Chapitre 30 : Vieux jeu

Je vois les documents sans vraiment les voir, mon cerveau tourne au ralenti : c’est surement une blague, ma trop longue immobilité le pousse à se tourner vers moi.

-          (Interogateur) Sabine ?

-          (Doucement, je lui montre les papiers) c’est une blague ?

-          (L’air surpris) une blague

-          …

-          (Il se redresse et je fais de même) c’est l’une des conditions pour que je vive chez toi

-          (j’inspire et expire, je compte jusqu’à trois avant de parle) une des conditions ?

-          Oui

-          Ok, c’est quoi les autres ? ( je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais mais absolument pas les aimés ses P***n de conditions)

-          Première je couvre le reste de ton prêt, et deuxième je prends en charge tout ce qui concerne les charges de la maison.

-          (j’essaie de raisonné) ok dès demain j’irais alors chez le notaire pour te rajouter en tant que copropriétaire donc et en ce qui concerne les charges de la maison c’est 50/50

-          (Ahurie) Quoi ?

-          … (je n’ai même pas le temps de parle qu’il me coupe)

-          (categorique) C’est ta maison Sabine je ne veux pas mon nom sur l’acte de propriété et en ce qui concerne les charges de la maison c’est non négociable

-          (buté) ma maison mes règles

-          Non, notre maison

-          Je peux continuer à payer mon crédit je n’ai pas besoin de toi.. ou de ton argent pour couvrir mes frais

-          (exaspéré) Sabine

-          Non ok tu veux jouer au macho qui rationne chez lui ? Ok occupe-toi des charges de la maison mais mon prêt NON.

-          (complètement abasourdie par ma tirade) Au macho, Moi !?

-          Oui macho nous sommes au 21 siècle au cas où tu l’aurais oublié les couples font 50/50.

-          Ce n’est pas comme ça qu’on m’as élève et toi non plus

-          Et..

-          (je me lève du lit les documents à la main, enfile mon kimono et me dirige au salon)

-          (il se lève et me suit) Sabine, Sabine, Sabine

-          Je l’ignore et continué jusqu’à la cuisine, j’allume les déchiré avant de les mettre à la poubelle pour faire bonne mesure. Ash qui m’a suivi me rattrape quand j’essaie de repasse devant lui, son air n’augure rien de bon)

-          Tu as cru que j’étais ton camarade de classe ??

-          …

-          (d’un ton sourd) Ton ami ???

-          (je ne l’ai jamais vu ainsi, il est encore plus ténébreux que d’habitude. Il me tient maintenant fermement mais sans me faire mal)….

-          (il élevé la voix et me rapproche de lui) répond quand je te parle Sabine, JE SUIS TON AMI ???

-           (mama ehhhhhhhhhhhhhh, le voir comme ça me fait un peu peur) N…. no….(je bégaye) Noooooooon

-          Bien, jusqu’ici j’ai été on ne peut plus compréhensif, tolérant et patient

-          (je vais donc finalement découvrir ce dont il parlais)…

-          Ne t’avise plus jamais de me tourne le dos quand je te parle ou de ne pas me répondre quand je appelle.

-          (il me secoue mais sans me faire mal)…

-          TU AS COMPRIS ??

-          ….

-          (comme je ne réponds pas assez vite pour lui) TU AS COMPRIS ???

-          O…Ou….oui oui oui (j’ai à peine le temps de finir de répondre quand sa bouche s’écrase sur la mienne) Il est exigeant, il prend, l’homme doux et prévenant a disparu. Le désir a flambé entre nous comme un feux d’artifice.

-          (quand il lâche enfin ma bouche c’est pour dire) Maintenant je vais te b***se bien fort pour que tu n’oublié plus jamais qui je suis pour toi

-          … (mon cerveau est en mode off, MON MARI VA ME WHAT ???)…

Il soulève de terre et me dépose sur le comptoir de la cuisine qui s’avère juste être à la bonne taille, je réponds à ses avances en l’embrasse goulûment, Il remonte mon peignoir et déchire mon minuscule string. Je veux plus, je suis comme chauffe à blanc et je mouille tellement que quand il glisse un et ensuit deux doigts en moi je gémir et supplie.

-          (d’une voix étonné) tu es déjà prête pour moi

-          (j’ai la gorge trop sèche pour parle) hummmmm

-          (chuchotant) je ne vais pas être doux

-          ….

-          Je vais y allez fort

Et il me prend d’un coup sec jusqu’à la garde et commencé à bouge de manière frénétique, mais à chaque fois que je vais jouir il s’arrête complètement jusqu’à ce que je me retrouve au point de départ. Après plusieurs fois comme ça, je me sens épuisée et je supplie

-          Ash stpppp

-          (impitoyable) STP QUOI ?

-          Stppppp

-          Quoi Sabine ? (et pour marque son coup il se retire complètement de moi)

-          (je me sens vide, frénétique, complètement abandonné)….

-          Dis-le

-          Je veux jouir STP

-          (Avec un sourire carnassier) A votre Mme Khan

Il m’a mise débout, m’as retourne pour que je puisse prendre appui sur le comptoir avant de me prendre à nouveau il n’a pas fallu beaucoup pour que enfin vienne ma libération. Il m’a tenu éveille jusque très tard.

Dringgggggg, dringggggggg, dringggggggggg

Je me roule sur le lit et balance mon réveil au sol, la place à côté de moi est vide et froide. Ce qui a pour effet de me réveille. Où est mon mari ?

Je me lève, vas dans la salle de bain mais il n’y ai pas. Je me dirige le cœur battant dans le dressing.

-          Ashhhhhhhhhh (rien)

Il n’est pas non plus au salon, ni au w/c, ni à la cuisine. Rien d’ailleurs dans cette pièce ne laisse présage ce qui s’y est passé ici cette nuit.

Sur le frigo, je retrouve une note :

« Salam,

J’ai dû partir très tôt, j’ai des réunions à Londres toute la journée. Ne m’attend pas pour dîner.

ANK. »