CHAPITRE 30

Ecrit par deli

*PDV de PATRICK*

J’ai conduis la jeune dame que j’ai heurté en route ou plutôt qui m’a heurtée chez moi, on s’est directement rendu à la cuisine où je lui ai fait prendre place sur un banc autours de la table qui occupe le milieu de la pièce et je lui ai servi un verre d’eau

Elle (prenant le verre) : merci

Moi (m’asseyant en face d’elle) : je vous en prie

Elle a bu le verre d’une traite et a lancé un long soupir.

Moi : vous allez bien ?

Elle (me regardant dans les yeux) : grâce à vous ! Merci pour votre sollicitude, ce n’est pas tous les jours qu’on croise une bonne personne dans ce pays.

Moi (sourire en coin) : je pourrais être aussi un tueur en série

Elle (sourire en coin) : alors vous êtes tombé sur la mauvaise victime

Moi (riant) : vous avez du répondant dis donc !

Elle : évidemment !

Moi (reprenant mon sérieux) : vous devriez faire plus attention, une minute trop tard vous auriez pu vous faire faucher par une voiture

Elle (soupirant) : c’est vrai, j’ai eu une sorte de vertige, je sais pas surement le soleil quoi qu’il en soit merci (se levant), je vais pouvoir rentrer sans danger de causer un accident grâce à vous monsieur heu ?

Moi (tendant ma main) : Patrick ASSEKO, heureux d’avoir pu vous aider madame, mademoiselle ?

Elle (saisissant ma main) : mademoiselle Dalia OBAME (sourire), je vais prendre la route alors

Moi (lui montrant la route) : suivez-moi je vais vous raccompagner à votre voiture

Chose dite aussitôt faites, je pris les devants en lui montrant la route jusqu’à la porte principale de la maison, une fois cette dernière fermée nous sommes sorti de ma concession et sur la route j’ai croisé Jordan, un bon ami à moi, sa famille habite sur le terrain voisin et si j’en crois sa direction il doit surement venir chez moi

Moi (m’arrêtant) : monsieur Obame, quel plaisir de vous voir !

Jordan (souriant me faisant une accolade) : plaisir partagé

Et comme s’il avait vu un fantôme une expression de surprise s’est formée sur son visage

Jordan : dalia ? Je pensais que tu étais parti ! Vous vous connaissez ?

Dalia (petit sourire) : je m’en vais justement ! Merci encore patrick (s’éloignant)

Ça a fait tilt dans ma tête, Dalia Obame, Jordan Obame, ils doivent sûrement être de la même famille

Moi (à jordan) : attend moi je la raccompagne rapidement à sa voiture

Jordan : ok

J’ai suivi dalia jusqu’à sa voiture dans laquelle elle est d’ailleurs montée et en me voyant elle a baissé sa vitre

Dalia : vous auriez dû rester avec votre ami, je ne voulais pas vous déranger autant

Moi : je pense qu’on peut déjà se tutoyer non ?

Dalia (souriant) : je pense aussi

Moi : bien ! je tenais à te raccompagner pour être sûr que tu vas bien

Dalia : comme tu peux le constater ça va !

Moi : bien alors au revoir

Dalia : au revoir

Moi : ah oui, est ce que tu peux juste m’écrire quand tu seras arrivé à ta destination pour pas que je m’inquiète

Dalia (sourire en coin) : c’est le seul moyen que tu as trouvé pour me demander mon numéro ?

Moi (petit rire) : à vrai dire c’est vraiment pour pas que je m’inquiète mais pour faire simple toi tu vas prendre mon numéro et tu jugeras par toi-même si c’est utile de me rassurer ou pas

Dalia : d’accord ça marche (sortant son portable), donne-moi ton numéro

Une fois chose faites elle a pris la route et moi je suis retourné chez moi où j’ai trouvé jordan devant la porte, j’ai ouvert et nous sommes allés nous installer sur les canapés.

Moi : alors monsieur Obame, quoi de neuf en ville ? Je te sers un verre ?

Jordan (se levant) : tu penses qu’on est encore à ce stade

Il s’est levé et s’est dirigé vers mon bar, il a sorti deux verres à cognac, une bouteille de Jack Daniels et un coca qu’il a posé sur la tablette devant moi

Moi : connaisseur connait

Jordan (allant à la cuisine) : clairement

Moi (riant) : toujours aussi soulard !

Il est revenu avec un sceau de glaçon puis il nous a servi

Jordan (levant son verre) : au plaisir de te revoir mon frère

Moi (cognant mon verre au sien) : plaisir partagé

Après une bonne gorgée j’ai posé mon verre

Moi : vous faites trop comme si ça fait une éternité qu’on s’est pas vu bande d’enflures

Jordan (riant en posant son verre) : c’est qu’on se demande seulement pourquoi tu vis toujours à Pog ! Tu as déjà une famille cachée ?

Moi (riant) : n’importe quoi ! Non mais je vous l’ai déjà dit ! LBV est trop grand pour moi et puis j’ai grandi à pog du ventre de ma mère jusqu’à ce que j’ai eu mon bac, j’y suis habituée et je suis très bien installé donc ça me va !

Jordan : tant que tu y trouve ton compte c’est le plus important

Moi : exactement

Jordan : ah wai ! J’ai failli zapper, raconte

Moi : quoi raconte ?

Jordan : comment tu connais à dalia ?

Moi : ah ça ! On s’est rencontré en route il y’a environ 1 heure

Jordan : quoi c’est tout ?

Moi (riant) : tu t’attendais à quoi ?

Jordan : tu ne peux pas me dire que ça fait à peine une heure alors que je vous ai vu sortir de chez toi ! C’est vrai que tu es un Dieu de la séduction mais quelle fille se ramène aussi vite chez un homme

Moi (riant) : comment ça un Dieu de la séduction ?!

Jordan (riant) : à d’autre s’il te plait

Moi (riant) : quel con ! Non mais c’est vrai quand je l’ai croisé elle se sentait mal elle a perdue l’équilibre et a failli finir au milieu de la route alors je  lui ai proposé un verre d’eau  afin de remettre ses idées en place !

Jordan : aussi simple que ça ?

Moi : aussi simple que ça !

Jordan : waw !

Moi : mais j’ai remarqué que vous avez le même non de famille, vous êtes parenté ?

Jordan : oui c’est une cousine, elle est entrain de foutre une pagaille monumentale dans la famille

Moi (étonné) : ce petit bout de femme ?

Jordan : petit bout peut être mais très féroce

Moi : comment ça ? Qu’est-ce qu’elle a fait de si féroce ?

Jordan : pour la faire courte, il y’a plusieurs années son père, mon oncle est décédée et dans la famille ils se sont reparti ses biens

Moi (le coupant) : ils l’ont spolié ?

Jordan : wai ! Ils ont tout prit à la veuve et aux orphelins sauf un terrain qui était au nom de la veuve sur lequel ils vivent si je me trompe pas et là Dalia revient des années après l’évènement réclamer leurs biens avec des documents à l’appui

Moi : ah wai chaud !

Jordan : je te le fait pas dire mais le plus dur à encaisser se sont les avis d’expulsion soit vous libérez soit vous me payer des loyers et ce même pour les maisons que vous avez construit sur nos terrains

Moi : merde elle ne rigole pas ! Il s’agit de combien de terrains ?

Jordan : 4 terrains dont chacun au nom d’un des enfants de mon défunt oncle

Moi : il était plutôt futé le vieux

Jordan : tellement qu’aujourd’hui nous sommes dans la merde surtout qu’elle ne fréquente pas n’importe qui

Moi : comment ça ?

Jordan : tu connais ma famille, tu sais que derrière il y’a de grosses têtes mais la petite est passée entre les mailles des filets, même pas 1mois elle a tous les papiers qu’il faut, elle a même une escorte policière pour distribuer les préavis, c’est que derrière elle il y’a une grosse tête qui appui tout ce qu’elle entreprend

Moi : c’est vrai que dans ce pays tout c’est les relations, elle doit en avoir de bonne

Jordan : clairement

Moi : alors si elle était ici c’est pour ?

Jordan : donner un avis d’expulsion à tous ceux qui sont sur le terrain

Moi : merde, ça doit être chaud

Jordan : je te le fais pas dire, ma mère n’en revient toujours pas ! La maison qu’elle s’est saigné à construire avec son mari on lui dit soit elle paye le loyer soit elle libère, elle peut nous faire un infarctus

Moi : au vu de la situation je ne vois pas comment vous aller vous en sortir

Jordan : moi non plus ! Ça ne sert à rien de se voiler la face, ils ont pris ce qui n’était pas à eux et les propriétaires réclament leur biens, ils doivent se plier

Moi : c’est la meilleure chose à faire, parce qu’aller en justice n’y changera malheureusement rien, ils perdront sur tous les plans

Jordan : voilà pourquoi j’ai pris le numéro de dalia

Moi : pour faire quoi ?

Jordan : discuter sur le loyer à verser et tous les détails qui vont avec ! Personnellement je comprends sa colère et sa rancœur mais j’espère qu’elle fera preuve d’indulgence en ne demandant pas des sommes exorbitantes

Moi : à sa place j’aurai exactement fait ça, demander des sommes exorbitantes pour punir mes bourreaux

Jordan : bourreaux c’est fort comme mot

Moi : malheureusement il sied parfaitement à la situation

Jordan (long soupir) : quelle merde !

On a discuté encore un long moment avant qu’il ne prenne congé de moi ! Je naviguais tranquille sur mes réseaux sociaux quand un message d’un numéro inconnu a attiré mon attention

Message : Je suis toujours envie donc cesse de torturer ton cœur d’inquiétude (smiley clin d’œil)

J’ai tout de suite enregistré son numéro, cette fille m’intrigue beaucoup depuis que jordan m’a raconté leurs problèmes de famille, j’ai en vie de mieux la connaitre.

   
Le parcours de ma vi...