Chapitre 4

Ecrit par St Daniel

- Les chroniques de Saint Daniel -


Titre : *Le monde s’écroule*


Auteur : *Saint Daniel*


_Chapitre 04__


Anaïs : Christophe mon monde s’écroule…


Il sonne presque dix huit heure quand le docteur revient les voir et les annonces qu’il n’a pas de raison pour garder Anaïs  toute la nuit, donc ils peuvent renter. Une nouvelle qui réjoui les deux et ils se pressent de rentrer. Pour les frais médicaux, l’homme qui les avait  conduit à l’hôpital s’en est charger et juste après il a disparu. Plus tard dans la nuit, les deux ne savaient pas où se rendre, alors ils sont restés là dans les décombres. Christophe s’était plongé à nouveau dans ce ciel, il l’admire et pense à demain et surtout ce qu’il adviendra d’eux quand Anaïs  se lève entre ses jambes et sors regarder la forme de la lune.


Christophe : Qu’est-ce que tu as ? Chérie.


Anaïs : Rien. C’est juste que… Non laisse.


Christophe : Qu’est-ce qu’il y a ? Dit moi.


Anaïs : Tu penses que la vie te serait différente si je n’étais pas entré dans ta vie ?


Christophe : Tu recommences avec ça ?


Anaïs : Non. C’est juste que je me demande ce que tu seras sans moi.


Christophe : Sans toi je serai sans doute humain et peut-être un homme mais je serai si amoureux d’une autre femme de la même manière, et peut-être plus. On ne sait jamais.


Anaïs : Je vois. Que ce soit moi ou une autre, tant que tu l’aime, tant que ton cœur bat, tu seras prête à défier la nature et aller à l’encontre du destin pour elle.


Christophe : Je veux vivre d’amour, grandir d’amour, agoniser par amour, je veux tout faire par amour. Tu sais ce que je voudrais faire par amour aussi ?


Anaïs : Non, dit-moi.


Christophe : Etre un bon père pour notre fils. Enfin si tu m’aimes jusqu’à ce x-date.


Anaïs : Avant que mon premier père adoptif ne meure, il me disait : « On ne peut pas dompter le destin, mais le cœur peut décider qui aimer. La vie n’est que la réalité que l’humain se façonne, cependant la mort ne tue pas l’amour». Je ne l’ai jamais oublié ses paroles. J’espère ne pas avoir à me battre pour t’oublier, ni toi, ni ce jour.


Là debout face à ce ciel Anaïs  pose la tête sur le torse de Christophe et ils se font le vœu de s’accompagner dans le pire comme dans le meilleur pour la vie.

Dans la même nuit, lorsqu’il sonnait vingt trois heures la mère adoptive d’Anaïs  va voir son mari.


Mère : Chéri, on peut parler ?


Père : De tout, mais, pas de ça.


Mère : Mais chéri c’est aussi notre fille.


Père : Il n’est pas de mon sang.


Mère : Je ne te reconnais plus.


Père : Tu veux aussi partir ? Tu connais la porte.


Mère : Hum…


Père : J’ai sommeil, tu veux bien me libérer de la place ? Je vais dormir.


La mère adoptif d’Anaïs  qui se sentait si mal s’était levé du lit sans plus rien dire et s’est dirigé vers le salon où elle a passé toute la nuit.


Le lendemain, très tôt le matin Christophe et Anaïs  ont quitté l’enceinte de l’internat car il voulait aller voir une de ses vieilles ami pour lui demander de l’aide. Arriver là bas Anaïs  patiente Christophe à la porte.


L’ami : Attend ! Tu es fou ? Toi que je n’aurai jamais pensé être en couple un jour tu es venu avec ton amour d’aujourd’hui et tu la laisse au portail ?


Christophe : Faut qu’on parle d’homme à homme et de truc sérieux.


L’ami : Ouais mais elle ne peut pas rester au portail. Fait la entré et suis moi dans ma chambre à couché.


La connaissance de la valeur accorder à une tierce personne ne s’apprend pas au cours de la vie mais de la considération qu’on octroie à ceux qu’on aime. Christophe venait de comprendre la différence qui se situe entre faire confiance et croire en quelqu’un. Ainsi il ne s’est plus soucié.


L’ami : Christophe, la prochaine fois je te briserai en deux. Combien de fois je t’ai dit qu’elles ne sont pas toute pareilles ? Ce n’est pas parce que cette génération cours après l’argent, la beauté, ou s’offre au premier venu par plaisir que tu dois mettre celle que tu aime dans le même panier qu’eux. Si ton ami ou ta femme te quitte, ça prouve que ce sentiment n’était pas réciproque.


Christophe : J’ai compris, suis désolé.


L’ami : Bon qu’est-ce qui t’amène ? Je ne m’attendais pas à te voir un bon matin comme ça chez moi. Et quelque chose me dit que ce n’est pas une visite de courtoisie.


Christophe : C’est vrai. (Il n’y va pas par deux chemins)


L’ami : Je vois. Je ne peux rien te promettre pour l’instant, toi-même tu sais que nous sommes au beau milieu du mois. Cependant il faut que tu aies ton portable sur toi tout le temps.


Christophe : Ok d’accord. Merci beaucoup.


L’ami : Oh de rien. Disons que tu me dois maintenant.

Christophe : Je te l’en voudrais.


Pendant qu’il partait l’ami leurs à donner un billet de dix mille francs en plus du transport. Christophe était content et Anaïs  aussi.


A l’école en l’absence du professeur Priscilla s’est rendu derrière et retrouve les garçons (Marc et  Kevin).


Priscilla : Pourquoi Christophe n’est pas venu à l’école ?


Kevin : Pourquoi Anaïs  n’est pas venu à l’école ?


Priscilla : Je ne sais pas !


Kevin : Nous aussi on ne sait pas.


Priscilla : J’espère pour votre ami… qu’il n’a pas fait ce que je suppose hein.


Marc : Tu peux nous laisser nous concentrer ? Ce que les amoureux font ne nous regarde pas, donc on s’en fiche. Il faut juste qu’ils soient en sécurité. On n’a qu’une seul vie.


Priscilla : On dirait que vous me cacher quelque chose, je vous ai à l’œil.


Priscilla s’est retournée à sa place et elle regardait les garçons chuchotés entre eux. Kevin voulait la dire ce qui c’était passé, que c’est ce que Christophe leurs a dit mais Marc refusait car selon lui si Priscilla est une vraie amie Anaïs  n’aura pas besoin de la lui caché. Ils discutaient quand le surveillant entre dans la salle.


La mère adoptive d’Anaïs au travail n’arrivait pas à se concentrer, elle avait la tête ailleurs. A croire que quand on tient à quelqu’un tout nous ramène à cette personne quand on n’a pas de ses nouvelles. C’est ainsi qu’elle s’est décidé à ce rendre dans l’établissement. Arriver elle s’est dirigé vers la direction et  a demandé d’après sa fille. Là elle apprend l’absence de sa fille et fait semblant pour ne pas élever les soupçons. Prise de peur elle demande d’après Christophe. Le directeur l’a fait part de la tragédie et elle eut des larmes aux yeux. Voyant qu’elle voulait voir sa fille pour une raison urgente le directeur envoie le surveillant chercher Priscilla, Marc et Kevin.


Surveillant : C’est qui Marc et Kevin ? Le directeur vous veut dans son bureau tout de suite.


Marc : Euh monsieur s’il vous plait vous êtes sur qu’il s’agit bien de nous ?


Surveillant : Ce n’est pas vous Marc et Kevin ?


Kevin : Oui, Oui, mais…


Surveillant : Toi aussi Priscilla.


Priscilla : Euh moi ? Ok ! Je crois qu’il est temps que les masques tombe. (dit-elle en fixant Marc et Kevin)


Les garçons étaient prise de panique mais il gardait leurs tête car s’il y a une chose dont ils sont sûr c’est que quoi qui se passent ils ne diront jamais rien. A leurs arrivé ils croisent la mère d’Anaïs qui est assis dans la terrasse d’attente avec le directeur.


Mère d’Anaïs : Bonjour comment allez vous ? C’est moi qui vous ai demandé.


Marc : Vous nous voulez quoi ?


Mère d’Anaïs : Je sais que vous êtes au courant de la situation mais au moins par pitié dite moi où elle se trouve. Je vous en supplie.


Kevin : Vous la voulez quoi ? Je crois que si elle voulait que vous le sachiez elle vous aurait contacté depuis hier.


Marc : Si ma mémoire est bonne, Christophe vous aurait dit hier de ne pas chercher à la revoir non ? Vous pouvez être notre mère, et tout comme on n’aurait pas aimé manquer de respect à notre mère nous vous prions que nous restions là.


Priscilla : Euh quelqu’un peut me dire ce qui se passe ? Et pourquoi ce que Anaïs  fait avec Christophe ? Et aussi pourquoi vous comportiez comme ça ?


Mère d’Anaïs : Je vous comprends. Je sais que vous êtes en colère, très en colère pour tout, et je vous comprends. Mais comprenez moi. Pour une mère qui vient d’apprendre l’incendie qui a eu lieu au seul endroit où sa fille est en sécurité, dite moi comment vous vous sentirez à ma place.


Kevin : Quoi ? De quoi vous parliez ?!!


Les garçons n’avaient pas attendu à ce que la mère leurs dise un mot de plus. Ils ont couru à toute vitesse à se rendre au niveau de l’internat. Arrivé ils se sont retrouvé face au désastre. Tout a été pris par le feu. Prise de peur, à se demander où ils peuvent être et dans quel état ils sortent leurs téléphone portable et appel leurs ami en même temps. L’appel est resté sans réponse car le téléphone était déchargé.


Sur le campus, Jacques est avec ses amis quand Andréa s’approche avec son groupe. La voyant venir les amis de Jacques ont éclaté de rire. Quelques uns y sont allé à la pointé du doigt en se moquant d’elle et en représentant à peu près les cris et manières qu’elle avait fait chez Jacques. Cela a énervé Andréa et elle s’est approché de Jacques et lui a donnée une gifle devant tout le public. Après la gifle l’Iphone de Jacques était tombé. Andréa s’en foutait mais le faite de baisser la tête la fait ramasser le téléphone. Elle n’en croyait pas ce qu’elle regardait, elle ne pouvait pas imaginer que Jacques pouvait faire ça. Tellement énervé elle prit l’Iphone et la jette contre le mur avec force.


Andréa : Je te déteste ! Pervers !!!


Jacques : Tu n’es qu’une pute. Ta chatte poilu n’est même pas douce que celui du prostitué.


Andréa : Tu es fou Jacques ! Comment tu peux…


Jacques : Je peux quoi ? Tu t’attendais à quoi ? Pétasse que tu es !


Prise de honte Andréa s’est précipité de quitter les lieux. Elle n’a plus perdu une minute là sur le campus, elle s’est immédiatement rendue à la maison.


Après tant d’attente Marc, Kevin, Priscilla et mère qui avait toujours les larmes aperçoivent Christophe et Anaïs  rentré de loin la main dans la main et toute souriant. A croire qu’il n’en vaut pas la peine de se donner cœur à penser à tous ses soucis même si notre vie en dépend. On a qu’une seul vie, et si au lieu de penser à toute nos souci on se créait un temps à s’enjouer et à tout oublier ? Juste pour quelque minute, je pense que ça ferait du bien l’être.


Anaïs : Euh vous faite quoi là ? Vous ne deviez pas être en classe ? (dit-elle toute étonné de les voir là, elle n’avait pas encore remarqué sa mère adoptif)


Marc : Vous étiez où ? Vous allez bien ? Pourquoi ne m’avez-vous pas contacté ?


Christophe : Vous !! Qu’est-ce que vous faite ici ?!!


Mère adoptif : Je veux juste voir ma fille, s’il te plait. (La colère et le dégoût se lisait facilement dans les yeux de Christophe)


Anaïs : Chéri s’il te plait, calme toi. Regarde moi, ce n’est pas la peine de se mettre dans cette état.


Christophe : Lui et son mari savaient bien que Jacques n’est qu’un pervers, et ils voyaient bien ses gestes inhumains et désires incestes mais ils n’ont rien fait. Et maintenant qu’il a …


Anaïs : Hé chéri…


Anaïs  embrasse Christophe et lui coupe ainsi la parole.


A suivre…


Chapitre 05


Auteur : Saint Daniel


Titre : Le monde s’écroule 


Les chroniques de Saint Daniel.

LE MONDE S’ÉCROULE