Chapitre 29 : Derrière les portes
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 29 : Derrière
les portes
****Soumaya****
Ma
fille,
Si
tu lis ça c’est que je suis mort et ne peux plus prendre ta défense désormais.
C’est maintenant ta responsabilité, ton droit. Je t’écris pas ici seulement en
tant que ton beau-père mais en tant que un père de famille concerné.
Je
ne prétendrai jamais savoir à quel point ces dernières années ont été
difficiles pour toi. Je ne vais pas prétendre non plus être un modèle de vertu
ou un mari parfait mais je sais pour être marié à deux femmes complètement
différente ce à quoi devrait ressembler une relation saine ou toxique. Je sais
aussi quel genre de personne tu es. Quelqu’un de bien qui a commis l’erreur
d’aimer la mauvaise personne.
Quand
tu trouveras le courage de quitter mon fils. Dans cette enveloppe tu trouveras
le nécessaire pour démarrer une activité qui te permettra d’être indépendante,
de t’occuper de mes petits-enfants et de toi-même.
N’oublie
pas, les gens parleront et parce que tu es humaine ça t’affecteras mais je vais
te donne un tout dernier conseil. Parfois être égoïste est la seule manière de
survivre, et tu te dois de survivre. Alors sois égoïste. Sois égoïste pour tes
enfants. Et fais le avec la tête haute.
Avec
tout ma tendresse,
Nji
Nsangou.
Ce n’est qu’un an après la
mort de mon beau-père que son avocat m’as remis cette enveloppe à l’intérieur
de laquelle j’ai trouvé cette lettre, les papiers d’une villa situé à Fountain,
et des documents d’un compte en suisse contenant 150.000,00€ à mon nom. Cet
homme a plus d’une fois intervenu pour empêcher mon mari de me tuer
littéralement, il a été mon ange gardien de son vivant et même mort il s’est
assure de me protège.
J’ai eu le choix il y a cinq
ans mais je suis reste par amour, croyant fermement pouvoir le changer, pouvoir
lui apporte la lumière qui lui faisant tant défaut mais c’est le contraire qui
s’est produit. Il a déteint sa noirceur sur moi. J’ai regardé l’homme que j’ai épousé
ensuite appris à aimer devenir quelqu’un petri de haine non justifie vis-à-vis
de son frère de sang, devenir cupide, verbalement et physiquement agressifs
vis-à-vis de moi et des enfants sous les encouragements de sa mère sans savoir
quoi faire pour l’aidé. Bien sûr quand je l’ai épouse j’étais au courant qu’il
avait des démons, mais j’étais confiante. Après tout qu’est qui pouvait résiste
à la dévotion d’une bonne épouse et des prières ?
Rien je pensais. Mais je n’en
peux plus. Allah m’ai témoin que j’ai essayé, de toutes mes forces, j’ai
essayé. Je pleure de plus belle, ça doit faire des jours que je ne fais que ça.
Pleurer, penser, relire cette lettre et pleurer encore. Mes enfant : deux
garçons et une fille sont chez mes parents pour la semaine.
Quand mon mari est enfin
rentre de son voyage avec sa mère. J’ai voulu encore essayé de lui parler, lui
annoncé que j’étais enceinte. Et comme à chacune de mes grossesses avec l’illusion
qu’il redevienne un tant soit peu l’homme que j’ai entrevue quand je l’ai
épousé. Au lieu de ça je n’ai même pas pu en place une. Vous me diriez que je l’ai
peut-être chercher en l’ouvrant un peu trop mais vous faîtes quoi vous quand
votre mari rentre soul, sentant le parfum bon marché avec des traces de rouge à
lèvres et des préservatifs usages dans ses poches ?
Il a fait de moi quelqu’un de paranoïa,
de vindicatif. Alors j’ai réagi au quart de tour, je lui ai demandé des
comptes. Énorme erreur de ma part. Je me suis retrouve baignant dans mon sang
sur le sol de notre chambre avec un mari complètement indifférent à ma douleur.
Quand j’ai eu la force de me traine jusqu’à la salle de bain j’ai su. Si la
douleur au niveau de mon bas ventre ne m’avait pas mis sur la voie, la quantité
de sang sur le sol lui si.
J’ai appelé ma sœur qui m’a
conduite à l’hôpital et m’as ramène une fois le curetage fini. Elle a pris les
enfants avec elle pour que je puisse me repose. Elle a l’habitude maintenant
avec moi. Toute ma famille d’ailleurs, même mes amis, ses amis. Mais personne
ne dit rien ou si mais ce qu’ils disent n’est pas assez pour que mon mari
arrête de me prendre pour son sac de boxe. Personne ne m’as jamais conseillé de
le quitté sauf mon beau-père. Il a fait bien plus que ça mais à Foumban on ne
divorce pas. Surtout pas une femme. Il avait raison je devais m’en aller. Je
devais survivre.
« Salam… »
C’est ma belle-sœur Rachi. Je
me lève du lit essuie vite mes larmes, je ne veux pas qu’elle me voit comme ça.
Je ne veux pas la voir me lance son regard plein de pitié.
****Tariq/Yaya****
Je sais que ma réaction face à ce qu’il a fait
l’as légèrement surpris. Mais moi non, Yaya à toujours assuré mes arrières
alors savoir que malgré mon interdiction formel il a quand même mis Arouna sur
surveillance et n’a pas relâché la surveillance de Asma quand moi je l’ai ne
m’as surpris qu’à moitié. Moi en formulant cette interdiction j’avais les mains
liées par la promesse faite à mon père concernant le fait de donner vraiment le
bénéfice du doute à mon frère.
J’ai fini de briefe Tariq, ça fait trente-deux
heures qu’on n’as pas dormir. Repasser en vue toutes les informations collectés
de ces dernières années d’Asma, Arouna, Nah rachi et Rachi n’as pas été
évidente non pas à cause de la quantité de travail mais de l’impact émotionnel
que ça eu sur mon frère. Mon ami. On vient de terminer et même s’il ne le
montre pas je sais qu’il est sonné par tout ce qu’il vient d’apprendre surtout
ce que ça implique comme combat. Plus question de tempère les choses, ça va
être une guerre ouverte où tous les coups seront permis mais au moins
aujourd’hui on sait qui est vraiment l’ennemi et qui sont les victimes même s’ils
ne le savent pas eux-même.
Je soupire, prend ma tête entre mes mains.
Pour la première fois depuis très longtemps j’ai l’impression que peut-être
Allah ne m’as pas complètement abandonné comme je le pensais mais en même temps
je me sens tellement perdue, tellement seul. Non pas parce que je sois
actuellement seul mais parce que ces deux derniers jours ma femme s’est occupée
de moi comme une épouse s’occupe de son mari en veillant à ce que je ne manque
de rien tout en réussissant à ne pas m’adresse la parole. Ma’a, Samia et les
enfants savent que quelque chose ne vas
pas mais personnes n’osent dire quoi que ce soit comme si ils sentaient tous ce
danger terrible qui flotte dans l’air et qui vas s’abattre on ne sait quand sur
notre famille. Je voudrais tellement lui explique. Non je sais que je vais, que
je dois lui expliquer. Mais comment ?
Je suis tire de mes pensées par Yaya. « Et
comment a réagi Jamila à tout ça ? » Je le regarde sans vraiment
comprendre sa question alors il clarifie. « Quand tu as lui dit. »
« Je ne lui ai rien dit. » c’est à
son tour d’être confus. « Elle a trouvé Asma au salon quand on est rentré. »
« M**de ! » Il soupire bruyamment,
plus pour me signifie son mécontentement qu’autre chose. « Tu devais lui
en parle. » Il marque un silence. « J’ai cru que c’était le principal
but de ce voyage ? »
Entendre mon ami formule ainsi quelque chose
qui était supposé être une évidence me fait comprendre à quel point je n’ai pas
assuré.
« Je n’ai jamais trouvé le bon moment
pour en parler. »
« Et maintenant ? »
Je m’adosse sur mon siège avant de lui répondre.
« Je prie Allah pour que mon couple surmonté cette épreuve. »
« Je ne sais pas si tu le sais mais cette
jeune femme est amoureuse de toi et n’as rien en commun avec Asma ni aucunes
autres des filles que tu as eu à fréquenter par le passé. »
« Qu’est-ce que je fais ?... Je ne
veux pas la perdre. » je rajoute d’une toute petite voix.
Il m’observe un petit moment avant de répondre
à ma question. « Parle lui, raconte lui ton histoire, dis-lui ce que tu
ressens. Je sais que ton expérience en relation saine est inexistante mais ta
femme n’as AUCUNE expérience du tout. Et un couple c’est le dialogue. »
C’est sur ces parole que je m’en vais. Ça fait
des jours que je n’ai pas vu ma femme ni mes enfants encore moins eu une nuit
de sommeil correct. Pour l’instant la seule chose à faire c’est d’attendre.
Attendre que l’ennemi pousse son prochain point, maintenant que installe Asma
chez Tariq avait échoué je ne doute pas qu’elle vas tenter autre chose mais
Tariq est prêt.
****Samia****
J’ai attendu que Tonton Yaya s’en aille avant
d’aller retrouve Mongwe T dans son bureau. Je dois lui dire ce que ma mère à
fait et lui parlé de mes soupçons concernant la mort de papa.
****Tariq****
C’est le cœur lourd que je sors de mon bureau
tout juste après le départ de Yaya, Samia est venu me parlé de sa mère. Quand
elle m’as parlé de ses soupçons concernant la mort de papa j’ai été estomaqué
par la douleur. Bien sûr que je me suis toujours posé des questions sur l’accident
de papa mais avec l’éducation religieuse que j’ai reçu j’ai tout laissé entre
les mains d’Allah. Le fait de savoir qu’elle y a peut-être joué un rôle même si
je ne peux pas encore le prouvé me donne littéralement des envies de meurtre. J’ai
mis Hamed sur le coup. Yaya à raison des décisions doivent être prises mais je
ne sais pas encore lesquels.
« Tariq ? » Je sursaute en
entendant la voix de ma femme. Est-elle revenue dans notre chambre ? « Tu
as besoin de quelque chose ? »
Oui, de toi. Désespérément, mais au lieu de
dire exactement ça je m’entends lui répondre. « Non juste de dormir. »
Je lui tourne le dos et commence à me déshabiller. « Ferme après toi. »
Mais elle ne bouge pas, et me regarde avec inquiétude.
« Tariq, tu es dans ma chambre. »