Chapitre 38 : oh non !

Ecrit par afi92

Dans la demeure de Mr KOUESSAN... 

 Bernard 

 Moi : (énervé) mais à quoi tu joues encore ? Premièrement, tu me fais appel pour qu’on fasse kidnapper Rosine aujourd'hui comme si on ne pouvait pas attendre demain, diner avec les Nina aujourd'hui ne signifiait pas qu’il allait s’envoler ou disparaître par après. 

 Secundo, tu demandes qu'on élimine David même si je ne l'aime pas ce n'est pas une raison pour le supprimer. Il n'a jamais été une menace pour nous. 

 Et tertio, tu voudrais qu'ils abandonnent maintenant alors qu'ils sont sur le point de lui mettre la main dessus. Mais c'est quoi au juste ton problème ? 

 Papa : (portant son verre à la bouche et s'approchant de moi le visage assez bien calme malgré ce que je viens de faire sortir) mon cher imbécile de fils. Il va falloir te réapprendre à utiliser ton cerveau puisque apparemment, des fois, tu arrives difficilement à le faire marcher. Tu vas prêter attention à ce que je vais te dire maintenant puisque j’ai déjà sommeil, il faut que j’aille me coucher, il n'y a plus de raison de s'inquiéter. Actuellement d’après ce que tes gars viennent de nous dire David est mort, je me trompe ?

 Moi : (ne comprenant toujours pas là où il veut en venir) oui, c’est ce qu’il vient de dire, et donc quoi ?

 Papa : ok, jusque-là, on se comprend apparemment. Ok David mort il n’y a plus rien qui puisse empêcher ta sœur de quitter ce pays de merde. Elle sera tellement dévastée qu’elle-même sera pressée de quitter le pays pour redonner un sens à sa vie. Donc on va plus se gêner pour mener ce plan à terme. 

 Moi : (perplexe) mais tu oublies que les gars les ont pris en chasse depuis le restaurant, et cela, on l’explique comment ? 

 Papa : (se mettant à rire à gorge déployée) mon fils, l’argent, l'argent. Avec l’argent, on peut tout faire, j'ai déjà ma petite idéé sur ce sujet, je vais appeler mon ami le général pour lui demander un service. Un dossier tout fait sur la supposée vie criminelle de David et tout ceci passera pour un règlement de compte entre des bandits ni vue ni connue. (se mettant à rire encore de plus belle) 

 Moi : (me rendant compte de son merveilleux plan) ah oui papa, tu es un génie, comment tu arrives à avoir des idées aussi parfaites et adaptée. Je n’avais jamais imaginé le scénario ainsi. C'est trop génial même, même si j'ai de la peine pour David. Donc si je comprends bien, on va rester tout simplement dans notre coin attendant l’appel de Rosine nous signifiant de sa mésaventure de cette nuit et l’apparition du général pour éclaircir les causes de cette fusillade. (je lui souris, m’avance vers le bar me sert une vodka et lève mon verre en son honneur.)

 Quelque part à Lomé dans un immeuble inachevé…

 Les kidnappeurs : venez les gars, on se repli la mission est annulée, je répète la mission est annulée on retourne à la base

 Richard 

 Mais qu'est-ce qui se passe encore ? Il a décroché un appel et a fait signe aux autres de s’arrêter. Ils mijotent encore quoi même ? Et ce fameux frérot qui n’est toujours pas arrivé, à croire qu’on va tous nous tuer avant qu’il ne débarque avec son équipe, tsip des bons à rien cette police togolaise. Attendez ! Mais ils s’en vont ? Oh seigneur. 

 Moi : (tout content) Nina, c’est bon, ils s’en vont, c’est bon, nous sommes sauvés, les voitures sont parties, on est en sécurité. 

 Elle : Richard, tu es sûre ? Tu ne crois pas qu’ils sont en train de passer par un autre chemin ? Eh Dieu prend pitié de nous stp. Ne les laisse pas nous tuer cette nuit, je t'en prie. 

 Au même moment... 

 Rosine : mais qu’est-ce qui se passe ici ? Qu’est-ce qu’on fait là ? (ne se rendant pas encore compte de l'absence de David) (on tourne la tête vers elle.) Ah voilà une qui vient d’échapper à une montée d'adrénaline inhabituelle, oh merde David, je l’ai complètement oublié, j'espère qu’il va bien. On se rapproche tous les deux d’elle et commence à lui bombarder de questions, mais on dirait qu'elle également est dans le bleu comme nous. Ce que je trouve assez bizarre, mais Dieu merci qu’elle va bien, c’est l’essentiel. On l’aide à se relever lorsqu’on entend des sirènes de la police. Les salauds si on devrait compter sur eux on serait déjà tous mort ici. Tous des médecins après la mort. 

 Je laisse les filles et sort en premier avec ce qui s’est passé ce soir, je sais plus trop à quoi croire. Je sors doucement lorsque tout à coup une lumière aveuglante est braqué sur moi et qu'une voix dans le haut parlait me somme de lever les mains en l’air, les imbéciles tsip. 

 Moi : c’est moi Richard, c’est moi qui vous ai appelé de la part de David. 

 Inconnu : (ok baisser les armes les gars, c’est notre homme courant vers moi) comment vous allez ? Vous êtes seul ? Et David ? C'était moi au téléphone. 

 Moi : non (faisant signe de la main à ces collègues d’aller les chercher)

 Frérot : (intrigué) livré ? Mais à qui comment ça ? 

 Moi : ( dépassé, il est bête où il le fait exprès ) je ne sais pas, mais apparemment les tireurs en avait après lui et un soit disant colis qui se trouve dans la voiture, mais je vous assure que c’est ma voiture et il n’y a pas de colis à l'intérieur. 

 Inconnu : ok, vous allez nous amener sur le lieu où a eu lieu la fusillade et mes collègues vont se charger de ramener les dames à notre QG et on les retrouve là-bas plus tard. 

 Moi : d'accord, il n’y a pas de soucis, une minute, le temps d'informer moi-même les filles. Je me retourne et tombe sur les filles qui sont bien au chaud sous des couvertures. Je me sens mal tout d’un coup. Si on n'avait pas eu l'idée d'organiser cette soirée, rien de ceci ne se serait produit. coïncidence vous me direz bof n'empêche que je m’en veux tellement. 

 Moi : (tenant leur main) les filles, vous allez bien m’écouter ces messieurs sont des policiers qui vont vous ramener au poste de police et vous allez profiter appeler la famille et leur rassurer que tout va bien, car je suis sûre que les images du restaurant snt déjà en train de faire le tour des réseaux sociaux et autres. Ils vont sûrement chercher à savoir comment vous allez. Moi, je vais aller avec ce monsieur pour qu'on aille récupérer David et on se retrouve tous là-bas. 

 Rosine : (lâchant ma main, se rendant compte de l’absence de David) récupérer David ? Mais il est où ? Et de quelle fusillade parles-tu Richard ? (se mettant à paniquer se tournant vers Nina) Nina où est David pourquoi il n'est pas avec nous ici (pleure.) Reponds moi maintenant. 

 Moi : (touché par sa manière de lui demander la pauvre elle sait même pas ce qui s’est passé) Nina, tu vas t’occuper de Rosine et appelé son papa. (me tournant vers Rosine toujours en pleure) Rosine David n’a rien, il n’a pas lieu de s’enflammer et s'inquiéter pour rien. On va aller le chercher et on se retrouve tous là-bas. Hum, j'espère qu’il va bien David, je ne veux même pas imaginer le pire, il ne peut qu’aller bien. Je monte dans une voiture avec le fameux frérot et deux autres policiers qui sont lourdement armés et une autre voiture qui nous suit, mais ils ne sont pas en tenue de policier. Et si c'étaient les tireurs qui se font passer pour la police ? 

 Moi : ( Sortant le portable de David de mes poches et lançant l'appel, mon cœur bat 3 000 à l’heure. ( sonnerie retentissant dans la voiture) Ah Dieu, merci, je te promets que le dimanche, je vais aller à l’église. Frérot : (souriant) je vois que vous vous méfiez de nous apparemment, ne vous inquiétez pas. Vous êtes entre de bonne mains. On vous expliquera, une fois David récupérer et qu'on sera à l'abri des regards.

 Moi : (curieux) hum vraiment je n’attends que ça, David m'a dit qu’il était de la police, mais vous n’êtes pas en treillis et vous ne ressemblez pas à des flics, où est l’anarque ? Vous êtes des gangsters ? 

 Lui : (souriant) ne vous inquiétez pas, on répondra à toutes vos questions une fois au poste, soyez tranquille. Au passage appelé moi Didier. 

 Moi : ok enchanté Didier. Je l’espère bien si non, je ne veux pas mourir bête et déboussolé si je suis en danger ou si un de mes proches l'est, je dois savoir.

 Quelques minutes plus tard…. 

 Je descends de la voiture le cœur battant très fort, ce n’est pas de mes habitudes d’avoir peur, mais tout ce qui se passe cette nuit n’a rien d’habituelle. Les policiers ont déjà encerclé le restaurant avec leurs bandeaux interdisant de rentrer dans le périmètre. Didier s’approche et montre une carte le policier devient raide tout d'un coup et nous laisse passer.

 Moi : vous êtes un grand à ce que je vois. Il ne me répond que par un sourire et me demande de lui montrer là où j'ai vu David pour la dernière fois. Je me dirige vers le parking et on aperçoit de là où on est un corps sans vie couvert pas un sachet mortuaire, sa couleur noire me donne la chair de poule. Mon cœur s’arrête et mes jambes refusent simplement d’avancer. Non, non et non.. 

Didier court et s’arrête net devant le corps ça se voir qu’il est au tant choqué que moi. Il se met à genoux, se couvre le visage avec les mains. Tous les policiers se sont arrêtés comme s'ils avaient reçu l'ordre de ne pas bouger. J’arrive finalement à bouger mon pied qui ne fait que trembler. Je y mets toute ma volonté et arrive à parvenir au niveau du corps lorsque Didier, je ne sais pas après qu’elle préparation mentale, ouvre la fermeture du sachet et s’effondre en pleure. Oh merde, c’est David…. 

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 On se Donne rendez-vous très bientôt pour la suite et sorry pour le retard bizu et bon weekend à tous. 

 Je n'ai aucun droit sur limage.


Le chemin du destin