CHAPITRE 3: IL N'Y A PAS PLUS HOMME QUE LUI.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 3 : IL N’Y A PAS PLUS HOMME QUE LUI…

**BLESSING DUMELO**

Moi : (Intervenant) Ce n’est pas grave, vous pouvez vous en aller.

Elle : Vous en êtes sûre ?

Moi : Oui. Allez-y, je vais m’en occuper.

Elle : Ok. Merci madame et encore désolée pour ma maladresse.

Moi : Ça va.

Elle est partie en souriant et j’ai regardé Ethan qui luttait pour se contenir.

Moi : (Lui passant un mouchoir) Tiens.

Ethan : (Prenant) Merci.

Il a commencé à s’essuyer.

Moi : Qui est cette fille ?

Ethan : (Serrant les mâchoires) Une folle que j’ai eu la malchance de rencontrer et qui fait tout pour me pousser à bout. Tu n’as pas idée de combien j’ai envie de lui briser la nuque.

Moi : À ce point ?

Ethan : Je te l’assure. Sa chance à elle est que j’ai été éduquée avec des principes et ma nature m’oblige à prendre sur moi mais je te jure que ce n’est pas l’envie de lui faire du mal qui me manque. Elle ne perd rien pour attendre cette petite effrontée.

Moi : (Silence)

Ethan : Si tu as fini, on va y aller car il faut que je me change.

Moi : D’accord.

Il a fait signe à la serveuse qui s’est approchée et a demandé l’addition. Quelques minutes plus tard il a réglé et nous nous sommes levés pour partir. En le faisant, nous sommes passés à côté de la table de cette fille.

Elle : Merci Seigneur car les indésirables libèrent les lieux.

Ethan l’a toisée avant de passer.

Elle : Ma belle, il y a tellement de bons hommes au Gabon que je ne comprends pas comment tu as fait pour finir avec le pire d’entre tous.

Je lui ai souri sans lui répondre et je suis sortie.

Moi : (Grimpant dans la voiture) C’est bien plus profond que ce que j’imaginais.

Ethan : Je préfère ne pas en parler. Je te dépose à la maison ?

Moi : Euh pas exactement. Je vais à Rougier, je ne sais pas si tu connais.

Ethan : Oui mais c’est à l’opposé de chez moi.

Moi : Tu peux me laisser dans un endroit où je pourrai facilement avoir le taxi ?

 Ethan : Tu connais au moins où tu vas ?

Moi : Oui. Enfin si on ne prend pas un autre chemin.

Ethan : (Soupirant) J’irai te laisser car je ne veux pas prendre de risques. À mon retour je vais m’arrêter chez les parents pour me changer.

Moi : D’accord. Euh au fait, ce serait possible que tu t’arrêtes dans un magasin pour que je puisse prendre des articles ?

Il me regarde de travers.

Moi : (Souriante) Stp Ethan.

Il piaffe et démarre le véhicule. Nous roulons un petit moment et il gare devant un magasin d’alimentation.

Ethan : Dépêche-toi.

Moi : Sans faute.

Je vais rapidement acheter quelques articles et je reviens. Il démarre et un peu plus loin, je lui demande de garer devant une commerçante gérant un stand de fruits. Je vois bien qu’il se retient d’exploser mais j’y vais quand même. Plus tard nous démarrons sans plus nous arrêter jusqu’à la maison.

Moi : Merci Ethan.

Ethan : (Le visage serré) Hum.

J’ai souri et je suis descendue avec mes courses. J’ai sonné au portail et le gardien qui m’a reconnue a ouvert.

Lui : (Souriant) Bonjour madame et bonne arrivée.

Moi : (Répondant à son sourire) Bonjour Moïse et merci.

Lui : (Riant) Ah madame, je vous dis que mon nom c’est pas Moïse mais Moussa.

Il a pris mes bagages.

Moi : (Souriant) Merci. C’est le même nom. Moussa, Moïse ou Moses comme disent les anglophones, c’est pareil. Alors accepte seulement car c’est ton nom.

Il a continué à rire en bougeant la tête et j’ai pris de ses nouvelles. Il m’a laissée dans la maison et est retourné à son poste. J’ai posé les courses à la cuisine avant d’aller dans la chambre me changer. Oui, j’ai des vêtements ici et quelques produits de toilette car nous faisons des séjours ici pour parler de notre relation et établir des projets communs. Je change donc de vêtements et je redescends pour commencer la cuisine. Quand ça finit, je vais avancer dans le rangement de la maison. C’est quasiment terminé, pour le moins tout ce qu’il avait acheté et stocké ici. Il manque encore plein de choses notamment la vaisselle et plusieurs accessoires et appareils de cuisine. Il manque des lits et des meubles dans les chambres car seule la chambre principale en est équipée, il manque des objets décoratifs, les appareils électroménagers pour la buanderie, du mobilier pour la terrasse et tout ce qui concerne les appareils électroniques. Sans compter la literie et tout ce qui concerne les serpillières et autres. Pour le moment ce n’est pas important car il ne viendra pas vivre ici avant notre mariage, il restera dans son appart jusqu’à nouvel ordre. Je vais juste noter toutes ces choses pour que nous les ayons déjà à l’esprit. Quand je termine tout, je vais me poser et je lance l’appel vidéo sur le groupe WhatsApp de mes sœurs et moi, elles sont déjà rentrées de leurs boulots à cette heure. Elles décrochent simultanément.

« Johanna : (Souriant) Ça c’est la gabonaise qui nous appelle ? »

« Julia : (Souriant) Vraiment. Elle s’est quand même souvenue que y a encore les gens au Ghana »

J’ai éclaté de rire.

« Moi : (Riant) N’exagérez pas non plus, je vous fais des messages. »

 « Johanna : 3 semaines et seulement 2 messages et demie. »

 « Moi : (Riant) Pourquoi tu fais ça ? »

 « Johanna : Mais est-ce que c’est faux ? »

 « Julia : Heureusement on connaît le personnage. Sinon l’angoisse devait seulement nous tuer. »

« Johanna : Je te dis. »

 « Moi : (Amusée) Donc c’est comme ça que je fais ? »

« Julia : Mais c’est ça. La dernière fois j’étais chez Mommy et je lui demande, tu as des nouvelles de ta fille elle me dit oui, son fils l’appelle tout le temps pour lui donner des nouvelles. »

 « Johanna : Donc c’est Marwane qui appelle même sa mère hein »

« Julia : (Riant) Comme d’habitude. »

J’éclate de rire et elles me taquinent encore un moment avant qu’on ne prenne des nouvelles. Jusqu’à présent elles ne savent toujours pas que Marwane et moi sommes en relation. J’en ai seulement parlé à Mommy. On parle et j’entends le klaxon de la voiture de Marwane au portail. 2 minutes après il fait son entrée dans la maison et m’appelle car je ne suis plus au salon mais à la cuisine.

Marwane : Bébé, je suis rentré. »

 Moi : (Regardant les filles qui ont toutes les deux froncé les sourcils en écoutant ça, amusée) Je suis là, à la cuisine.

Il a apparu et m’a enlacée par derrière en faisant un bisou sur l’épaule, il n’a pas vu que j’étais au téléphone.

Marwane : J’ai pensé à toi toute la journée et je t’ai apporté ça.

Il m’a montré un carton de chocolat et un bouquet de fleurs.

« Julia: (Les grands yeux) God of Abraham »

 « Johanna : (Dans le même état) Jésus Christ (Lire Djizos Chraïst) »

Marwane a regardé l’écran et j’ai éclaté de rire.

 « Marwane : (Souriant) Bonsoir les filles, je ne vous avais pas vues. »

« Johanna : (Se rapprochant de la caméra comme pour bien voir) Attendez, c’est ça ? Vous avez décidé de vous mettre ensemble ? »

On s’est regardé dans les yeux avant de répondre en souriant.

 « Nous : Oui. »

Johanna a dandiné de son fauteuil et s’est mise à danser pendant que Julia applaudissait. Au bout d’un moment elles se sont calmées et ont voulu savoir c’était depuis quand, est-ce que Mommy était au courant etc. Nous avons répondu avant de mettre fin à l’appel.

Marwane : C’est fait avec les filles.

Moi : Oui. Merci pour les cadeaux.

Marwane : Je t’en prie. (Piquant un morceau de fruit dans le bol que je découpais) Qu’as-tu fais de ta journée ?

Moi : Va te changer d’abord et cesse de tremper tes doigts dans mes fruits.

Il rit et recommence. Je prends une louche et cours après lui pendant qu’il fuit en riant. Je le menace en retournant à la cuisine et il me rejoint plusieurs minutes après vêtu d’une culotte et un t-shirt, ses tresses étaient enveloppées sous une écharpe. J’ai souri toute seule en réalisant combien ce type est beau.

Marwane : (Amusé) Il ne faut pas me manger, je ne suis pas comestible.

Moi : (Détournant mon visage) N’importe quoi.

Marwane : (Venant près de moi) 1m89 et 90 kilo de pure beauté.

Moi : (Le regardant)

Marwane : (Rapprochant son visage du mien) Prends seulement ton mal en patience. Dans à peu près un an tu disposeras de tout ceci à ta guise.

Moi : (Lui servant un verre d’eau) Qui t’a dit que je veux en disposer ?

Marwane : (Amusé) Les yeux sont le reflet de l’âme dit-on (rapprochant davantage son visage du mien, soufflant presque dessus) Ton âme est très bavarde en ce qui concerne les désirs qu’elle porte vers moi car tes yeux me les transmettent.

J’ai eu le frisson et je l’ai repoussé.

Moi : Va là-bas et reste loin de moi.

Il s’est mis à rire en buvant son eau. J’ai pris 2 fourchettes et je suis venue lui donner la sienne en le regardant de travers, il riait toujours. Nous nous sommes assis autour de la table et avons commencé à manger les fruits. Il m’a raconté sa journée avant que je n’en fasse de même en lui expliquant ce qui s’est passé au restaurant avec Ethan. Nous avons ri aux larmes.

Marwane : (Riant) C’est bien fait pour lui. Si je pouvais voir cette fille, j’allais d’abord la féliciter. Ethan exagère. On dirait toi quand je venais d’arriver au Ghana.

Je lui pince la poitrine et il rit en me rappelant comment j’étais et la raison pour laquelle il avait décidé de m’appeler la reine des neiges.

Moi : (Me défendant) Je n’étais pas si froide que ça.

Marwane : Tu veux rire. À côté de toi la Sibérie était mieux. Tu avais toujours le front plissé et le visage renfrogné comme la belle mère de Cendrillon.

J’ai éclaté de rire.

Marwane : (Riant)Il ne te manquait plus qu’un chat obèse et le tour était joué.

Je ris aux larmes et le pousse. Il tombe de la chaise et m’entraîne à sa suite. Nous nous retrouvons tous les deux par terre et continuons à rire puis on se calme et on se regarde dans les yeux.

Moi : Merci d’avoir su briser ma coquille et m’avoir permise de devenir une meilleure personne.

Marwane : (Me caressant le visage en souriant) Tu as toujours été une meilleure personne, tu ne savais juste pas comment l’exprimer.

Moi : Je t’aime.

Marwane : (Élargissant son sourire) J’adore quand tu dis ces mots avec ton accent (m’imitant en déformant légèrement mon accent) Jo time.

J’ai tapé sur sa poitrine à plusieurs reprises sous ses rires puis il a fini par m’attraper les deux mains et m’a renversée pour se mettre au dessus de moi.

Marwane : (Me fixant dans les yeux) Je t’aime aussi Ma Bénédiction.

On se regarde puis il se rapproche et m’embrasse sur les lèvres, je réponds à son baisé qu’il finit par mettre un terme en fermant les yeux.

Marwane : Évitons les problèmes.

Moi : Oui.

Il s’est relevé et m’a tendu la main. Je me suis relevée puis j’ai apprêté le repas que nous avons pris dans la bonne humeur.

Marwane : Vendredi j’irai faire le tour des trottoirs dans le cadre du programme dont je t’ai parlé.

Moi : Je peux venir avec toi ?

Marwane : Ça me ferait plaisir.

Moi : D’accord.

Marwane : Dimanche aussi je te présenterai à toute ma famille car papa sera là avec sa femme. Ils vont rentrer samedi.

Moi : D’accord.

On continue de discuter puis je lui demande les nouvelles des filles, il me dit qu’il ne les a pas vu ce soir alors nous partons tous les deux pour son appartement. Elles n’y étaient pas et 1h plus tard, elles nous ont rejoints en nous informant qu’elles étaient à leur cours du soir. La petite qui avait été violentée va beaucoup mieux et a pris le chemin de l’école en plus du petit boulot qu’elle fait. Marwane avait essayé de la faire porter plainte, malheureusement elle n’a pas voulu le faire. Il a dû laisser tomber. J’ai rencontré toute la bande des personnes qu’il soutien et ils ont décidé de m’appeler ‘’maman'' même les 2 filles qui sont chez lui et avec qui je m’entends très bien. Nous sommes restés une heure de temps avec elles avant de retourner à Rougier. Il a appelé ses grands parents au téléphone et nous avons parlé avec eux avant d’aller nous coucher. Nous dormons tous les deux dans la chambre mais pas sur le même lit. Lui il dort sur un matelas au sol. Nous avons prié et avons dormi (…)

 Nous sommes samedi aujourd’hui et nous sommes en route pour chez son père qui est rentré de voyage il y a quelques heures. Nous n’avons pas pu aller les accueillir à l’aéroport car nous étions en réunion avec ses protégés pour échanger sur leurs défis à l’école, dans leur progression avec le Seigneur et leur vie quotidienne. En même temps, nous avons pris attache avec les 3 jeunes filles qui se sont laissées convaincre la veille dans notre patrouille nocturne. Nous avons passé la nuit dehors et j’ai pu côtoyer de très près le monde dans lequel Marwane a vécu. Contrairement aux fois où je me braquais en pensant aux hommes et femmes qui menaient ce genre de vie, aujourd’hui j’ai un autre regard sur eux et une compassion comme jamais à leur égard. En découvrant chacune de leurs histoires, je réalise à quel point certaines personnes notamment moi, avions eu la grâce de naître et de vivre dans un cadre rassurant et protecteur. Ce n’est vraiment pas donné à n’importe qui.

Marwane : (Garant) C’est ici.

Nous sommes descendus et sommes allés rentrer dans un portillon.

Marwane : (Criant) Les français de cette maison sont où ? Venez accueillir votre fils.

Une femme plus ou moins de la même tranche d’âge que Mommy est sortie et il a couru pour la prendre dans ses bras avant de la soulever et tourner avec elle sous ses rires.

Papa Clotaire : (Sortant) Pose ma femme tout de suite.

Marwane : (Amusé) Qu’y a-t-il entre toi et nous homme ?

 Nous avons éclaté de rire.

Papa Clotaire : Espèce de petit impertinent.

Marwane : (Souriant grandement) C’est entre une femme et son fils. N’est-ce pas maman ?

La dame : (Souriante) C’est le cas.

Marwane : Voilà.

Papa Clotaire : (Bougeant la tête avant de m’ouvrir ses bras) Viens ma fille et bonne arrivée.

Moi : (Dans ses bras) Merci papa. À vous aussi.

Papa Clotaire : Merci. (Se détachant de moi) J’espère que ce sauvage t’a bien traitée en mon absence.

Moi : (Souriante) Oui papa. Ne t’en fais pas.

Marwane : Je suis un gentleman.

Papa Clotaire : C’est ça.

Nous avons ri avant de faire correctement les présentations avec sa femme Maguette que je décide d’appeler maman comme Marwane le fait. Nous rentrons dans la maison qui ressemble pour le coup à l’appartement de Marwane. Leurs bagages sont encore au salon tellement ça ne fait pas longtemps qu’ils sont rentrés. J’ai préparé avec elle et nous avons passé une belle soirée en leur compagnie jusqu’à 22h et il m’a laissé chez Rebecca.

Lucia : (Souriante) Mommy a dit que tu fuis maintenant les enseignements hein ?

Moi : (Amusée) Il faut lui dire que je fais l’œuvre du Seigneur.

Nous rions et elles me demandent comment c’était la ronde de la veille et la rencontre avec papa Clotaire, je leur explique, elles commentent puis nous prions et allons nous coucher. Je parle quelques minutes avec Marwane, on prie tous les deux et cette fois ci je m’endors (…)

Marwane : Nous allons en principe chez les parents de Lucrèce car mon beau frère a dit qu’il fera un repas quand je lui ai parlé cette semaine.

Moi : Les filles me l’ont dit.

Marwane : Tu dois savoir que ces gens sont assez spéciaux.

Je le regarde.

Marwane : Je ne saurais comment te l’expliquer mais bon, on les prend comme ça.

Nous arrivons quelques minutes après. Il y a plusieurs voitures dans la cour signe que y a pas mal de monde à l’intérieur. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde et lui non plus. Il me prend par la main et nous allons sonner à la porte. Celle-ci s’ouvre sur Rebecca qui me sourit.

Rebecca : Bonne arrivée, entrez.

Nous entrons et nous dirigeons vers le salon, il y a effectivement beaucoup de monde. Nous saluons et Marwane me présente tout le monde. Je rencontre donc les parents de Rebecca, ceux de Loyd, ses frères, leurs femmes et enfants, la sœur de Lucia et sa famille, ainsi que leurs parents. Je rencontre aussi des amis de la famille.

Monsieur Arsène : Bienvenue chez nous Blessing.

Moi : Merci.

On s’assoit et ça raconte spécialement sur Marwane. J’aperçois plusieurs regards insistants sur moi. Au bout d’une heure après le repas, je demande à aller me soulager et c’est Rebecca qui m’y conduit. Près de la porte des toilettes on écoute une conversation.

Voix de femme : Eh Seigneur, donc le petit pédé là a la femme hein. Il va même faire quoi avec elle ?

Une autre : Regarde même la jolie femme qui est venue seulement se plonger dans les problèmes.

Une autre : Elle aussi dans son pays là-bas elle n’a pas trouvé les vrais hommes que celui là ? Ça c’est quelle malchance ?

La première : Est-ce qu’elle sait même que sa copine ou copain là aime les hommes ?

 Une autre : Les 9 mois de quelqu’un. Non maman je t’ai amené un homme, c’est la qualité là.

Lucrèce qui comme moi a écouté leurs propos m’a regardée embarrassée mais j’ai souri avant de m’avancer de sorte à ce qu’elles me voient et elles ont sursauté.

Moi : ‘’On aura pour ennemis les gens de notre propre maison’’. Je comprends aujourd’hui la profondeur de cette parole. J’espère pour vous que vos vies sont des parcours sans fautes. Ne vous inquiétez pas pour moi ni pour ma mère nous savons parfaitement qui est Marwane et nous sommes fières et tellement honorées qu’il devienne mon mari car je ne vois pas un seul homme dans cette maison qui lui arrive à la cheville. Veuillez m’excuser !

Je les ai dépassées et j’ai regardé Rebecca.

Moi : C’est bien celle-ci la porte des toilettes ?

Rebecca : Oui.

Je suis allée me soulager et je suis ressortie, Rebecca était là toute seule.

Rebecca : Je suis vraiment désolée pour ça.

Moi : (Souriant) Ne t’inquiète pas, elles n’en valent pas la peine. Allons-y.

Nous sommes retournées et j’ai rejoint mon homme que j’ai fièrement attrapé par la main avant de poser ma tête sur son épaule.

Marwane : Tu as pu te soulager ?

Moi : (Lui souriant) Oui, tout va bien maintenant…


 
L'AMOUR SUFFIT IL ?...