Chapitre 27 :Le renvoi
Ecrit par KYRIEL
Chapitre 27 :Le renvoi
-Alexandra : (snif) Je n’en peux plus de
cette vie. À chaque fois que j’essaye d’aller de l’avant, mon passé me revient
en pleine figure. Tout ceci à cause de Mélanie, il a fallut qu’elle
réapparaisse dans ma vie pour que mes cauchemars recommencent et que Adé soit
là .Je viens probablement de perdre la seule personne qui as su me redonner le
sourire, ces derniers mois à ces côtés étaient magique. Je me suis sentie
revivre. Au delà de l’amour, il m’apporte la sécurité et la confiance. S’il
avait cette même confiance en moi, je pense qu’il ne serait pas allé fouiller
dans mon passé. Il aurait pu attendre que je lui donne des explications, mais
il est parti sans se retourner. Il ne m’a pas écouté, il ne m’a pas cru. Je
n’ai même pas tenté de l’appeler, par ce que quand monsieur est fâché il ne
répond pas au téléphone.
Je ne vais pas rester là à me morfondre alors
que j’ai un contrôle d’anglais dans une heure.
Je dois me rendre chez le comptable pour payer ma scolarité du second semestre. Quand
j’entre dans son bureau, il me regarde bizarrement. Je ne vais pas m’attarder
sur son regard dédaigneux, mieux je paye et je quitte ici.
-Alexandra : Bonjour Monsieur, je suis
venue payer ma scolarité.
-Comptable : Bonjour Mademoiselle Mills,
je ne peux pas recevoir cet argent.
-Alexandra : Puis- je savoir
pourquoi ?
-Comptable : Je ne peux pas vous donner
cette information, la direction m’a donné l’ordre de refuser tout paiement
venant de vous. Vous devez vous rendre chez le directeur pour avoir plus
d’informations.
-Alexandra : Ok !
Je sors du bureau et je me dis que ca ne sent
pas bon. Je traîne mes pas jusqu’au bureau du directeur. Je croise sa secrétaire
qui me dit qu’il m’attend.
Toc, Toc
-Directeur : Oui entrez !
-Alexandra : Bonjour Monsieur le
Directeur
-Directeur : Bonjour Mademoiselle Mills,
asseyez-vous.
-Alexandra : D’accord
-Directeur : Quelle est votre préoccupation ?
-Alexandra : Je suis passée dans le
bureau du comptable afin de m’acquitter de ma scolarité du second semestre,
mais il m’a dit que je ne pouvais pas et de me rendre dans votre bureau pour
plus d’informations.
-Directeur : (sortant le document) Effectivement
nous avons reçue ce document hier, chaque membre de l’administration et les
professeurs l’ont reçue par mail.
-Alexandra : Non elle a osé !
Puis-je savoir qui vous l’a envoyé ?
-Directeur : C’est une source anonyme,
il n’y avait pas de nom.
-Alexandra : Je vois, ce que vous devez
savoir c’est que j’ai été innocentée de tous ces crimes. Ce casier judiciaire
n’existe plus. A présent il est vierge. Vous pouvez vérifier auprès de la justice
Ivoirienne. La personne qui vous a envoyé ceci cherche à me porter préjudice.
-Directeur : Pourquoi cette personne
vous veut du mal ?
-Alexandra : (sourire) Oh ! Une
vieille rancune.
-Directeur : Vous comprenez qu’on ne
peut pas vous garder dans notre établissement le temps qu’une enquête soit
conduite pour éclaircir cette affaire. Vous êtes renvoyée jusqu’à nouvel ordre.
-Alexandra : (soupire) Je comprends, au
revoir.
Cette Mélanie a osé mettre ces menaces à
exécution, envoyer mon casier judiciaire à mon école. Résultat, je suis
renvoyée pour une durée indéterminée. Mon second semestre est foutue. Elle va
me sentir, je vais lui faire ca à la
sauce graine bien pimentée.
Allo !
-Andy : Hello ! Ma belle
-Alexandra :Oui Andy, comment tu
vas ?
-Andy :Oh ! je vais bien, un peu
occupé mais on gère.
-Alexandra : L’homme d’affaire
internationale.
-Andy : Arrête de me flatter et dis moi
ce que tu veux.
-Alexandra : Est-ce que tu peux te
renseigner sur les conditions de libération d’une fille au nom de Mélanie
Kouakou ?
-Andy :Tu le veux maintenant ?
-Alexandra : Oui c’est urgent, s’il te
plaît.
-Andy : Reste en ligne, je contacte Un commandant
de l’armée.
-Alexandra : OK .Vous vous rappeler
de Andy ? C’est l’ex petit ami de Betty. Il a beaucoup de relations et
vaut mieux ne pas l’avoir sur le dos. Mélanie a chercher la petite bête, elle
va sentir les puces la piquer.
-Andy :Alex tu est là ?
-Alexandra :Oui, je t’écoute.
-Andy :Elle a été libérée à condition de
ne pas quitter le territoire ivoirien , de ne pas t’approcher et de ne pas
tissedes liens dealers de drogue.
-Alexandra : Apparemment, elle a violée
ces conditions de libérations.
-Andy :Ah bon ! Elle est venue te
voir ?
-Alexandra :Elle m’a menacée et diffuser
mon casier judiciaire dans mon école. Elle est sacrément culotée de me défier,
mais je vais régler son problème une bonne fois pour toute.
-Andy : Elle est vraiment culottée. Qui
s’attaque à toi , s’attaque à moi. Ne te salit pas les mains, j’en fais mon
affaire personnelle.
-Alexandra : D’accord, tu me tiens au
courant.
-Andy : Mademoiselle Ballet passez moi
le bureau du chef d’état major Français.
-Mlle Ballet :Très bien Monsieur.