**Nekima*** 

Je descends à la cuisine après avoir rédigé et envoyé  mon CV par mail à papa. 

Je rentre dans la cuisine et je vois maman entrain de couper les oignons 

Moi : je t’aide ? Tu prépares quoi mamounette ? 

Elle : Je fais du riz avec de la sauce d’oignon 

Moi : Va te reposer maman. Je vais continuer 

Elle : Non non ça m’occupe de faire la cuisine ma chérie. C’est toi qui devrais plutôt te reposer..

On avait pas fini de parler quand Nabyl ouvre la porte de la cuisine et fais la bise à sa mère 

Maman( entre deux baisers) : Il est 14h tu as besoin de quelque chose ? 

Lui : j’avais juste envie de rentrer maman 

Moi : Hmmm 

Maman : Puisque tu es là , tu vas aider Nekima à faire le repas du soir 

Moi : J’ai la  cuisine ça fait des mois 

Maman : Pourtant tu le fais si bien chéri. Allez dit-elle en enlevant son tablier. 

**Nabyl HYNJO 

Elle sort de la cuisine et Nekima se retourne en continuant ce qu’elle faisait. 

Je viens là prendre par derrière et je la retourne , elle faisait déjà du bruit à vrai je n’entends pas tellement ce qu’elle disait je suis sur que c’est à cause de notre appel du matin. 

Je la serre très très fort contre moi et je lui faisais un bisous sur le front 

Elle : Tu m’étouffes bb 

Moi : Je t’aime Nekima. Je t’aime à un point que tu ne peux pas imaginer dis-je en la serrant encore plus fort. 

Elle : Oohhh il y a quoi Nab ?? 

Moi : Il n’y a rien.. Je suis juste un homme amoureux

Elle : Moi aussi je t’aime mon amour. Bientôt on sera trois 

Moi : Oui.. et j’ai hâte. 

Je commençais à lui toucher les fesses par-dessus son pagne 

Elle : Bb…..

Moi : J’ai envie de toi mon amour dis je en lui arrangeant ses cheveux. 

Je la soulève de la cuisine par la deuxième porte de derrière et on se pose dans sa chambre en bas.

** Nekima** 

Mon chéri était très très émotif ce soir ,  et j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose qu’il ne voulait pas me dire. 

Il embrassait chaque parcelle de mon corps , il prenait tout son temps et me fait frémir… j’avais des papillons dans le ventre et tout mes poils se hissaient. 

J’étais couchée sur le dos dans mon lit et il s’allonge totalement sur moi de sa grande taille.

Lui : Tu es à moi Nekima dit-il alors qu’il venait de rentrer en moi d’un coup mais tendrement. 

Moi : hmmmmm

J’avais plus l’impression qu’il se parlait à lui-même , mon chéri ne faisait que me répéter que je n’étais qu’à lui seul , qu’il serait l’homme parfait pour moi. 

Lui : Je t’aime ma jolie dit-il entre deux grognements alors que je soulevais mon bassin. 

Moi: Je t’aime aussi Nabyl 

Lui: Tu me rends fou je grhhhhhhgrhhh aucun homme ne te touchera à part moi… je.. ghrrhhh 

Moi: Ooohhhhhhh dis je alors que je ressentais du plaisir jusqu’au orteils.

Je me sentais très très épanouie dans ses bras ce soir. C’était très très très exquis , il y allait lentement mais avec vigueur. 

Moi( yeux fermés ) : Oohhhhhh 

Il y va maintenant un peu plus dur alors qu’il était sur le point de jouir et moi aussi 

Lui : Ouvre les yeux ma puce , regarde moi.. 

Je bougeais dans tout les sens et il me maintient par la taille 

Lui ( au moment de jouir): Tu es à moi dit-il alors qu’il se déversait en moi en grognant. 

Moi : Je t’appartiens  mon amour. 

Il verse toute sa semence chaude  en moi ce qui eut le don de me faire gémir et me couvre de baisers. 

Je voyais un Nabyl très démonstratif cet après midi. J’avais l’impression qu’il essayait de me faire passer un message. 

Il prends un bain et se couche à côté de moi. 

Moi : Cheri il y a quelque chose que tu ne veux pas me dire ? Dis-je en ayant la tête sur son torse 

Lui : Il n’y a rien ma chérie. Je ne veux pas que tu commences à stresser.  

Moi : D’accord… Tu sais que tu es très beau ? Dis je en le regardant 

Lui : Est-ce que toi tu sais que tu es une femme très magnifique avec dans ton ventre mon hériter ?

Moi : Krkrkrkr

Lui : J’ai besoin de dormir. J’ai eu un coup de stress aujourd’hui. Il faut que je récupère 

Moi : Un coup de stress ? Raconte 

Lui : je vais te l’expliquer plus tard.. 

Moi : D’accord moi je vais à la cuisine. 

Lui : Tu veux pas dormir avec moi ?? 

Moi : Si… mais je dois cuisiner 

Lui : J’ai dis à la gouvernante de continuer ne t’en fais pas. Maman ne saura pas et je t’ai dis que tu as besoin de te reposer. J’ai pas envie que quelque chose t’arrive s’il te plaît quand je te parle essaie de me comprendre 

Je me couche finalement à côté de mon chéri sans aller contre sa décision et il pose sa tête sur mon ventre et s’endort effectivement.

 Son sommeil avait l’air d’un soulagement. 

Je continue de lui caresser la tête et je souriais au fond de moi. 

Merci à allah de m’avoir donné un homme si bon. Je m’endors aussi finalement le cœur joyeux. 

Je prends un bain et sors de ma chambre quand je croise grande sœur Jalylah sur le coup. Je suis automatiquement gênée qu’elle devine ce que je faisais avec Nabyl à l’intérieur. 

Elle : Sois pas gênée. Je ne suis pas Papa. Viens d’abord on discute 

Moi : okay 

On s’installe sur la terrasse et elle me faisait comprendre que Charles a été licencié 

Moi : tu penses que … 

Lui : Oui je pense que c’est papa. A vrai dire j’ai envie de dire à papa de lui laisser le travail et le laisser faire sa vie 

Moi : Tu l’aimes toujours hein… 

Lui : C’est le père de mes enfants 

Moi : Donc tu l’aimes toujours

Lui : J’aime mon mari Nekima , je l’ai toujours aimé , mais il a été un idiot avec moi, un sale type , il n’a pas respecté mes parents. Ses parents m’ont toujours traité comme de la merde , je n’ai jamais rien valu à leur yeux.  

Moi : Tu retournerais donc avec lui si il s’excuse ? 

Elle : Jamais de la vie. Je vais l’oublier tôt ou tard et refaire ma vie car  dois être forte pour mes enfants. 

Moi : Totalement.

Elle : Tu auras un enfant bientôt tu verras l’effet que ça fait de vouloir tout faire pour mettre ton enfant à l’abris. Et je ne souhaite pas que tu connaisse l’effet que ça fait aussi quand le père de ton enfant te répète tout les jours que les enfants ne sont pas les siens et que tu es une pute 

Moi : c’est passé grand sœur dis je en lui caressant le bras. 

Elle : Tu sais que tu accouchera probablement en France ? 

Moi : Ah bon pourquoi ?? 

Elle : Le vieux t’a dit qu’il ne te laissera pas te reposer, tu crois qu’il blaguait ?

Le master dans ta spécialité commence dans quelques mois là bas. 

Moi : Et mon bébé ? 

Elle : papa tout mettre à ta disposition pour que tu ne manques de rien durant ta grossesse et que rien ne t’arrive. En France , il y a les meilleurs docteurs. Des gens étudient avec la grossesse , des milliers , tu n’es ni la première, ni la dernière 

Moi : Et Nabyl ?

Elle : Il va continuer son travail ici probablement 

Moi : J’ai pas envie d’être séparée de lui

Elle ( prenant ma main ) : Nabyl t’aime profondément, si tu ne le sais pas encore , j’aimerais te le rappeler.

Moi : Je l’aime aussi.. mais son travail ne lui permettra pas de… 

Elle : Il est PDG d’au moins 3entreprises et dispose des actions de la famille HYNJO. Toute notre fortune est entre ses mains. Papa ne dispose plus de rien à part sa retraite de droit. 

Moi : Je sais taára ( grande soeur )  

Elle ( riant ) : tu parles sosso ( langue parlée par 42% de la population guinéenne) maintenant ? 

Moi( riant)  : Rigole pas…. Continue stp 

Elle : Lui il aura 27 ans dans quelques jours , il pourrait arrêter de travailler aujourd’hui qu’il mangerait jusqu’à la fin de sa vie et nous tous d’ailleurs. Mais toi Nekima ? Et toi ? Que peux tu dire de ta vie ? Tu as étudié oui. Mais est ce que tu as accompli la promesse que tu as faite à ta mère , de lui construire autant de maison qu’elle pourra acheter votre maison familiale et en faire une école ? 

Moi : Non.. je n’ai pas dis que je ne veux plus étudier 

Elle : Sache que Nabyl il t’aime , il viendra te voir en France si tu veux. Comprends papa, il veux juste que tu te fasses un nom. 

Moi : ….. 

Moi : Allez viens… ton enfant s’appellera  nekibyl dit-elle en rigolant 

Moi : ehhh yandi ( pardon)  

Elle : on peut aimer garçon comme ça ? Il suffit juste que tu entendes le nom de Nabyl tu deviens une autre personne et son visage s’illumine. Tchiaaaa !! Donnez nous un peu 

Moi ( en même cachant le visage ) : toi tu aimes trop embêter 

Elle continuait de m’embêter quand Nabyl sort de la chambre et avance vers nous. 

Mon cœur se met encore à battre à toute vitesse et je le relookais. Tellement mon renoi est beau 

Jalylah ( en voyant son frère s’avancer vers nous) : Tchiaa mon frère aussi c’est un pain hein

Moi :…. 

Jalylah : Looooo miel 

Il vient vers moi et me fait un bisous sur le front. 

Nabyl : tana mou féyèn taàra ( as-tu passe une bonne journée ma sœur aînée) 

Jalylah : inou wali ( oui merci) 

Nabyl : Je crève de faim dit-il en passant la main dans le visage 

Jalylah : Nekima parle sosso maintenant. Est-ce que tu savais ? 

Nabyl : Nekima n’a jamais parlé sosso à côté de moi. 

Jalylah : Elle parle bien même.. c’est sûr tu intimides l’enfant. 

Nabyl : Moi ?? Mais dans cette maison vous croyez trop que neki est une sainte. Vous savez pas ce qu’elle me fait subir 

Moi : Nabyl toi aussi !! 

Jalylah : Faut aller dire ça devant ton père tu vas entendre. 

Moi : Je vais te faire à manger je reviens dis je en me levant 

Nabyl : Oh non je peux cuisiner moi-même. Je ne veux pas que tu fasses d’efforts en plus avec la grossesse je pense que tu dois souvent resté couchée et te reposer 

Il me refuse donc de cuisiner et c’est lui qui le fait. Il revient plus tard avec de l’omelette bien croustillant comme j’aime , de la vinaigrette et des pommes sautés après que jalylah soit partie  chercher ses enfants à l’école. 

Moi : Je ne savais pas que j’avais à faire à un cuisto. Je peux encore en avoir ? Dis je en finissant mon assiette avant lui. 

Il me renverse ce qui se trouve dans son assiette et je finis de manger avant de me rendre compte qu’il n’avait plus rien dans son assiette et donc qu’il n’avait plus bien mangé. 

Nabyl : Mon champion il te bouscule beaucoup apparemment 

Moi : un peu trop dis je en faisant un rôt que j’essaie de cacher 

Nabyl : Ne t’en fais pas. C’est rien dit-il en coupant ma gêne. 

**Shékinah** 

Une semaine déjà que ce type travaille ici. 

Il est très professionnel avec moi et n’essaie d’engager aucune discussion avec moi. 

A vrai dire , je me sens toujours mal de lui avoir mal parlé mais hormis tout , il faut reconnaître qu’il est très beau mec. 

Teint noir ciré , barbu  avec un visage innocent , propre , très beau , je dirai qu’il doit être dans la même tranche d’âge que mes frères.

J’ai envie d’être son amie , d’apprendre à plus le connaître. 

Je fais exprès de descendre tout les soirs à 19h afin de le croiser mais on ne se dit rien de concret à part les civilités. 

Je descends aujourd’hui et j’entreprends de faire le premier pas. 

Moi : toujours à l’heure 

Lui : Je suis ponctuel  au travail 

Moi : Figurez-vous que je ne connais même pas votre prénom. 

Lui : Enchanté je suis Emmanuel MAKAMTE 

Moi : Comme M. Louis MAKAMTE ?? 

Lui : oui 

Moi : mais …. Ahh… le ministre camerounais louis MAKAMTE ?? 

Lui : Oui je sais ce que vous voulez dire… mais je n’aimerais pas aborder ce sujet. 

Moi( toujours étonnée ) : Shékinah  HYNJO 

Lui: Comme Jamaal HYNJO? 

Moi : c’est mon père 

Lui : ça alors.. enchantée dit-il en baissant la tête 

Moi: Épargnez moi de cela dis je en rigolant. Je sais que vous vous demandez pourquoi je travaille dans une entreprise comme ça alors que mon père a des millions.

Lui: Oui mais je ne suis pas très curieux donc ne vous sentez pas dans l’obligation de me répondre. 

Je vous aide pour la voiture ? 
 

Moi: oui oui merci 

Il m’aide à tourner la voiture comme d’habitude et je lui remets ma carte personnelle au cas où il aurait envie de me contacter. 

Lui : Vous essayez de vous racheter pour l’humiliation que vous m’avez infligé la dernière fois ? Madame , vous n’avez rien à craindre. Je ne suis pas un homme politique comme mon oncle , je suis vendeur et gardien comme vous pouvez le constater.  Je n’ai ni le pouvoir , ni l’argent 

Mon oncle ne me connaît pas comme son fils mais il me faut bien un nom de famille puisque je n’ai pas de mère. Alors , je porte son nom. Vous n’avez rien à craindre. Je suis un individu parmis tant d’autres. 

Moi ( touchée) : Je vous contacterez alors. 

Lui : okay comme vous voulez. Appel uniquement , pour le moment je n’ai pas encore whatsapp. 

Moi: pas de soucis. 

# Le sourire que tu fais quand tu sais que c’est toi seul qui mange ton pain. Admirez le beau visage du sucre de Nekima sur la miniature # 

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