Chapitre 3 : Belle échappatoire
Ecrit par Fleurie
Bonjour chers lecteurs, je vous remercie d'être présents sur ma page. J'ai un bonus pour vous. Voici une longue suite pour vous garder durant le week-end. Bonne lecture et bonne journée. À Lundi la bise.
Chapitre 3 : Belle échappatoire
°°° Jean-Etienne °°°
Nous avons tous une fois commis un acte ignoble que nous regrettons amèrement. Nous pensons avoir laissé le passé derrière nous. Mais il finit toujours par nous rattraper, peu importe le temps. Pendant des années, je me suis assuré de garder ce secret de tous. Mais aujourd’hui il va falloir que je le révèle coûte que coûte. Je n’ai jamais imaginé me retrouver dans cette situation.
Je me tiens debout au beau milieu de cette chambre d’hôpital. Devant mon épouse et ma fille, je suis immobile et pensif, tel un criminel à une séance d’interrogation au commissariat. Je constate que les gens ont raison en disant que le silence est également un moyen de communication. Aucun son ne sort de leur bouche, mais leur regard suffit largement pour me fait passer le message. Si ça pouvait tuer, je serais déjà mort. Je sais qu’elle m’en veut. Léontine m’en veut.
Enora : Papounet, pourquoi a t-elle réagi de la sorte ?
Moi : …
Léontine ( se tenant la tête ) : Étienne je t’ai vu me suivre, et puis je aïe aïe…Je… ne…aïe…
Enora ( inquiète ) : Que t’arrive t-il mom, où as tu mal ?
Léontine ( se geignant ) : J’ai très mal à la tête Étienne.
Moi ( apeuré ) : Je vais prévenir le docteur.
Léontine ( secouant la tête ) : J’ai très mal, aidez moi.
Moi ( à Enora ) : Je reviens, reste avec elle.
Je me suis précipité pour sortir de la pièce. J’ai croisé une infirmière dans le couloir. Je lui ai rapidement expliqué notre inquiétude. Deux minutes plus tard le docteur est venu.
Lui : S’il vous plaît laissez nous seuls. Nous allons l’examiner.
Léontine ( geignant ) : Aïe aïe.
Nous sommes sortis en prenant soin de fermer la porte. Je suis resté avec ma fille dans la salle d’attente.
Quelques heures plus tard
Le docteur de toute à l’heure de dirige à présent vers nous. Il est toujours souriant, et sa longue blouse blanche lui va comme un gant. Franck, je le reconnaîtrai toujours entre mille. J’ai tapoté l’épaule d’Enora qui somnolait à mes côtés, sûrement sous l’effet de la fatigue.
Docteur : Jean puis je te voir un instant dans mon bureau ?
Moi ( me levant ) : Okay Franck.
Elle a voulu me suivre, mais j’ai refusé d’un signe de la tête. Je sens que le sujet ne lui fera pas du bien.
Comme vous l’avez constaté, nous nous connaissons. Franck est un ami d’enfance. Nous avons fait des folies de garçons ensemble, bref le bon vieux temps. C’est un homme grand de taille et de teint noir, d’un noir ciré très séduisant qui dégage un sex appeal pas possible. Je me rappelle combien les filles lui couraient après. Surtout celles qui prétendaient vouloir de son aide dans certaines matières qui leurs semblaient un peu sombres. Il faisait des ravages sur son passage, krkrkrkrkr. Toujours égal à lui même, il ne s’est pas encore posé.
Je lui ai emboîté le pas. Une fois sur le seuil de la porte, il l’a ouverte, en me laissant passer, avant de la fermer derrière nous.
Il m’a indiqué la chaise et j’y ai pris place. J’ai ôté mon chapeau, que j’ai déposé sur son bureau. Je me suis adossé et j’ai croisé mes jambes.
Lui ( croisant ses doigts sous son menton ) : Je te connais très bien pour confirmer que tu es à la base de son état. Je le dis rien qu’à voir la tête que tu fais.
Moi ( surpris ) : Je ne badine pas Franck, elle le sait.
Lui : Ne me dis pas qu’elle sait que tu lui as menti.
Moi ( découvert ) : Je ne peux te mentir. C’est à cause de l’autre histoire. Elle m’a surpris au téléphone ce matin lorsque je parlais avec Lyse. Je lui ai plusieurs fois interdit de m’appeler à la maison. Je me suis énervée et nous nous sommes pris la tête. J’ai du haussé la voix, sûrement sous l’effet de la colère, pour attirer l’attention de Léontine. Je n’ai pas pu m’empêcher d’éviter ce qui s’est passé. Je suis dans la merde mon ami.
Lui : Tu aurais du m’écouter Jean. De toutes les façons, cela ne servirait à rien de ressasser le passé. Tu dois t’armer de courage. Ne fais pas cette tête de chien abattu. Où est passé cette force de Lion que tu as toujours eu Jean ?
Moi : Laisse tomber. J’ai peur de sa réaction lorsqu’elle me verra. Elle a voulu me faire parler devant notre fille. Tu t’imagines ? Mais soudainement elle s’est plaint de douleur.
Lui : Pour l’instant elle est sous sédatif. Dans sa chute, elle s’est également fait mal à la tête. Ce qui explique sa douleur au niveau de la tête. D’après le scanner cérébral que nous lui avons fait, nous avons remarqué qu’elle souffre d’une commotion cérébrale. Ce qui justifie qu’elle aura une perte de mémoire. Mais rassure toi, ce ne sera que temporaire. Elle ne pourra pas se souvenir des détails de l’accident de sitôt. Mais il est probable qu’elle s’en souvienne plus tard, s’il arrivait qu’un élément lui rafraîchisse la mémoire. Tu me suis ?
Moi ( souriant ) : Tu n’imagines pas à quel point tu viens de me soulager. J’ai eu la peur de toute ma vie. Je veillerai personnellement à ce qu’elle ne s’en souvienne jamais.
Lui : Ton secret sera bien gardé Jean. Mais tu dois être plus vigilant à l’avenir. Nous allons la garder en observation pour quelques jours. Elle pourra rentrer chez elle si tout va bien.
Moi ( lui serrant la main ) : Merci mon frère.
Lui : De rien, c’est entre nous.
Il m’a raccompagné à la porte. Ma poitrine est gonflée de joie. Enfin, personne ne saura ce qui s’est passé il y a plus de vingt neuf ans.
Vous entendez Jean par ci et Étienne par là. D’abord c’est Jean-Étienne mes prénoms, je suis le prince de la famille QUENUM. Dieu m’a donné une magnifique famille dont je suis très fier. Non seulement je possède une société d’import export de matériaux de construction à Cotonou, j’ai également des succursales au Nigeria, au Ghana et au Botswana. Je suis très beau et sexy malgré mon âge. Je m’arrête là pour l’instant. Je sais que vous aimez trop le Kongossa. Ma bouche me démange, mais je ne vous dirai rien de ce secret que je garde depuis longtemps. Je l’emporterai dans ma tombe. Vous allez rester sur votre faim, tant pis pour vous, la curiosité tue ( lol ).
J’ai réajusté ma chemise avant de rejoindre Enora qui était au téléphone.
°°° Enora °°°
Moi : Non je n’ai pas pu, à cause de ma mère. Je suis actuellement à l’hôpital. Nous allons le reprogrammer, c’est sûr.
Je lui ai rapidement raconté ce qui s’est passé.
Elle : Du courage ma chérie, je suis là en cas de besoin.
Moi : Et toi ça va ?
Elle : Ton fieule me fatigue. Viens voir le désordre dans ma chambre, tchip.
Moi : krkrkrkrkr c’est le prix à payer oh. Je dois te laisser.
Elle : Tiens le coup, je sais que tu es une battante, Okay ?
Moi : Okay j’ai compris ma belle.
Elle : Prends soin de toi.
Moi : Toi aussi, je t’embrasse fofolle. Et fais un bisou à mon fieule.
Elle : Ciao babe.
Moi : Tu aimes trop ça, on dirait une lesbienne.
Elle : Tchip.
Clic.
Je me suis retournée pour apercevoir mon père. Il est si abattu.
Lui : Vous allez finir par faire une bêtise si vous continuez avec vos babe par ci et chérie par là. J’ai tout entendu.
Moi : Papa. Tu sais que je ne suis pas du genre bisexuelle, Orielle est une fille que j’apprécie énormément, rien de plus.
Lui : Si tu le dis. Bref, je pensais que le mariage c’est dans les bons et les mauvais moments. Où est passé ton mari ? Ne devrait il pas être à tes côtés ?
Moi ( me rapprochant de lui ) : Je sais que tu ne l’aimes pas papounet. Tu dois faire un effort, en plus c’est pas comme s’il n’avait plus rien d’autre à faire hein.
Lui : Un beau-fils absent et qui n’a même pas pris la peine de nous appeler.
Moi : Tu n’as pas demandé. Il a eu une urgence familiale, c’est la raison pour laquelle il n’est pas là.
Lui : Hummmm !
Moi : Alors dis moi, et mom ?
Lui : Rien à signaler, elle dort. On lui a fait un scanner à cause de sa douleur à la tête. Elle sera en observation pendant quelques jours. Elle sera libérée quand il n’y aura plus de problèmes.
Moi : Okay.
Lui : Le docteur nous défend d’évoquer le sujet de l’accident auprès d’elle pour des raisons médicales.
Moi ( soupirant ) : Okay.
Je suis certaine qu’il me cache quelque chose. Mais ça ne saurait tarder. Je le découvrirai.
Pendant ce temps
°°° Ronan-Luc °°°
Anita vient de m’appeler pour m’avertir de l’état de santé de Maya. J’ai conduit comme un fou ayant le diable à ses trousses pour être ici. Lorsque je suis entré dans la chambre, je l’ai vue allongée et le regard plongé dans le vide. Je me suis approché d’elle. Lentement j’ai pris place à son chevet. Je me suis mis à lui caresser le front comme dans mes habitudes. Je sais qu’elle aime bien ce geste. Surtout venant de moi.
Moi ( touchant son front ) : Tu vas mieux ?
Maya ( d’une petite voix ) : Oui Luc
Moi ( lui tirant la joue ) : Je préfère que tu m’appelles Ronan. Luc ressemble à un vieux prénom.
Maya ( souriant ) : Mais j’aime bien t’appeler Luc, c’est court et très beau comme toi. Quand je serai grande j’aimerais avoir un petit ami juste comme toi.
Moi ( pouffant de rire ) : Tu es incroyable Maya. Même clouée sur un lit, tu trouves la force de blaguer. Toi et ta longue bouche, Hum. Pour une malade tu n’as pas l’air hein.
Maya : Maintenant que je t’ai vu, je vais beaucoup mieux.
Moi : Dis plutôt que c’était une ruse pour que je vienne . Tu m’as eu petite diablesse.
Maya : Ça fait longtemps que tu n’es plus venu nous rendre visite. Tu nous as manqué.
Moi ( caressant le revers de sa main ) : Je suis là ça ira mon bébé.
Yan ( courant vers moi avec son ballon en mains ) : Papa s’il te plaît viens jouer avec nous.
Moi ( le mettant sur mes genoux ) : Alors mon champion comment vas tu?
Yan : En forme papa.
Moi ( caressant ses cheveux ) : Attends moi j’arrive mon garçon.
Maya ( jalouse ) : Il n’est pas venu pour toi mais plutôt pour moi. Vas jouer seul Yan.
Yan ( en pleures ) : Papa dis lui que tu es venu pour moi aussi, ce n’est pas juste…snifff….sniffff. ..
Moi ( essayant de les calmer ) : Voyons les enfants, je suis venu pour vous tous, okay Yan attends moi au dehors. ( Me tournant vers Maya ) c’est toi la plus grande. Tu dois te comporter en adulte. Yan est encore petit; il ne comprend pas grande chose. ( Posant un bisou sur son front ) Okay.
Maya ( faisant la moue ) : ..
Moi ( la chatouillant ) : Souris moi, sinon tu n’auras plus de chocolat. .
Maya ( riant ) : Arreteuhhhh !
Maya est une jeune fille de 10 ans très capricieuse et exigente. Je sais qu’elle a inventé cette histoire de fièvre pour que je vienne la voir. Par contre Yan est un amour. Un petit garçon de 5 ans, et qui déjà est plus intelligent que son âge. Il veut toujours tout faire avec moi, quand je suis là. Quand je pense aux conditions dans lesquelles je les ai eus. ( Soupires ) ces enfants sont ma fierté et l’image de mon travail. Je les adore tout simplement. J’ai souri en regardant autour de moi. Petit à petit mon rêve se concrétise. J’ai été interrompu dans mes pensées, par le téléphone qui s’est mis à vibrer dans ma poche. Je n’aime souvent pas recevoir des appels quand je suis avec eux. J’ai jeté un coup d’oeil furtif à l’écran. Il s’agit d’Enora. J’ai laissé sonner, et je l’ai tranquillement remis dans ma poche. Mais elle a insisté, j’ai fini par décrocher. La connaissant elle ne s’arrêtera pas si je ne décroche pas. Ah les femmes !
Moi ( décrochant ) : Allô Enora, ça fait plaisir de t’endentre.
Elle : Comment vas ta tante ?
Moi : Beaucoup mieux et ta mère ?
Elle : Elle est sous observation, mais d’ici quelques jours elle pourra rentrer chez elle.
Moi : C’est une bonne nouvelle. Je passerai la voir plus tard. Euh dis c’est quoi ton programme ce soir ?
Elle ( baillant ) : Je suis épuisée chéri, j’ai envie de me reposer.
Moi : Okay, ( regardant ma montre ), je passerai de prendre dans trois heures de temps.
Elle ( Curieuse ) : Dis moi où irons nous.
Moi ( ne cédant pas ) : Si je te le dis, bah ce ne sera plus une surprise. Alors je te laisse sur ta faim.
Elle : C’est méchant Ronan.
Moi : Fais toi toute belle ce soir chérie. ( Tournant mon regard vers la porte ) je…
Yan ( tirant la tronche ) : Papa tu viens plus , je t’attend depuis.
Moi : Je t’ai déjà dit de ne pas me déranger lorsque je suis au téléphone Yan.
Yan : Excuse moi papa.
Je viens de réaliser mon erreur. J’ai complètement oublié ma conversation avec Enora à l’autre bout du fil.
Yan : Papa tu vas bien ?
Je l’ai regardé avec les yeux rouges.
Moi ( serrant les mâchoires ) : Vas dans ta chambre.
Pris de peur il a couru se réfugier dans sa chambre en jetant le ballon sur le tapis.
Moi : Allô Allô chérie t’es là ?
Maya : C’est ta femme ?
Moi : Oui Maya. Je crois qu’elle a entendu Yan.
Le bip m’a fait comprendre qu’elle avait coupé l’appel. J’ai lancé l’appel une fois, une deuxième fois mais c’est hors zone. Elle l’a éteint. Que faire ?
J’ai patienté une demie heure avant d’aller dans la chambre réservée aux garçons. J’ai cogné à deux reprises à la porte, mais il ne m’a pas répondu.
Je me suis alors avancé vers lui. Je l’ai vu assis près de la fenêtre. Toute son attention est portée au dehors. Apparemment il ne m’a pas encore vu.
Moi : Champion ça va ?
Yan : …
Moi ( allant me mettre devant lui ) : Tu ne veux plus parler à papa ?
Lui ( croisant les bras sur sa poitrine ) : Je suis fâché contre toi.
Moi : Papa va se fâcher si tu ne fais pas comme il dit. Je t’ai plusieurs fois dit de ne pas m’interrompre lorsque je suis au téléphone, et qu’est ce que tu as fait ?
Yan ( baissant la tête ) : Je t’ai parlé.
Moi : Et que dit on quand papa est fâché à cause d’une bêtise?
Yan ( baissant la tête ) : Je suis désolé.
Moi : Allons y, je vous ai apporté du gâteau.
Yan : C’est pourquoi je t’aime tant.
Moi ( lui tirant la joue ) : Moi aussi mon petit gourmand.
Je l’ai soulevé pour le porter jusqu’à la cuisine. Après lui avoir servi deux morceaux de gâteau, je suis sorti prendre un bol d’air frais. J’ai pris place sous un arbre dans la cour. J’ai relancé l’appel mais ça ne passe toujours pas. J’ai vérifié si j’avais mes clés avec moi. J’ai sorti ma voiture du garage, et direction chez madame.
Après deux minutes à attendre, Saliou s’est enfin décidé à m’ouvrir.
Lui : Bonsoir monsieur
Moi : Oui mon épouse est elle à l’intérieur ?
Lui : Non
Moi ( peu convaincu ) : Okay je vais vérifier de moi-même.
Il n’a pas voulu me laisser entrer J’insistais au point où sa soeur s’est pointée.
Moi : Salut Ayanda.
Elle : Bonsoir beau frère. Que me vaut l’honneur de ta visite ?
Moi : N’aurais tu pas vu ma femme par hasard. J’essaie depuis de la joindre, mais ça ne passe pas.
Elle ( souriant ) : Elle doit sûrement être occupée. Tu te fais du mauvais sang pour rien. ( S’approchant de moi ) tu as l’air tendu Ronan ça va ?
Moi ( reculant ) : Je ferais mieux de partir.
Elle : Ne pars pas. On pourrait entrer prendre un verre, en attendant Enora. Ça te dit ?
Moi ( n’ayant pas la tête à cela ) : Non Ayanda je repasserais.
Elle ( regardant perçant ) : Ce serait injuste de décliner l’invitation d’une belle jeune femme comme moi. C’est à croire que tu me fuis.
Elle raconte quoi celle là.
Moi : Tu vas bien Ayanda ?
Elle ( pouffant de rire ) : C’est plutôt à moi de te poser cette question. Allez juste un verre. Ce n’est rien de méchant.
Par finir, j’ai accepté et nous sommes allés à l’intérieur. Il n’y a rien de méchant à prendre un verre me suis répété au fond de moi. Elle nous a servis du whisky avant qu’on ne prenne chacun place dans le canapé. Nous avons passé quelques minutes à discuter de tout et de rien. J’avoue qu’elle avait raison. Et pour un instant j’ai oublié l’inquiétude qui me submergeait depuis ma venue.
Elle : Oui beau frère, je t’avais dit que ça te ferait du bien.
Moi ( regardant ma montre ) : Je dois y aller. Ce fut un plaisir Ayanda et merci.
Elle ( serrant ma main ) : Un plaisir à recommencer, qu’en penses tu ?
Moi ( ne voyant aucun inconvénient ) : Pourquoi pas. On verra la prochaine fois.
Elle s’est levée pour me raccompagner. Sur le chemin, elle a raconté une blague tellement amusante, que nous avons tous les deux éclatés de rire. Tout à coup, la porte principale s’est ouverte sur Enora et son père.
Lui : Bonsoir les jeunes.
Ayanda : Bonne arrivée papa, je vais dans ma chambre. Bonne soirée à vous.
Elle n’a rien dit à sa soeur, avant de disparaître de la salle de séjour. J’ai immédiatement arrêté de rire. L’angoisse qui avait pris possession de moi, a soudain réapparue.
Moi ( gorgé serrée ) : Bonsoir Mr QUENUM, ( à ma femme ) salut chérie.
Elle n’a pas pris la peine de me répondre. Elle s’est juste contentée de me fixer. L’expression de son visage ne montre aucune colère, ni aucune surprise. Mais je n’arrive pas à décrire ce qui se passe actuellement dans sa tête. Je ne sais plus à quel saint me vouer. Que faire ?