Chapitre 39 et FIN..
Ecrit par Les Chroniques de Natou
Enfin, les choses étaient sur le point de se concrétiser. Les parents d'Eric, après avoir fixé le jour où ils viendraient voir mes parents, ont ensuite parlé de l'organisation du mariage. Monsieur Patrick Essomba suggérait que le mariage civil ait lieu le même jour que la dot, et le mariage religieux une semaine après. Mais Eric et moi lui avons dit qu'on préfèrerait faire le mariage civil quelques jours après la dot. Nos parents devaient alors se voir pour s'accorder sur la date exacte du mariage traditionnel. Les préparatifs étant supposés commencer dans quelques jours, maman Annette m'interpella en présence d'Eric alors que nous discutions tous ensembles dans son salon :
- Natacha, ma fille !
- Oui, maman Annette
- Demain, tu iras avec Doriane chercher le tissu qu'Eric et toi porterez pour ta dot. Une fois accordés sur la qualité du tissu, je vous donnerai le numéro d'un très bon couturier malien qui est du côté de Bonadibong. Il coud vraiment très bien, je vous le suggère.
- D'accord, maman Annette.
- Euh.... Maman, je préfère commander nos tissus sur internet c'est mieux. Ajouta Eric
- Mais il y a de beaux tissus ici dans les magasins ! C'est parce que je ne vois pas encore très bien, sinon je serais allée avec Natacha et j'aurais choisi de très beaux tissus de qualité supérieure. Il y a des boutiques ivoiriennes, maliennes et béninoises où l'on vend de très beaux pagnes. Je vais vous donner le numéro de celui chez qui j'achète mes tissus pagnes. C'est un Malien aussi. Natacha prends mon téléphone et relève le numéro du nom " Moussa tissus de qualité"; tu iras chez ce vendeur
avec Doriane. Toi-même tu me diras que je n'avais pas tord de te le montrer, je peux te l'assurer ma fille.
- D'accord Maman ! J'irai avec Natacha et Doriane. Comme ça le choix sera facile à faire. Dit Eric.
- Eric, par rapport à la robe de mariage et ton costume pour la mairie, qu'en est-il exactement ? Demanda le père d'Eric
- Euh... Papa, je vais m'occuper de la robe de mariage de Natacha.
- D'accord ! Dans ce cas moi je t'offrirai un costume!
- Ah merci papa ! C'est gentil. Pour la robe de Natacha, je vais appeler Laeticia en Angleterre et nous choisirons une robe à sa taille; je lui enverrai ensuite de l'argent et elle viendra avec.
- D'accord c'est une bonne idée, fiston !
Laeticia était la demi-soeur d'Eric. Patrick Essomba avait eu des enfants avec sa femme décédée et Laeticia en question était l'une de ses filles. Il nous montra ses photos et celles de ses autres enfants. Il a eu trois enfants avec sa feue épouse dont 2 filles et 1 garçon. Laeticia avait 27ans et était très jolie. Elle était plutôt classe comme fille et avait très bon goût côté vestimentaire. Elle avait fini ses études et bossait dans l'entreprise pétrolière de son père. Sa deuxième fille s'appelait Ingrid, avait 20 ans et vivait en Suisse tandis que Stéphane, le dernier enfant âgé de 14 ans, était aussi à Londres. Ces enfants reflétaient le bien-être et le savoir-vivre de par leur apparence. De toute façon, ce n'était qu'une évidence vu la richesse de leurs parents. Leur maman était une métisse Suisse de bonne famille qui, en mourrant avait laissé des biens tels que son entreprise cosmétique à Londres, deux maisons en Suisse au nom de ses enfants et assez d'argent...
Il était déjà 22h, et il fallait rentrer. La journée s'était bien passée. Nous avions parlé de l'essentiel et nous étions vraiment bien amusés chez maman Annette. Elle était si heureuse que nous soyons tous là avec elle. Une fois partis, Eric déposa d'abord son père à l'hôtel IBIS et me proposa d'aller faire un tour car il ne voulait pas rentrer chez lui de suite. Nous sommes allés dans un cabaret à Akwa et nous avons passé une belle soirée . Vers minuit, nous sommes rentrés à son appartement et une fois couchés, je ressentis une envie forte de faire l'amour avec lui. Mais il s'apprêtait à dormir et ne semblait pas vouloir passer une nuit chaude en émotions.. Par fierté , je ne voulais pas non plus lui dire que j'avais envie de lui car il fallait que je me fasse aussi désirer. Est-ce que le bon monsieur me gérait même ? J'avais porté un haut léger en mousseline et rien en dessous. Je me tortillais toute seule sur le lit pour au moins attirer son attention. Mais il faisait mine de rien remarquer. À un moment je suis allée me serrer sur lui en collant mes fesses à son sexe pour qu'il réagisse tandis que lui donnait l'impression de dormir profondément. Mais je savais qu'il ne dormait pas, qu'il faisait juste semblant. Essomba, tu me cherches hein ! Tu vas me toucher aujourd'hui, ton modèle est lent ! Me disais-je intérieurement. Je ne faisais que changer de position, mais toujours rien ! Il commençait déjà à m'énerver mais j'essayais de ne pas le manifester. J'avais tout essayé, toutes les positions, agitations possibles mais monsieur ne me regardait même pas. Au final j'ai commencé à faire bouger le lit exprès pour qu'il réagisse :
- Orrrr Natou, c'est quoi ton problème ? Il est déjà 1h du matin, dors !
- C'est moi qui devrais te demander quel est ton problème, Eric ! Tu es devenu subitement impuissant ? Ou alors je ne te plais plus ? Depuis là tu veux dire que tu ne me vois pas ? Je me tortille sans cesse, je colle mes fesses à ton sexe, je te pousse même avec mes fesses mais tu fais comme si tu ne sais pas ce que tout cela voudrait traduire ?
- Mais tu ne peux pas dire que tu veux faire l'amour ? Pourquoi toutes ces agitations ? Je vois comment tu te tortilles là depuis en allongeant ta bouche comme s'il y avait un problème !
- Pourquoi à chaque fois c'est moi qui devrais te dire que je veux que tu me fasses l'amour ? Toi aussi tu peux interpréter certains gestes ou alors me faire l'amour sans que je ne te dise que j'ai envie!!! Avant tu le faisais, mais depuis quelques temps, on dirait que je ne te fais plus d'effets ou que je suis devenue moche avec la grossesse.
- Loin de là, petit coeur ! Je te désire toujours. Mais depuis le dernier incident, j'ai un peu peur de te toucher et te faire du mal. Je ne voudrais pas que tu te retrouves une fois de plus à l'hôpital. Donc j'ai bien envie mais, je me dis que je pourrais te faire mal.
- Je ne te crois pas un seul instant ! Tu couches avec une autre fille, alors ne cherche pas de raison. Bien avant ça, tu ne me faisais plus des messages du genre "Petit coeur, j'ai envie de te faire l'amour ". Tu as changé !
- Comprends aussi que ces derniers temps ont été trop stressants pour nous. Et pendant ces circonstances que j'ai vécues, ma libido avait baissé un moment. Donc je n'avais aucunement envie de sexe, bb !
- Minalmi ! "Nia nia nia nia, ma libido avait baissé, nianianianianiaaa!" tsuippppppppp ! Continue de trouver les raisons !
- T'as une addiction au sexe on dirait heun !
- Quoi ???? Eric répète un peu ! J'ai une addiction au sexe ? Je te rappelle que c'est toi qui m'as habituée à ce rythme depuis trois ans qu'on est ensemble ! Aujourd'hui c'est toi qui me parles d'addiction ? Tu as courte mémoire hein. C'est toi qui m'as habituée à ce rythme monsieur ! Maintenant on dirait que l'élève dépasse son professeur. Et ça me fait la morale même !
- Hahahahaha ! Tu es sérieuse dans ta colère ? On est entrain de se disputer pour quoi au fait ?
- Pour une histoire de "tu ne me fais plus l'amour ". Et sache que plus jamais je ne viendrai encore me placer devant toi pour te dire que j'ai envie de toi. Je te le jure, Essomba ! Si moi je te parle encore de sexe, c'est que je ne suis pas la fille de Mbili. Je suis accro noor ? On verra donc ! D'ailleurs je prends mon oreiller et je vais dormir dans la chambre d'amis. Reste dormir sur ton lit seul.
- Elle est même sérieuse hein, la fille bassa/ Eton ci !
- Ne te vois pas hein, Bagangté/ Ewondo ! Pardon laisse-moi, je vais dans la chambre d'amis.
- Hahahahaha Hahahahaha ! Natou, tu es grave, je t'assure. Je n'en reviens pas que tu sois entrain de te vexer pour si peu. Reviens dormir près de moi. Je vais te faire l'amour, mon coeur !
- Je ne veux plus de ton <<truc>>. Reste avec, Essomba ! Si je n'en parlais pas, tu allais continuer à m'ignorer en faisant semblant de dormir. Je ne veux plus faire l'amour !
J'étais sérieusement fâchée et je suis allée dormir dans la chambre d'amis. Il avait essayé de m'en dissuader mais je n'avais pas du tout cédé. Après quelques minutes, je m'étais assoupie avec le téléphone dans ma main car je le manipulais. Eric est entré dans la chambre d'amis vers 3h du matin et s'est rendu compte que j'avais le téléphone en dormant et que je n'étais pas couverte pourtant il faisait froid. Il m'a donc retirée le téléphone, l'a posé sur la petite table à mon chevet, a pris une couverture et m'a couverte en me faisant un bisou sur le front. Il se mit à me parler croyant que je dormais profondément, or j'écoutais tout ce qu'il disait :
- <<Tu es si fragile mon petit coeur. Je t'aime tellement et je ne voudrai pas que quelque chose de mal t'arrive. Même dans ton sommeil tu es si mignonne, ma chérie. Ta beauté reflète la pureté de ton coeur. Je suis si chanceux de t'avoir dans ma vie... >>
Si seulement il savait que j'écoutais tout, et que je rigolais intérieurement. Mais bon je boudais toujours, donc je n'allais pas lui faire de cadeau. Il s'est ensuite couché près de moi en caressant mes cheveux. Je ne réagissais pas, mais ça me faisait du bien, ses câlins. Il commençait à me caresser les fesses puis remontait au fur et à mesure vers mon dos. Il essaya de me mettre sur le dos pour pouvoir me sucer les seins aisément, mais je ne me laissais pas faire, pourtant j'en avais envie. Il me faisait des bisous sur le dos et me caressait les tétons avec ses doigts :
- Petit coeur ? Retourne toi bb !
- Essomba ! Laisse-moi dormir, j'ai sommeil.
- J'ai envie de te faire l'amour comme jamais, bb.
- Moi, je n'ai plus envie ! Je croyais que c'était moi qui étais accro au sexe !
- Arrête, bb ! Je suis trop excité, je bande déjà ! Tu n'as qu'à poser ta main sur mon sexe pour sentir comment je suis déjà dur.
- C'est ton problème ! Pardon laisse-moi tranquille je veux dormir ! Ekié c'est comment avec toi ? "Je suis dur... Je suis dur", tu seras même rassis ! Nyô mè hâ, dis donc ! (laisse-moi, dis donc !)
J'ai changé de position de sommeil en me couchant sur le dos car je ne pouvais me coucher sur le ventre. Il a profité de cette occasion pour m'écarter les jambes :
- Eric, laisse-moi !
- Chuttt ! Laisse-toi aller. Je sais que tu en as envie aussi.
- Hum !
Il persistait puis se plaça entre mes jambes et m'enleva le tricot que je portais. Il se mit à me sucer les seins en me caressant le clito avec son sexe. J'étais prise au piège, c'était plus fort que moi, je ne pouvais plus résister. La sensation éprouvée lorsqu'il me caressait le clito avec son sexe me rendait dingue :
- Owwwww Eric ! Disais-je en gémissant tout doucement
- Oui, chérie ! Tu aimes ça ? Je continue ?
Je ne répondais pas mais seuls mes gémissements laissaient croire que j'adorais ce qu'il me faisait. J'avais hâte de le sentir. On ne dura pas longtemps dans les préliminaires car nous avions tous deux soif l'un de l'autre. Puis je le sentis me pénétrer :
- Ohhh oui, Bb ! C'est bon !
- Chuuuut! Tu me sens, Natou ?
- Oui, bb je te sens. Vas-y !
Il allait si tendrement, profondément et avec douceur. Il me penétrait si bien que je le serrais fort contre moi afin qu'il continue encore plus intensément. Il me faisait l'amour avec passion et même pendant qu'il me penétrait , il m'embrassait et me chuchotait des mots doux à l'oreille qui m'excitaient encore plus :
- T'es bonne ! T'es si délicieuse ! Tu me rends fou, Natou ! Je t'aime, bb !
- Oohhh yesss.... Yeah bb... je te sens. Oowwww ouuuii, Eric j'adore ta bite, bb.
- Je t'aime, bb ! C'est bon, Natou ?
- Trop bon, Éric ! Baise-moi !
On aurait dit que j'avais déclenché quelque chose; tout d'un coup il m'a dit de me lever. Je ne comprenais pas pourquoi il me le disait mais je me suis quand même exécutée. Il m'a dirigée vers le salon et m'a mise en position de levrette pendant que je prenais pour appui la table. Il me prenait assez rapidement mais pas violemment. L'adrénaline montait au fur et à mesure et je ne cessais de gémir. Il évitait d'aller trop vite et parfois il s'arrêtait quelques secondes pour se rassurer que je n'avais pas mal. Mais je le rassurais en lui disant que le rythme était bon et qu'il devrait même aller plus vite... Puis je le sentis me serrer fortement :
- Oohh putain ! Natou, je vais jouir !
-Vas-y bb ! Jouis bb !
Aussitôt il s'est vidé et nous sommes ensuite allés nous rincer et repartis nous coucher. Il s'est rapproché de moi et m'a enlacée en essayant de me remettre sa bite dedans :
- Bb, tu fais quoi là ? Je suis fatiguée.
- T'inquiète pas! Ce n'est pas pour faire l'amour. Je voudrais juste la faire rentrer en toi et que nous puissions dormir comme ça jusqu'au lever du jour.
- Hihihihihihi, Essomba ! Je croyais que j'avais une addiction au sexe ! Tu te mens à toi-même !
- Hahahahaha. Bonne nuit, petit coeur.
J'avoue que c'était ma première fois de dormir ainsi. Je dormais avec sa bite que je ressentais au dedans de moi à chaque fois que je bougeais. Mais ça avait un goût terrible. Pendant qu'on dormait, il arrivait qu'il fasse de légers mouvements de va-et-vient pendant quelques secondes et moi j'aimais bien cette sensation . D'ailleurs j'aimais tellement Eric que je prenais plaisir à tout ce qu'il me faisait.
À 7h 30min, Eric me réveilla avec son sexe entre mes jambes vu qu'on avait dormi ainsi jusqu'au lever du jour. Il s'accentuait dans les mouvements et je me suis réveillée en gémissant. Tout à coup, son téléphone se mit à sonner, c'était son père :
- Eric, décroche ! C'est quand même ton père qui appelle.
- Non, petit coeur. Je te fais d'abord l'amour . Un petit déjeuner spécial...
Il m'écarta les jambes et me pénétra. Quel réveil ! Mais son père insistait en appelant et au final il décrocha pendant qu'il me faisait l'amour. Il mit le téléphone sur haut-parleur et le posa sur le lit :
- Fiston, ça va ?
- Euh.... Oui ça va papa !
- Pourquoi tu as l'air si occupé et essoufflé ?
- Hmmmm.... Owww.... Hmmmmm (mes gémissements)
- Chuttt, Natou ! Mon père est au téléphone ! Me chuchota Eric
- Mais Lève-toi ou retire toi ! Lui disais-je tout doucement
Malgré que son père était au téléphone, lui ne se gênait pas de me pénétrer tout doucement et c'était tellement super excitant que je ne pouvais m'empêcher de gémir au point où son père entendit :
- Eric ! Je vois qu'apparemment tu es occupé vu que je te parle depuis un moment mais tu réponds à peine
- Owww, natou !... Euh.... Papa non je t'écoute très bien !
- Les mauvais enfants comme ça ! Tu n'étais pas obligé de décrocher. Pfffff Dis-moi quand tu es libre. A plus.
Son père avait raccroché et avait compris ce qui se passait apparemment. Tout ça était de la faute d'Eric car je lui avais pourtant dit d'arrêter d'abord. Après qu'on ait fini nos galipettes matinales, on s'est lavés, on a pris notre petit déjeuner et nous sommes sortis. En cours de route, Eric a appelé son père pour lui demander où il était :
- Allô papa ! Tu es où ?
- À mon hôtel et toi ?
- Je suis entrain de sortir avec Natacha à présent. On va chercher Doriane puis on va chez le monsieur qui vend les tissus pagnes dont maman nous a parlés hier.
- Ah d'accord ! Viens me chercher aussi, tu me laisses chez un ami à Bonanjo là . Je n'ai pas envie de conduire, et ma voiture que j'utilise quand je suis à Douala est au garage.
- D'accord papa ! Donne-moi, 20 minutes. On va prendre Doriane d'abord puis on viens te chercher.
- D'accord! Je vous attends.
Nous avons pris Doriane et 10 minutes plus tard, nous sommes allés prendre le père d'Eric. Une fois entré dans la voiture, il s'est mis à nous taquiner :
- Vous allez bien, les jeunes ?
- Oui, nous allons bien ! Répondions-nous en choeur
- D'accord ! Natacha as-tu dit à tes parents que nous viendrons dans deux jours les rencontrer ?
- Oui, papa ! Je les ai appelés hier soir. Ils etaient supposés rentrer sur Yaoundé demain, mais ils vont reporter leur voyage.
- D'accord ! Prochainement quand vous faites des choses adultes, ne décrochez plus le téléphone ! C'est compris, Eric ?
- Euh.... Papa, tu veux dire quoi par là?
- Tu veux que j'appelle les choses par leurs noms ? Je ne suis pas un gamin! On a tous fait ça, fiston ! Donc je suis sûr que vous avez très bien compris ce dont j'ai voulu parler.
- Mais tonton, ils ont fait quoi ? Demanda Doriane.
- Ah ma fille ! Ces deux ci m'ont fait une chose terrible ce matin au téléphone. Qu'ils te disent eux-mêmes s'ils en ont le courage.
- J'imagine déjà, tonton ! Ils sont comme ça ! Trop maladroits....
-Doriane ! S'exclama Eric pour intimider sa petite soeur
- Eeeehhh pardon oooh ! Je n'ai rien dit ooohh, grand frère ! Hihihihihihi.
On avait super honte Eric et moi. On n'imaginait pas que le père d'Eric aurait su ce qu'on faisait ce matin. Après quelques minutes, nous l'avons déposé à destination et nous sommes allés chez le vendeur de tissu pagne. Une fois arrivés, il nous a bien accueillis et nous avons regardé différents tissus. J'avoue que maman Annette avait raison car cet homme avait de très beaux pagnes, même Eric appréciait la qualité des tissus. Après avoir tatonné maintes fois sur le choix du pagne qu'on porterait pour la cérémonie du mariage traditionnel, Eric et moi nous sommes finalement entendus sur un choix. Nous avons choisi un très beau pagne et nous l'avons filmé pour l'envoyer au père d'Eric afin qu'il nous dise si lui aussi trouvait le tissu beau. Il nous notifia immédiatement après réception qu'il approuvait lui aussi ce choix. Nous l'avons donc pris , ainsi que d'autres pagnes pour moi-même. J'en ai pris également un pour maman Annette , et un autre pour sa tante qui vivait avec elle. 1h 30 min après nous sommes allés chez le couturier afin qu'il nous prenne les mensurations. Nous avons donné nos modèles au couturier et avons fait une avance. Il certifia qu'on pourrait venir récupérer nos pagnes cousus 6 jours plus tard étant donné la pression mise en lui donnant assez d'argent pour qu'il le fasse rapidement. Après toutes nos courses, nous sommes allés prendre une glace dans un glacier, puis déposer Doriane chez sa mère :
- Doriane, s'il te plaît donne ces pagnes à maman Annette et à grand-mère. Ou alors moi-même je viendrai les leur donner !
- Oui Natacha, je pense qu'il serait mieux que ce soit toi-même qui viennes les leur donner.
- D'accord, Demain matin alors je viendrai avec Eric.
- Ok ! À demain !
La journée tirait vers sa fin et le lendemain, Eric et moi sommes allés voir sa mère. Elle continuait son traitement et le groupe de prière que mama Regina avait envoyé chez elle l'epaulait beaucoup. Son traitement avançait au fur et à mesure et ses yeux retrouvaient bientôt la santé. Maman Annette et sa tante étaient très contentes de leurs cadeaux. Nous n'avons pas mis long car nous devions rencontrer l'organisatrice de mariage pour qu'elle enregistre la date prévue et commence à se préparer.
Il ne restait plus qu'un jour pour que les parents d'Eric viennent rencontrer les miens et c'était le même jour que devaient débuter les obsèques de Rollande. Aucun d'entre nous n'aurait pu y aller dans ce cas. Après toutes nos courses, je suis retournée à mon appartement arranger et changer la décoration vu que la première rencontre de nos parents devait y avoir lieu. Eric m'a aidée à faire le ménage et à tout changer aussi.
Mohamed avait déjà envoyé la moitié du montant en plusieurs parties comme c'était convenu. Il ne restait plus que j'aille chercher l'argent dans 3 agences différentes.... Le temps passait et plus que quelques heures pour qu'un nouveau jour se lève. Eric avait dormi chez moi mais était reparti très tôt chez lui . Aux environs de 10h, ma mère arriva. Lorsqu'elle a sonné à la porte, je suis allée lui ouvrir et elle fut surprise du grand changement dans mon appartement :
- Waouh ! Natoutou, tu as très bien décoré ta maison !
- Merci, maman !
- Tes futurs beaux-parents viennent à quelle heure ?
- 19h ! Je te l'ai dit noor maman !
- Oui oui c'est vrai ! Je suis venue avec le Ndolè, le mets de pistache, le koki de maïs, le Kwem, le Sangâ, les miondos et les plantains. Ton père arrive avec le vin et les jus.
- Ekieee, maman tu as préparé tout ça quand et où ?
- Donc tes beaux-parents ne devraient pas manger, Natoutou ????
- Nooon maman, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
- J'ai cuisiné hier chez tantine Rosa à Deïdo. Mais elle voyage aujourd'hui pour Dubaï, sinon elle serait venue. Et tu sais, je ne veux pas encore informer les gens de la famille. Il y a trop de jalousie et les sorciers de la famille vont commencer à mettre les yeux sur toi. Ce n'est qu'un <<toquer à la porte >>, alors pas besoin d'alerter tout le monde. À la dot, il y aura certains autres membres.
- D'accord ! Il est déjà 13h. Je vais au salon de coiffure. J'arrive !
- Ok, je suis là ! Tu trouveras sûrement ton père à ton retour.
Je suis allée me coiffer et aux environs de 15h 30 minutes, j'étais déjà rentrée, trouvant mon père déjà là :
- Bonjour, papa !
- Oui ma fille, ça va ? Ta mère m'a dit que tu étais allée te coiffer.
- Évidemment ! Je vais prendre ma douche. Je dois commencer à m'apprêter car à 19h, ils seront là.
- D'accord, vas-y !
Je suis rentrée dans ma chambre et je me suis faite des soins corporels pendant près d'une heure... Après m'être douchée, j'ai porté une jolie robe bleue-rose en page et j'ai arrangé mes cheveux en les peignant légèrement pour ne pas gâter mon brushing que la coiffeuse m'avait faite. Je suis sortie de ma chambre vers 18h et j'ai constaté que ma mère avait dressé la salle à manger et n'attendait plus que les invités pour sortir le repas et les boissons. 19h 00, Eric et ses parents etaient là, quelle ponctualité ! Ils ont été bien reçus par mes parents et quelques minutes après des éclats de rires, Eric prit la parole :
- Merci une fois de plus, d'avoir permis que mes parents et moi venions ici. C'est vrai que vous me connaissez déjà mais il était temps que je vienne avec mes parents demander la main de votre fille, Natacha Victoria Mbili. Nous sommes ensemble depuis 3 ans et demi et malgré les hauts et les bas que nous avons connus, votre fille a fait preuve de soumission, humilité, respect et ténacité. Natacha est celle que je voudrais prendre pour épouse car je l'aime tellement. Elle est croyante, dynamique, respectueuse, douce et bonne conseillère. Je suis venu avec ma famille ici présente et je souhaiterai que vous acceptiez que je prenne votre fille pour épouse......
Après le discours d'Eric, son père prit la parole afin de se présenter, maman Annette a fait pareille, et la tante de maman Annette se présenta aussi. Après que tous se soient présentés, mon père prit la parole :
- Je vous ai écoutés tous et nous sommes enchantés de vous recevoir ici. Dans les normes cela aurait dû se faire à Yaoundé car c'est là-bas que nous vivons mon épouse et moi. Mais étant donné que nous sommes à Douala présentement, nous avons accepté que la première rencontre se tienne dans l'appartement de notre fille.. Nous connaissons Eric et nous l'avons pris comme notre enfant. Jusqu'ici il a fait preuve de respect, d'amour et d'attention envers notre Natacha. Et je souhaiterai que ça continue ainsi car il ne faudrait pas que demain une fois mariés, ma fille se plaigne d'être maltraitée, négligée, etc... . Nous souhaitons qu'il prenne soin d'elle comme lui-même l'a trouvée, c'est à dire épanouie, bien entretenue et en bonne forme. Je lui fais confiance...
- Je vous promets de toujours aimer Natacha, la protéger, la respecter et prendre soin d'elle comme il se doit même une fois que nous serons mariés. Répondit Eric...
- Dans ce cas, j'accepte ce mariage et vous avez toute ma bénédiction. Régina, je te donne la parole.
- Papa Mbili, je n'ai pas grand chose à rajouter. Juste dire que le mariage n'est pas un jeu d'enfant. Alors Eric et Natacha, si vous vous aimez sincèrement et qu'aujourd'hui vous voulez passer à une étape supérieure, je vous donne ma bénédiction. Mais supportez vous toujours et soutenenez vous mutuellement. Dialoguez, priez et faites-vous confiance en toute chose... Mon mari a tout dit alors moi aussi je ne peux que vous donner me bénédiction, mes enfants !
Après cette longue discussion entre les parents, papa Essomba et mon père s'arrangèrent sur le jour de la dot. Ils décidèrent que ma dot se tiendrait à Yaoundé chez mes parents au quartier Bastos dans 10 jours. Mon père dit aux parents d'Eric de donner une dot symbolique et qu'il n'avait rien à exiger ; ceci les marqua beaucoup car ils ne s'y attendaient pas. Après que tout ait été mis au point, on mangea ensemble dans la gaieté. Aux environs de 23h, les parents d'Eric étaient sur le point de rentrer mais avant d'y aller, ont donné 3 cartons de vins et 3 cartons de whisky à mes parents. Nous les avons accompagnés jusqu'à leurs voitures garées en bas dans le parking de l'immeuble. Les parents d'Eric sont partis et les miens sont remontés à mon appartement tandis que moi je suis restée causer avec Eric au parking :
- Tu es encore plus belle aujourd'hui Natou, me disait-il
- Merci mon cœur ! Toi aussi, tu es très beau et j'aime ta tunique. C'est trop joli !
- Merci, petit coeur ! J'ai hâte qu'on soit mariés, qu'on puisse se réveiller ensemble tous les matins et voir notre enfant naître et grandir. ..
- Moi aussi, chéri. Grâce à Dieu, cela se réalisera. Bon, là je dois remonter, mes parents m'attendent avant de s'en aller.
- Et toi, tu vas rester seule ?
- J'en ai l'habitude noor, mon coeur ! Je pourrai dire à ma mère de rester avec moi cette nuit mais demain , ils rentreront à Yaoundé.
- D'accord ! On se fait un appel vidéo tout à l'heure, dès que je suis chez moi ?
- Ok, sans soucis, chéri ! À tout à l'heure.
Une fois Eric parti, je remontai rapidement chez moi car mes parents m'attendaient. Nous avons discuté et quelques temps après mon père s'en alla tandis que ma mère restait avec moi. Nous sommes plus tard allées dans nos chambres. J'ai profité pour appeler Noëlle afin qu'elle me raconte le déroulement des obsèques. Après avoir fini de discuter avec elle, Eric et moi avons parlé toute la nuit jusqu'à 2h du matin. Le lendemain, mes parents rentraient sur Yaoundé vers 16 h; Eric et moi les avons accompagnés à l'aéroport pour leur vol avec la compagnie Camair-Co. Il m'a ensuite raccompagnée chez moi et est resté avec moi toute la soirée .
Les jours passaient au fur et à mesure et la date de ma dot se rapprochait. La veille de mon voyage pour Yaoundé, Eric et moi sommes allés récupérer nos vêtements chez le couturier. Les pagnes étaient très bien cousus et j'avais hâte de porter ma robe qui était longue en forme de poisson et trainait au sol. Mon ventre se voyait déjà puisque j'étais déjà à 5mois et demi de grossesse. Vers 13h je me suis avancée sur Yaoundé avec Noëlle. Rollande avait déjà été enterrée donc Noëlle pouvait m'accompagner pour la cérémonie de ma dot. Eric quant à lui, viendrait avec les membres de sa famille le lendemain. Noëlle et moi sommes allées à Yaoundé en voiture. Elle utilisait dorénavant la voiture de Rollande et le chauffeur de ses parents nous a transportées à Yaoundé. Nous sommes arrivées à Yaoundé vers 17h30 et une fois chez mes parents, on constata que les préparatifs avaient déjà commencé. Mes tantes maternelles et paternelles étaient là pour faire la cuisine. À ma grande surprise, je vis ma petite soeur, Perla. Quand on s'est vues, on s'est serrées forts dans les bras :
- Perlaaaaaa !!!!
- Natoutouuuuu !
- Tu es venue quand, petite soeur ?
- Mon avion a atterri ce matin. J'avais dit aux parents de ne pas te le dire, car je voulais te faire une surprise. T'es toujours jolie, ma grande soeur ! J'ai appris que ton fiancé est mignon et qu'il est plein aux as ! Ikiiiii !
- Voyez alors celle-ci ! Ce n'est pas premièrement son argent qui m'a impressionnée. Je l'aime lui d'abord et il me traite bien.
- Il <<nyass>> comment ?
- Moufff ! La petite fille ci hein ! Tu demandes quoi comme ça ?
- Je ne suis plus une enfant, Natou ! Donc arrête de toujours me prendre comme telle !
- Hahahahahahaha ! Donc tu fais déjà les choses des grands ?
- j'ai 24ans hein !
- Et alors ? Tu dois attendre le mariage
- N'est-ce pas tu as attendu le mariage ! Voilà le résultat qu'on voit.
- Moufff ! Au fait, je te présente ma copine, Noëlle dont je t'ai parlée une fois.
- Ah, d'accord ! Enchantée Noëlle ! Moi c'est Perla.
- Enchantée de même, Perla !
-Ma soeur m'a beaucoup parlée de toi et m'a fait part de ton soutien dans toutes ses périodes difficiles. Merci infiniment !
- Noooon, Perla ! Pas de quoi me remercier. Natou est comme une soeur pour moi.
- Bon, allons-y nous changer, Noëlle !
- Oui, Natou ! On y va !
La maison de mes parents était assez spacieuse. Il y avait 4 chambres, 3 douches, une cuisine, deux salons d'où un salon pour les visiteurs et un autre pour la famille. Tout était déjà bien décoré, les bâches étaient déjà installées dans la grande cour. Les techniciens étaient là pour fixer certains appareils, ainsi que la coiffeuse de ma mère pour qu'on puisse parler de la coiffure qu'on me ferait demain matin. C'était mouvementé, l'ambiance régnait et on entendait des éclats de voix, des rires et autres. Les chefs du village avaient déjà été informés et avaient confirmé leur présence à la cérémonie. Eric m'avait appelée pour se rassurer que j'étais bien arrivée. Mes tantes cuisinaient et je les assistais en regardant tout ce qu'elles préparaient comme nourriture vu que j'avais interdiction de faire des travaux difficiles. Vers 2h30 minutes, je suis allée me coucher dans la chambre que j'occupais quand je vivais encore chez mes parents. Perla et Noëlle sont venues dormir avec moi car le lit était assez grand et pouvait contenir 4 personnes sans être serrées. Alors que j'essayais de dormir, ces deux là ne cessaient de bavarder sur je ne sais quoi :
- Weeerr, Taisez-vous noor ! Moi je veux dormir !
- Ah Natou, ne fatigue pas les gens !C'est la fête dis donc ! On tape les divers sur comment on doit aussi être pimpantes demain ! Disait Noëlle.
- Les qui vont vous voir même ? Leur demandais-je.
- Kieeeu! Les amis d'Eric ne viendront pas ? Demanda Perla
- Ils sont tous occupés déjà !
- Natou !!! Ne viens pas mettre le sable dans notre tapioca ! Ajouta Noëlle.
- Noëlle, tu as ton <<gars>>, nan?
- C'est toi qui me l'as donné, Natou ?
- Weeeerrr ça va alors ! Je veux dormir, arrêtez le bavardage pardon !
Au final nous nous sommes toutes endormies.
Le lendemain matin à 10 h, la coiffeuse était déjà là . La maquilleuse devait arriver vers 13h car la cérémonie commençait à 18h. Les heures se rapprochaient petit à petit , puis vers 17h, je commençai à m'apprêter. La maquilleuse était déjà là et après avoir pris mon bain, elle m'a maquillée. Je me suis ensuite habillée avec l'aide de Noëlle et Perla. Ma mère entra dans la chambre où j'étais entrain de m'apprêter et elle exigea qu'on fasse une prière avant que je ne sorte de la chambre. Nous avons fait la prière dirigée par ma mère puis elle ressortit et je continuai à m'habiller. Les gens commençaient déjà à venir progressivement et prenaient place. Quelques chefs étaient là, mes tantes, mes oncles, etc... Eric et sa famille arrivèrent à 17h 30 et la cérémonie de la dot commença. Pour un début, on me cachait d'abord car il y avait des petits amusements et négociations pour que la future mariée que j'étais puisse sortir de sa chambre et soit appréciée de tous... À notre grande surprise, Eric et sa famille vinrent avec beaucoup de choses pourtant mon père avait juste parlé de dot symbolique. Une somme de 4 millions de FCFA fut remise à mon père et ma mère dans une enveloppe. Eric donna à ma famille des sacs de riz, des cartons de vins, des cartons de cannette de bière, 4 boeufs, 3 sacs de kola, etc... La cérémonie s'est bien déroulée ce jour-là et s'est terminée aux environs de 3 heures du matin. Il y avait près de 250 personnes et enfin, traditionnellement nous étions déja mariés. Il ne restait plus que le mariage civil et religieux qui finalement eurent lieu une semaine plus tard à Douala; nous avons fait une belle soirée au Castel Hall à Bonapriso. Les demi- soeurs d'Eric étaient venues de Londres et de Suisse. Nous avons reçu beaucoup de cadeaux le soir de notre célébration du mariage civil et réligieux qui avaient eu lieu le même jour. J'étais toute belle dans ma robe de mariée beige faite de de décorations en perles scintillantes, et un voile presque doré. Celui-ci mariait avec la robe qui avait les finitions avec un tissu doré en satin. C'est Eric qui m'avait commandée cette belle robe qui ne passait inaperçue. Lui était encore plus beau dans son costume bleu nuit. Maman Annette était splendide et ma mère, magnifique dans sa tenue. Mon père tout beau dans son costume noir et le père d'Eric comme d'habitude, toujours frais et élégant. Après la célébration du mariage, mon beau-père nous offrit une lune de miel en Afrique du Sud où nous était réservée une maison à Cape Town pour passer un beau séjour. Notre nuit de noces était la plus belle et marquable des nuits qu'Eric et moi avions déja passées car nous avions fait l'amour plus passionnément et langoureusement . Bref, tout s'était bien passé et je pouvais porter désormais le nom de madame Essomba. Trois mois après nous sommes allés vivre à Londres où J'ai accouché d'une jolie petite fille. Eric travaillait déjà avec son père mais 6 mois après, il commença à monter sa propre entreprise pétrolière. Quant à moi, je travaillais à ouvrir mon propre laboratoire cosmétique et un grand atelier de décoration événementiel. Je dessinais des modèles de robes pour les futures mariées, et je gagnais bien ma vie... Ma fille, Nayelie Essomba très mignonne comme sa mère et son père aussi bien-sûr ! Mais elle ressemblait beaucoup plus à Eric qu'à moi. Elle faisait notre joie et nous la gâtions d'amour, d'affection et de belles choses.
Maman Annette avait retrouvé la santé et pouvait marcher sans problèmes. Elle avait tellement changé et était devenue beaucoup plus pieuse. Elle se remit en couple avec Patrick Essomba et ils planifiaient de se marier dans un an. Elle était restée au Cameroun un moment pour gérer les biens que papa Belinga avait laissés mais venait en Angleterre toutes les deux semaines.
Doriane après son Bacc, gérait aussi les biens de papa Belinga et était très responsable et bosseuse. Les maisons qu'il avait laissées en location étaient gérées par Doriane qui rendait compte à maman Annette. Cette dernière se chargeait de partager cet argent avec ses enfants et veillait à la bonne croissance des revenus des maisons à louer . Les deux entreprises qu'avait laissées papa Belinga florissaient et chaque fin du mois, Eric s'entretenait avec les partenaires et employés de ces entreprises puis allait au Cameroun tous les deux mois pour veiller au bon fonctionnement de la boîte.
Cecilia quant à elle était fiancée à monsieur Nguélé Bernard et ils vivaient ensemble maritalement.
Mohammed fut emprisonné pour 40 ans à Dubaï car il faisait une affaire avec un arabe qui l'a piégé. Déjà qu'il était recherché pour trafic de drogue et usage de faux, il n'échappa pas cette fois à la police. Il m'avait dit de garder la somme d'argent qu'il m'avait envoyée et qu'en réalité il m'en faisait cadeau.
Noëlle, un an après était enceinte de son fiancé.
Papa Ngantsop était atteint d'un Cancer du cerveau et il mourut finalement quelques mois après notre départ du Cameroun..
Cathy s'était suicidée plus tard car beaucoup de malheurs se multipliaient dans sa vie. Elle avait perdu son emploi, avait fait plusieurs fausses couches et son fiancé l'avait abandonnée pour aller épouser une autre femme. N'ayant pas supporté tout ceci, on la retrouva pendue dans sa maison....
Dans la vie, peu importe les obstacles qui vous empêchent d'avancer, peu importe les tentatives de vos ennemis pour détruire votre bonheur, continuez de persévérer et n'abandonnez jamais. La vie d'Eric et de Natacha était parsemée d'embûches mais Natacha n'avait jamais baissé les bras. Gardez toujours en tête que Dieu est le seul juge et que quiconque place sa confiance en lui ne sera point déçu. Travaillez dur pour atteindre vos objectifs dans la vie et en amour, appliquez toujours le pardon, la patience, la prière, la douceur et le dialogue. Ne cherchez jamais à vous venger du mal qu'on vous a fait mais laissez le soin à la nature et à Dieu de donner à chacun selon ce qu'il mérite. Sachez que toutes les bonnes choses qui arrivent dans la vie s'accompagnent de defits et d'obstacles. Mais l'essentiel c'est de ne jamais perdre espoir...
*******Fin**** #Contre_Vents_Et_Marées