Chapitre 36

Ecrit par YadRosa

                 **Daysie**

Je viens encore de faire ce cauchemar. Après l'entretien avec Stéphane, j'ai décidé de faire une petite sieste et je me suis profondément endormie. En parlant de Stéphane, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que le destin essaies de nous réunir. Pourtant c'est carrément impossible. Qui accepterait sortir avec une ancienne pute ? Je suis assise sur mon lit à ruminer mes pensées lorsque j'entends quelqu'un sonner plusieurs fois à laporte. 


Moi( criant) : j'arrive ! 


J'ouvre et Prisca entre en me poussant violemment. 


Moi : non mais,  ça va pas la tête ?! Tu te crois où ?

Prisca ( hurlant) : espèce de voleuse, remets moi mon argent tout de suite ! Tu pense que je n'allais peut être pas m'en rende compte ? 

Moi ( calmement) : tout ce raffut pour quelques billets ? Tu m'écoeure !

Prisca : tu n'es qu'une sale arriviste. Je te dis de me remettre tout ce que tu m'a pris ou je pars et sois sûre que c'est avec la police je vais revenir ici. 

Moi ( riant) : oh, mais vas y ! Appelle la police. On profitera pour leur montrer la vidéo dans laquelle tu as tué cet homme... 


Elle est devenue livide. Je savoure silencieusement ma victoire. Elle pense peut être que je n'allais pas me protéger après l'avoir quitté ? 


Prisca : tu mens, tu n'as pas cette vidéo ! 

Moi : ah d'accord.. essaies juste un peu et tu verras si je l'ai ou pas. 

Prisca ( vociférant) : comment as tu pu oser fouiller dans mes affaires ? 

Moi : tu n'avais qu'à pas garder la preuve de ton crime. Quoi ? Ça t'arrivait de la regarder par moment ou quoi ? De toute façon je ne veux même pas savoir mais n'ose pas toucher à un seul de mes cheveux ou tu souffrira et ça je suis très sérieuse.

Prisca : tu vas me le payer ! 

Moi (ironisant) : en nature ou en espèce ?


Elle essaie de me gifler mais je l'arrête en tenant sa main suspendu en l'air.  

Moi ( hurlant) : je t'interdis de lever la main sur moi. Je ne suis plus cette fille apeurée que tu utilisais à ta guise Prisca. Maintenant dégage de chez moi. 


Elle retire sa main et me fusille du regard.


Prisca : Je vais te détruire, compte sur moi. Tu regrettera tout ça. Je vais t'enlever tout jusqu'à ton denier espoir. Tu vas souffrir... 


Je ne comprends pas trop ce qu'elle essaie de dire mais je ne me laisse pas démonter. 


Moi : que la guerre commence alors ! 


Elle sort encore une fois en claquant violemment ma porte. Je sais qu'elle n'en restera pas là mais je n'ai pas peur, je suis prête à me battre. C'est tout ce qu'il me reste... Et j'ai de quoi me protéger pour un temps. Tous ses petits secrets sont entre mes mains.



         **Maya Diby**(maman Franck)

Je suis arrivée au Togo et je trouve une fille avec Franck mais ce n'est pas cette écervelée de Taylor. Ça m'intrigue. Mon mari et moi sommes rentrés dans notre maison mais aujourd'hui j'ai décidé d'aller chez eux afin d'avoir le coeur net. 


Je suis arrivée et c'est cette fille qui est venue m'ouvrir. 


Elle (souriant) : bonne arrivée maman ! 


C'est qui sa maman ? 


J'entre. 


Moi( ton ferme) : bonjour ! Mon fils est là ? 

Elle : non maman mais il a dis qu'il sera là bientôt. 

Moi : OK. 


Je prends place dans l'un des fauteuils et je l'observe pendant qu'elle me sert de l'eau. Elle est belle certes mais je ne la sens pas trop. 


Moi : assieds tout près de moi Éliane. 

Elle : excusez moi maman, c'est Liliane. 

Moi : d'accord. Assieds toi. 


Elle s'est assise à quelques mètres de moi en baissant la tête. 


Moi : tu as quel âge ? 


Liliane : vingt et un an. 

Moi : ok. Et tes parents sont où ? Pourquoi tu es ici ? Tu n'as pas de famille ? 


Je crois que j'ai un peu trop poussé le bouchon. Elle s'apprête tout de même à répondre lorsque Franck débarque. Il fronce les sourcils dès qu'il me voit. En effet je ne l'avais pas prévenu du fait que je venais. Je voulais parler seule à seule avec cette fille.

Franck( s'efforcant de sourire) : maman, bonne arrivée. Je ne savais pas que tu venais.

Moi(lui faisant la bise) : je voulais te faire la surprise. 

Franck : oook. Vous parliez de quoi ? 

Moi : j'essayais de faire connaissance avec ton amie. Ça te dérange !? 

Franck: non, bien sûr que non. 

Liliane : euuuh, je vais voir si tout va bien à la cuisine. Excusez moi. 


Elle est partie précipitamment vers la cuisine. Je sens qu'il va pleuvoir des reproches... 


Franck : maman, de quoi parliez vous ? 

Moi : je te l'ai déjà dis non ? 

Franck : je ne te crois pas. 

Moi : elle est où Taylor ? Depuis mon arrivée je ne l'ai pas croisé. 

Franck : on a rompu ! 

Moi( surprise) : quoi !? Mais.... il s'est passé quoi ? Tu étais fou amoureux de cette fille. 

Franck : étais ! Je ne le suis plus. Elle m'a trahi. 


Il me raconte ce qui s'est passé entre Taylor et lui et je m'emporte vraiment. Elle aura de mes nouvelles celle là ! Pour l'instant, je dois élucider le mystère de cette Liliane. 


Moi : et Liliane ? D'où la sors tu ? 

Franck : maman ! 

Moi : écoute Franck. Je ne veux qu'aucune femme se joue de toi. Regardes ce qui s'est passé avec Taylor, tu n'arrête pas de faire mauvais choix. Je t'ai dis de me laisser te trouver une ravissante fille mais tu t'entête !

Il bondit sur ses pieds. 

Franck : tu t'entends parler au moins ?  Liliane n'est qu'une amie, rien de plus.  

Moi : ah bon et c'est pour ça qu'elle vit chez toi ? Je ne suis pas dupe Franck. Je n'aime pas cette fille, pas du tout. Je veux connaître la vérité, où l'as trouvé ? 

Franck : ça suffit maman ! Je n'arrive pas à croire que tu fasse de tels jugements après tout ce que tu as toi même vécu. Ce n'est qu'une amie que j'essaie d'aider et toi tu racontes n'importe quoi. Cette discussion est close. Je vais dans ma chambre. 


Il me dépasse, ignorant mes appels. Franck n'est pas comme ça d'habitude. Je suis sûre que cette fille lui a fais quelque chose. Je dois découvrir ce qui se passe ici. 



                      **Kelvin**

Je me sens heureux et plein de vie car j'ai une charmante femme à mes côtés : Maëlys. Celle là que je voulais conquérir, la mettre dans mon lit juste pour lui faire payer l'affront qu'était le fait qu'elle ait refusé de se livrer à moi mais aujourd'hui, je ne pense plus à tout ça. Je n'ose tout de même pas lui parler d'amour car moi même je n'arrive pas encore à définir ce que je ressens pour elle. Je sais tout de même qu'elle me plaît et ça, énormément. 

Nous avons passé toute la journée à nous promener et rigoler. Jamais je n'ai été aussi intime avec une femme. Je faisais tout pour que mes relations restent purement sexuels, sans engagement. Je la regarde et je me dis que j'aurais été con si je l'avais laissé me filer entre les doigts. Nous sommes dans un restaurant très chic. Elle est habillée simplement mais élégamment comme toujours. Je reste fasciné face à sa beauté. 

Maëlys : tu devrais arrêter de me regarder comme ça ! 

Moi : mission impossible... 


Elle rit doucement et deux fossettes apparaissent  sur sa joue, accentuant encore plus la beauté de son joli visage. 


Moi : approche que je te dise quelque chose à l'oreille. 


Elle s'est penchée au dessus de la table en hésitant un peu. 


Moi(murmurant) : je te trouve délicieuse dans cette robe. Je me demande ce qu'il y a en dessous... 


Elle s'est retirée très vite et nul été son teint ébène, j'aurais dis qu'elle avait les joues toutes rougies.


Maëlys : nous sommes en public, arrête ! 


Je me suis mis à rire à mon tour en voyant sa mine faussement outragée. J'aime la complicité qui règne entre nous. La soirée s'est déroulée dans la gaieté et la bonne humeur. Nous avions parlé de tout et de rien en nous lançant des clins d'oeil complices par moment. Nous avions ensuite quitté le restaurant et Maëlys a décidé que nous allions marché un peu afin de prendre de l'air. J'ai donc laissé ma voiture et nous nous sommes aventurés seuls dans une ruelle presque déserte. Je la tiens par la main et je peux sentir qu'elle n'est pas assez détendue.

Moi ( brisant le silence) : tout va bien ? 

Maëlys : oui... non.. bon, au fait j'ai un truc à te dire. 


Son air sérieux m'inquiète un peu. J'aperçois un banc à quelques pas de nous et je l'invite à prendre place pour me dire ce qui la tracasse soudain. 


Moi( l'air inquiet) : qu'est ce qui ne va pas ? Dis moi.

Maëlys : je... tu me promets de ne pas te moquer ? 

Moi : je te le promet. Mais je commence à m'inquiéter.

Maëlys : le truc c'est que... je... je.. suis.. je suis vierge ! 


J'ai d'abord crû ne pas avoir bien entendu. Je suis donc silencieux espérant que se soit mon cerveau qui me joue des tours mais à voir son regard désespéré vu que mon silence se prolongeait un peu trop, je sus que je n'avais pas rêvé. 


Moi (abasourdi) : tu.. mais... le jour où tu étais chez moi avec ton amie... 

Maëlys : je t'ai déjà dis que nous n'avions rien fais ! 


Oui, elle me l'avait dis mais je ne l'avais pas crû pour autant. J'ai fréquenté une multitude de femmes et j'avoue qu'elle est la première à être encore vierge parmis elles toutes. Je sais que ça existe mais jamais je n'aurais imaginé que Maëlys l'était. 


Maëlys (excédée) : Kelvin ! 

Moi : je.. au fait, je suis un peu sous le choc. 


Elle me regarde comme si je raconte du n'importe quoi. 


Maëlys : tu trouve bizarre le fait que je sois vierge à vingt cinq ans ?

Moi : je... j'avoue que oui. 


Elle s'est levée la mine froncée. 


Maëlys : rentrons à l'hôtel. J'ai besoin de me reposer. 


J'ai compris que je l'ai vexé et je me reprend. 


Moi ( la retenant ) : non attends. Je ne voulais pas te vexé. 

Maëlys : mais tu l'as fais. Pourquoi vous tous pensiez qu'il n'existe plus de vierges dans ce monde de merde ? 

Moi : désolé. Je suis juste surpris que tu sois vierge mais dans le bon sens du terme, crois moi. Ne me boude pas s'il te plaît. 

Maëlys : OK ! 

Moi : j'avais très envie toi mais maintenant, je ne sais plus quoi faire. Je ne voudrais pas te brusquer ni que tu pense que je te veux uniquement pour le sexe.

Maëlys ( petite voix) : je sais. Allons à l'hôtel... 


J'ai crû déceler une invitation muette dans sa phrase. 


Nous nous sommes retournés et j'ai pris ma voiture avant de m'engager sur le chemin de l'hôtel. Le trajet se passe dans un silence de cimetière. Je ne sais pas à quoi elle pense mais moi, j'ai l'impression d'être chamboulé. Elle est Vierge... mais comment est-ce possible ? Que dois je faire à présent ? J'ai cependant si envie d'elle...Nous sommes arrivés à l'hôtel et je l'ai conduit jusqu'au pas de sa porte. 


Moi(mâchoire serrée) : bonne nuit Maëlys. On se verra demain. 


Je m'apprêtais à rentrer dans ma chambre lorsqu'elle m'a interpellé.


Maëlys : attend ! reste... s'il te plaît.. 


Je n'attendais que ça, qu'elle accepte de son propre gré de se donner à moi. Je me suis approché et j'ai commencé à l'embrasser tendrement. Nous sommes toujours dans les escaliers et ce n'est pas très prudent. 


Moi ( chuchotant ) : tu es sûre ? 

Maëlys ( petite voix) : oui.... 


Je l'ai pris dans mes bras et nous sommes entrés dans ma chambre. Elle frémit entre mes mains, je sens qu'elle a peur. 

J'ai décidé d'y aller lentement même si mon désir est ardent. Je la pose délicatement sur le lit en continuant de l'embrasser. Elle se laisse aller en nouant ses bras autour de mon cou. 

Je détache mes lèvres des siennes pour l'admirer encore une fois. 


Moi : tu es très belle... 


Je pose de petits baisés sur son cou et sur la veine qui y bat.

Moi : détend toi, je ne te ferai pas mal. 

Maëlys : D'accord 


J'entreprend de la déshabiller. Elle détourne le regard lorsque je lui enlève sa robe laissant apparaître une poitrine nue et un petit slip qui cache la fleur de son entrejambe. Je n'avais pas remarqué qu'elle ne portait pas de soutien. Sa poitrine est parfaite. Je me plais à la contempler et ça la rend mal à l'aise. 


Maëlys : arrête de me regarder... 

Moi : ce n'est pas ma faute si ton corps est si envoûtant. Tu me fais confiance ? 


Elle fais oui de la tête et je me penche pour prendre un téton déjà durci dans la bouche. Elle émet un gémissement en posant ses mains sur ma tête. Je la caresse d'une main tout en jouant avec son autre sein de l'autre main libre. 

Ses gémissements redoublent petit à petit signe qu'elle aime ce que je lui fais. Je descends alors un peu plus bas pour poser un bisous sur son ventre plat. Sa peau est douce et je m'énivre de son parfum... Mon érection est déjà au sommet. J'ai envie de la pénètrer là, maintenant, et goûter à la douceur de son intimité mais je ne peux pas. J'ai promis de ne pas lui faire mal. 

En un mouvement, ma tête est entre ses deux jambes et elle pousse un petit cri lorsque je pose mes lèvres sur son intimité. Ma langue prends ensuite le relais et elle ondule le bassin tout en serrant le drap. 

Maëlys : Kelvin...Ummmmh... 

J'accentue la pression sur son clitoris tout en la caressant. Elle ne tarde pas à jouir et je la regarde, satisfait. Elle se redresse et me regarde de ses yeux assombri par le désir. 

Maëlys (haletant) : c'est la deuxième fois que tu me fais ressentir ce plaisir. C'est trop intense... 

Moi(ton taquin) : je sais. Mais ça ne fait que commencer...je compte te conduire aux portes du paradis cette nuit. Laisse toi juste aller. 


Je déboutonne ma chemise et j'enlève mes vêtements un à un. Elle détourne le regard lorsque je m'apprête à enlever mon boxer. 


Moi : regarde moi. Je veux que tu me regarde ! 


Elle tourne lentement la tête dans ma direction et écarquille les yeux en voyant mon membre déjà tendu à l'extrême. 

Moi(riant) : tu veux le toucher ? Il ne mord pas. 


Elle secoue timidement la tête mais je lui prend la main et je la pose sur mon sexe. Elle tremble légèrement mais n'y détache pas ses yeux pour autant. Je m'étend sur elle et je l'embrasse encore et encore... Nos préliminaires durent des minutes. Je veux lui montrer toutes les couleurs du plaisirs. Qu'elle tremble entre mes mains et me supplie de la faire mienne. Elle gémit sous mes caresses et pousse de petits cris par moment. Ça m'excite encore plus. J'ai supporté trop longtemps. Je n'arrive plus à refléchir normalement. Je la veux, je veux sentir la moiteur de son intimité m'engloutir en entier.  

Je me détache soudain d'elle pour prendre un préservatif dans l'un des tiroirs. Elle me regarde le placer et je m'étend encore une fois sur elle, de tout mon poids. 


Moi (lui murmurant à l'oreille ) : tu es prête ? 

Maëlys : oui... 


Lentement, je la pénètre. Je fais à peine entrer le bout qu'elle émet un cri aigu et au même moment, une larme coule sur sa joue. 


Moi : désolé ! Ça va passer tout de suite, crois moi mais si tu ne peux vraiment pas, dis moi j'arrête... 


Elle acquiesce et je continue à m'engoufrer en elle. Elle est encore plus serrée que je ne l'imaginais. Elle s'efforce pour ne pas éclater en sanglots, car je la vois serrer les dents. Ça lui fait mal je le sens, mais impossible de faire machine arrière. 

Je commence par de légers va et viens et au bout de quelques secondes, je sens qu'elle commence par ressentir le plaisir et même qu'elle se cambre pour mieux m'accueillir en elle. Je me mets à accélérer au bout d'un moment et elle suit la cadence gémissant, grognant, me griffant en disant des choses incohérentes.

Moi : j'adore quand tu gémis ! 

Maëlys : aaah c.. je..bon..ouiii ! 

J'ai changé ensuite de position et quelques minutes plus tard, nous jouissons tous les deux en nous serrant fort comme pour ne pas faire qu'une chair.... 




                  **Stéphane**

J'ai rendez-vous avec Yannis pour savoir s'il a trouvé des informations sur Flora. Je l'attend depuis à peine cinq minutes mais je commence sérieusement à m'impatienter. Il arrive au bout de dix minutes, tout essoufflé. 


Yannis : désolé monsieur j'étais dans un embouteillage et en plus ma voiture a eu une panne. 


J'essaie de prendre un ton détaché malgré le fait que je m'apprêtais à lui faire des reproches. 


Moi : c'est rien. Assieds toi. Tu veux boire un truc ? 

Yannis : de l'eau s'il vous plaît. 


Je fais un signe à la serveuse et je nous commande des rafraîchissements. Elle s'éloigne et je rapporte mon attention sur Yannis. 


Moi : alors ? 


Il sort une pochette dans laquelle il y'a quelques documents.

Yannis : je n'ai pas trouvé grand chose sur elle monsieur. Les informations s'arrêtent à l'année deux mille treize. 

Moi(stupéfait ) : Comment ça deux mille treize ? 


J'ouvre le document et je jette un bref coup d'oeil. En effet, toutes les informations s'arrête à l'année deux milles treize. Je me souviens tout à coup qu'elle m'a dis à notre première rencontre qu'elle ne s'appelait plus "Flora" mais "Daysie" où un truc comme ça. Peut être qu'elle a changé de nom et qu'elle utilise un faux nom à présent. C'est seulement ça qui pourrait expliquer le fait qu'il n'ya aucune information concernant les cinq dernières années. 


Je dois d'abord lire attentivement  ce document avant d'entreprendre autre chose. 


Yannis : monsieur ? 

Moi ( l'air ailleurs) : hum ? 

Yannis : ça va ? Je vous trouve bizarre. 

Moi : ça va. 


Je dépose quelques billets sur la table et je prend congé de lui. 


Yannis : mais vous n'avez même pas pris votre boisson ! 

Moi ( en m'éloignant ) : ça sera pour une autre fois.


**

Quelques minutes plus tard, j'arrive chez moi. J'enlève ma veste et je me précipite sur le document. 


Chaque ligne me donne des frissons... 


<< Flora est la cadette d'une famille de quatre enfants. Son père est un architecte très reconnu et très riche. Il est inscrit dans le document qu'elle est tombée enceinte lorsqu'elle était dans sa deuxième année d'étude en secrétariat bureautique et qu'elle a quitté le domicile familial après cela mais le motif n'y est pas inscrit. Elle a vécu un certain temps dans des hôtels bon marché avant de finir dans la rue avec une grossesse de deux mois et demi. Quelques semaines plus tard, elle a été dans un hôpital où elle a fais un curetage....


Je me demande vraiment comment Yannis a pu avoir des informations aussi personnels. J'admire toujours son travail, il le fait très bien. J'ai quand même un pincement au coeur. Je me rend compte que Flora n'est pas le genre de femme que je pensais qu'elle était. Mais bon, il y'a beaucoup de choses que j'ignore encore. Je continue la lecture.


...<< Sa soeur aînée est avocat à Londres avec deux enfants. Ses deux frères continuent leurs études au Ghana mais sa mère est morte il y'a deux ans. >>


C'était une petite fille très brillante d'après ce que je vois concernant son cursus scolaire. Mais ce n'est pas suffisant. Je dois savoir d'avantage. C'est peut être mal de fouiller ainsi dans sa vie mais une force me pousse littéralement vers elle, sans que je ne sache pourquoi. Pour savoir qui elle est vraiment, je dois l'avoir près de moi !

Moi( prenant mon téléphone ) : allô Joy ! 

Secrétaire : oui monsieur. 

Moi : contacte mademoiselle Flora Bernice Dougnon et dis lui qu'elle a eu le poste. 

Secrétaire : d'accord monsieur. 


Je raccroche l'air satisfait. C'est fini les parties de caches caches. Je suis très curieux de nature et cette fille, elle m'intrigue.... 



                   **Prisca**

J'arrive chez moi très en colère. Je prends un vase et je le propulse contre le mur en hurlant. Akoua qui était revenue de chez ses parents accoure, effrayée. 


Akoua : Madame !? Ça va ? 

Moi ( hurlant) : dégage ! Hors de ma vue ! 


Elle s'en va presque en courant. C'est la première fois que j'hausse ainsi le ton sur elle mais je ne suis pas dans mon  état normal et je risque de me défouler sur elle. Je me maudis d'avoir fais autant confiance à Daysie. La traîtresse... je dois lui prendre cette caméra ! 


Flash-back... 

Je suis dans une discothèque dans le centre du pays. Daysie, Mélanie et moi sommes allées visiter les environs et nous avons décidé nous amuser avant notre retour le lendemain. 

Je vois un bel homme métissé qui n'arrête pas de me mater. J'avais déjà commencé à me prostituer donc je pense que c'est un gros poisson et j'étais prête à tout pour l'avoir dans mes filets. Je me déhanchais comme une diablesse sur la piste de danse en lui offrant une vue parfaite de mon derrière. Je sentais qu'il n'arrivait pas à détacher ses yeux de mon bassin. Flora elle, s'était assise dans un fauteuil car elle avait refusé de venir mais je lui avait forcé la main. C'était deux semaines après qu'elle ait accepté de se prostituer elle aussi. 

L'homme ne m'avait pas abordé de toute la soirée malgré le fait qu'il n'arrêtait pas de me regarder. La soirée s'est terminée et nous avons décidé les filles et moi de rentrer à l'hôtel. Nous étions entrain de nous diriger vers la voiture que j'avais loué lorsque j'ai vu le jeune homme nous approcher. 


Lui : bonsoir... want you ! avait il tout simplement lancé en me fixant droit dans les yeux. 


Je n'ai pas hésité un instant tellement il était beau. 


Moi : Mélanie. Prends le volant et allez à l'hôtel. Je vous rejoins bientôt... 

Mélanie : mais.. tu.. 

Moi(murmurant) : fais ce que je dis ! Je ne peux pas le laisse m'échapper quand même... 

Mélanie (sur le même ton) : tu devrais arrêter cette vie de débauche. Tu le connais à peine et n'oublie pas que Flora est avec moi. Pourquoi tu es comme ça ? 


J'ai carrément ignoré ce qu'elle me disait et j'ai suivi le bel inconnu.Oswald était son nom... 


Lui et moi sommes allés dans une grande villa, trop belle. Il ne parlait pas beaucoup mais je savais ce qu'il voulait et j'étais prête à le lui donner. Nous sommes rentrés dans une suite et nous avions échangé seulement quelques mots avant qu'il ne se jette sur moi pour m'embrasser fougueusement. J'étais trop excitée et je m'offrais à lui toute joyeuse. On s'est câliné quelques minutes et après, il m'a dis d'attendre un moment. 

Il est descendu et j'ai profité pour enlever mes vêtements et l'attendre dans une position provocante. Quelques secondes après, il est revenu mais avec neufs autre hommes. 

Je n'y comprenais rien ! 


Oswald(sourire narquois) : want to fuck together ! 


Fuck qui ? Moi ? Eux tous ? 


J'ai commencé par paniquer et j'ai entrepris de fuir mais ils étaient trop nombreux. Ils m'ont rattrapé, m'ont neutralisé en m'attachant sur le lit et c'est comme ça qu'ils m'ont violé à tour de rôle. J'ai remarqué qu'une petite caméra portable était dissimulée dans un coin et filmait tout. Ils riaient et certains d'entre eux étaient agressifs, me frappant ou me tirant les cheveux. Je criais, je pleurais mais ils étaient tous insensibles. J'avais mal et j'avais même perdu connaissance. Je me suis réveillée dans la rue, toute nue. Il faisait déjà jour et les gens s'étaient attroupés, me regardant. La honte de ma vie !  Une femme m'est venue en aide et m'a habillée avant de me raccompagner à l'hôtel en taxi. J'étais couverte de blessures.


(...)


J'ai été à l'hôpital après et j'ai appris que j'étais stérile... Un mois plus tard, je suis revenue dans cette ville mais cette fois, avec l'envie de me venger. J'ai retrouvé la villa d'Oswald. Il était seul ce jour là et très surpris de me voir. Je suis entrée sans sa permission, il essayait de parler mais j'ai joué la coquine et je lui ai demandé de m'apporter à boire. Il était trop surpris par ma réaction pour dire quoi que ce soit. J'ai attendu qu'il soit de dos et j'ai sortis l'arme que j'avais dissimuler, les mains tremblantes, j'ai appuyé sur la détente. 

Je me suis précipitée vers la sortie, lorsque je l'ai vu s'écrouler dans un bain de sang, mais après avoir pris la caméra qui était dans le salon et qui avait tout filmé encore une fois... 

Fin du flashback.


À suivre dans le tome 2 ! 

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Une vie de pute