Chapitre 29 : Le déclic

Ecrit par Les stories d'une K-mer

**Gilles**

Qu’elle soit enceinte ou pas, je m’en branle et royalement. Tant qu’il n’est pas de moi ça me va. Elle peut en ramener autant qu’elle veut, une fois elle crever, bah je m’en débarrasse aussi simple que ça. Soit je les rend à ses parents (pause), oupsss, eux aussi j’en aurais fini avec eux. (levant les épaules) on verra bien le moment venu. (sourire).

Mon retour précipité au Cameroun m’a permis de mettre le doigt sur la salope qui pensait me piéger en se faisant enceinter. Pffff. Malgré que je prends toujours mes précautions, elle a trouvé un moyen de tomber enceinte. A même pas trois jours, je lui ai demander (pause), non exiger de m’évacuer les bêtises. Elle m’a sorti tout son baratin sur le coup de foudre et tout ça, pffff !! Elle a vu le mbenguiste elle pense , elle pense pourvoir m’avoir comme cela ? Je l’ai menacé, et ensuite donné l’argent nécessaire pour évacuer son œuf ou fœtus (levant les épaules) ; i Don’t care. Tant que moi je vis ça va.

C’est avec le sourire jusqu’au oreilles que j’ai repris l’avion pour Charles de Gaulles. J’ai préféré mettre le plan d’exécution de la famille de Solange en pause. Faut déjà que je finisse avec les miens pour ne pas trop attirer de regards, et les questionnement. (pause). Le décès de maman on a mis ça sur la vielle, et le fait qu’elle eut déjà perdu son mari. Pour Milène (cœur serré), ce sera à cause de celle de maman. Mais pour ça il faut que tout le monde la voit partir peu à peu, c’est la raison de son hospitalisation. Ça mettra le temps que ça mettra mais (soufflant) je sais déjà où ça finira. J’espère qu’un jour j’aurais la chance de leur expliquer pourquoi j’ai fait tout ça.

Bref, j’ai repris mes affaire sur paris, et quelques-unes en Allemagne. Je fais trois jours sur sept à Berlin. Je m’occupe l’esprit, je vais dans des clubs, je rencontre des filles, des gars, bref, je m’amuse quoi. Je n’ai pas de compte à rendre et mon cinéma avec Solange est terminé, donc autant mieux me montrer sous mon vrai jour et vivre tel quel.

Moi (levant mon verre en souriant) :

Lui (levant son verre) :

Il a ensuite marché vers moi

Lui (me souriant) : Hallo, wie geht es dir? Was machst du hier? Ich dachte du wärst zurückgekommen

Moi (repondant à son sourire) : Engis is better

Lui : oH ! Sorry (prenant place à coté) How are you? What are you doing here? I thought you had returned

On a continué en Anglais, je lui ai raconter mes voyages, quelques pseudo soucis de couple. Je lui ai même dit que ma femme était enceinte (rire) tout ça pour faire la conversation, ils aiment bien ça ces gens. Le but ? lui soutirer quelques informations sur un projet que j’aimerais lancé ici à Berlin, il connait mieux le terrain que moi et, vu que je ne suis pas là tout le temps, pourquoi pas l’utiliser comme mes yeux et oreilles ? On a continuer ainsi une bonne partie de la nuit, avant que je ne regagne ma chambre d’hôtel, où m’attendaient deux charmantes demoiselles. Je me suis mis à l’aise, avant de les remercier comme cela se doit. Le lendemain, j’ai pris mon vol pour Paris.

***Mya***

__Deux mois plus tard__

J’ai officiellement aménager dans mon nouvel appart sur paris, on va dire dans le 94. Il n’est pas aussi rand et beau que celui que  j’avais, mais ça va. Un salon communiquant avec une cuisine type américain, deux chambre, douches et WC, le nécessaire quoi. Ma formation que je commence la semaine prochaine, donc ce week-end c’et le dernier que je passe officiellement en tant que Nounou du petit Angel (souriant) il est trop chou ce petit, quatre mois déjà, oulà que le temps passe.

Je suis revenu à moi à cause de mon téléphone qui sonnait , c’est Will (soufflant)

Moi (décrochant) : Allô ?

Will (se raclant la gorge) : ça va ?

Moi (prenant place sur le lit) : Tranquille et toi ?

Will (baillant) : je viens de me réveiller

Moi (souriant) : je vois ça

Will (s’ajustant) ; tu vas où comme ça ?

Moi : chez Gary, c’est mon dernier week-end avec le petit, je veux en profiter

Will : hum !

Moi (soufflant) : Quoi encore ?

Will : Non rien. Juste que tu prends trop cette tâche au sérieux. Tu y as passé quasiment un mois, et depuis que tu as aménagé tu passes toutes tes journées là-bas, tes week-end aussi.

Moi : C’est-à-dire ? Ce n’est pas la première fois que tu me fais cette remarque, où veux tu en venir au juste ?

Will : Nulle part. J’espère juste qu’une fois tes cours commencés tu sauras à quoi accorder de l’importance

Moi (vexée) : Parce que tu trouve que là je n’accorde pas de l’importance à ce qu’il faut ?

Will : Je dis juste que cet enfant (appuyant les mots) ET SON PERE prennent bien trop de place

Moi (choquée) : ouuulàààà ! oulàààà. Je n’ai nulle part fait mention de Gary, chauqe fois je te parle de mes journées là bas, c’est toujours du petit dont je te parle, donc ne viens pas me sortir tes remarques à deux balles

Will : déjà tu changes de ton Mya

Moi (vexée) : Je te parle comme je veux, comme je veux Gary (pause) Will. (avalant la salive) C’est toi qui fais des insinuations sans sens , pour te plaindre après que je m’énerve ? (pause) Ne me gâche pas la journée William, tout le monde n’est pas comme toi !

Will (tournant les yeux) : Et c’est reparti

Moi : Oui c’est reparti, c’est reparti FOKO. En partant d’ici j’ai été on ne peut plus clair avec, je t’ai exposé la situation par laquelle je suis passée. Et à peine to pied foule le sol Canadien que tu te tapes une fille ? (pause) Ne me demande pas de me calmer. Je fais tut pour passer outre ça, mais toi tu ramène à chaque fois sur le tapis. Ce n’est pas parce que tu l’as fait que je le ferrais moi, nous ne sommes pas pareil William

Will (orgueilleux) : Tu peux te calmer au moins ?

Moi : Me calmer ? pfff ? Bref, bonne journée. Clic.

Oui je l’ai raccroché au nez, parce qu’il me saoule celui-là. J’étais tranquille sur mon petit nuage, jusqu’à il y a trois semaines, où il me sort la phrase « ce n’est arrivé qu’une fois » (tournant les yeux). Tu aurais pu empêcher que ça arrive, mais non, tu as pris ton pied avant de regretter, les Hommes (soufflant)/ Et après c’est pour voir le diable partout. Ce n’est pas parce que tu a couché avec une fille après une soirée bien arrosée, que moi je vais me taper tout le monde (pause). C’est vrai que Gary n’est pas tout le monde, mais bref, (soufflant).

J’ai récupéré mes clés et j’ai foncé direct chez Gary. Je me tape encore les transports, heureusement que ma voiture arrive la semaine prochaine (soufflant).

Moi (passant la porte) : Il est où mon tout mignon

Gary (depuis la chambre) : Il a fait popo le tout mignon

Moi (les rejoignant) : oulàààà  (me précipitant près d’eux) laisse je vais faire

Gary (se reculant) : merci

Il s’est mis sur le côté, j’ai vite fait de me passer un coup de lingettes sur les mains avant de lui enlever sa couche, tout en lui faisant des petites chatouilles et grimaces pour pas qu’il pleure. Un coup de lingettes et je l’ai mis à nu pour sa douche. Comment j’ai appris tout ça ? Nulle part, on va dire que c’est l’instinct maternel en moi, c’est venu tout seul, et je me plais à le faire.

Moi (donnant Angel à son papa) : tu lui as déjà fait son bibi ?

Gary (sortant) : oui (souriant) C’est la première chose que je fais coach

Moi (souriant) : c’est ça même

J’ai nettoyé en allant mettre la couche dans la poubelle. J’ai repris le petit pour qu’il fasse son rôt. C’est son père qui lui a donné le bibi, il aime bien ç, c’est leur petit moment (sourire). Une fois fait, le petit s’est endormi, et je l’ai mis dans le berceau.

Moi (tombant sur le fauteuil) : Alors ? tu as déjà rencontré la nounou ?

Gary : Oui, elle a l’air plutôt sympa, j’espère qu’elle prendra bien soin de mon enfant

Moi : Elle a intérêt, si non elle aura à faire à moi !

Gary : Aiee ! mieux de lui, qui va aussi me défendre comme ça ?

Moi (souriant) :….

Gary : Je pensais à le faire baptiser pour ses six mois, faire aussi une petite messe d’action de grâces

Moi : C’est une bonne idée ça. (excitée) j’organise la réception, chez moi est plus grand (rire) en plus j’ai une terrasse. S’il te plait, s’il te plait !!

Gary : j’ai dit que je pensais, pas que c’est sûr

J’ai bondit de mon fauteuil en le retrouvant dans le sien, en lui faisant les yeux doux

Moi : Mais s’il te plait quand même, regarde, j’imagine déjà le petit tout beau, avec plein de monde , (rêveuse), tout en blanc, dans le thème comme son nom, Angel, on mettrait des petits papillons blanc, des anges en blanc, la déco sera trop belle, (prenant sa main) S’il te plait s’il te palit

Gary (rigolant) : ok, ok, okk! Mais si et seulement ça se fait

Moi (lui faisant un bisou) : Merci !!!!

En essayant e me lever pour rejoindre mon fauteuil, j’ai fait un faux pas, retombant sur le fauteuil de Gary, il a voulu m’attrapé, et nos têtes se sont rapprochées bien trop, nous nous sommes embrassés, et longuement

[pleurs de bébé]

J’ai sursauté en me précipitant dans la chambre. Calmer le petit, qui a surement sursauté à cause de mes cri de tout à l’heure. Il s’est rendormi, mais je suis restées dans la chambre à repenser à ce qui c’était passée il y a quelques minutes. Vous dire que j’ai détester c’est mentir, je n’ai pas apprécier non plus (soufflant) C’est juste arrivé, et je ne sais pas ce qui m’a pris de répondre. (pause) ; J’aurais pu le repousser, je ne sais pas quoi, j’aurais pu (pause).

Je me suis mise à repenser à ma discussion avec Will, au final je n’étais pas différente ? Certes je n’ai pas couché avec Gary, mais répondre à son baiser, en disait long. (soufflant). Je me suis perdu à observer le petit, et d’un coup je me suis mise à lui parler, en lui caressant le dos

Moi : Je ne veux pas prendre la place de ta maman Angel, ça n’a jamais été de mon intention. J’espère que ton papa trouvera celle là qui saura te donner l’amour dont tu as besoin, dont vous avez besoin. Je suis juste tata Mya, et ça restera comme ça. Parce que tata Mya a une vie elle aussi, et elle ne peut pas se faire certaines choses avec ton papa par respect pour ta maman, ok ? Ce n’est pas que je t’abandonne non, je vais juste prendre un peu de recul pour laisser la place à celle qui prendra bien soin de ton papa et toi.  Tata Mya ne sera jamais très loin, peu importe la situation tu peux compter sur elle  (lui faisant un bisou sur la tête) Tata Mya t’aime fort Angel. (me retournant) oH ! Mais qu’est ce que tu fais là ?

Gary (adossé contre la porte) : Je vous observais

Moi (le devançant en sortant) : Parle moins fort le petit va se réveiller

Il m’a attraper par le bras, et moi je me suis dégagée en allant me placer très loin de lui

Moi : Gary ça ne peut pas se faire. Je ne peux pas le faire. Je comprends que tu sois dans une période post traumatique, et que tu penses des choses, mais (soufflant) ce n’est juste pas possible (devant nerveuse)  En plus, je ne peux pas faire ça à Anaïs, ni à Will. Bref (soufflant) rien, il ne s’est rien passé oublions tout

Gary :

J’ai refais les bibi du petit, et j’ai pris mon sac pour rentrer chez moi. Gary était assis dans son fauteuil, à me regarder m’agiter et être anxieuse.

Moi (revenant sur mes pas) : Il ne s’est rien passé Nkomo, rien du tout. Je suis avec un gars, et je (pause) je tiens à lui

Gary (mutant la télé) : Mya (posément) Je l’avais compris. Je suis désolé pour ce qui s’est passé. Excuse-moi s’il te plait.

Tchhrr, j’ai tourné mes talons et je suis rentré chez moi.  Sauf qu’au lieu de détester ce moment, je l’ai chéri, je n’arrêtais pas d’y penser (me tapant la tête). Mya tu n’y a pas droit, tu n’y a pas droit, (criant) Merde !!!!!

J’ai pris mes distance, et je n’allais chez Gary que les week-end et encore je m’y rendais avec Astrid. Pour prétexte, l’école . Mais lui et moi savons qu’il n’en ai rien. Il s’est décidé finalement pour le baptême du petit, mais à ses 8 mois, donc dans trois mois et une semaine pour être exacte. Ma proposition pour l’organisation tiens toujours.

Le prêtre : Naël Angel NKOMO, je te baptise, au nom du père, du fils, et du saint esprit

L’assemblée : Amen !

On a continuer la célébration dans mon appart comme prévu, tout s’est bien passé.

Astrid : Il y a encore quoi à ranger ?

Moi (lui montrant un set de plat) : Ceux là , ils vont dans en haute, deuxième armoire, à droite.

Strid : oki ! dit moi. Ça va avec Gary ? Vous m’avez l’air bizarre

Moi (sèche):  ça va

Strid (pas convaincue) ; sûre ? Avant c’était ton pote et tout, mais là je vous ai à peine vu vous adresser la parole, pourtant le baptême de son enfant c’est chez toi, il se passe quoi Mya ?

Moi (sur la défensive) : Rien e te dis. On ‘essaye juste de s’éloigner pour éviter que

Adrien (entrant) : Vous avez bientôt fini ? Je fatigue déjà

Strid (le regardant) : je peux conduire si tu veux

Adrien : non je tiens à ma vie

Strid (pouffant) : n’importe quoi (me regardant) éviter  quoi ?

Moi : éviter que le pire n’arriver. On s’est un peu trop rapprocher avec le babysitting que je faisais. Et (pause) ce n’est pas bien.

Strid : Pas bien par rapport à qui ? Si c’est moi je n’ai pas de soucis hein déjà (pause) Adrien et moi on en parlait (levant les épaules) pourquoi pas. Mais comme tu es avec ton gars-là, will, ah, si tu es heureuse dans ta relation longue distance, très longue distance, ça me va hein

Moi (surprise) : Pourquoi pas ? (arquant les sourcils) C’est le gars d’Anaïs , tu t’en rends compte ?

Strid (soupirant) : Oui son gars et PERE de leur bébé. Entre toi et une inconnue, à qui Anaïs aurait souhaitée confier son enfant ? à Ton avis ? En plus, ce n’est pas comme ci Gary et toi étiez en terre inconnu, et (pause) Il connait ton passé, chose que tu n’as toujours pas avoué à Will. Donc (pause) Soit tu choit d’être vraie avec toi-même, soit tu te construit une image avec ton Will, espérant qu’il ne te découvre jamais, Paris est grand mais petit.

Elle faisait là allusion au fait que si Will décide de venir s’installer ici, il entendrait surement parler de moi, ma réputation me précède. (soufflant) et elle n’avait pas tort, sauf que (pause), sauf que je ne sais pas.

On a continuer le rangement et tout le monde est rentré chez lui. J’était dans le calme de ma maison, entrain de savourer un dernier verre de vin avant d’aller me coucher. Demain j’ai cours (soufflant).

[Ping message]

Gary : Merci pour tout Mya, vraiment Angel et moi nous te remercions. Et moi en particulier. J’aurais voulu que ça se passe autrement, le but n’était pas de t’éloigner de moi, mais sache rue ce baiser pour moi a été très significatif.  Je respecte ta relation et at décision, mais je tenais à te le dire. Merci encore.

Oui j’ai souri en lisant son message, mais (criant) Arghhhhhh !!!!!! Bref, je suis allée dormir, et le lendemain je commençais ma semaine.

***Solange***

Maman (devant la porte) : C’est le sommeil de quoi Solange ? La grossesse c’est seulement la maladie ?

Moi (me tournant) : Mama je suis fatiguée

Maman : Fatiguée que tu as fait quoi ?

[téléphone qui sonne]

Moi (tendant la main) : tu peux me le passer stp ?

Maman (s’en allant) : lève-toi toi-même, tchrrrr

J’ai trainé tout le corps juste pour prendre le téléphone qui était sur la table bas. J’ai décrocher sans regarder

Moi : allô

Elle : So, c’est Milène, comment tu vas ?

Moi (m’ajustant) : Oui ohh, le corps est lourd regardant mon écran) tu es en France ?

Milène : oui, ohh . La maladie, Je suis là, j’ai des médecins à voir (soufflant) Je suis fatiguée, vraiment. Dieu n’a qu’à m’appeler

Moi (me redressant) : tu es où ça ? Je suis chez ma mère, la grossesse me dérange

Milène : Je suis à L’hôtel

Moi : ékiééé je suis là tu dors à l’hôtel ? Viens à la maison ?

Milène : uhmm pardon oh !!!! je préfère te voir

Moi : Il y a un soucis Milène ? Tu m’inquiètes ?

Milène : Hum, on doit se voir seulement

Moi : ok !

J’ai raccroché et trainé le corps à la douche. (Soufflant) Je suis à Huit mois, mais tout le monde pense que j’en suis à mon cinquième. Mon bébé sera prématuré à leur yeux, moi en tout cas je sais qu’elle sera bien portante. (pause) C’est une fille.  J’ai jeté un kaba sur moi en la retrouvant dans le restaurant de son hôtel.

Moi (lui faisant la bise) : C’est comment ?

Milène : j’espère que ton mari ne sait pas que je suis ici

Moi : ah, je ne lui ai pas dit (m’asseyant) , il est en Allemagne je crois ou Afrique du Sud (levant les épaules) je ne sais pas.

Milène : C’est tant mieux. Parce que (pause) Dit moi déjà comment tu vas, et la grossesse ?

Moi (caressant mon ventre) : ça évolue, un peu un peu.

Milène : C’est tant mieux alors ! (s’ajustant) moi la maladie que je trimbale depuis 5 mois maintenant me fatigue. Tous les examens possible on ne voit rien. Je suis venue aussi à cause de ça. A côté je multiplie les pierres, mais depuis me voici. (pleurant) On me dit que ça vient demon frère. Je refouler cette idée de tout mon pouvoir, jusqu’à ce que tu me dises de faire attention. Snif. Donc toi-même sa femme tu n’es pas épargnée ? Portant son bébé avec ?

Moi (mentant) : Tu veux que je te dise quoi Milène ? Du jour au lendemain, il a changé, je ne le reconnait plus. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai commencé à m’investir dans la prière. Au moins si je pars, mon enfant sera protégé. J’ai tout fait pour qu’il se confie à moi, mais rien. Je suis là, à subir ses absences, ses écarts de comportements. Huit mois (pause) Cinq mois de grossesse et monsieur ne veut rien savoir de son enfants, rien du tout !

Milène (me prenant la main) : ça va aller, on va combattre ensemble dans la prière. Le mauvais esprit là va sortir de chez vous. Il faut toujours prière, un jour ça va changer ! je crois fermement que sans cette prière il y a longtemps je serais allée retrouver mes parents

Moi (cœur nouer) : Ne dis pas ça ! ne dis pas ça. Pense aussi à voir du côté de l’indigénat, peut être ils auront une solution miracle

Milène : C’est en allant là-bas que j’ai confirmé les dires sur Gilles. (les larmes aux yeux) Il parait qu’il a un peu trempé , snif. J’espère que c’est faux, et que je vais guérir de tout ça !

Moi (cœur nouer) : j’espère aussi

Elle a trainer le pas, jusque dans sa chambre. Moi mon corps jusque dehors. J’ai voulu marché un peu question de me dégourdir les jambes, je dors déjà trop, je mange aussi trop, tout ça le corps gonfle (caressant mon ventre) Tu as intérêt à combler mon cœur petite fille. Je risque gros pour toi.

Milène a fait deux semaines en France, mes journées, consistaient à la voir, marcher, aller à l’hôpital et rentrer à la maison. Quand Gilles était là je dormais dans « notre maison », et quand il voyageait, ben, j’allais chez maman.

Les deux dernières semaines de mon derniers mois, Monsieur mon mari n’a pas bougé d’un puce, il était bien à la maison, à gérer ses affaires en France. J’ai peur de devoir accoucher en sa présence , j’ignore ce qu’il peut faire à mon enfant. (pause). Je suis obligé de me montrer forte en s présence, parce que pour une grossesse de six mois, mon ventre est bien trop long d’après les dire, ce qu’ils ignorent c’est que je suis à terme.

J’ai trainé le corps de la chambre jusque dans la cuisine me faire quelque chose à manger. Ensuite je sur remonter dans la chambre pour mon enseignement, et ma prière. A 22 heures, je perdais les eaux (les mains sur la tête), comment je fais pour me rendre à l’hôpital ? Comment j’explique mon accouchement ? J’ai tiré mon téléphone en appelant maman d’urgence

Maman (avec le sommeil) : Tu crois que tu es la seule femme enceinte ? Tu es une grande fille supporte

Moi (tremblante) : Maman je vais accoucher, s’il te plait vient à la maison, s’il te plait

Maman (rigolant) : à 6mois ? C’est l’enfant de la sorcellerie ? Solange ne dérange pas les gens à plein 22heures, tu vis avec un homme nor ? Qu’il t’amène à l’hôpital, tchhrr

Moi (petite voix en pleure) : Maman s’il te plait, snif , j’ai besoin de toi.

C’est vers 23heures 30 qu’elle s’est pointée, le visage bien attaché ;

Maman (passant la porte, suie par Giles et mon père) : Il y a quoi la nuit Solange ?

Moi (me redressant) : je sens que ça vient

Gilles : à combien de mois ? (rire nerveux)

Moi (les regardant) : J’ai menti sur ma date de grossesse (mourant de douleur) je suis à terme Gilles et il est de toi

Maman : Hein ?

Papa : Vous aurez le temps de résoudre vos problème, pour le moment il faut la conduire à l’hôpital (venant vers moi)

Giles (criant) : J’espère que c’est une blague (criant) J’espère que c’est une blague

Moi (plié de douleur) : Non !! Aie !! Rob !! Appeler Rob s’il vous plait (essayant de marcher) Je n’en peux plus, tenant mon ventre

Giles (passant nerveusement la main sur le visage) : Vous n’allez nulle part, et cet enfant ne naitra pas !

Le bonheur à tout pr...