Chapitre 38 : le deuil
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 38 : le deuil
J’entends Ash parlé mais c’est
tellement loin que je ne distingue pas ce qu’il dit, alors j’essaie de bouger
mais je suis comme paralysé. Je réessaie de toute mes forces mais je n’y arrive
toujours pas, alors j’essaie de bouger la tête cette fois ça marche. Mon regard
tombe sur lui il est à la porte avec un homme en blouse blanche sûrement le
docteur.
J’essaie de l’appelle mais ne
produit aucun son même un coassement. C’est seulement là que mon regard tombe
sur l’aiguille que j’ai dans le bras. Mon regard remonte le long du lit je suis
sous perfusion, POURQUOI ?
Mon bébé est parti, cette constatation
parce que ça en ai une me fait frémir d’angoisse et de douleur. Comme si
couchée sur ce lit il y avait un millier de personne au-dessus de moi chacune
munie chacune d’une énorme aiguille enfoncé dans chacun de mes nerfs qu’elles retournait avec un sourire sadique
sur le visage.
La vue de cette chose qu’on
nomme perfusion m’as juste terrifié. Je ne voulais pas de cette chose dans mon
bras, je ne voulais pas être ici, je voulais rentre chez moi demain je dois
voir mon gynéco. Dans mon dressing il y a cette boite avec une grenouillère
verte ou est écrite « coucou papa » que je dois offrir à mon
mari.
Alors non hors de question que
je reste allongée ici avec …ça dans le bras. C’est comme ça que j’ai commencé à
m’agiter d’abord doucement mais plus ma panique et mon désespoir montait plus
je bougeais. Ash est le premier à m’avoir entendu, le temps qu’il accours vers
moi j’avais déjà fait dégagé la perfusion et essayais de me lever et de sortir
de ce maudis lit.
-
Sabine arête, tu vas te faire mal
-
(ses bras m’ont entouré mais je n’étais pas
rassuré pour autant et c’était bien la première fois que son touché instantanée
ne me calmait pas.) Je veux rentrer STP
-
Médecin : Madame vous devez rester en
observation encore un peu
-
(je le
regarde sans le voir, j’ai tellement envie de lui demande mais je n’ose pas
peut être que je me trompe. Cette sensation de vide doit être complètement dans
ma tête. Je regarde Ash et souris de manière hésitante) On vas être parents
-
….(son visage se ferme et il ne dit rien)
-
(me trompant sur son silence) je ne voulais pas
te le dire comme ça ou que (je jette un coup d’œil rapide au docteur toujours
dans la pièce) ça soit lui qui te l’annonce en premier mais c’est un peu raté
on dirais
-
(dans un murmure) Mi vida
-
(j’ai eu l’impression qu’il l’avait crié et ça
m’as directement mis en alerte) Ash le bébé… tout vas bien ? Si ? (je
savais que non, ya Allah)
-
…. Je….
-
(je luis coupe la parole, avec un sanglot) mens
STP
-
(ses yeux se sont remplis de larmes. D’une voix
enrouée) mais tu as horreur du mensonge
-
(alors c’était vrai, c’était vrai. J’ai vu le
médecin s’approche et essaye de me remettre la perfusion, d’une voix
complétement calme) si vous approchez cette chose de moi…. (quoi, je vais faire
quoi ?)….
-
Médecin : (d’un air avenant) vous devez récupère,
je comprends votre douleur
-
(il con ce docteur ou quoi) Vous comprenez ?
-
Médecin : (il semble se rendre compte de
son mauvais choix de mots) non mais vous devez me laissez-vous soignez
-
Sabine, STP
-
… (comme je ne réponds toujours pas)
-
Médecin : On as fait tout ce qu’on pouvait
c’était une grossesse ultra-utérine. Mais vous êtes en bonne santé et vous….
-
(Je leve la main et le coupe dans son élan)
j’ai dit non (ma mère entre à ce moment-là)
-
Maman : Salam mouhalaikoum (elle entre, dépose
ces affaires et se dirige vers moi et s’assois à ma gauche et se tourne vers le
docteur) Vous pouvez y allez (vers moi) regade moi
-
mais…
-
Maman : (avec un sourire) Ton premier mari
à refuser d’aller à l’école aujourd’hui
-
Mon bébé
-
Maman : (elle secoué la tête dépassé) Quel
bébé c’est un vieux de 7 ans et qui d’ailleurs refuse qu’on le traite de bébé
mais dès que tu es là il se comporte pire q’un nouveau-né et toi tu lui passe tous
ces caprice
-
Ash (souriant) je confirme
-
Je me tourne vers lui juste pour constate que
ma perfusion est à nouveau en place, j’essaie à nouveau de la retire. Je vois
le médecin se précipitée vers moi avec une seringue et là je panique et crie)
non pas de piqure (mais il ne m’écoute et injecte un truc dans ma perfusion qui
m’assomme. Je suis en train de sombre quand je distingue la voix de mon père,
les pleurs de ma mère et la main de Ash qui serre ma main et me dit qu’il est
là que je peux dormir il sera là.
Ça fait deux jours que je suis
rentré à la maison. J’ai demandé à ma famille de faire preuve de discrétion je
ne voulais pas des regards de pitié des gens. Ash en a parlé Khaleb mais c’est
tout.
Deux jours que je erre dans ma
propre maison comme un fantôme. Évitant soigneusement mon mari. M’enfermant
dans mon bureau en essayant de crée du contenu pour mon blog et de travaille.
Deux jours que je n’ai pas
priée, techniquement je ne peux pas à cause de ses saignements. Mais j’aurais
pu mais j’ai trop peur de me mettre à questionné Allah à cause de ma douleur.
Deux jours que je ne dors pas,
ne me suis pas douché, ne mange pas, je me contente de thé. Ash a pris des
jours de congés mais c’est comme s’il n’était pas là. Je l’évite soigneusement,
je ne sors de mon bureau que pour me faire du thé et allez au toilette. Dès qu’il
essaie de parler je lui lance mon regard du ‘’pas maintenant’’.
Alors grande est ma surprise
quand il débarque dans mon bureau et me jette sur son épaule.
-
(en colère) Ash Naser Khan je peux savoir ce
qui te prend
Il m’ignore royalement, se
dirige vers notre chambre et fini par me déposé devant la baignoire de notre
salle de bain et commence à me déshabillé. Je remarque alors qu’elle est
remplie.
-
Ok j’ai compris je pue (je le repousse) je vais
le faire SEULE merci
-
(il fait celui qui ne m’as pas entendu et
continue) …
-
(il essaye de me faire retire mon bas de
pyjama) Ash tu es sourd (je le repousse) je vais le faire
-
(il crie) SEULE, j’ai compris. Tu n’as pas besoin
de moi, tu peux le faire seule
-
…
-
Bien sûr que tu peux te déshabille seule, payes
tes factures seule, te défendre dans la rue seule, vivre seule et même pleure
NOTRE BEBE seule, tu es une championne quand il s’agit de faire les choses
SEULE
-
….( je m’écroule à ses pied en silence)..
-
(il s’assoit et me pend dans ces bras. D’une voix suppliante) Don’t shut me out (=ne me tient
pas à l’ecart) he was my baby too and you are my wife, the love of my life
please don’t shut me out, let me grieve with you, let me be you roc and you
mine because i’m lost and it hurt and i need you. (= c’était
aussi mon bébé et toi tu es ma femme, l’amour de ma vie. Laisse-moi pleuré avec
toi. Laisse-moi être ton refuge et toi le mien parce que ça fait mal et que j’ai
besoin de toi)
-
….
-
Seeing
you like this, not able to do anything… (= te voir comme ça, en étant
incapable de faire quoique ce soit…) is killing me (=me détruit)
-
(J’ouvre la bouche pour parler mais aucun son
ne sort. Je ne voulais pas, je ne veux pas…..Ne sachant quoi dire je me met à
sangloté si fort que j’ai l’impression qu’il y a un tremblement de terre ou
est-ce moi qui tremble ? en me serrant contre lui)
Ash et moi sommes reste
pendant des heures à même le sol à pleurés, ensuite au lieu d’un bain on a pris
une douche rapide. J’ai voulu me défile et la prendre seule car je saigne mais
il ne me l’as pas permis. Il m’as fait comprendre que ça ne le dérangeais pas. On
a finis et il m’as forcée a avalé quelque chose autre que du thé : de la
nourriture solide.
Mais une fois couché dans
notre lit, blottis dans les bras l’un de l’autre il m’as posé une question qui
m’as fait comprendre à quel point ces deux jours de silence l’avait affecté.
-
(d’une voix incertaine, presque craintive)
Est-ce que tu veux toujours m’épousé ?