CHAPITRE 4.

Ecrit par Danif111

***INES MBA.

Je viens de rentrer du marché où je suis allez faire des courses pour pouvoir cuisiner un bon repas pour aller visiter tante Elodie et Maelle avec. Ce matin on pouvait bien sentir de la fatigue sur son visage.la connaissant je suis sure que depuis Maelle a été interné même l’eau n’as pas touché sa langue. Elle aime tellement sa fille. Si un seul instant de ma vie j’avais pu sentir autant d’amour venant de ma mère…pff.

Bof je me dépêche à cuisiner. Il faut que j’aille rapidement à l’hôpital prendre la relève avec la petite car, même si tante Elodie ne le dis pas elle a vraiment besoin d’aide. Il n’est toujours pas facile de s’occuper d’un enfant seule. Au début je la voyais partir au travail le matin avec la petite et je me suis dit que c’était lourd pour elle. Elle n’est pas du genre à vouloir embêter même si les autres du quartier disent qu’elle est antisociale et solitaire. Je me suis proposer un soir à garder la petite et sachant qu’elle n’aurais pas accepté d’un coup de me laisser la garder chaque fois qu’elle vas au travail, je me proposait tout d’abord deux fois par semaine et aujourd’hui je la garde chaque fois qu’elle part au travail. La petite étant adorable cela ne me dérange aucunement.

La sonnerie de mon portable me fait sortir de mes pensées. C’est Claude ohlala je comptais l’appeler pour lui souhaiter bonne chance pour son entretien d’embauche.

-          Cc chéri.

-          « Bonjour ».

-          Boo désolé lorsque je m’apprêtais à t’appeler ce matin j’ai reçu une nouvelle qui m’a un peu chamboulée.

-          « Oh désolé. Que y’a-t-il chérie?? »

-          J’ai appris que Maelle, tu sais la petite que je garde s’est faite opéré ce matin.

-          « ah ok. Ça c’est bien passée j’espère. »

-          Oui par la grâce de Dieu. Je suis en train de cuisiner pour aller assister sa mère à l’hôpital.

-          « Du coup je suppose qu’on ne va plus se voir aujourd’hui »

-          (un peu choqué par sa réaction) On parle d’une petite que je considère comme ma petite sœur là.

-          « d’accord ce n’est rien. Je m’excuse ».

-          Comment était ton entretien Boo.

Il me raconte son entretien pendant que je cuisine. J’aime l’entendre me raconter ses expériences tout comme lui il aime bien me les raconter.

-          Bon, Boo je dois te laisser je t’appelle le soir promis juré.

-          « j’espère que tu n’auras pas d’autres nouvelles chamboulant »

-          Ce n’est pas drôle Boo.

-          « Je m’excuse. A ce soir mon cœur. »

-          A ce soir. Je t’aime.

-          « moi encore plus ».

Je souris puis raccroche le téléphone.

Claude c’est mon fiancée. Lui et moi ça date d’il y a 5ans. J’étais en 2de et lui en Terminale. On me disait que ça n’allait pas durer et nous voici 5ans plus tard toujours ensembles, nous aimants toujours autant voir même plus. Nous avons traversé tant de chose ensemble. Certes pas des grandes choses mais des choses qui ont permis à solidifier notre relation. Celles qui nous ont permis de savoir qu’on voulait chacun faire le restant de nos jours avec l’autre. Nous nous sommes fiancées lorsqu’il a eu son master 1 et nous envisageons nous marier à la fin de nos études. Je fais actuellement licence en Banque et Finance et j’envisage continuer l’école jusqu’à mon master 2.

J’ai fini de cuisiner. Je vais rapidement prendre mon bain puis je vais à l’hôpital.

***LE LENDEMAIN MATIN***.

Il est 8h et nous sommes Dimanche. Je prends mon téléphone et vois que Claude m’a laissé un message que j’ouvre.

« Bonjour Boo tu as bien dormie j’espère. Es ce possible qu’on se voie aujourd’hui ? Communique-moi quand t’es libre. Bisous je t’aime »

Sur ce je l’appel et il décroche a la première sonnerie.

-          Bonjour cœur.

-          « Bonjour amour bien dormie j’espère »

-          Bien merci et toi

-          « Bien également ».

-          J’ai lu ton message on pourra ce voir ce matin avant midi ou en soirée vers 17h.

-          (d’un ton taquin) « puis-je savoir ce que la prochaine Mme Biloa fera entre midi et 17h un Dimanche ?

L’entendre m’appeler Mme Biloa (qui est son nom) me faire sourire.

-          Je dois travailler des TD avec des camarades.

Je n’aime pas le mentir mais chaque fois que je fais allusion à tante Elodie ou encore Maelle il devient froid. Raison pour laquelle j’ai préféré jouer la carte du TD.

-          D’accord on se prend vite fait à 10h au resto habituel.

-          D’accord bonne journée Boo.

-          Bonne journée amour. (il raccroche)

Je comptais me rendre à la messe de 9h mais bof j’irais à celui de 18h. Je fais rapidement le ménage, puis m’apprête et me mets en route pour le resto. De là j’irais directement à l’hôpital.

(Au resto).

-          Toujours à l’heure dit-il. (en me faisant la bise)

-          Il le faut bien.

-          Tu as déjà commandé un truc ?

-          Non je t’attendais.

Il appelle le serveur et commande moi n’ayant pas faim je prends juste du jus naturel.

-          Bon je voulais te parler de quelque chose. Dit-il.

-          Je t’écoute.

-          En réalité je compte continuer l’année prochaine à Yaoundé.

-          (choquée) Et ton entretien d’embauche d’hier ?

-          C’est pour un poste à Yaoundé.

-          (encore plus choqué).Ah d’accord. Et moi alors ?

-          Ton école a un campus à Yaoundé tu pourras demander un transfert l’année prochaine.

-           Donc si je comprends bien monsieur s’assoit, il prend des décisions sans me consulter et moi je suis sensée subir c’est ça ?

-          Je ne sais pas pourquoi tu prends ça comme ça. A Yaoundé on aura un peu plus d’opportunité. Toi-même tu sais comment j’ai marché comme un malade ici à la recherche d’un emploi.

-          Rien ne te garantit que tu le trouveras à Yaoundé. En tout cas il est de question que je quitte d’ici.

-          Arrête tes caprices Inès. Toi et moi savons que si tu restes ici c’est à cause de ta voisine et sa fille. Reste à savoir ce qu’ils t’ont donné.

-          Il n’est pas question d’eux ici. Ne mélange pas les sujets. Si c’est tout ce que tu avais à me dire je dois y aller.

-          Inès pourquoi réagi tu comme ça.

-          Je t’ai dit que j’avais des trucs à faire. Je préfère qu’on stoppe d’abord cette conversation-là. Car elle n’est pas prête d’être si courte. A toute.

 

Je me lève et je lui fais une bise et je sors. Connaissant Claude et me connaissant on pourra discuter sur ce sujet jusqu’à demain. J’ai promis à tante Elodie que je serais la avant midi il faut que j’y aille.

 

A suivre…

 

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Sacrifice Maternel