CHAPITRE 36 : AU DELÀ DU PACTE
Ecrit par Anaëlle97
CHAPITRE 36
Gandhi a dit " Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme , mais pas assez pour assouvir son avidité"
****Quelque part au Bénin ****
****Abdul****
Après le cuisant échec de la dernière fois , j’ai décidé de fais un retour tactique au source . Si elle est en pleine possession de ses pouvoirs , j’ai alors besoin d’aide pour arriver à mes fins . Je suis actuellement en route pour un village situé près de la frontière togolaise .
Je demande au chauffeur de s’arrêter au bord de la grande voie il est presque 22 h , je vérifie qu’il n’y a personne aux alentours . J’enlève mes babouches faites en cuir et je les depose dans la voiture ainsi que mon bonnet et tous mes bijoux , je prend la bouteille en terre cuite contenant du lait de chèvre . je sens le sable marin légèrement humidifié par la rosée sous mes pieds j’entame alors ma marche en tournant dos à la mer que j’entend de loin, il fait noir autour de moi les grillons et les cigales ont déjà débuté leur orchestre nocturne .
Je marche depuis cinq minutes à peu près et le sable marin est remplacé par de la terre rouge sous mes pieds . Quelques minutes plus tard je foule du pied un cimetière abandonné , que je dépasse pour tomber dans un village abandonné . Ceux qui vivaient jadis ici ont fuit à cause de le crue que détruit leur habitat chaque année .
Je continue ma marche en fonçant vers la pseudo foret qui se dresse en face de moi . Au moins de cette forêt coule une rivière . C’est au bord de cette rivière que je veux me rendre .
Je marche encore une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver au bord de la rivière .
Je débouche la bouteille de terre cuite , je m’approche de la berge et je fais couler le lait de chèvre tout doucement dans l’eau en veillant à faire de petit cercle ce qui créer une image de tourbillon .
Une fois mon manège finis je me met à réciter une incantation .
Moi : Déesse !
Déesse !
Déesse !
Moi Abdul je t’invoque , fait resplendir ta beauté devant mes yeux et exauce mes vœux oh Naama
Après mes paroles j’ai reculé d’un pas en arrière je ne sais pas pourquoi je ressens toujours un frissons quand je l’invoque . Naama ou Lilith pour d’autre ou encore femme serpent est la déesse mère des esprits du vent , démone de luxure et voleuse d’enfants pour m’accorder ma richesse j’ai eu à lui sacrifier toute ma famille excepté Souleymane ! ne me regarder pas de la sorte dans la vie il faut faire des choix et moi j’ai fait le mien et il me convient parfaitement.
Elle apparait au milieu de l’eau , de son teint laiteux et pale comme la mort , complètement nue avec Dan son fidèle serpent sur ses épaules , ses longs cheveux noirs tirés en arrière par une couronne faite en or massif sur laquelle sont jonchées des cornes et des têtes de serpent .
Elle est sublime , la lumière de la lune l’enveloppe ce qui créer autour d’elle un halo blanchâtre.
C’est l’archétype de la femme parfaite. Une bouche pulpeuse et rose ; le longues jambes fines et galbées ; le bout des seins qui me narguent de loin me font avoir des crampes dans le bas ventre ; elle a de long cils noir qui rendait son regard affriolant .
Naama : tu m’as fait appel Abdul me voici que veux tu cette fois ?
Moi : oh ma déesse Trinda est entrain de réveiller ses pouvoirs si nous devons en arriver à lutter j’ai besoin de plus de pouvoir pour etre sûr de l’issu de la bataille
Naama : c’est cette petite fille que tu n’est pas capable de gérer ? Abdul ? Je sais que ton fils s’est réveillé de sa léthargie , tu sais le prix à payer quand on veut quelque chose ici n’est ce pas ?
Elle va me demander de sacrifier Souleymane ?
Naama : non aujourd’hui je suis en manque ! je suis une femme après tout et j’ai des envies
En disant cela elle jette sur moi un regard de chasseur devant sa proie.
Elle s’avance jusqu’à la berge et congédie son serpent qui me jette un regard mauvais avant de plonger dans l’eau .
Faire un pacte avec un esprit est une chose couchée avec est autre chose . En plus si son époux le dieu Ganbadha l’apprend c’est jeté du sable dans le couscous!
Je fais un pas en arrière.
Naama : tu n’as pas à t’en faire personne n’en saura rien et tu auras toute la force que tu desires pour vaincre cette fillette alors ne me dis pas que je ne te fais pas envie ?
Oh si mais….
Naama : arrête donc de jouer le rabat joie Abdul !
elle pose ses mains sur mes épaules et me force à me coucher dos contre terre . oui ne vous fier pas à son physique frêle elle est très puissante .
Elle défait assez rapidement le nœud de mon pantalon qu’elle descend ainsi que mon caleçon.
Elle pose ses lèvres glacées sur mon gland ce qui m’arrache un gémissement. Elle commence un mouvement de haut en bas avec sa bouche en enroulant sa langue autour de mon p**** . pendant son manège je remarque que la longueur de ses canines a augumenté , elles sont plus fine et sa langue est remplacée par une langue de serpent longue , plis fine et coupé en deux.
Je suis légerement septique mais les caresses que me procure cette langue fouchues ne fais perdre la tete .
Apres quelques instants à asticoter le p**** , elle se met en position accroupie sur moi et s’empale d’un coup sur ce dernier. Waouh elle est super étroite et froide . La elle se libère totalement mais au lieu de gémir comme une femme normale elle siffle sssssssssshhhhhh comme un serpent, la danse qu’elle est entrain d’èxécuter sur moi fais d’ailleurs penser à un serpent qui se tortille dans tout les sens.
Après avoir eu satisfaction elle se lève en me donnant un baiser qui a diffusé une sorte de chaleur dans mon corps comme le jour où j’ai pris connaissance de mon pouvoir,
XXXXXXX
Je suis entrain de repartir vers la route principale . je sens la fatigue pointée son nez .
****Aurore****
Aujourd’hui j’ai décidé d’aller sur la tombe de mon mari prié pour le repos de son âme et ensuite aller me renseigner à la mairie sur Hilaire et Berthe .
J’ai essayé d’appeler le numéro sur la carte mais ça n’a pas marcher .
J’ai fait du du riz aux légumes pour que les enfants puissent manger en rentrant de l’école . Je m’apprête rapidement un bohounba qui a connu de meilleur jour , mes sandales au pied , foulard sur la tete et mon sac main je ferme derrière moi et je prend la ruelle qui mène sur l’autoroute pour négocier un zemidjan qui va m’amener au cimetière PK 14.
Ah les cimetières au Benin mieux on appelle ça broussaille , malgré le nettoyage que je suis venue faire pour la célébration de la toussaint les herbes envahissent déjà le tombeau de Jean .
Pas loin je remarque un rassemblement pour un enterrement , hummm.
J’arrache les mauvaises herbes du mieux que je peux . J’ai pris un peu d’argent dans mes économies pour acheter une bougie neuvaine ( elle brule pendant neuf jours si la pluie ne vient pas s’en mêler ).
Je m’assois et je sors mon chapelet pour commencer un rosaire pour le repos de son âme .
Xxxxxx
Apres le rosaire , le soleil était frappant comme pas possible .
Je suis allée m’assoir sur le semblant d’appâtâme qui est à l’entrée .
Je récite une dernière prière avant de prendre la route du retour .
Moi : Seigneur Jésus prend en pitié , des âmes détenus en purgatoire pour le salut desquelles tu as daigné prendre notre nature humaine , et subir la mort la plus douloureuse . Aies pitié de leur aspirations brulantes à te voir et , par la vertu de la passion , remets leur les peines encourues à causes de leur offenses . Très doux Jésus , que ton Sang descende sur ses chères ames ! Qu’il abrège leur temps d’expiation pour qu’elles puissent bientôt etre appelées auprès de toi,dans l’éternel bonheur ! Amen
Je me lève pour partir et je sens une douleur lancinante dans la tete qui me fait me rassoir , j’ose à peine ouvrir les yeux c’est comme si les rayons de soleil étaient milles flèches qui me transperçaient l’œil . je ferme les yeux et je m’adosse contre le mur !
Xxxxxxxx
Je me lève du tombeau de Jean tout en récitant le rosaire . je m'avance vers le fond du cimetière où les hautes herbes sont devenus maitres des lieux . J’écarte de mes mains pour me faire un passage dans l’épaisseur de cette foret de hautes herbes . je sens les mauvaises herbes m’écorchés mais je n’en ai cure , je continue d’avancer comme si ma vie en dépendait, j’évite de regarder derrière parce que si je le fais c’est sûr que je vais m’enfuir en courant , je continue mon rosaire à haute voie .
Je suis presque arrivée au niveau de la cloture du fond quand je m’arrête . j’arrache les herbes de mes mains et je nettoie de mes mains la paire de tombeau collé qui se trouve devant moi !
« ici repose Mr KINCIKLOUNON HILAIRE DOSSOU et son épouse KINCIKLOUNON BERTHE INES née ADANDEDJAN »
Berthe et Hilaire ???
Voix : mme vous allez bien ? ( me secouant légèrement)
J’ouvre les yeux assise sur le vieux banc du cimetière adossée au mur . tout ça n’était donc qu’un rêve ? Non c’est trop de coincidences . Le gardien se tient devant moi avec une mine inquiète .
Moi : oui oui j’évitais juste le soleil .
C’est un vieil homme et d’aussi loin que je me rappelle il était le gardien de ce lieu avant que mon feu mari n’y soit enterré .
Moi : papa je veux vous demander un service !
Lui : je vous écoute .
J’ai le cœur qui bat la chamade et si il refuse de m’aider ?
Moi : je me rappelle quand j’étais jeune ma tante et son mari sont morts et ils ont été enterrés dans ce cimétière mais je ne me souviens plus où exactement c’était vers le fond .
Il me jette un regard suspicieux en se caressant la barbe .
Lui : comment s’appelaient ils ?
Oufffff
Moi : hilaire kinciklounon et Berthe Adandedjan
Il plisse signe qu’il réflechit !
Lui : oui je me rappelle il y a longtemps inh !
Moi : euh ouii
Lui : venez je vais vous montrer !
Il prend une petite machette .
Je le suis religieusement. Il arrache et coupe les herbes sur mon passage avec sa machette et exactement à l’endroit de mon rêve il s’arrête et débroussaille . je vois la meme inscription sur la pierre tombale et mon cœur palpite ! en regardant un peu plus bas je vois
« Décedés le 08 Juillet 1978 »
QUOI ????????
Ils sont morts avant la naissance de Leyla !!!!!
****Lomé****
****Yves ****
Après le depart des parents Line à militer pour dormir dans la maison mais face à la machette aiguisée que brandissait Carole , elle a capitulé et est allée à l’hotel .
A la maison c’est le froid total meme le pole nord est plus accuiellant !
Mon père m’a clairement fait savoir son soutien à Carole et ma mère à fais de meme. Maman a parue tellement décue mon Dieu qu’est ce que j’ai fait !
Wallah pour aujourd’hui là Lotus va pas me dire que c’est court lol. Kiffez ,commentez Team 229 les bises .