CHAPITRE 30

Ecrit par Jojo D

Kylian

       Je suis dans la merde, une très grosse merde, rien ne vas, absolument rien. Ça fait un mois déjà que j’essaie d’assimiler la situation dans laquelle je suis et de trouvé une solution mais rien, aucune solution ne m’est apparu, en 32 ans de vie c’est bien la première fois que je suis confronté à ce genre de situation aussi ça me tue. Je suis devenu d’humeur massacrante, tout le monde y passe sans exception.  

       Je sais que cette situation mine beaucoup Chlo mais je n’y peux rien, j’ai même honte de la regarder en face tellement je suis un minable. A chaque fois qu’elle me demande ce qui ne vas pas je suis tenté du lui parler d’Elodie mais le simple fait d’imaginer sa réaction me stoppe directement. Je ne veux pas voir cette déception sur son visage et me dire que j’en suis la cause, ah ça non ! Et même sexuellement c’est au poids mort ! Je ne sais pas comment Axel faisait mais moi je ne peux plus mettre la main sur elle, c’est un peu comme si je la souillais encore plus alors mieux m’abstenir.

        En ce qui concerne Elodie depuis ce jour je l’évite comme la peste. J’ai besoin de réfléchir et l’avoir dans mes pattes ne m’aide en rien. Elle passe son temps à m’appeler à des heures très tardives en me faisant part de ces envies de grossesses mais je lui ai bien fait comprendre que ce n’est pas avec moi qu’elle va faire ça d’autant plus que je ne sais pas si elle est vraiment enceinte. Après avoir passé un mois à réfléchir j’ai pensé commencer par le début ; nous sommes samedi aujourd’hui ce qui tombe bien, le samedi elle ne sort pas du moins depuis qu’elle est enceinte comme elle le prétend, je vais me présenter chez elle sans prévenir et je l’emmène a l’hosto pour avoir confirmation de cette grossesse, après ca je saurais comment aviser la suite.

         Je sors enfin de mon bureau et je vais me préparer, une fois finit je descends, je suis surprit de ne pas trouver Chlo en bas mais c’est peut être mieux ainsi, j’entre dans ma voiture et direction chez Elodie. Arriver devant sa maison je prends la peine d’appeler afin de prendre rendez-vous chez le gynécologue, une fois fais je descends et monte vers son appartement et sonne. Quand elle m’ouvre elle est d’abord surprise mais se reprend très vite et m’offre son plus beau sourire

Elle : bonjour mon amour, je ne t’attendais pas ici (dit-elle en souriant) mais vas-y entre (dit-elle en s’effaçant pour me laisser entrer)

Moi : vas vite te changer, je t’attends en bas (dis-je en voulant redescendre)

Elle : (perdue) mais qu’es ce qui ne vas pas chéri ? Entre et on en discute…

Moi : Elodie tu as 10minutes, je t’attends en bas

          Elle ne pense qu’en même pas que je vais entrer dans sa maison, n’importe quoi ! Vous passez votre temps a blâmer les hommes comme quoi nous sommes incapable de réfléchir avec notre cerveau face à certaine situation mais avouer aussi que certaine femmes sont des vampires et avec Elodie j’ai compris une chose, quand une femme veut quelques choses, elle l’obtient quelques soit les circonstances et ce que ça lui coute. Comme le dit le dicton ; « ce que femme veut, Dieu le veut »

          Je suis assise dans la voiture à l’attendre quand j’entends toquer a la fenêtre du côté passager, j’ouvre la portière pour qu’elle puisse entrer. A peine je démarre qu’elle commence à me poser des questions mais comme je ne réponds pas elle finit par se taire et le trajet se fait dans le calme total. Je viens de me garer devant la clinique et nous descendons

Elle : tout ce mystère pour m’emmener a l’hôpital ?  Tsuuiipss

Moi : ferme ta bouche et avance Elodie (dis-je en la devançant)

        Nous arrivons à l’accueil, je donne mon nom et on nous conduit dans le bureau du gynéco. Une fois dans son bureau nous passons vite fait au formule de politesse et je les laisse enfin qu’il puisse l’examiner. Une heure après son assistante me rappel, j’entre et prend place près d’Elodie dans l’attente du verdict.

Docteur : félicitation Mr, votre femme est effectivement enceinte de 7 semaines pour être précis…

         Une fois qu’il a dit ça le reste pour moi c’était juste de blablabla. Secrètement j’avais espéré qu’il me dise qu’elle n’est pas enceinte ou bien que les dates ne concordent pas et que je ne suis pas l’auteur de cette grossesse mais non. Quand il finit de bavarder Elodie me donne des tapes pour me faire signe de partir, elle me tend l’ordonnance et je la prends rageusement. Une fois dans la voiture je démarre en trompe direction la pharmacie, après avoir pris ces médicaments je la dépose chez elle sous ces protestations et je rentre. Je roule aussi vite que je peux, j’ai vraiment besoin d’être seul pour pouvoir réfléchir. Une fois chez moi, je suis surprit de voir la voiture de mon père garer dans ma cour ; et puis merde, il fallait vraiment qu’il arrive chez moi aujourd’hui en plus sans prévenir ? …

 

Lynn Chloé

       Je parviens difficilement à ouvrir les yeux et quand j’y arrive je cligne plusieurs fois afin de m’habituer à la lumière et je découvre que je suis dans un endroit peint en blanc, je regarde à gauche et à droite et je vois quelqu’un assis près de moi, à y regarder avec insistance je vois qu’il d’agit de Max et la tous les derniers évènements me reviennent en tête enfin juste le fait que j’ai eu un vertige et puis rien du tout

Moi : (d’une voix faible) Max ??

       Je le vois sauter presque de sa chaise pour venir se placer près de moi

Lui : hey, ça va mieux ? (dit-il la voix visiblement inquiète)

Moi : (plaçant la main sur mon front) ca va je pense, juste ma tête qui bourdonne

Lui : (souriant) c’est déjà ça. Je m’en vais appeler le docteur

        Il est a mis chemin de la porte quand celle-ci s’ouvre sur le docteur, il avance vers moi et me sourit

Docteur : bonsoir madame, comment vous vous sentez ?

Moi : j’ai juste ma tête qui me fait un peu mal mais ça va

Docteur : vous vous rappelez de ce qui c’est passer ?

Moi : (réfléchissant) je me souviens juste que j’étais en train de découper les oignons et puis rien. Mais docteur ne j’ai rien de grave j’espère …

Docteur : (souriant) c’est déjà une bonne chose que vous vous en rappeliez et non vous n’avez rien de grave, au contraire c’est une très bonne nouvelle

Moi : comment ça docteur ?  (Dis-je en me redressant un peu)

Docteur : félicitation madame, vous êtes enceinte de 17 semaines…

Moi : PARDON ??!!! 17 SEMAINE ??!!

Max : calme toi Lynn et écoute ce qu’il te dit

Docteur : oui, 17 semaines, ne vous inquiétez pas, je comprends que vous soyez dépassé…

Moi : mais docteur 17 semaines c’est pratiquement 4 mois de grossesse, comment ça se fait ? Et en plus ça fait à peine 4 jours que j’ai fini de saigner…

Docteur : l’explication à tout ça c’est que vous avez fait un déni de grossesse

Moi : (ouvrant grand les yeux) ça existe aussi ici au Cameroun ?

          Et là il a commencé à m’expliquer tout un tas de charabia sur le déni de grossesse, moi je n’étais plus avec lui, je pose mes mains sur mon ventre et le caresse ; je suis enceinte mon Dieu, mille merci… il me fait savoir que comme je sais déjà que je suis enceinte les symptômes seront maintenant très visible et mon ventre se verra quand même. Il me donne mon ordonnance et m’autorise à sortir.

Max : félicitation Lynn (dit-il pas très content du tout)

       Je l’avais déjà oublié celui la

Moi : merci Max

        Il sort pour aller acheter mes médicaments et j’en profite pour m’habiller. Quelque minutes après il revient avec mon sachet et me tend mes clés de voiture

Lui : tu peux conduire ?

Moi : (souriant) bien sûr, ne t’en fait pas

        Une fois sortie on se sépare devant l’hôpital et direction la maison. J’ai trop hâte d’annoncer la nouvelle à Kylian, un bébé ! Un mélange de nous, le fruit de notre amour ! Ma joie en ce moment est sans pareil.

        Arriver à la maison je suis surprise de voir la voiture de mon beau garer, j’espère qu’il n’a pas emmené sa femme ici hein. Je monte les escaliers toute joyeuse, j’entends des voix provenant du bureau, je me dirige donc vers le bureau et je constate qu’il est à moitié ouvert. Je suis sur le point de signaler ma présence mais ce que j’entends me fend le cœur. Non, il n’a pas osé me faire ça ! Pas lui ! Sans m’en rendre compte je laisse tombé mes clés et mon sac ce qui les alerte et à voir mon visage ils savent que j’ai tout entendu. Nos regards se croisent et à cet instant je ne ressens que du dégout…

SOUS LE POIDS DE LA...