureux, il ne cherche pas à le dissimuler. 

D'ailleurs, moi aussi je suis tellement chanceuse d'avoir un tel homme à mes côtés. 

Lui : Je pars prendre ma douche. 

Moi : Ok d'accord, je retourne en cuisine. 

Lui : Tu ne veux pas venir ? 

Moi : Non je dois te faire à manger. 

Lui : Oh tant pis, toi même tu rates !

Moi (curieuse) : Rater quoi ? 

Lui (droit dans les yeux) : Tu le sauras après le repas ! 

C'est comme s'il s'adressait directement à mes parties intimes, j'ai eu chaud d'un coup. 

Dès qu'il est sorti de la cuisine, j'ai bu un verre d'eau pour faire redescendre ma pression. 

Voix (dans ma tête) : Est-ce que ton cœur va supporter ça Tia ? Cherché trouvé ! 

En fait, j'ai dit à Neal que j'étais totalement prête à ce qu'on saute le pas, oui j'ai envie qu'il me fasse découvrir ce qu'on appelle << Faire l'amour>>, oui je veux qu'il le fasse. Sa réponse a simplement été : Je vais te le faire découvrir bébé. 

Et là, avec sa phrase, je crois qu'il parle clairement de ça et ça me fait ouuuh la la, ce qui se passe en moi actuellement, je ne peux meme pas vous le décrire. 

***Neal***

Je retrouve ma femme au salon et on prend notre repas à 2 comme toujours. 

Je lui raconte mon voyage et je prends le temps d'écouter aussi tout ce qu'elle me dit. 

Quand on termine, je débarrasse et je lui dis d'aller prendre sa douche et me laisser faire la vaisselle. 

Tia : Tu ne casses pas mes assiettes seulement. 

Moi (riant): Ok chef. 

Ah les femmes et leur vaisselle. 

Avec Mme MAYE c'est la même chose, il ne faut pas casser ses assiettes. 

Bref, je fais rapidement ma tâche et je laisse sa cuisine propre.

Je suis moi-même de nature propre et ordonné (merci papa et maman), mais à la différence de papa, moi je ne vois aucun inconvénient à aider Tia dans ses tâches, car c'est une façon de l'alléger. 

J'ai trop vu papa croiser les bras quand maman faisait TOUT et en voyant maman se négliger (façon de parler) parce qu'il fallait tout faire pour nous et papa, je me suis dit que je serai totalement différent de mon père. 

C'est vrai que maman m'a toujours traité comme un prince, au point de me dire de juste croiser les bras et attendre d'être servi, mais je ne souhaite pas que ma femme soit là à TOUT faire pendant que je croise les bras. 

Ça peut arriver, car nous les hommes on aime être chouchoutés, mais quand je peux aider, faire une tâche afin qu'elle fasse autre chose ou s'occupe d'elle, je n'hésite pas. 


Quand je rentre dans la chambre, je la trouve déjà en pyjama. 

Moi (lui faisant un bisou): Tia ? 

Elle : Oui Neal. 

Moi (la fixant) : Ce soir tu seras mienne ! 

Tatiana : Une âme so...