Chapitre 31 : Franchir la limite !
Ecrit par Les Histoires de Laya
Chapitre 31 : Franchir la limite !
***AJ***
La colère qui monte en moi !
Dans ma maison, emmener Flore ? S’il vous plaît ?
Je me lève, je vais en cuisine dans le but de réchauffer la nourriture.
Je trouve toutes mes marmites vides ! Plus aucune trace de tout ce que j’ai fait le matin !
J’ouvre le frigo en pensant que Nuria a mis le reste au frais, j’ouvre, il n’y a rien dans le frigo.
Je regarde partout, rien !
Je vais alors aux escaliers et je crie le nom de Nuria en lui demandant de me rejoindre en cuisine.
Elle (regard désolé) : Je n’ai rien pu faire madame
Moi (le cœur battant) : Euh qu’est-ce-qui se passe Nuria ?
Elle (fuyant mon regard) : Elles ont mangé toute la nourriture de Liyanah et aussi…
Moi (énervée) : Parle Nuria
Elle : Elles ont renversé la nourriture de monsieur en disant que vous préparez une marmite spéciale en mettant des choses dedans pour l’envouter !
Moi (pétant un câble) : QUOI ? (J’ouvre la poubelle en furie) NON NON NON JE CROIS QUE LÀ ÇA EN FAIT TROP !
Je sors de la cuisine, je monte dans ma chambre, je ferme à clé et je lance l’appel
Lui : Oui bébé
Moi(criant) : Liam, si tu ne poses pas ton pied dans cette maison dans les 30 minutes qui suivent, je jure sur la tombe de ma mère que je fous le camp de ta maison avec mes filles ! clic
J’étais dans une colère que je n’ai jamais connue.
Dans la vie, il y’a des limites qu’on ne franchit pas.
Quand vous n’avez jamais vu une personne en colère, ne poussez pas le bouchon, ne cherchez pas à voir sa colère.
Non seulement venir chez moi avec Flore, une femme avec qui Liam m’a trompée, humiliée, une femme qui a participé à ma peine ; mais en plus de ça, vider la nourriture que mon enfant doit manger, elle a eu une longue journée ! Et la cerise sur le gâteau, renverser la nourriture de mon mari sous prétexte que je l’envoute ?
Non, je crois qu’aujourd’hui les sœurs de Liam vont comprendre qu’il y’a des limites à ne pas franchir.
Cette limite, c’est mon foyer, mon mariage !
Je suis redescendue faire rapidement des steaks et des beignets pour que ma fille mange et aussi réchauffer la purée de légumes d’Alia.
J’étais tellement dans un état second plein de colère, que j’ai commencé à pleurer de rage, j’avais envie de tout casser. Mais je devais finir le repas !
Au bout de 25 minutes,
Moi (au phone) : Nuria, j’ai fait les assiettes des filles, descends avec elles ! Moi je monte car je ne me sens pas bien ! Clic
Je monte rapidement pour que mes filles ne me voient pas dans cet état, je ferme ma porte à clé et je me laisse aller dans des larmes pleines de rage et colère, couchée sur le sol de ma chambre à me demander ce que j’ai bien pu faire de mal à Clara et Clarisse !
***Liam***
Quand AJ a raccroché j’étais choqué car ma femme ne m’a jamais parlé ainsi !
J’étais dans les embouteillages interminables de l’aéroport et j’ai commencé à me poser mille questions. Fatigué de le faire, j’ai lancé l’appel. Elle avait fermé son téléphone.
J’ai alors appelé Nuria
Elle : Oui patron
Moi(stressé) : Allô Nuria, dis-moi, où est ta patronne ?
Elle : Elle est montée car elle ne se sent pas bien
Moi(paniqué) : Qu’est-ce-qui se passe ?
Elle(hésitante) : Euh patron y’a un petit souci à la maison
Moi : Mais encore ?
Elle se met à m’expliquer de facon brève la venue de mes sœurs avec une troisième femme au nom de Flore, le renversement dans la poubelle de la nourriture faite par ma femme, et surtout la colère d’AJ.
Je vois rouge, très très rouge.
Moi : Merci Nuria, garde les enfants avec toi en haut stp !
Elle : D’accord Monsieur, elles ont fini de manger, on monte.
Moi : Tu verrouilles les portes avant et arrière et tu remets les clés à Souley, merci !
Je raccroche et je lance un autre appel
Souley : Patron ?
Moi : Personne ne sort de ma maison Souley, tu prends les clés des portes avec Nuria, je ne dis bien personne ne sort de cette maison ! Est-ce que c’est clair ?
Souley : Comme si c’était déjà fait patron !
Quand je raccroche, j’appelle mes parents, les parents de Clara et Clarisse ainsi que leurs fiancés et Lina.
Je leur demande de venir chez moi à l’instant si possible et de m’attendre à l’extérieur.
Dieu merci, eux tous ils sont aptes à le faire.
Je crois que là, il y’a une limite qui a été franchie. Je sens une colère incroyable monter en moi.
Elles manquent complètement de respect à ma femme, elles l’humilient et ça je ne vais pas l’accepter.
Ce qui me fout encore plus les boules, Clara et Clarisse, s’occuper de leurs concubins 00/20, ils passent leur temps à se plaindre chez les parents, chez mamie, car elles ont des comportements qui ne donnent même pas envie de les épouser, elles sont insupportables, elles peuvent sortir le matin, rentrer à 20h ou même rentrer tôt mais le mari ne trouve rien en cuisine quand il rentre du boulot. À beau parler, rien aucune évolution, les copains les supporte au nom de l’amour ! Mais FORTES pour foutre la merde dans les relations des hommes de cette famille.
Mamie a parlé, Lina la plus grande a fait les réunions dans cette famille, aucun changement. Après elles s’étonnent que Axel soit le seul à avoir sauté le pas en épousant Lina. Mais c’est compréhensible, Lina a quasiment le meme comportement que AJ, elle prend soin de son mari, le traite comme un roi !
Mais on dirait que c’est moi le con dans l’histoire, c’est moi qui laisse trop de liberté aux filles de cette famille. Tous mes frères ont déjà réglé le cas de Clara et Clarisse, ils ne jouent même pas avec elles, et leurs femmes également n’ont pas le cœur à supporter les foutaises comme AJ supporte toutes les méchancetés de ces deux pestes. Clarisse, c’est toi la grande mais non tu suis le caractère bête de ta petite sœur.
Bref, ce soir, je crois que les gens vont revoir leurs agissements !
Quelques minutes après, je gare devant mon portail et je les trouve tous là !
Moi (tendu) : Bonsoir à tous ! Merci d’être venus ! Entrons, vous allez constater par vous-mêmes.
Lina me prend la main, je crois qu’elle sent que je suis au bord de l’explosion.
Lina (douce) : Calme toi juju
Moi (vénère) : Non Lina, trop c’est trop ! Allons, tu verras toi-même !
On marche tous et Souley ouvre la porte. Je rentre en premier et ils me suivent.
***Clara***
Nous sommes paisiblement installées, pieds sur la table basse, en train de siroter nos boissons quand je vois Liam faire son entrée dans la pièce avec un regard rempli de colère qui me fait froid dans le dos !
J’avale ma boisson de travers quand je vois derrière lui P. Georges, M. Eliane, Maman, Papa, mon fiancé, celui de Clarisse ainsi que Lina. Mon cœur manque de faire un arrêt, nous sommes dans la merde.
Papa : MAIS VOUS ETES MALADES ? Clarisse (elle se redresse immédiatement) : VOUS ETES FOLLES ? C’EST QUOI CES AGISSEMENTS ?
Clarisse (pensant qu’il blaguait) : AHH le boss toi aussi…
C’est une énorme gifle qui a atterri sur sa joue et là j’ai vu la peur dans son regard.
Papa (la main tremblante) : TU LA FERMES !
Lina : Papa calme toi d’abord stp, la tension !
Papa (furieux) : Non Lina, tes sœurs me font chier !
Aïe je risque même de me faire pipi dessus, papa a une mauvaise colère, un peu comme Liam et les autres hommes de cette famille. En plus P. Georges est là, oh seigneur !
Je regarde Flore, et je la voix trembler, je crois qu’elle a compris que là c’est mort !
***Liam***
Moi (remonté) : Vous ne bougez pas d’ici ! (Regardant papa) prend place avec les autres stp je reviens.
Il s’assoit et tous les autres le font également.
Je vois dans son regard de la déception et de la colère.
Je monte rapidement, je tente d’ouvrir la porte de ma chambre mais elle est fermée à clé.
Je vais alors voir si les filles sont couchées ou pas, je ne veux pas qu’elles assistent à toute cette histoire.
J’ouvre la porte d’Alia
Liyanah(sourire) : Bonsoir papa
Alia : Papa papa
Elles viennent me faire mon bisou
Moi : Bonsoir mes princesses, je veux que vous restiez ici avec Nuria d’accord ?
Liyanah (regard bizarre) : D’accord papa, ne t’inquiète pas !
Bon je crois que Liyanah est suffisamment grande et elle a compris qu’il y avait un souci !
Je ferme la porte et je retourne toquer à la porte de ma chambre, je vois qu’elle est ouverte.
Je rentre et je referme derrière moi.
Je trouve ma femme dans le dressing entrain de s’essuyer.
Quand j’arrive devant elle, je veux la serrer mais elle me lance un regard qui me fait froid dans le dos.
Je n’ai jamais vu AJ avec un regard aussi plein de colère.
La limite a bel et bien été franchie.