Chapitre 3

Ecrit par Nessa.Belmonde

Chapitre 3


** Malèna Magdala **


C'est une souffrance à peine supportable que celle qui naît du regret. Elle instaure entre soi et sa vie une distance, que rien ne pourra combler, car ce qui est fait est fait, et ce qui n'a pas été fait ne pourra plus l'être.

Être seul vous fait vraiment réaliser que tout ce que vous avez c'est vous-même.

La vraie tristesse de la solitude tient à ce que, loin d'y être seul avec soi, on y subit la pire compagnie, la présence intériorisée des autres, la loi du clan.


En ce beau dimanche ensoleillé ma mère a dressé la table du petit déjeuner dans le jardin mais malheureusement où heureusement je me retrouve seul avec elle


Maman : il fais beau aujourd’hui n’est ce pas ?!


Moi : hum ..


Maman : tu devrais sortir plus souvent dans le jardin pour prendre de l’air


Moi : ...


Maman : si tu te sent seul je peut demandé à ta cousine de venir te tenir compagnie, vous vous entendiez tellement bien en tant petit


Moi : fais comme bon te semble ..


Elle ne m’a pas répondu elle c’est contente de boire sa tasse de thé


Moi : j’ai envie de faire un tour en magasin


Maman : pourquoi faire ?!


Moi : achète de nouveau vêtement car depuis je porte la même chose


Maman : j’irais pour toi


Moi : je veut choisir mes vêtements toute seul !


Maman : as tu pris tes médicament Malèna ?! Changeait t-elle de sujet pour m’endormir sur la conversation


Moi : maman je dois que les prendre si je ne me sent pas bien


Maman : mais je te sent ...


Moi : maman sa suffit ! Je sais tout de même ce que je ressent , arrête de vouloir me contrôler maman j’en peut plus !


Maman: je fais ça pour toi !


Moi : pour moi ?! Si tu veut m’aider fous moi la paix sa me rendras un grand service ! Dis-je avant de quitter la table


Comme à mon habitude je me suis enfermé dans la chambre avec de la musique à fond dans les oreilles, je pense et repensé vais-je un jour me sentir heureuse ?! Je donnerai ma place si on me le demande. Je ne suis plus malade mais je me sens encore malade, vais-je sombre dans une dépression sans voir le bout du tunnel .! Je ne veux pas ça !


Et puis merde ! Dis-je d’un coup de tête . J’ai vingt-deux ans ! Ma mère n’a plus rien à me dire, elle ne peut contrôler ma vie ainsi je sors ! Je me suis levé d’un pas décidé, j’ai cherché dans mon placard qu’est-ce que je pouvais mettre qui peu camoufle ma maladie .


Une vingtaine de minutes plus tard j’étais en bas . Mes parents étaient assis au salon l’un sur l’autre entrain de regarder un film


Papa : Ou va tu ?! Levant la tête


Moi : faire du shopping


Maman : Malèna on en a déjà discuter


Je n’ai pas cherché à comprendre je suis directement sorti de la maison en prenant les clés de voiture de mon père qui était sur la table. Rien ne m’a arrêté même pas les cris de ma mère, mon père ne disait rien, je pouvais juste voir ma mère me courir après mais il était déjà trop tard j’étais dans la voiture, j’ai démarré en furie avant qu’elle ne puise me rattraper avec sa voiture.


Je stressais dans la voiture, c’est ma première sortie après deux ans je ne sais même plus comment me comporter avec les inconnus. J’ai pris un moment avant de sortir de la voiture quand j’étais sur le parking du centre commercial, le stresse me montait au ventre. J’ai réussi à sortir de chez moi ce n’est pas ici que je vais paniquer . Quand je suis descendu de la voiture j’ai croisé mon ancienne voisine Perles, qui a déménagé maintenant avec ses enfants et son mari, je ne pense pas qu’elle m'est reconnue, la dernière fois que nous nous sommes vue s’était-il y a deux ans, je gardais ses enfants, Kemi, Kenny et les jumeaux quand elle et son mari n'étaient pas là, même les enfants ne m’ont pas reconnu et je n’ai pas voulu les interpeler j’ai tranquillement continué mon chemin . Après une heure passée dans les magasins je n’ai pas réussi à trouver mon plaisir, je sentais le regards des gens sur moi, ils devaient sûrement être en train de parler de moi . Je suis passé devant deux hommes et j’ai pu les entendre parler de moi et rigoler, « regarde comment elle est maigre, elle est malade ou quoi ?! » « pourquoi elle est habillée comme une vielle ?! »


Je me suis senti tellement mal, je suis vite parti dans la voiture, et j’ai commencé à pleurer, peut-être que ma mère a raison que je ne suis pas prête à sortir . J’ai conduit jusque chez moi, quand je suis rentré à la maison mes parents était dans le salon sûrement entrain de m’entendre, je me suis directement dirigé dans ma chambre et je me suis enfermé à clé, je me suis allongé sur mon lit et je suis resté comme ça jusqu’au lendemain.


J’ai été réveiller par quelqu’un qui frappé à la porte de ma chambre. Je me suis levé pour aller ouvrir la porte , se trouvait devant moi ma cousine Inès .


Moi : ah c’est toi .. Dis-je en retournant dans mon lit


Inès : tante Marie m’a dit que tu est seul . Dit elle en rentrant dans ma chambre


Moi : es-ce un crime ?!


Elle ne m’a pas répondu elle c’est juste contente de s’asseoir sur le canapé en face de mon lit et naviguer sur son téléphone, après une trente de minutes j’ai fini par brise le silence .


Moi : est-ce que je fais peur ?!


Inès : quoi ?!


Moi : quand tu me vois je fais peur ou suis-je un sujet de moquerie quand tu me vois !?


Inès : bah non pourquoi tu dis ça ?!


Moi : parce que hier y’a des gens qu’ils se sont moquée de moi


Inès : orh Malé ! Diminutif de Malèna et seul elle m’appelle comme ça. Tu t’arrête sur ce que les passant disent sur toi


Moi : arrête de m’appeler Malé ! Mais comment veut tu que je ne le fasse ils voient ce que je ne peut pas voir !


Inès : Malèna tu sais très que tu n’a jamais était comme ça , maintenant que tu n’est plus malade tu veut revenir la Malé d’avant ou même mieux


Moi : mais je me sent tellement oppressée Inès tellement, j’ai l’impression que je vais rester comme ça toute ma vie , tout ce que je mange je le vomis , je ne support pas de voir un miroir car je sais que je vais me voir dessus , je ne support même pas mon propre reflet, et avec maman c’est très compliqué ...


Inès : je pense que il est préférable que tu te rende chez grand-mère ...


Moi : chez grand-mère ?!


Inès : oui .. juste pendant un certain temps , prendre sur toi et parler à une autre personne


Inès a raison , c’est mieux que je me rende chez ma grand-mère, peut-être que je me sentirais mieux chez elle qui sait . Inès est resté la partie de la journée avec moi ensuite elle a dû rendre chez elle . Je m’ennuie tellement, j’ai essayé d’appeler Ronny mais il ne répondait pas, cela fait un bon bout de temps que je ne l’ai pas vu, depuis hier . J’ai mis un foulard sur la tête comme à mon habitude car mes cheveux n’ont pas tout à fait bien poussé, je me suis rendu en bas pris les clés de voiture de ma mère car celle de mon père n’y était pas, il doit être de sortie .


Je fessais les rues de notre quartier pour chercher mon frère, je ne sais pas ce qu’il me prend de faire ça, entre-temps j’ai croisé un de ses amis qui m’a indiqué où se trouvait Ronny à vrai dire je commençais un peu à paniquer car il se fait tard et traîne dans les rues comme ça n’est pas pour moi, même si je suis en voiture on ne sait jamais. J’ai décidé de me rendre à l’adresse dont l’amie de Ronny m’a donné ma aussi de demande de la dépose à quelques pas de l’adresse je n’ai pas refusé, arriver devant c’était un bar mais un peu comme une maison enfin les bâtiments ou le bar se trouvent en bas et le gérant vie en haut . En rentrant dans le bar il y avait que des haut et la pièce était complètement brouillé avec de la fume de leurs cigarettes quand les gens remarquèrent ma présence tous me regardaient comme une nouvelle espèce parmi eux, ils me dévisagent comme si j’étais un mort-vivant. Un silence de mort régnait dans la pièce à présent, je n’arrivais même pas un sortir un mot j’étais comme figé .


... : qu’est-ce que tu chercher ?! Dit-il d’une voix très grave


Moi : mon .. mon .. frè .. Sa voix m’avait complètement tétanisé


.. : merci Ronny tu peu partir . Entendais-je soudains derrière moi


Ronny : merci Peter


Je me suis de suite retourner


Ronny : mais qu’est-ce que tu fais là ?!


Moi : je te cherchais .. Dise-je tout doucement


.. : Ronny c’est ta soeur ?! Dit l’homme qui m’avait parlé quelque minutes plus tôt


Ronny : oui , désolée Paul je ne sais pas ce qu’elle fait ici


... : c’est pas grave , prends ta petite sœur et rentrez chez vous mais ce n’est pas bien pour une adolescente de se balader quand la nuit tombe


Ronny : merci Peter


Une adolescente de vingt-deux ans , j’ai honte ! Tellement honte ! Ronny et moi sommes sorti dehors


Ronny : mais comment tu as trouvé ici ?!


Moi : c’est un ami à toi qui m’a montré


Ronny : ne reviens plus jamais ici Malèna ses hommes son dangereux ils auront pu te faire du mal , il sont tous atteint mentalement, même moi je limite à venir ici car je n’aime pas leurs environnements


Moi : pourquoi tu est ici alors ?!


Ronny: il devait me donner ma paye, sinon je ne serais pas venu , je me limite à le déposer et le récupère


Moi : d’accord ...


Ronny : Malèna ne refais plus jamais ça , ce n’est pas un endroit pour une femme ici il peut tout arriver et tu peut laisser ta vie


Moi : dis ça pour toi Ronny


Ronny : je compte démissionner, j’attend d’avoir une bonne somme et lancer mon business


Moi : c’est bien mon frère


Nous sommes chacun monté dans nos voiture et nous sommes rentré chez nous .


Quand nous somme arriver à la maison, de dont je me doutais , ma mère était devant la porte d’entré de la maison entrain de nous attendre ou du moins m’attendre à pied ferme .


Maman : Malèna !! Où est était tu ?! Qu’est-ce qu’il ne fonctionne pas chez toi ?! Comment peu tu sortir ainsi ?! Pense tu que tu est en état de sortir ?! Et as tu vu l’heure ?!


Moi : il est vingt-une heure


Maman : ce n’est pas bien pour une fille de sortir aussi tard ! Il te manque une case ?!! Tu ne t’aime pas ! Imagine seulement si tu te sentait faible ou autre ?!


Elle criait tellement dans mes oreilles j’en pouvais plus ! Je ne la supporte plus ! C’est décidé je quitte cette maison !

Ainsi va la vie de M...