CHAPITRE 28: JOURNÉE DÉTENTE.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 28: Journée détente.
**ESTELLE MVE**
Je suis avec les filles au bord de la piscine, j'entends par là Grâce, Edna, Nadège, Alliance et Rayonne. Nous sommes tous chez moi pour une journée détente entre femmes, nos hommes sont chez Phil qui les reçoit. Ils ont débarqué chez moi à 11h pour déposer Nadège, prendre Ard et répartir. Elle a donc été la première à arriver ensuite ce fut Alliance suivies de près par Rayonne, Grâce et Edna qui sont venues presqu'en même temps et nous n'attendons plus qu'Annie pour être au complet. Cette dernière, la dernière fois que je l'ai vue, ça n'allait pas très fort. Elle avait une tête de 6 pieds de long et se traînait comme un zombie. Elle m'a brièvement parlé de l'incident avec Brody et m'avait dit qu'elle se sentait idiote et tout mais j'avais vite fait de la rassurer. Cette petite je ne l'aimais pas beaucoup avant surtout à cause de tout ce qu'elle avait fait à Rayonne et j'avoue que même quand elle revenait timidement vers ses belles-sœurs, j'étais un peu sceptique et sur mes gardes mais Rayonne, Nana et Alliance m'avaient parlé pour m'encourager à la voir autrement. Gérard aussi m'avait convaincue qu'elle n'était pas si mauvaise et en la fréquentant j'ai pu m'apercevoir qu'ils avaient tous raison. Annie n'est pas une mauvaise personne, elle était juste mal accompagnée et elle a pris des mauvaises décisions mais depuis ça va.
Nadège : (à Grâce) et tu l'as regardée partir sans rien faire ?
Edna: mais elle devait faire quoi ?
Grâce: vraiment ! Qu'aurais-je pu faire ? Me donner en spectacle dans son cabinet ?
Alliance: mais bien sûr, tu poses encore la question ?
Nadège : (à Alliance) ma petite c'est pour ça que toi et moi on se complète, on devait être sœur dans une autre vie. (À Grâce) je l'aurais bien bastonné cette pouffe avant de la traîner et la mettre moi-même dehors je ne supporte pas les bêtises.
Grâce nous a raconté comment la semaine dernière elle est allée trouver la mère d'une patiente de Tommy qui essayait de l'embrasser pendant que celui-ci lui expliquait gentiment qu'il ne pouvait pas le faire, qu'il n'était que le docteur de sa fille et qu'elle devait arrêter ce qu'elle voulait faire. Quand ils l'ont vu, cette dernière la défier du regard avant de sortir en murmurant des injures à son égard.
Moi : (souriante) encore toi-même.
Nadège: non, je n'aime pas les bêtises je te dis Estelle, ça c'est le genre si tu ne réagis pas dès le début elle reviendra à la charge pour te manquer de respect.
Alliance : c'est exactement ça.
Nadège: ça tu prends, tu recadres très vite et tu en fais un exemple pour toutes les autres qui auraient à l'esprit de faire comme elle.
Edna: au bureau ?
Nadège : mais bien sûr, où veux-tu que ce soit ? C'est au bureau que je t'ai attrapé, c'est au bureau que je te casse la gueule rien à foutre du reste.
Grâce: et ma réputation et celle de Tom qu'est-ce que tu en fais ?
Alliance: ( riant) c'est une nouvelle réputation ?
Nadège: Vraiment, tu me parles de quelle réputation ? Tommy est un excellent pédiatre et c'est son cabinet, que peut-il arriver ? Au pire il se fâche deux jours avec toi après tout revient à la normale, et là et lui et ses clientes tout le monde sait qu'on ne peut pas blaguer avec toi.
Edna: Donc toi tu te serais battue avec elle ?
Nadège /Alliance : (en même temps) Mais bien sûr.
Nadège: et je l'ai même déjà fait.
Grâce et Edna: (surprise) Oh!
Alliance, Rayonne et moi éclatons de rire face au regard surpris de Grâce et Edna.
Rayonne : (riant) on l'appelle la catcheuse au cabinet de Phil.
Grâce : (écarquillant les yeux) sérieux ?
Nadège: Hum! Tu me connais mal hein Grâce. Phil lui-même me connaît, il sait que je suis une folle habillée donc il tient ses putes à carreau parce que si j'attrape une je la cogne sauvagement, peu importe l'endroit, rien à foutre.
Edna: Donc tu t'es déjà battue au bureau de Phil ?
Nadège : Je ne me suis pas battue hein, j'ai frappé une imbécile là-bas.
Grâce : Une cliente ?
Nadège: non, une collaboratrice. La connasse avec Phil dans son viseur. Elle l'appelait à toutes les heures pour tout et rien, se pavanait devant lui avec des vêtements, si on peut appeler ça ainsi, je dirais plutôt des bouts de chiffons qui lui collaient au corps comme une seconde peau et miaulait presque quand elle lui parlait. J'avais surpris un jour une conversation téléphonique entre eux, Phil était sûr mains libres dans son bureau et l'écoutait se plaindre du travail de l'un de ses assistants. Si vous aviez écouté Seigneur, on aurait dit qu'elle allumait par sa voix, limite des filles des films porno.
Quand Phil nous avait présentées, elle avait fait une grimace que j'avais vu avant de me sourire hypocritement puis m'a regardée de haut avant de sortir de son bureau vêtue indécemment en se déhanchant tel un asticot.
Ce n'est pas la première fois que nous entendions cette histoire mais comme à chaque fois nous rions aux larmes, l'imitation de Nadège des voix, démarches et expressions faciales est juste à mourir de rire. Et aujourd'hui n'est pas l'exception. Même Grâce et Edna pleurent de rire, Nana n'a pas son pareil.
Nadège : (poursuivant) dès qu'elle était sortie du bureau j'avais tout de suite posé la question à Phil à quoi ils jouaient et quelle était la nature de leur relation. Il m'avait dit que c'était juste pro et qu'il ne prenait pas en compte son manège de séduction, donc il reconnaissait bien qu'elle le séduisait. En partant de son bureau ce jour j'avais déjà décidé de régler cette affaire moi-même et comme Dieu ne dort pas, 3 jours après Phil s'était trompé de téléphone le matin en partant au boulot. Il avait pris le mien à la face du sien et donc je partais faire l'échange avant de filer au boulot où j'avais des réunions très importantes hein, donc j'étais un peu pressée. Quand je gare au bas de son immeuble un message arrive, le nom de la pouffe s'affiche. Poussée par l'Esprit du Seigneur j'entre dans la messagerie et j'ouvre le message, qu'est-ce que je vois ? "Bonjour Phil bébé, je t'attends dans ton bureau." Mon cœur a bondi dans ma poitrine, c'est mon Phil que la connasse là appelle bébé ? Je remonte dans la file de conversation et heureusement pour lui les fois où il lui répondait c'était soit pour le boulot soit pour rappeler la nature de leur relation. Comme elle voulait jouer aux têtues, moi Mayi je devais alors lui montrer que j'étais plus têtue qu'elle. Je suis tranquillement montée dans le bureau de Phil, j'ai croisé sa secrétaire qui m'a informé qu'il était dans la salle de réunion avec des clients. Je lui ai souri de toutes mes dents et lui ai dit que je le savais et qu'il m'avait demandé de l'attendre dans son bureau, elle m'a alors laissée rentrer. Quand je rentre je reçois un deuxième message de la pouffe, "tu vas apprécier la vue" . La demoiselle était assise seins dehors avec sa jupe remontée jusqu'aux cuisses, jambes écartées sans rien en bas. Elle n'avait pas fini d'être surprise de me voir que déjà elle encaissait une gifle au visage et je l'avais saisie par les cheveux pour la traîner hors du bureau et correctement la botter devant tout le monde. Elle n'a pas dit qu'elle voulait montrer son sale corps pour voler le mari des gens ? J'ai déchiré le bout de tissu qui lui servait de jupe et l'ai laissée complètement nue avant de m'asseoir sur elle et bien la frapper. C'est Phil qui est venu me soulever de là , alertés par les cris de cette connasse et des gens autour. L'imbécile cachée derrière des gens me traitait de sauvage et qu'elle allait porter plainte, je lui ai moi-même donné mon identité et ma fonction ainsi que mon adresse domestique et professionnelle pour être sûre que je recevrai bien la citation là. J'ai en même temps profité pour avertir les autres femmes qui étaient dans les parages que si l'envie leur venait de vouloir faire du rentre-dedans à mon mari, elles me trouveraient sur leur chemin et finiraient comme l'autre idiote. Après je suis tranquillement allée m'asseoir dans le bureau de Phil.
Tout le récit était mimé et on était au bord de l'étouffement de rire alors que la meilleure partie arrive maintenant.
Grâce : (essuyant ses larmes qui n'arrêtaient pas de couler) Et Phil n'a rien dit ?
Alliance : (S'attrapant le ventre en riant) Écoute l'histoire maman c'est là que les vraies choses vont commencer.
Nadège : (sérieuse) je suis au calme assise attendant que Phil rentre pour me gronder, ce qu'il fait les minutes qui suivent.
FLASH-BACK
Philippe: ( entrant en claquant la porte) Putain Nadège c'était quoi ça ? Tu es devenue folle ? Toi ma femme tu viens te battre ici avec ma collaboratrice devant mes employés et mes clients ? Tu as une idée du scandale que tu viens de me faire et de ce que ma réputation va devenir ? Non mais qu'est-ce qui n'a pas marché ? Laisser Stella complètement nue devant tout le monde, tu es sérieuse?
Il parlait encore et encore quand je me suis levée en silence, me suis dirigée vers la porte avant de la verrouiller. Je me suis retournée et ai commencé à me déshabiller.
Philippe : (surpris) qu'est-ce que tu fais ?
Moi : (retirant mon string) je retire de ton esprit de vilaines images pour en mettre des belles.
Philippe: ( incrédule) tu es sérieuse là ?
Je l'ai dépassée toute nue pour aller m'appuyer contre son bureau, je lui faisais dos, j'ai donc écarté les jambes et me suis cambrée pour qu'il ait une meilleure vue. Il n'en revenait pas.
Moi: (tournant ma tête dans sa direction) tu comptes venir me trouver où tu vas rester planté là comme un arbre?
Je n'ai pas su à quel moment il s'est déplacé, ni quand il s'est déshabillé. Je l'ai juste senti me saisir par les hanches et s'insérer en moi de façon brusque avant de me chevaucher comme si sa vie en dépendait.
Philippe: putain Nadège, tu vas me tuer.
Moi : Ah ! oui, oui, toi aussi.
Philippe : (cognant fort) Grrrrh, merde Nadège (claquant les fesses) mais je suis toujours fâché.
Moi: (gémissait) oui babe, je, je suis fa… chée aussi.
RETOUR AU PRÉSENT
On était toutes allongées au sol en pleurant de rire. J'avais mal aux côtes au point de m'étouffer même. Nana nous a tuéez. La femme là n'est pas normale, je suis sûre qu'à côté du mot folle, il y a sa photo, kiiiieeeee.
Edna: (Pleurant de rire) Nana tu m'as tuée oh, tsoooh. Non tu n'es pas simple.
Nadège : (souriante) je te le confirme chérie, je ne suis pas simple. Je suis sorti de son bureau 30 minutes plus tard, bras dessus bras dessous, sourire aux lèvres . J'ai dit au revoir à tout le monde et je suis partie de là-bas après l'avoir langoureusement embrassé devant l'ascenseur. Jusqu'à aujourd'hui j'attends toujours cette citation et tout le monde me respecte là-bas même l'idiotie là .
Ah Nadège vraiment, j'aime trop la femme là, complètement folle sur les bords mais vraie. C'est le genre d'amie qu'il est important d'avoir. Après Nana, c'est Rayonne qui s'est mise à nous raconter comment elle avait giflé une fille en Mbolo qui voulait la défier en s'approchant de Daniel et comment cette histoire s'est terminée dans la chambre.
Nadège : (tapant dans la main de Rayonne) bien ma petite, c'est comme ça qu'on règle les bêtises. Les pouffes on les cogne et nos hommes, on les baise.
Alliance et moi: ( riant) exactement.
Nadège: ( à Grâce) tu as compris ?
Grâce : (riant) oui maman.
Nadège: on répète toutes en chœur pour être sûre que le message est bien passé.
Nous: ( en chœur) les pouffes on les cogne et nos hommes on les baise.
Nadège: alléluia.
Nous avons toutes éclaté de rire avant de changer de sujet jusqu'à ce que nous voyons apparaître Annie rayonnante comme tout.
Nous : (criant) Annie, c'est toi?
Annie: ( riant en tournant sur elle-même) bien sûr.
Alliance : il s'est passé quoi à Mouila pour que tu brilles comme ça ?
Nadège : quelqu'un l'a forcément couché et c'était tellement bon que voici le résultat.
Moi : qui l'a couché ?
Rayonne : (souriante) Brody.
Nous: (hurlant) Nooooooon !
Edna: Brody, le Brody NGOMA ?
Rayonne : le seul et l'unique.
Nadège : Comment ça?
C'est en riant qu'elle nous a raconté ce qui s'est passé entre eux à Mla et depuis qu'ils sont revenus. On l'a toutes charrié en lui rappelant ses propos à son sujet il y a quelques semaines en arrière, mais dans le fond, on était contentes pour elle, elle est vraiment radieuse….
**PHILIPPE MAYI**
J'étais avec les gars Gérard, Tommy , David et Lucas en train de boire des bières et braiser des viandes quand Daniel s'est pointé avec Brody. Daniel nous a avertis en semaine dans notre groupe WhatsApp qu'il viendrait. Mon opinion à propos de ce petit est un peu mitigée. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu la vague impression à sa soirée qu'il avait une dent contre moi à sa façon de me regarder, une animosité qui ne se comprenait pas émanait de lui à mon égard. Dan m'a dit qu'il était plutôt cool, je vais donc lui accorder le bénéfice du doute et bien l'observer cette journée pour me faire une opinion définitive.
Eux: Bonsoir.
Nous : bonsoir.
Daniel : (montrant les palettes de bières qu'ils avaient) on les pose où ?
Moi: dans les deux glacières qui sont là-bas.
Ils se sont exécutés avant de venir s'asseoir avec des bières à la main.
Moi : surtout ne vous gênez pas hein.
Daniel: ( sur le fauteuil) pourquoi je le ferai ? C'est mon reste de bières que je récupère comme ça, tu n'avais pas bien payé ta dot.
Moi: ( riant) n'est-ce pas ?
Daniel : (souriant) oui. Aucun d'entre vous n'a bien payé sa dot ici à part moi.
Lucas: ( éclatant de rire) ça c'est sûr.
Daniel: ( faussement fâché) toi surtout ne rit pas avec moi parce que c'est toi qui as cautionné ça. Tu étais même à la tête de barrage.
Gérard: ( riant) Même après 15 ans de mariage tu es encore dessus le frère ? Tu as la rancune tenace.
Tommy: ( riant) vraiment.
Daniel: oui. Le gars que vous voyez là c'est un faux frère, aucune solidarité masculine, rien.
Moi : (riant) rien.
David : un vrai traître, je te dis.
Gérard : je me rappelle encore comment il était énervé à son mariage ( riant) toutes les veines dehors.
Moi: Il faut dire que tout le monde était tendu.
David : comme un string.
Daniel : (À Lucas) attends dis-moi sérieux vous avez quoi contre moi ? Parce que jusqu'alors je ne comprends pas, je jure tous mes parents.
Lucas: ( riant) tu avais la tête d'un bandit.
Nous avons tous éclaté de rire.
Daniel: moi j'ai la tête d'un bandit? Et Tom alors ?
Tommy: (riant) Laisse-moi en dehors de tes problèmes pap.
Brody: (riant) Vous n'avez pas payé la même somme pour vos mariages ?
Daniel : Mon frère laisse, à moi seul, ce que j'ai dépensé pour avoir cette fille peut financer leur cinq mariages.
Tommy : (riant) Tu exagères Dan.
Daniel : J'exagère hein ? Tu veux qu'on compte ?
Tommy: Oui.
Daniel : Ok. Que chacun dise le montant qu'il a dépensé pour les présentations, la dot, espèce et marchandises plus les barrages. Je parlerai en dernier. Phil, à toi l'honneur.
Moi: présentation 200.000f, dot espèce 1 million 500, marchandises 2 millions total: 3700000f
Tommy: 150 milles, 3 millions, 2 millions, total : 6 millions 150 milles
Gérard : 200 milles, 1 million 500, 1 million 500, total : 3 millions 200.
David : 300 milles, 1 million 800, 2 millions, total : 4 millions 100.
Lucas : 300 milles, 2 millions, 2 millions, total : 4 millions 300.
Daniel : (bougeant la tête) total 17 millions 650 milles c'est ça n'est-ce pas ?
Brody: exact.
Daniel : Non seulement je paye vos mariage mais je construis encore avec la monnaie.
Gérard, David, Lucas et moi nous sommes mis à rire parce que nous savons qu'il a raison et de loin, j'ai assisté à son mariage coutumier et moi-même j'étais dépassé.
Brody: sérieusement ?
Moi :oui, il a raison.
Brody: combien ?
Daniel: Présentation 1 million 400 milles (Brody et Tom ont écarquillé les yeux) espèce 8 millions 700 milles, marchandise 30 millions.
Gérard : (riant en buvant sa bière) Brody ferme la bouche, les mouches vont rentrer.
Nous avons éclaté de rire, quand j'y pense le mariage coutumier de Dan a été une vraie source de problèmes dans leur famille, moi-même j'étais fâché.
Brody : (abasourdi) 30 millions ? C'est quoi que tu as acheté comme ça ?
Daniel: voitures , terrains , animaux adultes et cetera.
Brody: (Regardant Lucas qui riait) Quoi?
Daniel: ( portant sa bière à la bouche en souriant) mon frère je te dis, les gens là voulait seulement ma mort. Total 40 millions 100.
Brody: C'était quoi le projet ?
Gérard : (riant) Le décourager. Ils ne voulaient pas de ce mariage.
Daniel : Mais ils ont trouvé garçon, un vrai. C'est pour ça que quand quelqu'un veut jouer avec mon mariage, je peux même mourir. J'ai souffert dans tous les sens du terme pour avoir la fille là.
Gérard : (buvant sa bière) je confirme. Rayonne c'est une folle, une vraie folle. Ce qu'elle nous a montrés à Londres, pardon moi-même j'avais pitié de mon frère, il faisait trop pitié. Elle l' a traité comme un enfant. On vous dit que le loup était devenu un chaton castré.
Nous avons éclaté de rire. Gérard s'est mis à nous raconter les misères que Rayonne faisait vivre à Daniel au début de leur relation.
Gérard : le gars sourit pendant 5 minutes en regardant son téléphone alors qu'elle avait déjà raccroché et il nous dit qu'il n'est pas amoureux, qu'il a juste un objectif et qu'il gère la situation.
David: ( riant) c'est la situation qui le gérait oui.
Gérard: (riant) mal.
Daniel : tu veux que je raconte aussi comment tu pleurais parce qu' Estelle voulait annuler le mariage ?
Nous: (riant) Nooooon.
Et là chacun a sorti la doc des pleurs des uns et des autres, nous en avons ri aux larmes, le seul qui est sorti indemne dans cette histoire c'est Brody sur qui personne n'avait rien dire.
Gérard : (à Brody) Toi qui te moques de nous là, je sens que ta part arrive bientôt. Rira bien qui rira le dernier.
Daniel: ça a déjà commencé.
Lucas: Comment ça ?
Daniel: n'est-ce pas il laisse les affaires pour suivre la femme.
Tommy : (riant) il est mort.
Gérard: ( riant) mort de chez mort.
Moi: ( riant) il était où ?
Daniel: À Mla.
Lucas: tu as suivi Annie jusqu'à Mla?
Brody : (surpris) comment tu sais que c'est Annie que j'ai suivi ?
David: tout le monde le sait.
Brody: Comment ça ?
Tommy: mon ami la façon dont tu la regardais à ta soirée n'a échappé à personne.
Gérard : (riant) on aurait dit qu'il allait bondir sur elle à tout moment.
Nous avons éclaté de rire, même lui-même.
Brody: C'était aussi visible que ça ?
David: Bien sûr.
Lucas : donc vous êtes ensemble maintenant ?
Brody: oui.
Gérard : donc je confirme mon ami, tu es déjà mort.
Daniel : Trinquons à ses funérailles.
Nous avons trinqué avant de boire jusqu'à finir nos bouteilles.
Daniel: mon ami, si on te dit qu'Annie va te rendre chèvre ici avant le temps, tu ne nous croiras pas, pourtant c'est vrai.
Tommy: Qui te dit qu'il ne l'est pas déjà ?
Gérard : Vérifions. Dis-moi, tu as déjà entendu un garçon, pas un membre de sa famille, parler d'elle en ta présence ?
Brody: Oui.
Gérard : qu'est-ce que tu as fait ?
Brody: ça m'a grave saoulé au point où je suis parti de là-bas.
Nous : (criant en chœur) Eeeeeeh !
Gérard : attendez, ce n'est pas fini. Et dès que tu la vois parler et rire avec un autre mec, il se passe quoi ?
Brody: (après une gorgée) Je deviens jaloux et je fais n'importe quoi.
Moi: tu deviens agressif ?
Brody: Oui.
Gérard : (Se frappant le genou) il est foutu.
On s'est mis à rire de sa situation, avec Annie, il n'est pas sorti de l'auberge. Annie a énormément de prétendants et ce peu importe l'endroit où elle part. En plus d'être belle de visage et de corps, elle est très intelligente. Il n'est vraiment pas sorti de l'auberge, il fera des bagarres à tout moment c'est une certitude. Soudain je pense à sa réaction vis-à-vis de moi à sa soirée et j'ai comme un déclic.
Moi: dis-moi, à ta soirée tu m'as pris pour un rival ?
Brody: Je t'avoue que oui et te voir aussi proche d'elle m'a saoulé raison pour laquelle j'ai été un peu froid envers toi et je tiens d'ailleurs à m' excuser.
Moi : (souriant) je vois.
David: je suis largué là, comment ça tu le prenais pour un rival ?
Brody: c'est une longue histoire.
Tommy: ça tombe bien, on a toute la journée pour ça.
Brody: En fait tout part d'une méprise lors de notre rencontre à Paris.
Il s'est mis à nous raconter sa rencontre avec elle en boîte et comment il lui avait parlé après qu'il l'ait entendue parler avec moi, puis dans l'avion, ensuite devant le resto, avec Rayonne, dans ses locaux, la fois au bar avec son ami avant de commettre la bourde qui l'a emmené jusqu'à Mla.
Brody: Son prénom revenait beaucoup dans sa bouche avec les "mon chéri" , "mon amour" et tout du coup, j'ai cru que tu étais son mec.
Gérard était plié de rire à un point où le fait de le voir rire autant, nous faisait également marrer.
Lucas : (à Gérard) mais qu'est-ce qui t'amuse autant ?
Gérard: ( regardant Daniel en riant toujours aux larmes) Oh non, Dan voici ton frère jumeau. Mon petit tu es foutu, tu es mort.
Moi : (riant) arrête de l'effrayer comme ça toi aussi, regarde sa tête.
Brody: (confus) je ne comprends pas.
Tommy: J'avoue que moi aussi je suis largué, je comprends le fait qu'il soit amoureux mais la façon dont G parle là, je ne comprends pas.
Lucas: et quel est le rapport avec Daniel ?
Gérard : (se reprenant) Dan regarde le, tu vois n'est-ce pas ?
Daniel : oui.
Gérard: tu confirmes ?
Daniel : affirmatif.
On les regardait complètement perdu, on ne comprenait rien de ce qu'ils disaient.
Tommy: vous décodez pour les profanes ?
Gérard : Brody dis-moi Annie ne serait elle pas ta première vraie relation par hasard ?
Brody: (Intrigué) oui. C'est exact.
Gérard: avant c'était jamais deux fois la même fille ?
Brody : exact.
Gérard : la façon dont il est constitué émotionnellement parlant est la même que Daniel. Nous sommes tous d'accord ici que nous aimons tous éperdument nos femmes, mais vous conviendrez avec moi que le lien que Daniel a avec Rayonne est particulier.
Nous : (sauf Dan et Brody) nous le confirmons.
Gérard : maintenant regardez les bien en ayant de la l'esprit ce que vous savez d'eux et dites-moi si oui ou non vous voyez ce qu'on voit.
On s'est prêté au jeu et on s'est mis à les observer comme il nous l'a dit et effectivement il y a énormément de ressemblance entre les deux. Et ils ont un je ne sais quoi au fond du regard qui accentue cette ressemblance.
Moi: ( à Brody) bonne chance mon ami.
Gérard: tu l'as aussi vu n'est-ce pas ?
Moi: oui.
Gérard : je te souhaite beaucoup de courage parce que ce qui va te tomber dessus là mon ami j'espère en tout cas que tu vas gérer.
On le regardait tous avec compassion comme s'il allait mourir demain. Le pauvre était effrayé, à la limite livide.
Lucas: ( éclatant de rire) regardez comment vous l'effrayez.
On a tous éclaté de rire devant la mine de chien battu le Brody, c'était drôle. Gérard pour effrayer les gens, il n'a pas son pareil, trop théâtrale ce mec.
Moi: respire mec, respire.
Gérard : (à Brody) tu as le petit cœur hein, kiiiiieeeeee.
Brody: (se détendant) Vous n'êtes pas sérieux les gars, vous m'avez fait peur.
Gérard: ce n'est pas si dramatique que ça mais c'est sérieux ce qu'on te dit. Le degré d'amour qui va te tomber dessus et te saisir le cœur d'ici là tu n'as pas idée. Si tu n'as pas encore commencé à faire des choses incohérentes mon petit prépare-toi. Et si un jour tu penses perdre la tête, cours chez lui (montrant Daniel) il va t'aider, parce que vous êtes faits dans le même moule.
Après ça nous avons changé de sujet et avons parlé de tout et de rien jusqu'à la nuit tombée. À 22h, nous avons tous pris nos voitures en dehors de Gérard qui est monté avec moi et nous sommes partis chez lui récupérer nos femmes que nous avons trouvé en bikini et maillot de bain en train de danser au bord de la piscine complètement ivres. Il y avait plein de bouteilles de champagne vides dans un coin. Elles avaient toutes une chaise à côté d'elle, c'était quoi le délire ?
Nadège : (Me regardant) mon bébé !
Elle a couru et est venue se jeter dans mes bras avec tellement de force que nous sommes tombés dans la piscine tous les deux.
Nadège : (se plaignant) Toi aussi tu ne pouvais pas me soulever comme dans le film "The Last Dance" ?
Tous les autres se sont mis à rire, voyez-moi les choses de cette femme. Tu ne m'avertis pas, rien et tu espères que je le fasse. Mieux, je ne réponds pas. Je l'ai soulevée sur les bras et je suis sorti de l'eau avec elle.
Nadège: le début était raté mais tu t'es bien rattrapé. ( Aux autres) mon homme s'est rattrapé hein, donc ne riez plus là.
Rire général
Moi: à mon oreille tu seras récompensé ce soir bébé.
Je l'ai gardée et elle m'a fait un clin d'œil félin, le message est passé.
On n'a plus mis long , nous avons récupéré ses affaires et nous sommes rentrés chez nous. À peine je garais, qu'elle est descendue avec ses affaires en courant comme si elle avait le feu aux fesses. Je ne sais pas si j'arriverai un jour à me faire à la folie de cette femme.