Chapitre 3 : Entourage toxique
Ecrit par Linda Bongo
*VERSION DEFINITIVE ET MISE EN FORME CORRECTEMENT :*
Virginie se prépara pour sortir elle devait trouver une jeune fille qu’elle pourrait gérer et qui donnerait un enfant à son mari. Il lui fallait une jeune fille désespérée ayant l’ambition de vivre hors du Gabon. Comme ça elle ne resteait pas après. Le cerveau de Virginie tournait à plein régime de la fumée aurait même pu en sortir .
Elle ne pouvait pas perdre l’amour de Jérôme elle en mourrait. Elle en était éperdument amoureuse. Elle devait en parler avec Vanessa qui l’aiderait à trouver la fille parfaite pour ce travail.
Virginie pas une fois ne songea à se tourner vers son Dieu, elle voulait tout régler par elle même par sa propre force ; ignorant qu’en agissant ainsi sans foi ni sagesse elle prenait un chemin obscur qui l’emmènerait au village de si je savais.
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Jérôme retrouva ses deux amis Cédric et Romain dans un bar lounge de la place. Ils étaient au courant de ses déboires et avaient deux avis opposés sur le sujet.
Cedric lui était pour que Jérôme fasse un gosse dehors.
Romain lui voulait qu’il épouse une autre. A ses yeux une femme stérile porterait forcement malheur.
Romain en buvant son verre :
Mon ami cette femme va te porter malheur il y’aura un domaine où sa stérilité aura un impact dans ta vie.
Il te faut une femme féconde et fertile.
Cedric :
Rom tu exagères. As - tu vu le calibre qu'est sa femme ? Elle est bonne accueillante elle nous fait toujours à manger et ne tire pas la tronche comme ta capricieuse et paresseuse épouse. Quand on vient là-bas elle nous reçoit bien et regarde comment elle s’occupe de Jérôme !
Romain :
Ce sont les habits bien repassés, les bons plats ou avec ses coups de reins que Jérôme sera enterré ???? Ou bien ce sont ses fils qui doivent porter son cercueil ???
Cedric :
Tu es trop traditionnel il prend une petite là dehors à qui il va bombarder un gosse, il ramène l’enfant en case et sa femme va l’élever et puis c'est tout aka !
Romain :
Moi si c'est ça alors laisse moi choisir. Il te faut une bonne kota ou une punu qui va te faire un mourangou de taille.
Jérôme :
Arrêtez de parler comme si je n’étais pas là ! Je n’ai pas envie de blesser ma femme. Elle s’occupe très bien de moi je suis un homme comblé je ne suis pas sûr qu'une autre femme me comprendrait aussi bien que Virginie .
Romain :
Écoutes, tu nous as dit que tu ne rentrerais pas ce soir. Laisses nous te montrer la soirée que nous t'avons préparée.
Jérôme hocha la tête il ne pouvait pas s’empêcher de songer à son épouse. Elle ne supportait pas de dormir sans lui. Mais il n’avait pas le choix il voulait tenir son enfant dans ses bras et il voulait que sa femme soit impliquée dans le processus. Il voulait sa bénédiction et ne pouvait se résoudre à la quitter. Il avait toujours été choyé par sa mère et c'est ce côté qui lui plaisait tant chez virginie. Elle était à la fois son épouse, sa mère, sa meilleure amie, son manager ; il ne voulait pas qu’elle souffre donc il était mieux qu’elle trouve la solution d’elle - même.
Ce soir il avait décidé de s’amuser, de coucher avec une autre et de ne rentrer que le lendemain. Sa femme l’avait vraiment déçu : une syphilis mal soignée...
Il n’arrivait pas à y croire et lui en voulait terriblement.
Il allait lui faire ca dure pendant cette semaine .
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Virginie arrangea son foulard pour ne pas être reconnue quand elle s’assit dans le snack bar de Vanessa. Une voie intérieur lui soufflait qu’elle commettait une grave erreur en allant voir Vanessa. Cette fille était sans foi ni loi.
Le gain justifie les moyens était la phrase qu’elle s’était faite tatouer sur la cuisse.
Vanessa écouta silencieusement Virginie tout en surveillant les allées et venues des clients avec les prostituées.
Vanessa en femme d’affaires redoutable avait construit un motel derrière ainsi qu'un snack doté d'un restaurant. Elle avait eu de quoi construire dans une bonne partie de la ville.
Mais elle cachait un terrible secret et jouait les femmes aux moyens modestes. Elle avait toujours été jalouse de Virginie celle que les parents citaient toujours en exemple. Vanessa qui avait fait de brillantes études... qui avait fait un excellent mariage... qui était toujours belle et élégante.
Le destin la remettait une fois de plus entre ses mains et cette fois elle s'assurerait de ne pas la louper.
Malgré tout l’argent que Vanessa donnait à ses parents ils ne la regardaient pas comme ils regardaient Virginie. Comme si cette dernière était la vierge Marie personnifiée.
Elle lui fit son sourire le plus chaleureux et lui dit :
Tu as tapé à la bonne porte ma belle nous avons une cousine qui fera l’affaire et nous permettra de faire diversion. Ton mari croira que tu lui as trouvé une femme qui peut lui donner un enfant. Pendant ce temps je t’emmènerai voir quelqu’un qui t’aidera à tomber enceinte. Fais - moi confiance tu donneras un fils à ton mari.
Virginie pleura de joie dans les bras de Vanessa pendant que Vanessa souriait comme l’usurière qu’elle était. Elle comptait bien prendre le triple de ce qui était prévu en échange de ce service.