CHAPITRE 34

Ecrit par D.H

Nabilah Zahra

-          J’espère vraiment que c’est une blague

-          Non, j’ai pris ma décision et cette fois ci pour de bon

-          C’est-à-dire ?

-          Je te choisie

-          Ce n’est pas une histoire de ma choisir mais une histoire de responsabilité, je ne t’ai jamais demandé de divorcer d’avec ta femme

-          Sauf que je l’ai fait

-          Et que pensera ta mère ? hein ? déjà que je ne suis pas dans ses bonnes grâces et imagine avec cette situation ?

-          Je ne l’ai pas fait à cause de toi, mais pour moi-même, c’est une mascarade qui a assez duré entrer nous, ça aurait dû arriver depuis.

-          Et ton enfant ? d’ailleurs es ce que tu e au courant que le divorce n’est pas valide ?

-          Oui pour le moment mais il le sera après son accouchement mais en attendant, j’ai quitté la maison, et personne au monde ne risque me convaincre du contraire

-          Écoute Diallo, désormais vous avez un enfant ensemble et pour prendre tes décisions, vous devez penser à cet être qui n’a rien demander et donc vous avez conçus

-          Écoute, je te jure que…

-          Chut Diallo, je sais comment sont fait les bébés et je n’ai pas besoin d’un cours

-          ……………..

-          Pour le moment, tu dois prendre tes responsabilités en main et assister ta femme durant ces quelques mois qui lui restent car j’imagine que tu as rater tout le début et donc, tu as de la chance, tu va te rattraper et sache que si tu ne saisis pas cette opportunité maintenant, tu le regretteras à jamais

-          Je sais et je serai là pour mon enfant, je n’ai pas l’intention de la laisser seule s’occuper de mon enfant et je connais mes responsabilités

-          Ravie de le savoir

Ouf.  Tout cette histoire me semble bien compliqué et il vaudrait mieux pour moi de me préparer au pire.

-          Bon, il vaudrait mieux que tu partes

-          Pardon ?

-          Oui ce n’est pas une bonne idée de rester ici seuls surtout avec ce que nous traversons.

-          Tu as raison

-          Rentre chez toi et essaye de parler avec ta femme à tête posée et loin de la colère, elle est enceinte, fragile et par conséquent vulnérable. Elle a besoin de soutien.

-          Je vais à l’hôtel

Il sort de l’appartement me laissant seule.

 

Mohamed Diallo

Je ne suis pas en colère et d’ailleurs, je ne regrette pas ma décision ramah et je ne reviendrais plus jamais sur ma décision que le divorce soir valide ou pas. Mais c’est Nabilah que je ne comprends pas, elle devrait au moins me comprendre, se réjouir de la situation mais elle me pousse plutôt a me rabibocher avec cette femme sans scrupule.

Tout ceci me prouve à quel point Nabilah est une femme exceptionnelle et pleine de valeur. Elle a le sens de la famille, de la responsabilité et surtout la tête sur les épaules. Je ne peux qu’être plus amoureux d’elle et plus que jamais décidé à finir ma vie avec elle et contre vents et marées, je me battrai pour elle et d’ailleurs, s’agissant de ma mère, je ne suis plus un enfant pour qu’elle me dicte les règles à suivre et surtout concernant ma vie privée. C’est ma mère oui peut être, elle m’a mise monde et je lui dois tout mais à un moment elle ne doit pas exagérer.

Je vais dans la maison ou j’ai acheté tout récemment pour y vivre Nabilah et moi. Oui avant ma demande en mariage, j’ai acheté une ville a almadie pour elle et en son nom pour le lui offrir en cadeau de mariage car je n’ai pas eu le temps de vraiment lui faire la cour ave des cadeaux comme à l’accoutumé et donc je voulais lui faire une surprise.

Mon téléphone n’arrête pas de sonner depuis plus d’une heure sous les appels incessants de ma mère mais je ne veux pas m’engueuler avec elle surtout pas avec ce qui viens de se passer. Je décide finalement de l’éteindre une bonne fois pour toute. Je ne suis disponible pour personne, j’ai besoin de me vider la tête et réfléchir.

 

2 jours plus tard

Ramata Sall

J’immerge tranquillement du profond sommeil dans lequel j’étais plongé depuis je ne sais combien de temps et je ressens reflets de lumière sur mes paupières. J’entends des bips résonnés, et une odeur d’alcool. Un casque à oxygène sur mon nez et des files qui me relient ç un appareil. La seule chose dont je me rappel c’est que j’étais dans ma chambre et mon mari m’a renié et depuis lors, je ne sais plus rien.

J’ouvre mes yeux et je suis seule dans un lit d’hôpital. Instinctivement, je touche mon ventre mais je ne ressens rien, un vide on dirait que mon enfant n’est plus là.

Je veux me lever mais j’n’y arrives pas, une vive douleur me traverse dans le dos rejoignant mon ventre. J’ai tellement mal. Je touche le bas de mon ventre et je ressens un pensement et mon cœur commence à se battre. L’appareil à laquelle je suis reliée commence à biper très fort et je vois se déployer des infirmières. Je ne peux pas parler, ni bouger mais j’ai envie de crier et demander ce qui m’est arrivé et ou est mon enfant que je ne ressens plus.

-          Injecter lui un calmant sinon elle risque faire une crise, elle vient de se réveiller et le choc peut causer des dommages

Une des leurs s’approche de moi et j’administre une injection et e commence a me calmer petit a petit et je retombe encore dans un sommeil.

 

NABILAH ZAHRA

Diallo n’est pas joignable depuis deux jours et je ne sais pas où il se trouve. Je suis très inquiète car il était super énervé et depuis lors plus de signe de vie. J’essaye d’être normale et me dire que tout va bien mais au fond, je suis très mais très inquiète. Assise au bureau devant l’écran, ma tête n’est pas sur ce que me reflète l’écran.

-          Heoo

-          Usman….

-          Dis-moi, tu m’as l’air bien pensive

-          Hum. Non t’inquiète

-          Et alors ? des nouvelles de Diallo ?

-          Non toujours rien

-          Hum. Ce n’est pas dans son habitude de disparaitre et ne pas donner de nouvelles, surtout il n’est pas venu au bureau, c’est une première

-          Justement, c’est ce qui m’inquiète

-          Sa maman m’a appelé ce matin me disant que sa femme est à l’hôpital et qu’elle n’arrive pas à avoir son fils

-          J’espère qu’il y’a rien de bien grave ;

-          Pas que je sache, mais j’irai tout à l’heure

-          Ok. Tu penses qu’on doit prévenir la police ?

-          Non, attendons 3 jours et on pourra le faire

-          D’accord

On quand hamid est entré dans le bureau.

-          Hey toi

-          Tu as un instant Nabi ?

-          Mais oui toujours

-          Bon je vous laisse, je vais continuer mon travail

Hamid s’assoit en face de moi en prenant un air sérieux.

-           Il y’a quoi ?

-          Euh je veux des conseils stp,

-          Je t’écoute chéri

-          Stp je tiens à mon poste ici

-          Lol ok, raconte

-          Euh j’ai eu vent par ma petite sœur que Ramah est hospitalisée, et malade apparemment c’est même grave ? Bien que je ne ressente plus rien pour elle, je suis inquiet et donc j’aimerai aller la voir mais seul, j’ai vraiment la trouille.

-          Hum

-          Tu en pense quoi ?

-          Bon après t si tu rencontres son mari ?

-          Il ne saura pas qui je suis et je ne suis pas sûr de le trouver et en plus personne ne leur dira qui je suis

-          Ok si tu el dis

-          Je voudrais que tu m’accompagnes

-          Ah tu veux m’utiliser comme couverture ?

-          Mais oui, on sera genre nous sommes des amis et avec une femme, c’est plus crédible. stp

-          Bon d’accord

-          À la descente alors ?

-          C’est juste pour toi hein, bon en attendant laisse-moi travailler

-          Tu es un amour

……………………

A 19h toujours pas un signe de Diallo, je suis dépité et fatiguée je décide d’aller à la clinique avec hamid voir son ex ou future exe je ne sais pas, il est toujours amoureux de cette fille mais il n’ose pas l’avouer et d’ailleurs l’amour ne s’explique pas.

On prend sa voiture et quelques minutes plus tard on se retrouve à la clinique. Je n’aime surtout pas les hôpitaux avec cette odeur de médicaments, ces visages tristes, les pleures çà et là, des nouvelles désespérantes mais au moins il y’a des pleures de joie de la venue au monde des nouveaux nées.

-          Tu connais au moins le numéro de sa chambre ?

-          On va demander à l’accueil

Ça fait vraiment chaud au cœur de voir une personne s’inquiéter autant pour une personne qu’elle aime. Il est si anxieux et si amoureux et il ne le voit surtout pas. Je me demande toujours le motif de leur rupture, bien qu’il m’ait dit ne pas vouloir en parler.

-          Ramata sall svp ?

-          Chambre 112, prenez l’ascenseur niveau 13

On traverse le couloir et nous prenons l’ascenseur, et plus on se rapproche, plus je vois hamid devenir nombreux. Je tiens sa main pour lui apporter mon soutien.

-          Calme- toi stp, on risque nous démasquer

-          Je suis calme

-          Mais oui, c’est ça

On va dans la chambre mais on rencontre sa sœur et sa maman au couloir dont nous saluons brièvement.

-          Je m’appelle Nabilah, je suis une amie à votre fille maman

-          Ah d’accord, merci beaucoup de votre visite

-          Elle va bien ?

-          Oui maintenant cava après l’opération le réveil était brutal mais on lui a administré des calmants et elle est endormie depuis l’après-midi.

-          Oh maman, yaako

-          Merci

-          Et on peut savoir ce qu’elle a ? si ce n’est pas indiscret bien-sur

-          Elle a Faillie faire un AVC et la bonne l’a retrouvée inconsciente. On a dû lui faire une césarienne et le bébé va bien mais sous couveuse

-          Eh la pauvre

-          Mais grâce à Dieu, ça va maintenant, le docteur est très optimiste

-          D’accord mama, nous sommes de tous cœur avec vous et nous prierons pour elle

-          Merci ma fille

-          Bon courage maman

Je ne comprends vraiment rien à rien. Ramah était mariée ? si elle était enceinte cela signifie que oui à moins que ? bref tout un tas de questions n’arrêtent pas de me flotter dans l’esprit. Hamid saluait la maman a son tour quand une femme est aussi arrivée et la maman de Ramah est allée vers elle. Je me suis retourné et comme dans les films, nos regards se sont croisés et cette femme n’est autre que la mère de Diallo. Je suis malchanceuse à ce point ? Rencontré cette femme a peine é jours après cet incident.

-          Tu fais quoi ici ? c’est lui t’envoi ? non mais tu n’as pas honte ? tu es vraiment sans dignité

-          Pardon ?

-          Ça ne t’a pas suffi de vouloir l’arracher maintenant tu ose venir voir le dégât que tu as causé

Non mais je ne comprends rien du tout, que quelqu’un m’explique. Cette femme devient folle ou bien elle fait une crise de démence ? je décide de ne rien lui dire et de faire comme si de rien n’etais. Parfois il ne faut pas répondre aux provocations et garder son sang-froid.

-          Bonjour sognasi

-          Tu dis bonjour à qui ? petite hypocrite. Je l’ai ressenti depuis que je t’au vue, tu oses te pointer ici pour faire genre tu t’inquiètes pour elle alors que tout ceci est arrivé » de ta faute ? et d’ailleurs, dis-moi vite où se trouve mon fils.

-          Madame, je ne vois pas de quoi vous parlez. Excusez-moi on va partir mon collègue et moi

-          Hawa, c’est qui cette fille ?

-          Elle dit être une amie à ramah

-          Et bah, je te présente sa future coépouse aussi qui se trouve être une même personne. C’est ce que Diallo à décider de nous apporter dans la famille, une camerounaise sortie de je ne sais pas où. Si ta fille meurt, tu connais à présent le responsable et tu pourra calmement aller porter plainte à la police.

Quoi ? qui ? Diallo ? Ramah ? Diallo ? non ? je rêve ou bien ? seconde épouse ? seigneur, non, ça ne peut pas me tomber sur la tête. Non, tout ceci ne peut pas s’ajouter a tout le lot de difficulté dont je fais face en ce moment. Je suis déjà assez forte mais ave cette nouvelle, je ne sais pas ce qui pourra m’arriver.

Sa maman lève un regard sur mo et je ne lis rien sur son visage, ni du dégout, ni du mépris mais elle est indifférente et ne laisse rien paraitre. Je regarde Hamid et il est aussi perdue que moi et un silence total s’installe. Je ne sais pas comment je vais sortir de cet hôpital aujourd’hui mais ce qui est sure, j’ai eu ma dose pour ce soir. On se regarde tous et personne ne dis rien.

 

………………………  TO BE CONTINUED

 

       
Jusqu'au bout du mon...