Chapitre 28 : Je débarque !

Ecrit par Les Histoires de Laya

*********Note de Laya : Que vous soyez seul ou accompagné, j’ose espérer que vous avez passé une bonne fête, ceux qui fêtent Noël.

Si vous êtes seul, je vous envoie tout mon amour !

Si vous êtes en famille, je vous demande de profiter de ces instants si précieux.

Bonne lecture et Joyeux Noël**********

 

***Kylian***

Marianne : Bébé, j’y vais !

Moi : Ok, fais attention à toi !

Elle : D’accord chef.

Elle fait un bisou à Calista et elle sort de la maison.

Elle va rejoindre Molly ! D’ailleurs, à chaque fois qu’elle y va, ça me donne des sueurs, j’espère juste que Molly ne va pas foutre ma vie en l’air.

Moi (regardant ma fille) : Papa s’en veut ma chérie… Mais parfois, on est obligé de procéder ainsi pour garder et protéger ceux qu’on aime… Pour rien au monde je ne vous perdrai !

Je tourne en rond, je n’arrive même pas à faire une sieste alors je me mets sur mon pc pour travailler pendant que ma fille fait sa sieste.

C’est dur, c’est dur de savoir que tout ne tient qu’à un fil, et que la personne capable de couper ce fil est une personne jalouse, hypocrite, aigrie et prête à tout pour blesser ma femme.

***Marianne***

Je suis assise avec Molly, on reçoit nos commandes et là

Molly (regardant ma main) : Il t’a demandé en mariage vite comme ça ?

Moi (ravie) : Oui oui

Elle : Ah ça, ça m’étonne !

Moi (arquant un sourcil) : Pourquoi ça t’étonne ?

Elle tousse fortement et je lui tends son verre d’eau.

Moi : Ça va mieux ?

Elle : Oui oui (se reprenant) je disais juste que ça m’étonne vraiment.

Moi : Pourquoi ?

Elle : Genre depuis quand les hommes de ce pays demandent vite en mariage ? Surtout un homme comme Kylian !

Moi : Un homme comme Kylian c’est-à-dire ?

Elle : Bah un jeune ! T’as pas remarqué comment les jeunes ont un problème avec l’engagement ?

Moi : Après, ça dépend. Y’a des jeunes matures et responsables qui s’engagent vite.

Elle : En tout cas, Kylian, je ne pensais pas qu’il se marierait aussi vite (souriante) Bref, je suis ravie pour toi. Mais Marianne, tu es sûre de sa sincérité ?

Moi : Bien sûr, je ne vois pas pourquoi j’en douterai.

Elle : Tu connais bien ses ex ? Avec qui il était avant toi ?

Moi : Oui, mais ça, ça reste notre vie privée à lui et moi.

Elle : Tu as raison, je vais un peu loin avec mes questions. J’aimerai trouver un Kylian aussi !

Moi : C’est-à-dire ?

Elle : Un homme qui s’engage vite malgré

Le serveur (nous interrompant) : Voilà votre supplément alloco Madame !

Moi : Merci ! (Regardant Molly) Malgré ?

Elle : J’ai oublié ce que je voulais dire !

Moi : Tu es très bizarre aujourd’hui !

Elle : J’ai un peu bu avant de venir. Mais dis-moi Marianne, tu penses qu’il t’aime vraiment ?

Moi : J’en suis convaincue.

Elle a fait une grimace rapide suivie d’un large sourire.

Elle : En fait je ne crois tellement plus aux hommes que ça m’étonne.

Moi : J’ai eu ma chance.

Elle : J’espère que ça durera longtemps, ton conte de fée.

Moi : Il n’ya pas de raisons que ça ne dure pas. Sauf si DIEU lui-même en décide autrement.

Elle : Tu n’as pas peur qu’il te trompe ou qu’il te mente ?

Moi : Il n’est pas du genre ! (Changeant de sujet) Dis-moi ça ne te dirait pas de te réconcilier avec Maurine ?

***Molly***

Qu’est-ce-qu’elle m’agace avec cet air toujours sûr d’elle, blablabla mon homme n’est pas du genre, Lol ! Tu vas tomber des nues ma petite !

Moi : Non, ça ne me dit absolument rien !

Elle : Tu es l’ainée parmi nous Molly, franchement, tu devrais y penser.

Moi : Je ne suis l’ainée de personne ! J’ai rejeté cette place depuis bien longtemps et tu sais quoi ? Je le vis tellement bien ! Aucune pression, je ne dois rien à personne, cette vie me plait. Je ne suis l’ainée de PERSONNE !

Elle : Ouh là, j’ai compris, ne te fâche pas je t’en prie, ce n’était pas le but. Désolée !

Moi : Ouais !

Je ne dis plus rien et elle non plus.

Allez-vous faire foutre avec votre rôle d’ainée où les gens doivent rentrer dans des cases prédéfinies.

Je vois Emi arriver au loin avec un bel homme à ses côtés.

Moi : Oh, ta meilleure amie Emi !

***Marianne***

Je soupire juste !

Emi (arrivant à notre table) : Oh Molly, bonsoir ! (Remarquant ma présence) Bonsoir !

M. Eden : Bonsoir Mesdames. (Me regardant) Comment allez-vous ?

Moi (souriante) : Bien, merci.

Emi (levant les yeux au ciel) : Bon appétit (à M. Eden) On y va amour. Finalement on n’aurait pas dû venir ici, ce n’est pas un coin qui nous mérite.

J’ai failli rigoler, alors là !

Je me demande comment un homme aussi bien que lui ait pu tomber sur une Emi.

Ils prennent congé de nous et là

Molly : C’est vrai que tu cours après son homme ?

Moi : J’ai déjà le mien et il me suffit.

Je comprends assez vite qu’elle a encore raconté des bêtises sur moi. Faut croire qu’il y’a des gens qui n’évoluent pas malgré les années.

On règle l’addition et je rentre trouver ma famille, le seul endroit où je sens l’amour, la bienveillance et le respect.

 

Quelques semaines plus tard, Calista a soufflé sa première bougie.

C’était une matinée difficile pour moi car j’étais partagée entre la joie de voir mon bébé grandir et la peine de savoir qu’elles auraient dû être deux.

J’ai beaucoup pleuré avant de reprendre du poil de la bête et organiser un beau petit anniversaire à ma fille.

Bien évidemment, mes parents n’y étaient pas, malgré mon invitation.

Papa m’a clairement fait comprendre qu’il considère qu’il a un seul enfant : Maurine ! Car Molly et moi n’existons plus pour lui.

Ça m’a touché car malgré tout, j’aime mes parents et je donnerai tout pour que notre relation soit saine.

Mais je suis obligée de laisser tomber car il a la rancune tenace.

Maman, sans commentaire. Soit j’accepte ce qu’elle veut pour moi, soit je « fou le camp ». Ce sont ses mots.

Vu que choisir c’est renoncer, j’ai choisi d’accepter ma propre vision de ma vie et renoncer à jamais à celle de ma mère.

Je suis heureuse dans ma vie de famille et pour rien au monde je ne perdrai cela.

J’aurai voulu que tout aille bien dans le meilleur des mondes mais, on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie !

Avec Kylian, on commence de plus en plus à voir le bout du tunnel, les choses s’alignent pour nous.

Je peux dire que nous sommes dans une certaine stabilité financière qui nous permettra de faire évoluer notre vie de couple et de famille. Tout ça en gagnant dignement notre argent. Je suis fière de lui, de moi, de nous.

 

***Cloé***

Moi : On peut y aller ?

Maman : Oui oui, prends mon sac et ma valise.

Je m’exécute et je pars à la voiture, j’ouvre la portière à Madame et j’attends qu’elle s’installe avant de refermer.

Maman : Pourquoi tu es gentille comme ça aujourd’hui ?

Moi : Maman, tu vas pousser les gens à croire que je ne suis qu’une peste !

Maman : Non chérie, même pas. Juste que la gentillesse là… !

Moi (boudant) : Pourquoi tu pars là-bas alors qu’on était déjà bien dans notre petit cocon d’amour ? Pfff, c’est nul !

Maman : Donc là c’était pour me retenir ?

Moi : Bah oui. Moi je veux te trouver quand je rentre de l’institut, je veux manger tes plats Tia.

Maman : Je suis ta copine hein ?

Moi : Ma meilleure amie.

Maman (souriante) : Je ne vais pas durer bébé, enfin, je l’espère. Tu sais, la situation d’Eden m’inquiète et je suis triste de ne pas faire partie de la vie de mon fils.

Moi : Ya Eden nous a rayé de sa vie volontairement !

Maman : Je ne pense pas chérie, voilà pourquoi j’y vais. Je sais que je ne m’y prends pas bien mais il le faut. Je dois libérer mon fils.

Moi : Le libérer ?

Maman : Je me comprends. Conduis moi juste bébé.

On gare chez Ya Eden.

On cogne et c’est la ménagère qui nous ouvre la porte.

Elle : Oui ?

Le gardien (derrière nous) : C’est la mère de M.

Elle : Madame m’a dit que je ne reçois personne sans sa permission.

Moi : Sauf quand il s’agit de la mère de M. Eden, j’ai cité Mme MAYE !

Le gardien prend ses valises et il demande à la ménagère de s’écarter car maman ne va pas rester debout devant la porte d’entrée de la maison de son enfant.

Quand on arrive au salon, il est plein de photos de Emi, ya Eden et imaginez qui d’autre ? La mère d’Emi !

Moi : Tchooooooooooooo

Maman (avec la chair de poule) : Cloé, je veux que tu rentres à la maison.

Moi : Pourquoi maman ?

Elle : Parce que je ne veux pas que tu restes ici !

Moi : Depuis là tu ne m’expliques rien maman, tu me caches quoi ?

Maman (d’un ton ferme) : Cloé !

Moi : D’accord, je rentre !

Je fais la fille fâchée et je me retourne sans dire au revoir.

Maman : Mlle, reviens d’abord !

Moi (revenant sur mes pas) : Oui !

Maman : Tu ne me dis pas au revoir ?

Moi : Au revoir !

Maman : Pas de bisous, ni câlins ni rien ?

Moi : Je suis pressée.

Maman (regardant le ciel) : Ah Neal, tu m’as laissé seule avec ta fille, tu vois comment elle est dure à gérer ?

Moi : Akié, non, c’est bon, je ne suis plus pressée.

Je retourne vers elle, elle me serre fort dans ses bras.

Y’a le gout (rire). Bah quoi, derrière mon sale caractère il y’a un peu de douceur.

Maman : Je t’aime mon amour !

Moi : Moi aussi je t’aime Tia de papa.

Elle m’embrasse sur le front pendant deux minutes, je sais qu’elle fait une petite prière dans son cœur alors je reste là à prendre toutes les bénédictions possibles de ma reine, la seule femme qui voudra éternellement mon bien.

Elle : Amen !

Moi : Amen, merci maman. (La regardant) Tu m’appelles en cas de !

Maman : Ok. Tu vas rester seule à l’appartement ou bien tu iras chez Nala en attendant que je revienne ?

Moi : Non, je reste dans notre cocon. Je vais seulement partir chez maman Nala quelques fois manger de bons petits plats.

Maman : Ok bébé, appelle-moi quand tu arrives !

Moi : Ne mange pas sa nourriture hein maman, moi je ne lui fais pas confiance.

Maman : Ne t’inquiète même pas pour moi.

Je prends congé d’elle.

Je ne sais même pas pourquoi elle a décidé d’aller chez Ya Eden et sans le prévenir.

Je n’ai pas envie que la situation dérape encore plus entre lui et nous. Ça nous fait suffisamment mal, cet éloignement forcé à cause de sa pimbeche de femme.

***Maman Tia***

Dès que j’ai posé mon pied dans cette maison, un frisson m’a parcouru le corps entier.

Qu’est-ce-que cette fille a fait à mon enfant ? Seigneur !

Je fléchis les genoux en plein milieu du salon et je prie, je demande à DIEU de m’accompagner dans ce que je suis entrain de faire. Je ne sens pas cette fille et en entrant ici, j’ai eu la confirmation sur ce que je pensais, elle n’est pas nette !

Je termine ma prière et je reste assise au salon, je peux vous jurer que la chair de poule ne me quitte pas.

J’avais bien dit à Eden de quitter cette fille, il est allé jusqu’à se marier avec elle !

J’ai demandé à Cloé de partir car elle n’est pas suffisamment ancrée dans la prière pour vivre ce qui va se passer.

Je prends mon téléphone et j’appelle Eden. J’espère qu’il me répondra cette fois !

Eden : Oui allô !

Moi : Coucou chéri, ça va ?

Eden : Oui.

Moi : Tu rentres à quelle heure ?

Eden : Pourquoi ?

Moi : Je suis chez toi, je t’attends.

Eden : QUOI ?

Moi : Je t’attends. Clic

J’ai posé mon téléphone et je ne l’ai plus touché, malgré ses appels incessants, je l’attends ici.

Je continue à prier intérieurement, une larme s’échappe, quelle douleur pour une mère, avoir l’impression de perdre son enfant alors qu’il est encore en vie.

Je sais que je ne procède pas bien en débarquant sans autorisation mais là, il le faut, je dois sortir mon enfant de ce mariage.

***Eden***

Je soupire d’agacement !

Elle fait quoi chez moi ? Pourquoi elle vient encore chez moi alors qu’elle a refusé de m’accompagner dans ma nouvelle vie ?

Je ne veux pas les problèmes, je ne veux pas les tensions dans ma maison.

Ma femme est enceinte et presque à terme, elle a besoin d’être en paix dans sa maison.

Sonnerie de téléphone, appel entrant : Ma femme

Moi (décrochant) : Oui béb…

Emi (me coupant) : Ta mère fait quoi chez moi Eden ? (Hurlant) avec ses valises, dans ma maison, sans autorisation. Snif, je suis presque à terme, j’ai besoin de paix, si mon enfant sort avant la date prévue, ce sera à cause de ta mère parce qu’elle est venue chercher les problèmes ! Je veux qu’elle sorte de chez nous, j’en ai marre d’être attaquée, pas dans ma maison en tout cas.

Maman (en fond) : Emi, quand tu termines ton cinéma, tu t’assois et on parle de femme à femme.

Moi (énervé) : J’arrive régler ça.

Pourquoi elle vient avec ses valises chez nous sans autorisation ? Elle-même elle aurait apprécié que mamie Alex débarque chez elle lorsqu’elle était mariée à papa ?

Elle va sortir de chez nous et revenir quand elle aura la permission de ma femme !

Les moralisatrices des commentaires, je ne veux rien entendre, elle manque de respect à ma femme en débarquant dans son espace sans demander.

Bref, pourquoi je me justifie même, elle va retourner !

Ma mère, pas ma mère, tu respectes les règles.

***Emi***

Moi (la regardant) : Depuis le début, vous voulez me rendre la vie impossible snif, j’ai fait quoi pour mériter ça ? Je vous ai fait quoi ? Je fais tout pour que votre fils soit heureux mais vous voulez me faire la guerre !

Elle (passant sa main devant ses narines) : Non Emi, je ne viens pas te faire la guerre, je viens voir mon fils, passer du temps avec lui. Ou bien tu te sens en guerre contre moi ?

Sa sérénité m’exaspère ! Pourquoi est-elle aussi calme ? Ça me dérange.

Faut que j’appelle maman.

Moi : Je ne suis pas en guerre ! Votre fils arrive !

Je quitte le salon et je me rends vite dans ma chambre, je lance l’appel et le temps qu’elle prend pour décrocher à son foutu téléphone me semble interminable.

Maman (décrochant) : Oui chérie

Moi : SOS ! Ma belle-mère a débarqué, sa facon d’être me dérange ! Maman j’ai peur qu’elle fasse tout capoter.

Maman : Emi, fais confiance à ta mère ! Le travail a été tellement bien fait que tu n’as pas à t’inquiéter !

Moi : Qu’est-ce-qui va m’arriver si elle découvre tout ? Je vais devenir folle ?

Maman : Jamais ! Est-ce-que je suis devenue folle en me séparant de mon ex-mari lorsque sa chienne de sœur a tout découvert et l’a emmené à l’église ?

Moi : Non non !

Maman : Bah voilà. Il ne sera plus sous l’emprise des fétiches c’est tout !

Moi : Il va toujours m’aimer ?

Maman : Tu fais semblant Emi ? Il va te haïr au plus haut point et tu vas le dégouter fortement. Surtout que ton odeur le repoussera. C’est surtout à cause de ça que tu sauras assez vite à quel moment il va commencer à ouvrir ses yeux.

Moi : Heureusement que je ne serai pas totalement perdante (souriante) il me quitte, je pars avec une grande partie de ses biens !

Maman : Une grande partie seulement Emi ? Tu attends quoi pour le pousser à mettre encore plus de choses à ton nom ? Surtout là où sa mère a débarqué là !

Moi : Tu as raison, je m’y mets dès ce soir. Bon je te laisse !

Maman : Sois le plus naturel possible et surtout ne sois pas sur la défensive avec elle. C’est le moment de la mettre dans ta poche et éviter qu’elle fouille partout.

Moi : Ok maman, merci. Clic

Je réfléchis déjà à comment je pourrai faire en sorte que Eden me lègue une bonne partie de son héritage et de sa propre fortune sachant que leur notaire et leur avocat familial sont très regardant et très lucides sur la situation.

La seule fois où j’ai réussi à bien placer mes pions c’était dans le contrat de mariage.

Mais là où tout le monde sera sur notre dos, j’ai peur de ne pas réussir.

Ou peut-être que si ! Bingo !

Je fais en sorte que Eden achète des terrains à mon nom et me fasse des virements permanents qui me permettront de construire sur mes terrains.

Oh là là, j’ai hâte d’être à ce soir.

Je rince mon visage et je redescends au salon trouver belle-maman.

Moi (la regardant) : Excuse-moi maman, les hormones de femme enceinte, tu sais ! Je me suis sentie attaquée et mon humeur du jour n’a fait qu’empirer les choses, pardonne-moi !

Elle : Emi ?

Moi : Oui maman !

Elle : Qu’as-tu fait à mon enfant ?

Mon battement de cœur s’est accéléré instantanément.

J’entends au loin la porte centrale s’ouvrir et les pas d’Eden arriver en accéléré.

Eden : Maman, je ne supporte pas le manque de respect, ça non ! Tu ne peux pas débarquer chez moi sans autorisation.

Il était en colère, ça se voyait.

Moi : Bébé, calme-toi stp. C’est ta maman, calme-toi stp.

Plus je lui parle, plus il se calme. Ma belle-mère quant à elle ne dit absolument rien.

Moi : En arrivant j’ai réagi sous l’effet de la colère et je viens de m’excuser auprès de maman. Elle avait besoin de passer du temps avec toi.

Ma belle-mère sourit. Ah bah, maman avait sans doute raison, je dois bien faire l’hypocrite !

Eden : Même si ! Tu aurais pu me prévenir et j’aurai demandé à Emi si elle est d’accord.

Elle : Je sais chéri, pardonne-moi ! Je sais que la manière n’était pas la bonne, j’ai été maladroite. Mais j’ai vraiment besoin de te voir, ça fait vraiment longtemps ! Assieds-toi s’il te plait, je veux vous parler.

Eden prend place à mes côtés.

Elle : Je suis désolée pour le mariage que j’ai raté, je ne voulais pas te faire de la peine mon chéri, et je te demande pardon pour ça ! Sauf que j’aimerai poser une question à Emi devant toi.

Mon cœur risque de tomber !

Eden : Oui vas-y !

Elle : Emi, dans quoi as-tu mis tes mains ?

Eden : Encore cette même question maman ? Ma femme est enceinte, elle n’a pas besoin qu’on vienne la stresser et l’accuser de certaines choses !

Well done mon amour, défends-moi bien.

Elle : D’accord chéri. Je peux avoir une chambre ?

Moi : Je t’y emmène maman.

Eden prend ses affaires et je la conduis dans la chambre d’amis.

Moi : Je vais faire à manger, je t’appelle quand c’est prêt maman. (Refermant la porte)

Quand je redescends, je vois que j’ai un message de maman.

Maman : Tu sais au moins que ça ne marche que sur Eden non ? Faut pas te faire griller en servant cela à ta belle-mère. Tu ne connais pas ses esprits oh !

Moi : J’ai failli faire une grosse gaffe alors. Merci maman.

Je demande à mon mari s’il veut manger quelque chose de spécial, au moins, si c’est le cas, je pourrai bien justifier le fait qu’il ait un plat à lui tout seul et sa mère un autre plat.

Il me dit que la queue que j’ai faite pour aujourd’hui lui convient très bien.

Alors, je réchauffe la marmite en y rajoutant bien sûr mon petit ingrédient secret, mes excréments séchés pour bien relever la sauce (sourire).

Pour belle maman et moi, une salade très healthy.

Quand le tout est prêt, on passe à table.

Moi (la regardant) : Je nous ai fait une petite salade comme c’est le soir et je suppose que tu ne peux pas manger trop huileux maman.

Elle : Bon, pas forcément, j’aimerai bien avoir de la queue de bœuf.

Je sens que des sueurs veulent apparaitre sur mon front.

Eden : Je pense aussi que c’est trop huileux pour toi surtout la nuit.

Maman : Ne t’inquiète pas chéri, maman peut encore tout manger. Emi, j’aimerai manger la queue !

Eden : Moi, je commencerai par la salade !

Moi : Euh, tu voulais juste de la queue non chéri ? J’ai juste fait la salade pour maman et moi !

Elle (souriante) : Il prendra ma part, je vais juste prendre un peu de queue.

Je ne peux plus rien rajouter.

Je prends son assiette, je mets la queue et quand je la lui tends, l’assiette se casse en deux dans ma main.

Je la regarde instinctivement, elle a un sourire de deux secondes puis

Elle : Oulah, j’espère que tu ne t’es pas fait mal ?

Eden est affolé, il part chercher de quoi me nettoyer.

Moi : Non, ça va !

Elle (me fixant) : Emi, le DIEU que je prie est au-dessus de tout.

Eden revient et me nettoie les mains, je ne suis pas blessée.

Finalement, ma belle-mère dit qu’elle n’a plus faim et elle nous regarde juste manger.

Eden mange avec appétit une salade qui n’était même pas pour lui, pfff, ça m’agace !

Après la salade, je veux lui servir sa queue de bœuf mais il n’a plus faim, MERDE !

 

Avant de dormir, sa mère lui demande de lui accorder deux minutes.

Il va dans sa chambre et quand il revient 30 minutes plus tard, je l’attends en nuisettes.

Moi : T’en as mis du temps.

Lui : Elle voulait prier avec moi. On a prié aussi pour toi et le bébé.

Moi (sourire fake) : Merci bébé. (Le caressant) Je suis en manque bébé.

Lui : Déjà ?

Moi : Les hormones ! Et depuis quand tu réagis comme ça quand j’ai des envies ?

Lui : Désolé mon amour, attends je brosse rapidement mes dents et je suis tout à toi.

Cette nuit-là, j’ai tout tenté, son pénis n’a pas bandé une seule fois !

Moi (pleurant) : Tu m’as trompé Eden, depuis quand ton pénis ne se lève pas quand je te touche ?

Eden : Peut-être la fatigue bébé, je ne t’ai jamais trompé je te jure.

 

Les autres jours qui ont suivi c’était la même chose, il ne bandait pas, même pas un peu.

Moi je suis arrivée au terme de ma grossesse et j’ai des envies de sexe mais il n’est même pas excité par ma présence et mes TAP (techniques d’approche).

Eden (reniflant partout) : Emi, y’a une odeur bizarre dans la maison.

Ma belle-mère me fixe intensément et moi j’ai juste envie de pleurer allongée sur ce canapé.

J’ai l’impression que ce que maman a dit commence à arriver.

Putain, je hais cette femme, depuis qu’elle est entrée dans ma maison, mon mari a changé.

Sœurs M : Divergence...