Chapitre 28 : Ca ira
Ecrit par deli
*Point de vue de syna*
J’ai lancé l’appel, j’ai attendu un moment avant qu’il ne décroche
Lui : allo
Moi : bonjour Noah, comment tu vas ? C’est
Lui (me coupant) : syna
Moi (souriant) : exact tu as reconnu ma voix
Lui : c’est pas très difficile, comment tu vas ?
Moi : bien et toi ? Comment tu te sens ? Tu t’en sors avec le petit ?
Lui : désormais je peux confesser que les femmes sont des guerrières, ce n’est pas du tout facile (soupire)
Moi : je me disais bien, et April, elle te donne un coup de main ?
Lui : c’est assez compliqué avec elle
Moi : comment ça ? Enfin je voulais pas être indiscrète désolé
Lui : tu es libre pour prendre un café ?
Moi (regardant la pile de dossiers devant moi) : oui je suis libre
Lui : okay donc on se retrouve au Café du Warf (restaurant) dans 10minutes
Moi : d’accord [clic]
(Soupire) je sens que je vais travailler jusqu’à dimanche. Si j’ai dis oui c’est parce que sa voix montrait que ça ne va pas, ce n’est pas facile d’élever un enfant seul, malgré tout ce qui s’est passé noah est un ami et je tiens à lui et contrairement à yawi, il ne me fait pas la gueule, il a comprit qu’on a grandit et que tout ça est loin derrière nous.
Moi (au fixe) : Benedicta (ma secrétaire), tu peux venir stp
Elle : oui madame
Benedicta (entrant dans mon bureau) : oui madame
Moi : je dois m’absenter pour une heure ou deux donc tu envoie tout ceux qui passent les entretiens chez Xavier et Antoine et tu annules tous mes rendez-vous de la journée, tu les reporte à Samedi
Benedicta : d’accord
Moi : merci
Elle est sortie, moi j’ai pris mes affaires et je me suis mise en route pour le Café du Warf.
*Point de vue de Christian*
Je suis à Port-Gentil depuis 1h, j’ai direct foncé au siège de la SBC, ça fait un bail que j’ai pas mis les pieds dans cette ville, elle a beaucoup changé, je ne me retrouve difficilement heureusement que le taxi connait. En arrivant j’ai vu Syna qui montait dans sa voiture, je me suis positionné de façon à ce qu’elle ne me voie pas, comme je l’ai dis, ce travail je tiens à le gagner par mes propres moyens sans piston et j’espère que ça marchera.
Je me suis dirigé dans les locaux de l’entreprise, la réceptionniste m’a emmené en salle d’attente avec d’autres candidats, on est très nombreux mais au moins on est classé par rapport à ce qu’on veut faire, il y’a deux portes certains vont dans une et d’autres dans l’autre, j’ai patienté jusqu’à ce que se soit mon tour et j’ai passé mon entretien avec brio, je suis assez fière de moi, reste plus qu’à attendre de quelle direction on me rappellera, celle de Pog ou celle de Libreville. Je suis sur Pog pour une semaine normalement et je n’ai pas d’endroit où dormir, malin non ? Bon je vais devoir me résoudre à appeler sysy, après tout c’est ma petite sœur par alliance, c’est la famille, j’ai pris mon téléphone et j’ai lancé l’appel
Syna (décrochant) : chris bonjour
Moi : comment tu vas petite sœur
Syna (riant) : tu ne laisses pas cette histoire là hein, ça va et toi ?
Moi : jamais, tout le monde doit savoir que tu es ma petite sœur tu verras comment ils se tiendront à carreaux
Syna (riant) : mdr okay, ça va ? On dit quoi ?
Moi : ça va ! je suis même sur Pog mais je ne sais pas de quel côté aller, je suis perdu, la ville a trop changé
Syna (criant) : Quoi, tu es à Pog et ce n’est que maintenant que tu me le dis, ah la vie hein
Moi (riant) : mais je viens d’arriver
Syna : hum j’espère, tu es à quel niveau ?
Moi : au centre ville, non loin du tribunal
Syna : ah tu n’es pas loin de la société, essaie de te renseigner, tu demandes le siège de la SBC (je suis debout juste devant lol), tu y vas et tu demandes mon bureau, j’appelle ma secrétaire, elle va s’occuper de toi, une fois que j’ai finis ici je t’y retrouve
Moi : d’accord, à tout à l’heure bisou
Syna : bisou [clic]
J’ai juste fait demi-tour et je suis allé l’attendre comme convenu.
*Point de vue de April*
Même quand tu ne veux pas te lever il faut toujours qu’on te dérange, la personne qui cogne là, ça fait au moins 10minutes qu’elle insiste, tu vois bien qu’on ne te répond pas au lieu de partir non, tu insiste tchrr. Je me suis levé de mon lit et je suis allé ouvrir la porte.
Noah : tu as mis du temps
Il ne m’a même pas laissé placé un mot qu’il est entré de force, il m’a dépassé et s’est arrêté derrière moi, j’ai refermé la porte et je lui ai fait face.
Moi : qu’est ce que tu fais là Noah
Noah : je suis venu voir la fille que j’aime
Moi : stp noah
Noah : non toi stp April, ça suffit, je ne te comprends plus, je t’ai laissé le temps de te reprendre, de te rendre compte que ce n’est pas de ta faute, la dernière fois à l’hôpital je me suis dis que ça allait déjà mieux mais apparemment je me suis trompé, même lorsque tu as parlé avec syna tu semblais
Moi (le coupant) : tu devrais peut être aller chez elle
Noah (perdu) : quoi ?
Moi : syna, tu devrais peut être allé chez elle, peut être que c’est l’occasion pour vous de vous retrouver (sentant mon cœur se serrer)
Noah (se passant nerveusement les mains sur la tête) : April
Moi : non noah, c’est de ma faute sniff, je m’en veux tellement sniff, si on ne s’était pas disputé sniff, ethan aurait encore sa maman sniff, je m’en veux tellement sniff, quelle image aura-t-il de la femme qui est responsable de la mort de sa mère sniff (me laissant choir au sol)
Noah (se rapprochant et me prenant dans ses bras) : ce n’est pas de ta faute bb
Moi : snif si
Noah (tenant ma tête avec ses mains, m’obligeant à le regarder dans les yeux) : tu lui as répondu ? Tu t’es battue avec elle ? Tu conduisais la voiture ? Tu es responsable du fait que maya ait provoqué cet accident et y a laissé la vie ?
Moi : snif mais si
Noah : rien mais si rien (baissant ma tête), regarde moi bb (ce que j’ai fais), j’ai besoin de toi, maintenant plus que jamais (m’embrassant)
J’ai répondu timidement à son baiser puis il est devenu plus chaud et profond, noah m’a aidé à me lever tout en continuant à m’embrasser, il m’a serré dans ses bras
Moi : tu ne m’en veux pas
Noah : si, je t’en veux énormément de m’avoir écarté ses derniers temps, j’ai eu l’impression d’être seul au monde, tu es ma moitié April, j’ai besoin de toi, ne me laisse plus tomber.
Moi : jamais sniff
Noah : très bien maintenant il faut que tu te laves parce que tu sens pas la rose
Moi (le tapant sur l’épaule) : eh mauvais
Noah (riant) : c’est pour ton bien bb, allez on ya va (me tirant vers la douche)
Je l’ai suivis dans la salle de bain, il s’est assis sur la cuvette du toilette, pour mieux m’admirer il a dit lol, c’est sans pudeur ni tabou que je me suis déshabillée devant lui, son regard sur mo m’a montré pourquoi je l’aime tant, il est le seul qui arrive à me redonner confiance et me rebooster rien que par le regard.
Il s’est levé et s’est rapproché de moi, il a prit mes mains dans les siennes et m’a embrassé, d’abord tout doucement puis de plus en plus vivace, il a lâché mes mains pour tenir ma tête afin d’amplifier le baiser, puis de ma tête il a glissé ses mains sur mes fesses qu’il a pressé avec douceur, sa bouche a quitté la mienne pour mon cou ensuite mon oreille, ma respiration a accéléré d’un coup, mon envie s’est décuplé, j’ai commencé à déboutonner sa chemise, il reprit mes lèvres en captivité, au moment où je voulais retirer sa ceinture il m’a arrêté
Noah (me regardant dans les yeux) : tu es sûre de vouloir faire ça ?
Moi : plus que jamais
Comme s’il n’attendait que ça, il m’a soulevé et est allé s’asseoir que la cuvette des toilettes, je me suis retrouvée à califourchon sur lui, je lui ai retiré sa ceinture pendant qu’il suçait mes seins, d’un geste brusque il s’est levé pour retirer son pantalon et son caleçon, il a ensuite reprit sa position, moi toujours sur lui, pendant que sa langue parcourait mon cou, il a logé ses doigts dans mon intimité et m’a doigté avec souplesse et délicatesse, mon corps vibre à chacun de ses coups et ma bouche ne dégage que des gémissements de plaisir, cette dans a durée encore 5 minutes avant qu’il ne remplace ses doigts par sa pine, c’est par un gros gémissement que j’ai exprimé mon plaisir, il m’a prise là sur la cuvette des toilettes comme si nos vies en dépendaient, j’ai tellement rêvé de ce moment mais là, c’est juste parfait, ça dépasse tous mes rêves, je l’aime tellement, j’ai juste envie de finir le reste de ma vie dans ses bras.
*Point de vue de Syna*
En arrivant au Café du Warf j’ai trouvé noah sur place, je l’ai rejoins, et après avoir reçue ma commande on a commencé à parler
Noah : c’est gentil d’être venue sysy
Moi (souriant) : de rien nono, tu sais que tu peux compter sur moi
Noah : comme toujours
Moi : comment tu vas ?
Noah : je suis épuisé
Moi : j’imagine, les parents de Maya sont tous rentré ?
Noah : oui ils n’ont pas eu le choix même si il a fallu beaucoup discuter et se disputer
Moi : vraiment mais le plus important c’est que tu ais ton fils avec toi
Noah : oui il ne devait aller nulle part, c’est mon fils et vu que sa mère nous a quittés je deviens son père et sa mère
Moi : et ce n’est pas du tout facile
Noah : comment ?
Moi : la responsabilité d’élever un enfant seul n’est pas facile à porter et ce n’est pas aussi facile pour l’enfant, c’est vrai qu’il aura tout ton amour mais rien ne vaut l’amour d’une mère
Noah : tu as l’air de bien connaitre ce sujet mais pourtant la dernière fois tu étais en famille
Moi (souriant) : disons que lorsqu’on devient parent on apprend à voir les choses sous plusieurs angles (bah je ne vais quand même pas commencer à exposer mes problèmes avec yawi à noah)
Noah : c’est vrai
Moi : et April, comment elle va ? La dernière fois elle m’a parue vraiment sympa
Noah : elle l’est mais elle passe une mauvaise phase en ce moment
Moi : comment ça ?
Noah : elle se sent responsable de la mort de maya et me repousse (se passant la main sur le visage), je ne sais plus quoi faire
Moi : qu’est ce que tu as fait jusqu’à présent ?
Noah : je lui ai laissé le temps de se retrouver mais lorsque je vais vers elle, elle me repousse, ça fait 2 jours qu’elle n’est pas allé travailler
Moi : en gros tu n’as rien fait
Noah : mais si
Moi : non non, la laisser se retrouver c’est la laisser déprimer, tu dois aller vers elle, pas grave si tu la brusque, montre lui qu’elle n’est pas responsable et qu’elle n’a pas à s’en vouloir et que toi tu ne lui en veux pas. Il faut qu’elle comprenne que tu as besoin d’elle et que tu l’aimes, tu l’aimes n’est ce pas ?
Noah (me regardant dans les yeux) : énormément, j’ai tellement besoin d’elle
[Sonnerie du téléphone]
Moi (décrochant) : Chris bonjour
Chris : comment tu vas petite sœur
Moi (riant) : tu ne laisses pas cette histoire là hein, ça va et toi ?
Chris : jamais, tout le monde doit savoir que tu es ma petite sœur tu verras comment ils se tiendront à carreaux
Moi (riant) : mdr okay, ça va ? On dit quoi ?
Chris : ça va ! Je suis même sur Pog mais je ne sais pas de quel côté aller, je suis perdu, la ville a trop changé
Moi (criant) : Quoi, tu es à Pog et ce n’est que maintenant que tu me le dis, ah la vie hein
Chris (riant) : mais je viens d’arriver
Moi : hum j’espère, tu es à quel niveau ?
Chris : au centre ville, non loin du tribunal
Moi : ah tu n’es pas loin de la société, essaie de te renseigner, tu demandes le siège de la SBC (je suis debout juste devant lol), tu y vas et tu demandes mon bureau, j’appelle ma secrétaire, elle va s’occuper de toi, une fois que j’ai finis ici je t’y retrouve
Chris : d’accord, à tout à l’heure bisou
Moi : bisou [clic]
Moi : désolé
Noah : pas grave
Moi : tu devrais y aller (souriant)
Noah (souriant) : oui (se levant en sortant son portefeuille)
Moi : laisse je vais payer
Noah : mais non c’est moi qui paye (posant le billet sur la table)
Moi : change un peu
Noah (riant) : pas de ce côté-là, on s’appelle (me faisant les bises)
Moi : d’accord
Il est parti et moi j’ai finis mon café avant de me mettre en route pour l’entreprise retrouver mon très cher grand frère, je l’ai trouvé installé dans la salle d’attente avec Benedicta
Moi (marchant vers lui) : monsieur PAMBOU
Christian (se levant) : la plus belle
Moi (souriant, lui faisant les bises) : comment tu vas chris ?
Christian : bien chérie et toi ?
Moi : ça va ça va, même pas me dire que tu arrivais
Christian : vous les noirs vous ne connaissez pas les concepts des blancs, eux ils appellent ça surprise
Moi (riant) : okay excuse moi, Benedicta tu ne rentres pas ? C’est l’heure non
Benedicta : oui madame j’attendais votre retour
Moi : ha d’accord c’est gentil, tu peux rentrer merci
Benedicta : d’accord madame
Moi : on y va chris
Christian : je te suis
On est rentré à la maison où nana y étais déjà, c’est Karl qui le prend, souvent avec le boulot je n’ai pas le temps, trop chargée, je n’ai même pas encore commencé à chercher la maison, tantine Sofia a dit que je reste autant que je veux et ensuite je met la maison en location, du coup ça me donne un peu la flemme mais ça ira, je vais aller vers une compagnie qui s’occupe de ça, ça me donne même envie de monter une agence de courtage, bon j’y repenserai plus tard. Donc on est arrivé à la maison et nana a été très content de voir tonton chris, toute façon lui il aime tout le monde lol, j’ai installé chris dans une des chambres de la maison, et je suis passé en cuisine.