Chapitre 4

Ecrit par St Daniel

Les chroniques de Saint Daniel????


Titre : L’amour des temps.⏳ 

Auteur : Saint Daniel????


???? Chapitre 04 ????


Le film tendait vers la fin et j’avais le sommeil qui me prenait. J’étais là à somnoler quand Sylvia me demande si je suis en couple.



Sylvia : Tu es en couple ? Non ?

Ulrich : Euh je ne sais plus trop où j’en suis.

Sylvia : Comment ça ? Tu as une meuf non ?

Ulrich : J’en avais il y a quelques heures.


Après ces mots, l’expression sur mon regard change et j’avais perdu l’envie de regarder le film. Donc je suis sorti m’assoir devant la cheminée en face de la maison. J’étais là, et Sylvia me rejoint. 



Sylvia : Tu sais ? C’est devant cette cheminée que j’ai versé mes larmes d’amour, les plus belles hein. Mes plus belles histoires d’amour ont fini tous de la même manière, toujours moi avec le cœur brisé et des regrets à la fin.

Ulrich : Et comment tu as fait pour te remettre ? De cette douleur intense.

Sylvia : Je ne m’en suis jamais remise. Il existe des nuits de souvenirs noirs et blancs et rouge. Les nuits de larmes sont juste répétitives et fréquentes. Mais j’ai fini par m’y habitué.

Ulrich : Comment on finit par s’y habitué ?

Sylvia : Je ne sais pas. Moi, je vie juste le jour comme si c’était la dernière sur terre. Et puis les histoires n’ont pas de fin non ? Une boucle infernal, on aime, on se brise ou on nous brise, mais dès que ce sentiment se à nouveau présente on tombe amoureuse nette.

Ulrich : Je pense que, que ce soit le sens de la vie ou des faits, il faut toujours voir le dénouement avant de chercher à comprendre le déroulement. Ceci dit toute histoire est belle.

Sylvia : Bien ! Je te l’accorde ! Tu viens ? On va se coucher.



Sylvia m’a tendu la main afin de m’aider à me relever de là. Et quand on est rentré elle a saisi un vieux bouquin et me disait que son père la lui lisait chaque nuit quand elle était encore enfant. Elle s’était mise à lire ça, et je l’écoutais comme un bébé. C’était une histoire de conte de fée et à la voir lire on sait en même temps qu’elle  adore l’histoire. Elle lisait jusqu’à ce qu’elle s’est endormi. J’ai ensuite pris le livre que j’ai déposé à sur la table et je l’ai porté jusqu’à sa chambre. Je l’ai posé sur son lit et quand je partais elle m’a dit de rester là un peu avec elle car son père restait là et le couvrait un peu quand il la portait dans sa chambre. C’est dans ses bras que je tournais autour de ma pensée à me dire « une ou cinq ans ? Ou en faudra-t-il plus ? Ça  fait déjà quelques heures mais je crois que ça fait une éternité que je ne m’habitue pas. »


Le lendemain matin…


Sylvia : Monsieur se réveille en fin ?

Ulrich : Monsieur ? On ne m’appelle que comme ça  quand je suis au bureau.

Sylvia : On vous appelle comment alors ?

Ulrich : Donc j’ai passé la nuit ici chez toi et tu ne connais pas mon nom ? Et si je t’avais fait du mal ? Ou volé ?

Sylvia : Bah tu ne l’as pas fait !

Ulrich : Je suis Ulrich WILSON.

Sylvia : Tu es le fils du ministre WILSON !?

Ulrich : Et nous y voilà !

Sylvia : (Rire) Je croyais que les fils des riches ne connaissent pas de déception et qu’ils se payaient tout avec l’héritage hein.

Ulrich : Bah s’il y a une chose qu’on ne peut payer, c’est bien l’amour hein. Il est quelle heure ?

Sylvia : Ah il va être bientôt neuf heures.



Il sera bientôt neuf heures ? Je dois être au boulot pour une affaire à neuf et demi donc je saute du lit et je mets un truc comme habit. Sylvia avait elle aussi un entretien d’embauche dans la ville donc on s’est mis en route ensemble. Elle conduisait sa voiture et moi la mienne.


Secrétaire : Monsieur !?

Ulrich : Ils sont dans la salle de réunion ? Soyez les bienvenus mes chers messieurs. Veuillez aussi m’excusez pour mon habillement. J’avais… Bref et si on parlait sérieusement ?



On est resté là à peine une trentaine de minute et quand on est sorti ma secrétaire m’informe que ma mère a appelé vu que je ne décrochais pas au téléphone. C’est ainsi que je me suis mis en route vers la maison de mes parents.

Arrivée, je crie maman ! Maman ! Depuis la terrasse.



Maman : Quelqu’un est perdu ? Pourquoi tu hurles comme ça !?

Ulrich : Ah te voilà ! Dieu merci ! Tu n’as eu rien ! J’ai eu peur tu sais ?

Maman : Assoie toi là Ulrich. Il faut qu’on parle.

Ulrich : Il y a un souci ? Maman !

Maman : Tu vois Emilio ?

Ulrich : Oui !

Maman : Et le fils de ta daronne ? La fille et le fils de cette pétasse de seconde femme de ton père ?

Ulrich : Oui ! Maman pourquoi tu me parles d’eux ?

Maman : Quand toi-même tu les vois ça ne te dit rien ? Quand tu vois mes cheveux se blanchir ça ne te dit rien ? Tu veux que j’aie mes petits enfants sous terre ?

Ulrich : Maman ! Tu n’es pas sérieuse là !

Maman : Quoi ? Je peux mourir dans la minute à suivre, ou demain, ou après-demain. Tu sais quel sera mon plus grand regret ? De n’avoir pas tenu mes petits fils entre mes bras. Et je t’en voudrais pour ça.

Ulrich : Maman, je ne te comprends pas ! Je t’ai dit que je ne suis pas pressé pour le mariage. Et que je me marierai quand je serai sur de moi, quand j’aurai celle que je veux.

Maman : Quand tu seras prêt ? À tes cinquante ans ? Quand tu seras vieux pour satisfaire femme ?



Elle me parlait quand papa est rentré. Vite je cours dire ça à papa et il me dit de m’en aller car je dois avoir du boulot. Ainsi je suis rentré chez moi prendre une douche et me changer. Là j’ai mis un T-shirt manche longue rouge bordeaux sous une veste bleue sombre.



Emilio : Quand tu auras fini de prendre le cœur de toutes ces femmes qui travaillent ici j’espère pour toi que tu iras dans la rue et nos chez moi hein. (Rire)

Ulrich : On dit quoi ?

Emilio : Ah bientôt c’est les fêtes de fin d’année. Avec Victorien on se dit qu’on ira au Brésil ou au Canada. Ça te dit ?

Ulrich : Brésil sera bien !

Emilio : Oui ! C’est ce que je me dis aussi. Mais il te faut une femme hein, tu ne peux pas nous accompagner comme ça, célibataire.

Ulrich : Qui te dit que je suis célibataire ?

Emilio : Ah à peine cinq heure et monsieur est déjà en couple ? Vraiment toi là hein

Ulrich : Tu veux bien lâcher mon col ?



Une semaine s’en est allé, puis deux semaine et ce truc qui bat ici dans ma poitrine garde encore de l’espoir en son cœur. Je ne peux dire que je l’ai aimé, aimé comme si c’était elle la fin du monde je l’ai aimé sans condition pendant si longtemps et cela ne s’arrête pas vraiment. Cet amour que je porte à cette femme, ça ne s’est point arrêté parce qu’une nuit elle est parti. Je le dis car je ressens encore mon cœur qui bat pour cet amour si pur. Et peu soit le nombre de fois que je me crée des raisons accordant le fini pour nous et le cœur me donne la meilleure des raisons.


Nous sommes le soir du jeudi vingt-huit Décembre et j’attendais Sylvia chez moi impatiemment quand je reçois la visite de Cynthia tout en larmes.



Ulrich : Cynthia !!? Qu’est-ce que tu as !? Pourquoi tu pleures !

Cynthia : Au… Audrey !

Ulrich : Audrey ??? Tu as eu de ses nouvelles ? Elle est où !

Cynthia : Elle est morte !

Ulrich : Morte ? Comment…

Cynthia : Désolé de débarquer chez toi comme ça mais je ne savais pas où aller. Alors… J’étais à la maison puis j’ai eu un appel. C’était la police. Ils m’ont dit qu’il y a eu un accident de route et que les personnes à l’intérieur de la voiture qui a brulé n’ont point survécu. C’était la voiture préféré d’Audrey !

Ulrich : … (Sans mots=)



Je n’ouvrais pas la bouche, j’avais la gorge trop serré ? En tout cas je venais de perdre ce sourire et cette joie qui m’animait. J’étais là figé quand Sylvia fait son entrer dans la chambre.


A suivre…

Chapitre 5 ♥

Auteur : Saint Daniel ????

Titre : L’amour des temps⏳. 

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Hirondelle???? et le Saint????

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