CHAPITRE 3 : Je suis belle
Ecrit par deli
*Dalia*
J’ai seulement pris 4verres et je suis déjà dans une euphorie sans pareille. Je me déhanche contre un mec que je ne connais même pas et ça ne me dérange même pas. Les filles sont éparpillées un peu partout dans cette fête, sur la piste il y’a juste moi et Ophélie, Amber est collé à son gar quelque part et Kathérina bah j’en sais rien peut être entrain de sucer quelqu’un.
La fête se passe chez un des amis de Christopher (le copain d’Amber) à Vauban, un quartier de strasbourg qui n’est pas très loin de chez moi, à peine 8 à 10 minutes. On était d’abord au bistronome, un restaurant de la place où on profité à bien se remplir le ventre avant d’arriver à la fête et s’amuser comme des folles.
Au bout d’un moment mes chevilles ont commencées à signaler qu’elles ont atteint le niveau de l’épuisement alors je suis allé sur le balcon histoire de prendre un peu d’air car je suffoque là.
Ce genre de fête ne cessera jamais de m’étonner, l’alcool, les drogues, le sexe et même la violence. Je me demande si certains ce rendent compte de ce qu’ils font au moment où ils le font. On boit, on baise et le lendemain on fait comme si de rien n’était puis à la prochaine teuf on refait la même chose et sans s’en rendre compte, on s’enferme dans un cycle duquel on devient prisonnier sans même avoir le désir d’en sortir, quelle merde.
Voix derrière moi : c’est si dramatique que ça ?
Moi (me retournant) : pardon ?
Le mec : bah c’est une si grosse merde que ça cette fête ?
Moi : c’est toi qui l’as organisé ?
Le mec (venant s’accouder au balcon à côté de moi) : pas tout seul
Moi : bah c’est une merde
Lui (riant) : Yanis (me tendant la main)
Moi (saisissant sa main) : Dalia
Yanis (sourire) : enchanté dalia
Moi : pareillement
Yanis : alors dalia, vu que tu t’ennuie tellement est ce que ça te dirait d’aller prendre un café pour faire descendre un peu l’alcool ?
Moi : et après le café ?
Yanis (portant son verre à ses lèvres) : comme tu veux ma belle (sourire en coin)
Moi (répondant à son sourire) : je vais chercher mes affaires
Yanis : je ne bouge pas d’ici alors
Je suis retourné dans la maison en cherchant Amber du regard vu que c’est elle qui garde les sacs. Après l’avoir repéré sur les cuisses de son chéri je me dirige vers eux et son visage s’illumine en me voyant, je vous jure Christopher c’est un fou, à chaque fois qu’on sort avec lui elle est toujours prisonnière, genre elle ne reste qu’avec lui, jusqu’aux toilettes et puis c’est comme ça que moi l’enfant Obame je vais devenir la prisonnière de quelqu’un (riant dans mon cœur)
Moi (m’approchant de l’oreille d’amber) : je vais y aller
Amber : déjà ?
Moi : oui j’ai trouvé un amusement
Amber (riant) : ah je comprends ! On s’appelle demain
Moi (prenant mon sac) : okay
J’ai rapidement dit au revoir à Christopher et je suis allé retrouver yanis sur le balcon. Je ne cherche pas Kate (Kathérina) et ophé (ophélie), on se parlera demain, donc après avoir retrouvé yanis, on est parti de la fête une fois en route on a commencé à discuter
Yanis : tu veux aller où ?
Moi : à toi de voir
Yanis : j’ai du café chez moi (sourire en coin)
Moi : c’est nettement mieux ! Tu restes où ?
Yanis : à quelques rues d’ici
Moi : okay je te suis
Yanis (avançant) : alors dalia, ça fait longtemps que tu es du coin ou tu es juste de passage ?
Moi : hum je suis du coin, du côté de l’esplanade
Lui : ah depuis combien de temps
Moi :
5ans presque 6
Lui : du coup tu as bientôt fini
Moi : oui et c’est pas pour me déplaire et toi ?
Lui : c’est ma 4e année, j’étais d’abord à Toulouse, à l’université Paul Sabatier où j’ai eu ma licence en science de gestion puis cette année je me suis inscrit à l’institut national des sciences appliquées de Strasbourg
Moi : ah ça ! c’est pas mal, c’est bien
Au bout d’un moment on est arrivé à l’immeuble dans lequel il reste, c’est pas mal comme immeuble, propre et sécurisé. On est monté jusqu’à son appartement c’est pas très grand mais c’est vraiment jolie, il y’a une pièce principale avec un coin cuisine (plaque électrique et frigo) puis une douche à l'italienne et un wc avec un mignon balcon. Après bien sur il ya un lit et un bureau avec des étagères pour ses habits et ses chaussures sont rangées sur un petit meuble à chaussures, et il a un mini canapé et une télé sur le mur, tant de choses me faisant penser que sa famille doit être assez « à l’aise ».
Bon je dis ça comme ça hein après tout quelqu’un qui viendrait chez moi pourrait croire que je suis une fille de tété (riche) alors que ce n’est que le fruit de mes fesses qui me permet de mener la vie que je veux.
Je ne sais même pas ce que je fais ici, habituellement je ne discute pas autant avec les garçons avec qui je compte baiser, remarque je ne suis même plus sur de vouloir coucher avec lui sauf que je suis déjà là et bah autant le faire et passer à autre chose.
Yanis : tu veux boire quelque chose ?
Moi (sourire en coin) : je pensais que tu avais du café
Yanis (fouillant ses placards) : bah faut croire que je n’en ai plus (souriant)
Moi (répondant à son sourire) : pas grave ! Un verre d’eau si tu en as
Yanis (ouvrant son frigo) : ça j’en ai
Il a fait sortir une bouteille d’eau, m’a tendu un verre et m’a servit une bonne quantité d’eau que j’ai bu d’un trait puis il s’est posé sur son lit et ma tendu la main que j’ai bien sur saisi ensuite, il m’a faire asseoir à califourchon sur lui en prenant soin d’entourer ma taille de ses mains, hum j’aime ce genre de choses, ça annonce les choses sérieuses.
Il commence à me caresser du bout de ses doigts, les faisant glisser de mes épaules à leur intercession avec mes cuisses, puis de les ramener à mon visage en passant son pouce sur ma lèvres inférieur en l’introduisant ensuite dans ma bouche, c’est avec un sourire des plus charmeur en le regardant droit dans les yeux que je me suis mis à sucer son doigt aussi lentement que possible.
Apparemment mon geste a eu un effet sur lui vu qu’il a rapidement retiré son doit pour écraser ses lèvres contre les miennes. Ce contact m’a fait tellement de bien que j’en ai eu soupir d’aise.
Déjà que ce baiser n’a rien de doux, il est plutôt sauvage et remplit de désir, les choses deviennent encore plus chaudes quand je sens son désir sur ma cuisse manifesté par l’énorme bosse que laisse apparaitre son pantalon.
Tout en amplifiant le baiser il parsème mon corps de caresses augmentant le fort désir qui ne cesse d’augmenter en moi. Étant donné que je porte une robe parapluie il est facile pour lui de glisser ses mains sous ma robe et de frotter son doigt sur mon intimité.
Yanis (la voix remplie de désir) : hummm t’es toute humide bébé
Le désir mélangé au frottis de ses doigts contre mon intimité fait en sorte que je mouille de plus en plus et que mes gémissements augmentent de plus belle.
Yanis (la voix rauque) : lève toi
Ce que je m’empresse de faire.
Il se lève et me détaille du regard. Il s’approche et passe derrière moi, colle ses mains à mon corps en s’emparant de la fermeture de ma robe et en la faisant glisser jusqu’à ouvrir complètement ma robe et la faire glisser jusqu’au sol.
Yanis (toujours derrière moi) : tu es plutôt bien foutu
Moi (souriant) : je sais
Yanis (se collant à moi pour que je sente bien son érection) : plutôt arrogante
Moi (tournant ma tête de moitié) : et pas qu’un peu
Tout en caressant mon dos il dégrafe mon soutient et m’attire à nouveau contre le lit sauf que cette fois il me couche sur le dos et se met au dessus de moi en prenant soin de se placer entre mes jambes. Puis, il porte à nouveau ses lèvres contre les miennes pendant que de sa main droite il caresse mon ventre en glissant sa main dans l’espace qu’il y a entre nos corps ensuite, il glisse sa main directement sur mon intimité, cette fois il glisse directement sous le tissu qui recouvre mon intimité sans le retirer.
Il titille mes lèvres intimes en remplissant mon coup de baiser tout en descendant de plus en plus bas, il retire le seul vêtement qui me restait et place sa tête face à mon intimité et sans même que je ne m’y attende il passe sa langue contre cette partie sensible de mon corps et là se suit une danse endiablé entre sa langue et mon point d'extase.
Tout ce dont je me rappelle c’est que ça a été une nuit pleine de feu.