Chapitre 32 : La trahison ultime.
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Kylian***
Je me rends rapidement à la compagnie et sur le chemin je
reçois un coup de fil de ma mère.
Moi (décrochant) : Oui maman
Elle : Kylian ? Ça va ? J’ai fait un
cauchemar mon fils, tu vas bien ?
Moi : Je suis en train d’aller à l’entreprise, ma secrétaire
vient de me dire que j’ai perdu mon plus gros contrat, je ne sais pas comment
c’est possible.
Elle : Kylian, tu es au volant ?
Moi : Oui maman.
Elle : Arrive d’abord à l’entreprise et rappelle-moi
après, j’ai peur pour toi mon enfant.
Moi : Maman, tu me fais encore plus peur.
Elle : Va d’abord.
J’arrive à l’entreprise stressé et la nouvelle est sans
appel : J’ai perdu mon plus gros contrat à des millions de FCFA, sans
aucune raison, ils ont juste décidé que c’était terminé.
Je m’enfonce dans mon siège et je réfléchis.
C’était vraiment le contrat qu’il nous fallait et là, je
l’ai perdu, je ne sais pas comment réagir.
Mon téléphone sonne à nouveau et c’est mon taximan qui me
dit que la voiture a eu une panne ce matin.
Deux problèmes en appelant un troisième, un second taximan
m’appelle pour me dire qu’il a fait un accident avec la voiture et elle est
bien amochée.
Je pose ma tête sur mon bureau deux secondes, en l’espace
d’une journée j’ai l’impression que mes business s’effondrent.
Je respire, je réfléchis !
Marianne m’appelle, je lui dis que je la rappelle. Je fais
de même avec ma mère.
C’est à 22h que je rentre à la maison, le visage dépité, en
une journée, j’ai enchainé les problèmes et j’ai perdu tellement de fonds.
Moi : Je suis rentré Marianne.
Elle : C’est Maurine.
Je souffle d’agacement et je continue ma route jusqu’à la
chambre où je trouve Marianne tournant en rond et notre fille endormie.
Moi : Je suis rentré.
Elle (me prenant dans ses bras) : Tu m’as fait
peur.
Moi : Marianne, demain, je ne veux plus voir ta sœur
dans cette maison. (Énervé) Je ne veux plus !
Elle : Calme toi bébé, j’ai compris, je lui dirai.
Moi : Comme toujours, tu feras mais tu ne fais
pas !
Elle : Je le ferai, demain elle partira. (Touchant mon
visage) Tu veux en parler (voix douce) ?
Moi : J’ai besoin de penser à autre chose.
Elle : Ok bébé. Je chauffe ta nourriture ?
Moi : Non, je veux juste dormir.
Elle : Ok, je mets la petite dans sa chambre.
Elle s’exécute et moi je profite à me doucher puis je viens
me coucher. J’ai besoin de reposer mon cerveau car il surchauffe à force de
réflexion.
Le lendemain, je sors rapidement de la maison.
Moi (à Marianne) : Je fais juste un tour à l’entreprise
et je vais repasser ici avant d’aller voir mes taximen en après-midi.
Marianne : Ok, à tout à l’heure.
Moi : Hum.
Je vois des valises à côté de la porte (intérieurement)
enfin, elle sortira de cette maison.
***Maurine***
Quand je l’entends dire ça, je souris intérieurement.
1h plus tard
Marianne (buvant vite son café) : Ouh là, je suis
à la bourre.
Elle commence à se précipiter et dans sa précipitation, elle
oublie son téléphone à la cuisine.
Du grand Marianne quoi ! Oublier son téléphone très
souvent quand elle se précipite. Ce n’est pas nouveau et ça va faire mes
affaires.
Elle m’a fait part de leur décision que je parte de la
maison, j’ai dit que je partirai ce soir car je dois voyager à 20h, donc autant
prendre le départ d’ici.
Elle m’a dit « D’accord Mau, mais je suis vraiment
désolée, comprends juste que je dois aussi agir en fonction de mon mari ».
Tout ça d’un air triste et mal à l’aise.
Je prends mon véhicule et je vais la déposer rapidement à
son local avec Calista car actuellement sa voiture est en révision chez le
mécano.
Tout ce temps, elle n’a toujours pas remarqué qu’elle a
laissé son téléphone à la maison, tout ça parce qu’elle est pressée et stressée
car elle est en retard et les petits sont déjà là avec son assistante.
Sur le chemin du retour, je laisse ma voiture au bord de mer
et je prends un taxi pour rentrer.
Arrivée chez eux, je remets mes valises dans la chambre, je
me douche et je mets ma serviette autour.
Je prends son téléphone, je le déverrouille assez
facilement.
Je rentre dans sa conversation avec Kylian et j’envoie
Moi : Tu repasses à la maison à quelle heure ?
Lui (après deux minutes) : Je m’apprête à revenir car j’ai
déjà fini ici.
Moi : Mau est partie finalement ce matin, elle n’a plus
voulu attendre le soir.
Lui : Alléluia, enfin !
Moi : Du coup, viens qu’on fasse une petite folie (clin
d’œil) je t’attends, je sais que tu as besoin de te détendre mon amour.
Lui : Tu n’es pas au local ?
Moi : Je suis en train de faire un tour à la maison, je
dois récupérer des choses pour les petits que j’ai oublié ce matin.
Lui : Donne-moi 15 minutes.
Moi : Ok mon amour.
En fait, j’ai d’abord un fou rire ! Les gens mariés, tu
vas même croire qu’ils sont en palabre alors que… ils sont en palabre avec
l’extérieur mais leurs sexes respectifs ne sont pas compris dans le palabre là
hein. Voilà ça ici.
Puis, j’ai un sourire de satisfaction, je vais pouvoir le
toucher une deuxième fois, c’est tellement JOUISSIF, même si je sais déjà que
son heure a sonné et sa vie va basculer.
J’enfile un mini top transparent en dentelle et un sacré
string. Rassurez-vous, c’est une parfaite doublure de la lingerie de Marianne.
Je n’oublie pas de rajouter au-dessus une chemise de Kylian
que je fouille dans leur chambre.
Moi (me regardant) : Tu es sexy… comme Marianne
(souriante).
Je l’ai déjà vu faire ça, alors, je reproduis mon
observation.
Je me parfume et là franchement, il n’ya que Marianne qui
peut savoir que je ne suis pas Marianne (rire).
J’entends sa voiture se garer au loin et deux minutes plus
tard, je l’entends insérer sa clé dans la serrure très rapidement, huuum très
excité.
Je me tiens debout en face de l’entrée.
Dès qu’il ouvre, il regarde instinctivement où mes valises
étaient posées et quand il voit qu’effectivement, elles ne sont plus là, il a
un sourire.
Dès qu’il lève les yeux sur moi, il ferme la porte avec son
pied et il me saute presque dessus.
Lui : Enfin, on va profiter de notre maison.
Il m’embrasse avec fougue et passion.
Il me soulève et me jette sur le canapé.
On continue de s’embrasser. Il met deux doigts en moi, quand
c’est bon, il baisse son pantalon et il me pénètre très lentement.
Je brule de plaisir.
C’est donc ce gout que Marianne ressent ? Putain je
comprends pourquoi elle en est amoureuse.
Je comprends aussi pourquoi il m’attire autant.
Il te donne des frissons à chacun de ses coups de rein.
Mais il ne faut pas que j’en tombe amoureuse, il sera
détruit d’ici là et il mourra surement.
Notre venin est déjà sur lui.
Yako Marianne, tu seras veuve, si jeune.
Mais en attendant, laisse-moi savourer ma meilleure proie.
On continue notre petite danse et comme toujours, ça bascule
en levrette.
***Marianne***
Je me suis rendue compte que j’ai oublié mon téléphone à la
maison et je ne peux pas faire une journée sans celui-ci.
J’ai aussi oublié certains trucs que je devais emmener ici.
J’ai d’abord pris soin des petits et j’ai attendu qu’ils
soient tous à l’aise pour faire un tour rapide à la maison en les laissant avec
mon assistante en qui j’ai une entière confiance.
J’ai eu un taxi rapidement et avec gentillesse, il m’a
déposé devant la maison.
Je vois la voiture de mon mari garée (tapant ma tête) c’est
vrai qu’il devait repasser ici. Il a dû m’appeler sur mon téléphone pour me le dire
mais embrouillée comme je suis quand je suis pressée, je l’ai laissé.
Je suis devant la porte d’entrée, j’essuie mes pieds sur le
tapis et j’entends des gémissements de l’autre côté.
Mon cœur se serre automatiquement, pas mon mari, tous les hommes
peuvent faire ça sauf lui.
J’introduis ma clé dans la serrure et je constate que c’est
déjà ouvert.
Je baisse la poignée et la scène sur laquelle je tombe…
Moi (poussant un cri strident) : NOOOOOOOOOOOOOOOON
KYLIAN ! NOOOOON (tombant par terre) NOOOOON comment vous pouvez me faire
ça ? COMMENT ?
Mon cœur se brise instantanément en mille morceaux, Kylian
et ma jumelle.
TOUT SAUF CA !
***Kylian***
Je me redresse rapidement d’un air hébété.
Je regarde Marianne en bas de moi et je regarde Mar…
OH NON SEIGNEUR. Je me lève brusquement et c’est à cet
instant précis que je réalise ce qui se passe.
Moi (choqué) : Maurine ?????????
Elle (tout sourire) : Oui bébé ?
Moi : PARDON ?
Marianne : C’était donc ça Kylian ? C’est ce que
tu faisais derrière moi ? (Dégoutée et en larmes)
Je remets vite mon pantalon et je vais vers ma femme.
Moi : Bébé je te jure que ce n’est pas moi, bébé, je
n’ai rien fait, elle m’a piégé (tentant de la toucher)
Elle (se dégageant violemment) : NE ME TOUCHE PAS, SALE
PORC ! COMMENT TU PEUX SORTIR AVEC MA SŒUR ? COMMENT ? TU ES UN
PUTAIN DE DIABLE ? TU ES UN DIABLE.
Maurine : Comment ça je t’ai piégé Kylian ? Ça fait
plusieurs fois qu’on baise et tu le sais donc arrête de mentir.
Marianne : TOI TU LA FERMES AUSSI, TU LA FERMES. VOUS
DEUX VOUS ÊTES DES SORCIERS. (Pleurant) comment j’ai pu être aussi naïve ?
Comment j’ai pu donner à ma fille un père comme toi ? PUTAIN, je m’en
veux, je m’en veux d’avoir été si conne. C’était donc quoi la raison de votre
animosité ? (Se relevant) Waouh, quel beau jeu d’acteurs.
Je tente d’aller devant elle et m’expliquer, je suis piégé,
sa sorcière de sœur m’a piégé.
Marianne (me frappant sur la poitrine) : TU DEGAGES DE
MON CHEMIN ! (Pleurant avec rage)
Maurine : Tu croyais quoi Marianne ? Que tu allais
éternellement avoir les hommes sucrés pour toi ? Fallait t’y attendre. Et
pour encore bien t’étaler à quel point j’ai pris mon pied, la nuit où tu as
dormi au salon parce que vous vous êtes disputés, j’ai dormi avec lui et on
s’est bien envoyé en l’air. J’espère même être enceinte (souriante) BOOM !
Je m’effondre sur le sol, des souvenirs de cette nuit me
reviennent en tête.
J’ai l’impression d’étouffer de l’intérieur.
Marianne (sous le choc) : WAOUH, et tu me le dis
comme ça ? Waouh.
Sans que je ne m’y attende, elle fonce sur moi et elle me
met une gifle pleine de rage et de colère.
Elle va vers Maurine et elle commence à lui mettre de sérieux
coups.
Je n’ai absolument aucune réaction, j’ai comme une absence,
je me sens abusé, détruit.
Et je sens surtout qu’à cet instant même j’ai perdu ma
femme.
***Marianne***
Je ne cesse de lui mettre des coups avec toute la rage du
monde, elle tente de se défendre mais rien n’y fait.
Je la pousse loin de moi et je continue ma route tout droit
vers la cuisine.
Je récupère mon téléphone qui ne cesse de sonner, comme une
succession de messages WhatsApp qui ne font qu’arriver.
J’ouvre la conversation, en larmes, complètement détruite de
l’intérieur.
C’est Molly qui m’écrit.
Je vois plusieurs captures d’écran défiler sous mes yeux.
Plus je les parcoure plus mon cœur se déchire et quand j’arrive
à la fin, la légende me donne le coup de grâce.
Molly : Echec et mat, prochainement, tu ne prendras pas
mon homme pour te marier avec ! Je t’avais dit qu’il n’était pas sincère,
tu faisais la maligne n’est-ce-pas ? (Rigolant) Idiote !
Je fonce vers le salon où Kylian est toujours assis par
terre et Maurine s’est assise à nouveau sur mon fauteuil en reprenant son
sourire en coin.
Moi (le fixant) : Je veux savoir une chose Kylian
(pleurant) une seule chose et n’ose pas me mentir. Tu as couché avec
Molly ?
Lui (en larmes) : Oui, mais on ne se connaissait pas
encore.
Moi (la mort dans l’âme) : Et tu ne me l’as pas dit
quand tu as su qu’elle était ma sœur, tu es allé jusqu’à m’épouser, me faire un
enfant et me dire de m’éloigner d’elle, tout ça dans le mensonge et en
connaissance de cause ?
Maurine : Alors là, il aura baisé les 3 sœurs
(applaudissant) tu es vraiment un sale chien Kylian.
Moi : FERME TA SALE BOUCHE MAURINE, FERME LA ET DEGAGE
DE MA MAISON, DEGAGE !
Lui : Je ne voulais pas te perdre bébé, je suis désolé.
Tout en moi se brise automatiquement.
Je retire mon alliance et je la lui jette au visage.
Moi : Tu peux dire adieu à notre mariage, tu n’es qu’un
MENTEUR et tu me répugnes. Que diable, j’ai été votre idiote dans l’histoire.
Vous avez gagné !
Je vais dans la chambre et j’envoie toutes ses affaires par
la fenêtre. Je suis hors de moi, complètement hors de moi.
Je n’aurai jamais imaginé une telle trahison, JAMAIS !
Je jette tout, qu’il foute le camp d’ici.
Je vais dans la chambre que Maurine occupait et ses affaires
subissent le même sort.
Elle m’entend et quand elle veut s’y interposer, je lui mets
une claque magistrale qui la fait tomber par terre. Fallait pas se foutre de
moi.
Quand j’ai fini de tout jeter, je la traine hors de chez
moi.
Moi : Kylian, tu sors de cette maison, tu fous le camp
de cette maison sinon je ne vais pas me contenir et je risque de commettre l’irréparable.
Lui : Je suis désolé chérie, elle m’a piégé. Et Molly,
je ne voulais pas te perdre.
Moi (ouvrant la porte) : JE N’EN AI RIEN À FOUTRE, TU
DEGAGES DE CETTE MAISON.
Il continue à me parler pendant 5 minutes et je vrille
complètement dans mon cerveau.
Je vais prendre un couteau de cuisine bien tranchant.
Lui (pleurant) : On n’a pas besoin d’en arriver
là, je pars ! Mais je n’ai jamais voulu ça bébé, je t’en supplie, crois-moi,
crois-moi snif, pardonne-moi.
Moi (à bout) : Je te hais, je te hais au même titre
qu’elles. DEGAGE D’ICI.
Il se lève et il sort de la maison.
Je ferme à clé et je tombe sur le sol, je pleure, je pleure
toutes les larmes de mon corps.
Je n’ai jamais eu une douleur pareille dans mon cœur, j’ai
l’impression que celle-ci est à deux doigts de me tuer.
Comment il a pu me faire ça ?
Comment mes sœurs ont pu me mettre un tel couteau dans le
dos ? Ça fait mal.
J’ai pleuré une bonne partie de la journée, j’ai supprimé
leurs contacts et je les ai bloqués partout, qu’ils aillent au diable.
Je suis retournée au local à 16h, les yeux enflés.
Les petits étaient en pleine sieste.
J’ai encore pleuré un bon coup puis j’ai rincé mon visage et
j’ai essayé de paraitre bien pour recevoir les parents quand ils viendront
récupérer leurs enfants.
À 18h chacun est passé prendre son enfant et personne n’a
vraiment posé de questions sur mes yeux enflés.
J’ai pris mon taxi et je suis rentrée avec ma fille.
Calista (entrant dans la maison) : Papa, papa !
C’est toujours ainsi quand elle rentre.
Ça me fait directement fondre en larmes.
Je tombe sur le sol, le dos collé à la porte et je ne peux
me retenir de pleurer et hurler ma douleur.
La petite est à coté de moi, elle m’essuie mes larmes, je
m’en veux de pleurer face à elle, je m’en veux de ne pas pouvoir supporter le
temps qu’elle mange et se couche.
Je hurle tellement de peine qu’elle se met à pleurer aussi.
Je la prends dans mes bras en la mettant contre mon cœur, un
cœur brisé en mille.
La nuit a été courte, j’ai passé une bonne partie de
celle-ci assise au sol à pleurer.
Au petit matin, j’ai ramassé toutes les photos où le visage
de Kylian apparait et j’ai jeté à la poubelle.
Toute la journée, j’ai fait comme si tout allait bien et le
soir en rentrant, je pleure ma peine.
J’ai enchainé des semaines comme ça et Calista devenait
capricieuse car elle demandait son papa.
Sur l’instant, j’ai pensé à moi et à la haine que je lui vouais
à cet instant précis.
Mon téléphone sonne : Maman Do.
Moi (voix cassée) : Bonjour maman.
Elle : Bonjour ma fille, je sais que ça ne va pas mais écoute-moi
s’il te plait. Ton mari est malade, depuis dix jours. On part à l’hôpital, on
ne trouve rien, je suis à bout ma fille, je ne sais plus comment faire snif.
Pense à Calista s’il te plait maman, c’est son père, viens le soutenir, il a
besoin de vous. Il ne va pas bien.
Moi(pleurant) : Il m’a détruite, il m’a trahi, il m’a
humilié et tu veux que je le soutienne ? Je vais te dire la vérité, je le
déteste du plus profond de mon âme et même si je me mets à prier DIEU pour lui,
DIEU ne recevra pas ma prière car mon cœur est plein de haine à l’égard de
Kylian. Bonne guérison mais ce sera sans moi.
Je coupe l’appel et je tombe en larmes sur le canapé.
Pourquoi DIEU me fait ça ? Pourquoi moi je dois l’aider
quand il a foutu en l’air ma vie et il m’a poignardé en plein cœur ?
Il ne mérite même pas d’être le père de ma fille.
Sa mère n’a cessé de m’appeler, je lui ai simplement dit
d’aller à l’église avec lui, si la solution n’est pas à l’hôpital, elle sera à
l’église.
Quant à Maurine et Molly, je les ai définitivement rayé de
ma vie.
Du premier au dernier, je considère qu’ils sont morts pour
moi.
********
Mon avocat : Voici l’ensemble des papiers !
Moi : Merci beaucoup. Vous pensez qu’il m’accordera la
garde de la petite ?
Lui : Vu son état de santé et la situation qui vous
mène au divorce, sauf mauvaise foi de sa part, il signera ces papiers et vous
aurez la garde de votre fille.
Moi : Merci !
Lui : Du courage !
Moi : J’en aurai besoin, merci.
Note de Laya: Les personnes les plus calmes sont souvent celles qui ont des colères irréversibles, faites alors très attention dans vos relations avec ces dernières car à la moindre trahison, tout vole en éclat sans retour en arrière possible.