Chapitre 29 :
Ecrit par Maya my'a
Kathy...
Je médite sur le sort de ma fille. Où ai-je échoué? Son histoire me donne des céphalées. Je réfléchis sur comment l'a ramené de ce cauchemar.
-Maman !
-Oui, Sophie ! Bonjour. Du nouveau ?
-Oui, maman ! Paula traine avec une jeune femme assez raffinée. À l'instant où nous parlons, elles sont à la Prison Centrale.
-Merci beaucoup, ma fille ! Je me demande ce que mijote Paula...
-Ne t'inquiète pas, ma mère ! Elles seront démasquées. Dormez en paix, maman. Le plus important est sa séparation avec ce type.
-Merci bien, Sophie, pour ce que tu fais pour nous.
-Ce n'est rien maman, Paula est ma sœur, et toi ma mère.
- D'accord !
J'attends mon mari pour en parler. Discuter au sujet de Paula. Il est plus qu'urgent que je me rendes sur Libreville. Si je ne le fais pas, je la perdrai. Mon départ sur Libreville devrait être imminent.
Dans ma grande maison, j'attends Dos Péreira de pied ferme. Certes, j'ai conscience qu'il ne me sera utile pour rien dans la résolution de ce problème mais, il me faut tout de même aborder le sujet avec lui.
Depuis deux jours, il rentre à des heures tardives(Vingt deux heures voir une heure). Aujourd'hui, il ne pourra justifier ses heures de retours tardives.
Je m'assois dans le séjour, totalement dans l'obscurité. Je le regarde passer la porte principale sans se soucier de quoi que ce soit.
-Je te vois ! Monsieur.
-Visiblement, tu n'as rien affaire à cette heure... me répond-il froidement.
-Détrompe-toi ! Petite personne. Tu me retiens ici pour te voir entrer tard la nuit, c'est ça ?
-Oui. Répond-il fermement.
-Misérable !
- Je suis une petite personne misérable, et très jeune pour m'enfermer dans cet endroit sinistre avec une femme aigrie et méchante...
-Choisis la bonne formulation pour me faire du mal... Tu es ce que je vois là, [faisant un petit geste méprisant avec la main, associé à l'expression faciale] grâce à moi, ne l'oublie pas...
-Oh ! Sa majesté !
-Si tu es jeune à quarante sept ans ; je suis trop vieille à quarante-neuf ans, alors, que fais-tu toujours marié à moi...
-Kathy, tu m'emmerdes...
-Rien que ça ?[me levant]
-Bonne nuit ! Se tourne-t-il en direction des marches d'escaliers.
Je ne perds pas mon temps à le suivre. S'il était un vrai homme, il me ferait l'amour comme son chauffeur et son mécanicien. Eh bien plus, il me rendrait mes passe-ports.
J'ai mal ! Mon mari m'ignore dans notre maison. Malgré cette humiliation, je vais en chambre avec l'intention de me coucher sans faire de bruit.
Au seuil la porte de la chambre, j'aperçois son sac de travail. Je suis d'un coup en joie.
J'observe si, il y mettra du temps. Sûre de moi, je cours fouiller son sac. Je soutire en toute discrétion mes passe-ports et une somme de cinq millions, certainement, destiné à payer ses employés.
Je déplace le paquet en lieu sûr. Pendant ce temps, il s'éternise sous la douche. Tant mieux pour moi.
Après cette opération, je m'en dors jusqu'au matin sans donner une petite attention à ses attouchements. Le Sexe, je sais où en demander pour me rassasier. Dos Pereira est incontestablement un homme sans aucune valeur morale.
Deux jours après...
Je voyage sur Libreville sans qu'il soit au courant.
Je m'offre deux jours de repos avant toutes hostilités. Une fois mes cernes estompés, je me pavane dans les rues Libreville. Je vais de magasin en magasin, pour voir la tendance afin d'ouvrir une boutique de vêtements chics et de hauts de gammes.
Je ne compte pas me prendre la tête avec le caprice de mon mari et encore moins avec le deuil que porte ma fille. Elle a délibérément voulu se lier à ce criminel.
Retour à l'hôtel...
Au bord de la piscine, je lis un article sur ce fameux Patrick.
Tiens, tiens...
Merde!!! Je n'y crois pas. Patrick n'est pas ce que j'ai toujours pensé. L'article parle de son retrait soudain du monde des affaires et de la disparition. Plusieurs questions sont posées à son sujet. Les lignes de ce journal expriment le profond regret que ressent ses proches et fidèles collaborateurs de toutes nationalités.
Un comité de plusieurs investisseurs étrangers est activement lancer à sa recherche.
Patrick est nommé, ici, comme un incontournable concepteur de projet et un consultant... Il est décrit comme un homme fortuné.
Non! Comment est ce possible ? Je me redresse. Et si sa fortune m'aidait à voyager sur SINGAPOUR ? Et y vivre ?
Ce Patrick n'est pas finalement une vulgaire personne.Qu'ai-je fait ?
Je baisse la garde en espérant que cette petite idiote ait pu être son héritière.
Ma fille ne sait point travailler comme d'autres jeunes femmes. Ça aurait été Sophie, elle serait propriétaire de ses biens.
( Meditant) Merde! où avais-je la tête ? Paula as-t-elle pu tiré profit de cet homme ? J'ai froid dans le dos : je crois que non. Ma fille ne sait pas ce qu'elle veut. Elle ne voit et ne pense que au Mariage ; elle ne rêve que du titre de femme au foyer. Femme stupide et soumise. Or, avec un homme comme Patrick, il faut en profiter tant qu'il y a une opportunité. Si ma fille était comme moi, je serai une femme financièrement bien plus qu'équilibrée que je le suis déjà.
(Hum)...
Je fonce en banque gérer le capital qui me permettra de mettre ma boutique de luxe en place. Ma cible est uniquement la bourgeoisie gabonaise. Les femmes des ministres, les femmes d'affaires, les ministres... Ces produits ne sont que de haut de gamme.
En banque, assise à l'entrée du bureau de mon gestionnaire, mon oreille est attentive à la conversation qui se tient entre un mon gestionnaire et son collègue. J'écoute exactement ce dont je m'en doutais que depuis très peu. Les chiffres bancaires de cet homme sont époustouflants. C'est bien plus que ce que je ne me suis pas imaginée. Aussi, j'apprends qu'il a la nationalité : américaine.
Patrick: cet homme pour qui, ma fille se meure, était donc un riche homme d'affaire? À ce moment, je regrette sa mort. Je les crus vendeur de casserole. J'ai été stupide de ne pas encourager ma fille à s'installé dans ses bras. Merde ! J'aurais dû lui donner tous les ruduments pour qu'elle soit son unique héritière.
Je suis très remontée contre moi. Furieuse, je fonce à l'hôtel. Cette histoire me met hors de moi.
En chemin:
J'écrase un chien appartenant à un homme mature. Il m'interpelle sauvagement. L'embouteillage du quartier Glass ne permet pas de prendre la poudre d'escampette. Prise au piège, je stationne.
-Baissant la vitre, monsieur un chien, ça se contrôle, hurlé-je sur lui. Je ne pouvais faire autrement pour l'éviter cette bette.
Enterrez-le, de toute façon, il ne s'agit que d'un chien.
Il me fixe intessement sans dire un mot, puis...
- Vous êtes très ravissante !
Je suis agréablement surprise.
-Hum ! Combien vaut ce chien ? Lui tendant une enveloppe contenant la somme de cent mille.
-Pour le chien, laissez tomber, repousse-t-il mon enveloppe. Vous êtes très nerveuse. On en discutera tranquillement un de ces quatre ajoute-t-il, laissant sa carte de visite sur le siège.
-Bonne après midi.
Je monte la vitre et j'accélère.
Dix minutes plus tard...
Hôtel Parking:
Dans ma suite, pensante, je me laisse fondre dans le jacuzzi. J'ai horreur des informations de dernières heures après l'ouragan. Comment ai-je pu être aussi stupide pour ne pas me rendre compte de l'opportunité qu'a eu ma fille ? Je lui aurais donné de bonnes orientations pour suivre la voie de son bonheur.
Tout ceci, arrive par ma faute et sans compter sur la perfidie de Sophie. Mais qui est celle femme ? Je comprends son jeu.
Je veux bien appeler ma fille mais, j'avoue avoir honte de mes agissements. J'ai tout gâché. Le financier est mort. Et, elle est restée avec un bâtard, qu'il n'a peut-être pas reconnu.
Je suis terriblement déçu. Mon cœur m'ordonne sans cesse de l'appeler mais ma conscience m'intime de ne pas le faire. Néanmoins, je lance l'appel.
(Aucun droit sur image)
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