Chapitre 4

Ecrit par lelechu

Andy

Je ne me reconnais pas. Je n’aime pas ce qui est entrain de se passer. Enfaite j’adore ce que nous faisons. C’est divinement bon. Ce que je n’aime pas c’est comment elle parvient à me troubler, a me toucher, à me perturber. Sa fellation me fait presque perdre la raison pourtant je ne la sens pas très expérimentée. Mais sa fougue et sa générosité compense parfaitement son manque d’expérience. J’avais oublié que le sexe pouvait etre aussi bon. Il faut que je me reprenne. Je l’arrete à contrecoeur et l’embrasse à pleine bouche. Je porte mon preservatif et avec toute l’impatience du monde, je me couche sur elle, ecarte ses jambes et je m’introduis en elle d’un vigoureux coup de rein. Le cri qu’elle pousse et la barriere que je sens ceder sous la pression de mon penis, me glace d’effroie. C’est quoi ce délire ? Une vierge ? Je tente de me redresser mais elle me retient en enroulant ses jambes autour de mes hanches, m’obligeant ainsi à replonger en elle. Je ferme les yeux pour tenter de reprendre le contrôle de mes emotions mais c’est impossible mes hanches bougent seules. C’est tellement bon mais j’en ai des frissons. J’ai atteint le point de non retour, je ne peux plus m’arrêter. Elle est chaude, étroite et bien humide. Elle est délicieuse.

-         Ne te retire pas stp ! me dit elle suppliante.

Je ne comprends pas. Pourquoi est ce qu’elle fait ca ? quelle femme offre si généreusement sa virginité à un inconnu dès le premier soir ? ou c’est l’alcool ? Seigneur ! Je me retire néanmoins d’elle en decroisant d’une main ses jambes qu’elle a enroulé autour de mes hanches. Elle me regarde les yeux remplies de larmes. Elle pense certainement que je suis si en colère que je ne veux pas continuer. Elle n’a pas totalement tort. Je suis tres en colère mais il me faut d’abord eteindre le feu qu’elle a allumé dans mon corps. Je veux juste retirer le preservatif. Je ne vais pas lui imposer ca pour sa premiere fois. Rien a été fait comme il se devait mais je peux au moins faire ca. Si elle est vierge, je suppose qu’elle n’a aucune IST et moi je suis clean aussi. Je prend quand meme un risque mais j’ai envie de la sentir. Le sang que je vois sur le préservatif vient confirmer le fait qu’elle était vraiment vierge. Un sentiment etrange s’empare de moi quand je réalise que personne d’autre n’est passée avant moi. Je jette le prevervatif souillé de sang sur le sol avant de me recoucher sur elle et de l’embrasser. Elle me sert contre elle avec soulagement, ce qui a le don de me faire perdre le contrôle. Cette fois ci, je m’introduis doucement en elle en serrant les dents sous lintensité de mon plaisir. Elle me griffe le dos mais ne crie pas. Je reste sans bouger dans un premier temps pour qu’elle s’adapte à moi avant de commencer à bouger. Je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps mais je tiens a ce qu’elle ait un orgasme. Dents serrés toujours, je glisse une main entre nos 2 corps et fait des cercles sur son clitoris. Ses gemissements emplissent la chambre. Lentendre ainsi gemir de plaisir m’excite encore plus. Je n’arrive plus a rien controler. Quelques minutes plus tard, la jouissance l’emporte et je me laisse aussi aller enfin. Je jouis comme je ne l’ai plus fait depuis des années, le corps secoué de spasmes incontrolables en essayant de retenir mes gémissements sans y parvenir totalement. Quand mes sens sont apaisés, je me retire sans un regard pour elle et me rend dans la salle de bain. Je ne réalise toujours pas ce qui vient de se passer. Je refuse de penser à ce que ca implique. Est-ce que cette fille est folle ? Elle va passer un mauvais quart d’heure en ma compagnie tout a lheure parce que je ne vais pas manquer de lui dire ce que je pense de son comportement. Je ferme le robinet de douche et sors de la salle de bain prêt a lui regler son compte et … plus de fille. La chambre est vide. Ses vetement et son sac à main ne sont plus la. Il est 3h du matin. Comment va-t-elle rentrer chez elle ? Cette fille doit etre vraiment folle. Depassée par les evenements, je m’assois tout nu sur le lit et j’eclate d’un rire sans joie. Elle s’est bien foutu de moi du debut à la fin. Cette expérience risque de me rester en travers de la gorge pendant un bon moment. J’ai l’idée d’appeler le manager de la boite de nuit pour voir s’il la connait. Je lance l’appel et il décroche a la 2eme sonnerie.

-         Oui Boss ?

-         Je t’ai déjà dis d’arreter de m’appeler comme ca Arold. Bref ! Dis moi est ce que tu connais la fille avec qui je parlais au comptoir tout a l’heure ?

-         Non Boss, je ne la connais pas. Je ne l’avais jamais vu avant mais son amie est assez fréquente ici.

-         Tu connais le nom ou le numéro de telephone de son amie ?

-         Non malheureusement.

-         Est-ce qu’elles y sont toujours ?

-         Non, elles viennent de partir.

Je comprends que ma fugueuse les a peut etre appelé pour qu’elles viennent la chercher.

-         Bien, merci. Si l’une d’entre elles revient la bas, quelque soit le jour ou l’heure, n’hesites pas a m’appeler stp.

-         Compris Boss. Tout va bien ?

-         Oui, ca va. Bonne nuit Arold.

Je raccroche et m’apprete à rentrer. Ce soir il n’ya plus rien a faire et j’ai du travail qui m’attend demain.

Après quelques heures de sommeil, je me lève de mon lit et vais prendre une douche. Je suis dhumeur assez mauvaise mais il me faut réussir à me sortir cette femme de la tête en attendant de la retrouver. J’ai des engagements professionnels et je ne peux pas me permettre d’être distrait par sa faute. Mais elle peut toujours courir parce que tôt ou tard, je vais la retrouver et elle répondra à mes questions. Je porte un costume sur mesure bleu foncé avec les accessoires qui vont avec avant de descendre à la cuisine prendre un petit déjeuner rapide. Je retrouve la boîte où je dois travailler cette semaine sans grande difficulté et je me gare au parking. Je me présente à l’accueil et la secrétaire me dit que je suis attendu en salle de réunion. Elle m’y accompagne et je la remercie avant de taper à la porte. Quand j’entre, je suis d’abord surpris de voir qui jai devant moi et quand je realise ma veine, je me retiens de rire aux éclats tellement je suis heureux. Je suis face à la femme qui gemissait dans mes bras il y a juste quelques heures et qui a ensuite pris la fuite parce qu’elle ne voulait pas me confronter. Si elle savait qu’elle me reverrait si tôt après s’être enfuie, elle s’en serait abstenu. Elle a laissé tomber le stylo qu’elle tenait sous le coup du choc. Elle me regarde complètement ahuri, de la panique dans les yeux et moi je la fixe tranquillement attendant qu’elle parle en premier. Jen ai meme oublier de dire bonjour. Les autres personnes présentent dans la salle commencent certainement à trouver ça étrange car leurs regards étonnés passent d elle a moi. Ils doivent se demander ce qu’il se passe.

De feu et de glace