Chapitre 31 : La fin
Ecrit par Les stories d'une K-mer
***Gary***
Elle n’a pas répondu à mon message de la dernière fois, et
je peux la comprendre (soufflant), ce n’est que la monnaie de ce que je lui ai
donné. Vous vous souvenez, quand j’étais avec Anais, et que (pause), je l’ai
repoussé, c’est vrai que le contexte est différents, mais (soufflant) je
comprendrais qu’elle me repousse à mon tour ;
Pourquoi elle et pas une autre ? C’est simple, Mya ne
se force pas à aimer mon enfant, c’est naturel chez elle, je n’ai pas eu à la
convaincre, non, tout s’est fait, et seul. De la voir prendre soin d’Angel, n’a
fait ressasser dans ma mémoire les moments qu’on a eu ensemble. Elle avait une
certaine vie à l’époque, et avec moi, même à ce moment-là, c’était différent, ça a toujours été spécial
entre nous (sourire). Je sais parfaitement qui elle a été, et je sais aussi qui
elle est aujourd’hui, et même si je parait comme le gar qui retourne ma veste,
la Mya d’aujourd’hui n’a rien à voir elle celle que je me tapais il y a quoi 6
ans ? 8 ans ? C’est passé tout ça.
Je me suis garé en prenant le petit à l’arrière, ainsi
que son sac, dans lequel j’ai mis les couches ses bibis, jouets, vêtement de
rechange, bref le nécessaire. Il est 8 heures, à 18 heures très exactement je
dois passer le récupérer. C’est normalement 8heures de garde, j’ai un peu
discuter avec la nounou pour rajouter deux jours sans trop avoir à dépenser,
elle s’est montré courtoise et gentil.
Moi (lui remettant le petit) : Et voilà (faisant un
bisous à Angel) Tu restes bien sage mon grand
Sophie (lui caressant les cheveux) : comme toujours
J’ai démarré en direction du boulot. Pendant la journée, j’ai reçu un long message
de la mère d’Anaïs, me demandant UNE FOIS DE PLUS pardon. (soufflant) Je
comprend qu’elle ai pris conscience, et je me suis d’ailleurs aussi excuser
quant à mon comportement. Mais là il faut vraiment qu’elle me donne un peu le
temps de diriger, je veux dire, de l’accepter, je fais de mon mieux, et ce
n’est pas en m’acculant qu’elle va voir les choses changer rapidement.
Je lui ai répondu avec quelques photos du petit (sourire)
qu’est ce qu’il grandit vite celui-là. Quand je pense que dans trois mois il
aura un an (levant les yeux) oula, je suis ému. A 17h50 je levas les voiles
pour récupérer le petit
[Téléphone qui sonne]
Je n’ai pas pu regarder, j’étais entrain de conduire (levant
les épaules) je rappellerais plus tard.
Moi (prenant le petit) : Il a été sage aujourd’hui
jespère
Sophie (me donnant le sac) : oui, comme à son habitude (lui faisant un bisous)
Il ne faut pas oublier son rendez-vous chez le pédiatre, c’est demain
Moi (souriant) : Que ferais-je sans toi sophie
Sophie (rigolant) : Probablement rien
Moi (m’en allant) : allez bonne soirée (regardant
Angel) tu fais un coucou à Sophie ?
Il a souri comme s’il comprenait ce que je disais. Je l’ai
installé dans son siège à l’arrière, après avoir posé son sac ? J’ai
rejoint le volant en mettant ma propre ceinture. (prenant mon téléphone) C’est
Mya qui a essayé de me joindre (souriant). Je lui ai fait un message lui disant
que je la rappelais. Une fois à la maison, je lui enlevé sa couche, donné le bain, un bibi et puis hop , petit
moment ensemble et puis dodo. Il traine à faire son premier pas, j’espère que
pour son anniversaire ce sera effectif (rire).
Je l’ai mis au dodo, et c’était le temps pour moi, de
manger, passer un peu de temps à regarder les infos, tout en discutant un peu
avec les gens sur les réseaux.(tapant mon front) je dois appeler mya. J’ai pris
mon souffle avant de lancer l’appel
Mya : Allô ?
Moi : je ne dérange pas j’espère, (souriant) j’ai vu
ton appel tout à l’heure
Mya : non t’inquiète. Comment va le petit
Moi (souriant) : comme son père (sourire), il dort
Mya (rigolant) : ça c’est pour te déranger la nuit
Moi : même pas (rire) il va me tenir compagnie pendant
que je vais travailler. Le sommeil n’est plus trop mon fort
Mya : ça viendra. (pause) Je t’appelais au fait pour te
rappeler le rendez vous du petit, c’est demain je crois, ou après demain
Moi (souriant) : demain oui, Sophia me l’a rappeler,
j’avais oublié
Mya : Comme si je savais. Allez je te laisse, repose
toi un peu Gary
MOI : Pour ça faudrait que Dieu m’envoie une femme
Mya (évitant le sujet) : hum, bref, j’y vais, dodo
bien, bye
Moi :Merci toi aussi. Clic.
(Soufflant) c’est de tout ça dont j’ai besoin, une qui me
comprenne, et qui s’inquiète pour mon enfant. C’est de Mya dont j’ai besoin. Je
n’ai même pas envie de chercher une autre fille. Parce qu’après il faut
draguer, sortir, courtiser, lui raconter
mon histoire, assez lui faire confiance pour permettre qu’elle s’occupe de mon
enfant, et tout ça voyez-vous, je n’ai ni temps ni Energie. Pourquoi chercher
bien loin alors que j’ai celle qu’il faut tout près ? Surtout qu’elle n’a
pas l’air contre. Je sais que c’est le fait que j’ai été avec Anaïs qui la bloque,
(soufflant) mais je n’y voit pas d’inconvénients, pourquoi elle ?
J’ai ruminé dans mon coin au point de perdre l’appétit, je
suis finalement allé me coucher, et même pas 3heures, Angel s’est réveillé
réclamant son bibi, (me tapant la tête) Fuck
j’ai obligé de faire le deuxième. J’étais obligé de sortir du lit, me
rendre la cuisine (soufflant). Pendant qu’il le prenait, j’ai fait un message à
Mya
Moi : J’ai vraiment besoin de toi. Pas seulement pour
Angel, mais aussi pour moi. Stp dis quelque chose.
Sans réponse, j’ai rejoins le lit après avoir couché Angel
(soufflant) demain le cycle recommence.
***Gilles***
Bien sûr que ma chute c’est une farce, j’essaie de gagner du
temps, pourquoi je ne sais pas. Si je suis encore debout à cette heure il y a
deux choses, soit l’enfant n’a pas survécu, ce qui m’arrangerait, soit il y a
eu les complications. (pause) Dance ce second cas, c’est la vie qui me donne
une seconde chance de me rattraper.
La personne à contacter en cas de problème c’est le chief.
Donc dans chacun des pays où on se rend, il y a un numéro d’urgence, qui relaie
l’information directement au chief. C’est donc lui qui est censé accourir,
(pause) lui ou l’un de des nôtres. Une fois il se pointe, je saurais qu’est ce
qu’il en est, et comment réagir.
Il m’ont mis sous oxygène, là ils j’essaie de me conduire
d’urgence dans un hôpital. Je ne sais pas comment j’ai manqué à l’assassinat de
cet enfant, Solange avec. Comment ? J’ai merdé et là je suis à deux doigts
de le payer au prix fort, très fort. Une fis à l’hopital, le chief s’est pointé
affichant une sale tête
Le chief (faisant semblant) : C’est mon frère, qu’est
ce qu’il a
Un homme : reculez Monsieur, vous n’avez pas le droit
de l’approcher
Le chief (se débattant) : mais pourquoi ?
L’homme : Il est en état d’arrestation, (poussant le
chief) reculer Monsieur
J’ai vu dans le regard du chief, cette lueur de fin, le même qu’il lance à
chacune de ses victimes, pour dire que c’est la fin. Comment tout l’empire que
j’avais bâtit jusqu’ici pouvait s’écrouler, pour une, une seule négligence de
ma part ? Comment ? (sentant une douleur monter)
Un homme (criant) : Son pulls diminue, vite
massage cardiaque, Massage cardiaque
__Pendant ce temp__
***Solange***
Moi : Merci de m’voir écouter mon père
Le prêtre : C’est mon devoir ma fille. Maintenant je
vais te demander de tenir le bras de ta fille (ce que je fais) on va prier
J’ai fermer les yeux en posant mon doigt sur la main de mon
enfant, et le pètre a commece à prier, et ce pendant longtemps, très longtemps.
Après ma confession à mon père, ma mère a débarqué, nous
informant que Giles avait eu une attaque et qu’i était entrain d’être conduit à
l’hôpital. Je connait bien ce type, et je sais que c’est peu plausible cette
histoire. Alors j’ai fait appel au prêtre, pour me confesser. Au moins comme
ça, si Giles réussi à m’atteindre, j’aurais vider mon sac, et peut être un
espoir que ma fille ait une chance de vivre (pause). Après cette séance de prière j’irai me rendre
à la police, Mon père m’a conseiller de dire que j’ai agit sous la contrainte
de Gilles, ce ui n’est as totalement faux, Snif, si ma peine peut être réduite
c’est tant pieux. En tout cas tant que l’affaire Aymar ne refais pas surface,
j’ai des chance d’élever mon enfant.
Papa a également pris contact avec certains
traditionalistes, Une fois en mesure de voyager, nous iront tous au Cameroun
(pause) espérant que le sort de Gilles n’aura pas eu effet d’ici là.
Le prêtre (tenant ma main) : Il faut rester dans la
prière mon enfant. Je sais que ça doit être compliqué, mais souviens toi, Dieu
n’est pas là pour les choses faciles, mais justement pour celles qui sembles
compliquées aux hommes, confie toi en lui, remet lui aussi la vie de ton
enfant, c’est important
Moi (essuyant mes larmes) : je le ferais mon père
Le prêtre : Dis toi que les gens comme ton mari, eux
aussi ont une seconde chance. Prie également pour lui, Que Dieu puisse toucher
son cœur.
Moi( surprise) : même après tout ce qu’il a fait ?
Comment Dieu peut encore être de son côté ?
Le prêtre : Dieu, c’est un Dieu de la seconde chance,
il en donne une à chaque fois, dans le seul but de vouloir nous voir revenir à
lui . Regarde toi (pause) à ton avis, combien de chances t’a-t-il donné, afin
qu’aujourd’hui tu puisse te confesser ?
Moi (baissant les yeux) :
Le prêtre (voix calme) : Alors ne doute jamais de la
grandeur de sa miséricorde. Si à tes yeux Gilles n’est que Monstre, aux yeux de
yeux, c’est un égaré qui a besoin de retrouvé le chemin de la vérité. Et toi,
moi, nous en tant que croyant c’est de prier pour lui, malgré tout ce qu’il a
pu faire (souriant)
Moi (pleurant) : Ce sera dure, Qu’est ce que je dirai à
sa fille ? (secouant la tête) C’est trop dure
Le prêtre (rigolant) : C’est là même où réside toute la
puissance de la croyance, de la foi. C’est quand c’est dure que c’est mieux
(clin d’œil) ; allez, repose toi bien
Moi (reniflant) : Merci mon père
Le prêtre (sortant) : remercie celui-là (levant l’index
vers le ciel) remercie celui là uniquement, moi je fais mon devoir
Il est parti, et j’ai eu l’impression qu’il a amené avec moi
tout le poids de mon cœur. Ce qui m’a valu un coup de pleurs, avant de me
ressaisir quand j’ai entendu pour la première fois les pelures de mon enfants
(pleurant de joie), tu es réelle mon bébé (la touchant) tu es réelle. Je me
suis redressée en lui caressant le ventre, ne pouvant pas la porter à cause de
ma blessure, je me suis contenté de ça, lui caresser le ventre.
Maman l’a replacé aussitôt. Et papa est allé prendre les
affaires de la petite. Il y est allé avec mon petit frère ? N »ayant
plus de batterie , je leur ai demandé de ramener le mien également, ce qu’ils
ont fait.
Papa regardant sa montre) : Il faut que j’y aille, on
se verra demain
Moi (fatiguée) : D’accord papa
Il s’est levé, sa femme ensuite. Ils ont parti, faisant un
bisou à la petite, et moi, me regardant juste. Je sais qu’ils prendront le
temps avant de digérer tout cette histoire, et moi aussi. Mais je veux juste
allé de l’avant et élever mon enfant comme cela se doit. Elle mérite d’avoir une vie meilleur que la
mienne, elle mérite être dans un environnement qui ne va pas la contrainte à
faire certains choix, elle le mérite. J’ai assez souffert comme ça, et je crois
que c’est la souffrance de trois génération après moi que j’ai porté (levant
les yeux) Signeur offre une vie meilleure à mon enfant je te prie.
L’infirmière s’est pointée en amenant l’enfant avec elle.
Elle a vérifié mes branchement, avant de me souhaiter bonne nuit . J’ai
pris mon téléphone à l’instant même où je l’allumait, il pleurait déjà,
tellement les messages pleuvaient, les appels en absence également
Milène : J’ai essayé de te joindre en vain, on vient de
m’annoncer le décès de Gilles, rappelle moi dès que tu as ce message.
J’étais bouleversée, comment en mois de 72heures il pouvait
y avoir autant d’événement dans la vie de quelqu’un ? J’ai fait un Voice
note à Milène, lui disant que j’étais à l’hôpital et que je la rappellerais
demain à mon réveil. En suite j’ai compris d’où me venais la tonne de message
(soufflant) c’était les messages de condoléances, la mort de gilles est déjà
sur les réseaux sociaux. J’ai juste muté mon téléphone en m’endormant. Ces
derniers jours ont été bien trop rudes pour moi, je dois me reposer.
C’est l’infirmière qui m’a réveillée le matin. Après des check
in, mama m’a rejoins pour me nettoyé et me donner à manger. En plus des chocs
que j’ai eu, j’ai été opéré. Normalement d’ici deux jours je devrais être
sortie. J’ai pris mon petit déjeuné, vu ma fille, avant de rappeler Milène
Milène (agitée) : C’est grave Solange, je n’en crois
pas mes oreilles, ni mes yeux
Moi (s’ajustant) : Il y a quoi Milène ?
Milène : De papa à moi, en passant par maman, tout ça
c’était lui, snif c’était lui. Est-ce que tu sais même que ton enfant qui te
sauve la vie ? est ce que tu sais ça ?
Moi -perdue) : comment
Milène : la règle était simple, son enfant nait, il
meurt. Et c’est exactement ce qui c’est passé apparemment. J’avais des doutes
sur sa paternité (pause) ça c’est parce qu’il le disait, mais là j’en suis
convaincue
Moi : Je en comprends rien Milène, tu me parle de
quoi ?
Milène (embrouillée) : Ce n’est pas grave Je suis en
train de me prendre des billets, on se verra en fin de semaine. C’est trop
agité de mon côté , je t’explique tout quand j’arrive. Clic.
J’ai regardé mon écran sans toutefois comprendre ce qui se
passait
[téléphone qui sonne]
Moi : Allô ?
Voix d’homme : Madame Fah, Julien Gastro. Juste pour
vous informer que des agent sont à votre domicile car celui-ci est en feu
Moi : comment ?
Voix d’homme : Votre maison croupie sous les cendres
madame.
(soufflant) J’ai appelé papa , puis maman pour les informé
de la situation. Ne pouvant moi-même me déplacer.
Maman (passant la porte) : Il n’y avait personne
heureusement. Apparemment votre chauffeur a déserté et avec la voiture
Moi (l’air de rien) : il le mérite bien
Maman : Qu’est ce que tu vas faire maintenant ?
Moi : Commence par sortir d’ici, et redonner une santé
à ma vie. Quitter la ville pourquoi pas ? (soufflant) Mis appart le compte
du couple qui sera très surement fermé, j’ai mon compte à moi. Je compte me
débrouiller avec ça, le temps de me trouver un boulot. Il n’est pas question
que je dépende de l’argent de cet homme, (pause) il n’en est plus question.
Maman : Prend de bonne décisions cette fois ci Solange,
tu est maintenant mère. Personne ne viendra nettoyer après toi. Tu est celle
qui nettoiera les bêtises de ton enfant, donc fais attention à ce que tu feras.
Laisse du temps aussi à ton père de se remettre de tout ça (pause) , il est
très déçu tu sais ?
Moi (baissant les yeux) : Je sais maman
Maman : Tu m’appelles au besoin, (appuyant sur les
mots) UNIQUEMENT au BESOIN. Je dois retourner au boulot.
Moi : Merci maman
Maman : ne me remercie pas Solange, ne me remercie pas.
Elle est partie et ne s’est pointée que le lendemain à ma
sortie. Une fois dehors, j’ai pris un appartement de secours. Après une semaine
et demie de convalescence, j’ai commencé les marches. Rendez vous chez le
notaire, rendez vous chez le banquier, recherche d’appartement, nouvelle layette pour la petite Grace-divine
(sourire) Toutes ses choses ont cramé avec la maison du 1-ième. Je suis aussi
allée à l’assurance.
Après près de deux semaines, à courir entre tous ces
endroit, j’ai finalement pu avancer avec quelques affaires ? J’ai aménagé
dans un nouvel appartement. Le processus pour l’assurance de la maison a été
lancé. Qu’elle soit d’origine meurtrière ou pas, tout ce que je vux c’est tirer
rapidement au clair toutes les histoires qui me rattachent à Gilles. L’argent
ne m’importe plus, étant son épouse légitime, je suis en charge de toutes la
merde qu’il a laissé derrière lui. (pause) Parlant de lui. Il a rédigé un
testament dans lequel il stipule que la totalité des biens acquis avant le
mariage doit être me à son « association » au Ghana, je sais qu’il
s’agit des siens, et ça ne me gêne pas plus que ça. Tout le reste revenait au
couple, je suppose qu’il l’avait fait pour sauver les apparences, parce que cet
héritage ne vaut même pas le dixième de ce qu’il possède.
C’est avec le sourire que j’ai demandé au notaire de
rediriger ce qu’il a prévu laissé au couple sur le même compte que celui de
l’association. Je n’en veux plus de son argent de sang. J’ai tout vendu ce qui
portait des connotation Gilles autour de moi, et vraiment, je ne suis allée à
son deuil que par respect pour mon enfant. Le bon monsieur a voulu être inhumé
au Ghana. Je suis arrivée le jour même, et j’ai repris l’avion tout juste après
l’enterrement. Ils ont voulu m’imposer des rites, seuls mon regard a suffit pour
que sa bande de sectaires s’éloigne de moi.
J’ai pris un bon bol d’a frai, et j’ai recommencé à rédiger
mes demande d’emploi, et à chercher la nounou pour Grace-Divine. Elle aura
trois mois bientôt, il es temps que je reconstruise ma vie, et celle de mon
enfant avec.
[Téléphone qui sonne]
Je me suis précipité dessus, avant que cela ne me réveille
l’enfant
Moi : Alloô ?
Voix de femme : Véronique Pombal de la société
Airstrub. Je vous appelle au sujet de votre candidature au poste de
téléconseiller
Moi (souriant) : oui ?
Mme Pombal : Bien, je souhaite convenir avec vous d’une
date d’entretien, Lundi 15H30 dans nos locaux ça vous va ?
Moi : Oui, oui, parfaitement
Mme Pombal : Très bien, je vous envoie un mail de
confirmation, avec l’adresse du site. Euhh, nous serons 4 : Le responsable
de la cellule commercial William FOKO, Le directeur techniques, votre
responsable d’équipe et moi-même
Moi (souriante) : d’accord
Mme Pombal : Ne vous inquiétez pas c’est juste par
soucis de transparence
Moi (rigolant) : Je comprends
Mme Pombal : Très bien, on se dis à lundi ?
Moi : Oui c’est cela. A lundi. Merci Aurevoir
Mme Pombal : Passez une bonne journée aurevoir. Clic.
Moi (levant les yeux vers le ciel)/ Merci Seigneur, fais en
sorte que l’entretient se passe bien. J’ai posé mon téléphone en allant
continuer la cuisine.
***Mya**
Will a été muté ici pour une période de 3 ans. Contrairement
à ce que je pensais, sa venue n’a fait qu’empirer les choses. Donc on a fini
par se séparer. Je ne sais pas si je vais dire que ça me soulage, ou pas. Parce
que très sincèrement il devait très lourd. 0 surveiller tous mes faits et
geste, contrôler mon téléphone, mes mails. Je n’en pouvais juste plus. D’un
commun accord on a décidé de rompe, et je crois que c’est mieux comme ça.
Strid (derrière la porte) : Tu vas dormir sous la
douche là ?
Moi (me dépêchant) : J’ai presque fini
Strid : c’est ce que tu répètes depuis 15 minutes, je
ne veux pas être en retard
Moi : J’ai fini
Je suis sorti de là sous le regard menaçant d’Astrid. On se
prépare pour l’anniversaire d’Angel, il a ses un an aujourd’hui (sourire) Qu’est-ce
que te le temps passe. J’ai enfilé une jupe noir bien moulante, un t-shirt
blanc aussi moulant et des vans dans le ton du noir et blanc (rire). Quelques
pinceau de make up, et hop on était déjà dans l’ambiance chez Gary. Il n’a pas voulu qu’on cuisine, alors il a
fait appel à un traiteur. Il a fait venir ses collègues du boulot, des amis d’université, bref, il y avait un
beau monde. On petit ANGEL était dans les même tons de couleurs que moi (rire)
c’est moi qui ai choisi ses vêtements.
Gary (passant la main autour de ma taille) : Tu es trop
sexy
Moi (rougissant) : Merci
Angel (dandinant en avançant) : Ti MA ti ma
Gary (me regardant) : papa le dépasse c’est tantine Mya
qu’il veut prononcer ? (le portant) petit ingrat
Angel (tendant les gras pour que je le prenne) : Ti ma
Moi (le prenant) : Oui mon chou, ton papa est jaloux
Angel : Aou
Moi (rigolant) c’est ça jaloux
Gary : Quand il dira papa, je vais ouvrir le champagne (s’en
allant)
J’ai fait des chatouilles au petit avant d’aller saluer tout
le monde. (rire) Gary et moi sont officiellement ensemble il y a à peine deux
semaines. Ça vous surprend ? Je suis sure que non. Après ma rupture avec
Will, Je me suis dite pourquoi pas ? déjà que la question était là il y a
un moment. Je me suis lancée sans tarder, espérant que ça nous conduira quelque
part.
Si ça marche, nous sommes tombés d’accord pour dire à Angle
la vérité sur sa naissance. Pour le moment je suis tartine Mya, si les choses
évoluent, peut être ce sera maman (pincement au cœur) , une grosse pensée pou
Anaïs. Mais pour le moment c’est tantine Mya.
Gary m’a fait signe de la main, et j’ai ramené le petit pour
la coupure du gâteau
L’assemblée : Joyeux a-ni-ver-saire, Joyeux
a-ni-ver-saire, joyeux a-ni-versaire ANGEL, Joyeux a-niversaire
Adrien (le tenant) : Souffle le bébé
Il a fiat coulé toute sa salive en voulant imité son père
(rire), finalement le gâteau a fin sur le visage de Gary, (rire) avec sa main le petit a balancé les bêtises,
[Fou rire général]
On a pété le champagne, et c’était parti pour une longue
soirée de discussion. Quand il y a les retrouvaille de ce genre, obligé de
profiter.
Le temps d’un court instant, je me suis souvenue de la vie
que je menais, et où est ce que mon orgueil a failli me conduire. J’ai failli
passé à côté de tellement de chose à cause du pardon que je n’ai pas u
m’accorder à moi-même et aux autres. (soufflant d’aise) J’ai certes commis des
erreurs, mais je suis heureuse de m’être relevé de tout ça. J’ai pris un selfie que j’ai envoyé à Solange
(rire). Nous ne sommes peut être pas redevenues le meilleures amies du monde,
mais on a retable le contact. Elle n’a pas pu être là aujourd’hui mais j’espère
qu’elle va bien.
Photos de nous, et puis après les aurevoirs.
Moi (tombant sur le fauteuil) : crevée comme jamais.
Heureusement que demain je n’ai pas cours le matin
Gary (la voix mielleuse) : Le petit dort
Moi (arquant les sourcil) : et ?
Gary : Je me suis dit qu’on pouvait célébrer son
anniversaire à notre façon (rapprochant ses lèvres)
Moi (le poussant) : On dirait que le petit s’est
réveillé (rire)
Angel : Ti ma (se frottant les yeux)
Moi (le prenant dans mes bras) : oui mon chou
Gary (baissant la tête): le petit ingrat
[rire général]