Chapitre 3 : Mes déboires

Ecrit par Djiffa

Dès ce jour, les déboires avec mes parents ont commencé. Un jour, Guillaume me rendit visite et ma mère l'arrosa avec un seau d'eau. La situation était très tendue à la maison, toute ma famille était contre moi parce que j'avais choisi un pauvrard.

Curieusement, cette situation d'adversité renforça notre amour. Nous nous découvrons une réelle attirance mutuelle. Bref, l'amour battait son plein. A cause de Guillaume, mes parents me coupèrent mon argent de poche et autres nécessités. Je devais maintenant marcher pour me rendre à l'université car l'argent pour le taxi m'a été coupé. Guillaume avec sa petite bourse me dépannait quelques fois mais c'était insuffisant. Pour résumer, je payais le prix fort pour cet amour mais je supportais. Un jour, Guillaume voyant mon affliction me promit de se battre pour devenir quelqu'un, je devais juste être patiente.

Nous n'avons toujours pas de relations sexuelles. D'ailleurs, où aurions-nous pu l’avoir? Dans la cabane Où vivaient sa mère et sa soeur? Cette situation fit que très souvent nous restions sur la cour pour échanger Où nous nous rendons à la plage.

Toutes mes amies à l'époque me traitaient d'idiote et se moquaient de mon choix.

Un jour, Arlette, ma meilleure amie me dit qu'elle allait cesser de me fréquenter si je persistais à sortir avec un malheureux. Et effectivement, voyant que je m'obstinais, elle mit un terme à notre amitié datant pourtant de nombreuses années. À la maison, les menaces continuèrent et bientôt j'étais interdite de sortie si ce n'est de me rendre à l'université ou à l'église. Et mon père lui-même se chargea de m'y emmener. C'est ainsi que je restais trois semaines sans pouvoir rendre visite à Guillaume. Il n'avait même pas de téléphone pour que je puisse le joindre pour lui expliquer. Il avait dû envoyer sa soeur chez moi un soir pour comprendre ce qui se passe.

Pour sortir de cette impasse,  j'ai dû mentir à ma famille que je renonçais à Guillaume. Puis je continuai à le voir en secret. Tout fonctionnait bien jusqu'au jour où en allant lui rendre visite pendant les congés de Noël, je découvris que sa mère et sa soeur étaient absentes. Guillaume m'apprit qu'elles sont parties au village pour le deuil de sa tante.

 

Guillaume et moi avons rarement l'occasion de nous retrouver seuls pendant un long moment.

Le désir, enfoui en nous se manifesta ce jour-là  et nous passâmes à l'action.

Guillaume me surprit ce jour-là. Je ne savais pas que dans sa pauvreté, il avait eu le temps de connaître les bonnes choses. Humm mm! Alors que  je scrutais Guillaume du regard, il prit brusquement mes lèvres dans une étreinte puissante. Je l'enlace à mon tour en posant ma joue sur sa tête et m'enivrant de son odeur de virilité. Du haut de son mètre quatre-vingt, et moi de mon mètre soixante, j'étais  blottie contre lui, comme une petite fille enlaçant son père chéri. Ce doux câlin dura un moment et un sourire complice se dessina au coin de nos lèvres. Je dois bien avouer que l'impatience me gagnait. L'élan et l'enthousiasme dont Guillaume fit preuve amplifie davantage  mon désir pour lui. A nouveau, il m'embrassa avec fougue. Ses baisers sont passionnés.

- et si nous allions plus loin mon coeur. ?

- OK Guy, allons-y.

Alors que ma main droite parcourt son torse, sa main gauche effleure mes épaules et descend lentement le long de mon ventre.

Arrivés aux limites de ma petite culotte, ses doigts continuent de descendre jusqu'à l'intérieur de mes cuisses. Mon désir ne fait que grimper, mon souffle s'accélère, ma peau devient plus sensible à ses caresses. Des frissons de plaisir électrisent mon corps tout entier. Je sentis sa saucisse en ébullition et il passa sa langue dans mon intimité.

Maintenant que nous sommes tous en condition,  nous pouvons passer aux choses sérieuses.

A suivre......

 
Le complot