chapitre 4
Ecrit par Djamila Diallo
Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌
Je promène les yeux pour dissimuler ma panique en ayant un affolé battement de mon Coeur
Djibril : je t'ai posé une question Mariam !
- je suis désolée de la façon dont, j'ai réagi bb, il se passe que, les hommes me font peur depuis que j'ai eu cette agression, donc ne fait pas attention à ce que je dis ou fait ces jours-ci s'il te plaît. Dis-je d'une voix faible
Il me regarda un instant, fronça les sourcils, s'apprêta à dire quelque chose puis renonça et se plongea dans ce qu'il m'a acheté, il ne releva la tête que pour me donner la nourriture.
- tiens, mange tes croissants ensuite, tu vas prendre tes médicaments, dit-il en me donnant les croissants
- merci ! T'es vraiment un amour, dis-je avec sourire.
Son ami Bachir et son épouse sont arrivés à cet instant
- salut, ont-ils dit en rentrant
Bachir : comment va-t-elle ?
Djibril : beaucoup mieux
- du courage ma chère, Dieu se charger de celui qui t'a infligé cela, m'a dit fifi la femme de Bachir
Moi : merci !
- Bachir, puis-je m'entretenir un instant avec toi ? Dit Djibril à Bachir
Bachir : bien sûr !
Djibril : dans ce cas, allons-y
Bachir : OK
- j'arrive mon amour, je n'en ai pas pour longtemps, m'a dit Djibril en posant une bise sur son front ensuite, il s'est dirigé vers la sortie avec Bachir.
Au-dehors :
- dis-moi Bachir, est-ce cela t'arrive de te poser des questions sur l'apparence des choses, de ce qu'on voit et de ce qui nous échappe ? dit Djibril confus
Bachir : pourquoi, me poses-tu cette question ?
Djibril : je trouve ma femme réellement bizarre, j'ai comme l'impression qu'elle me cache quelque chose
Bachir : (perdu) comment ça, tu la trouves bizarre ?
Djibril : tout d'abord, elle n'a rien voulu me dire concernant son agression, elle persiste à dire qu'elle ne s'en souvient pas, mais pour moi ça ne tient pas
Bachir : elle dit peut-être vrai
Djibril : je l'ai trouvé consciente et elle n'avait pas du tout l'air d'une personne droguée, je suis sûr qu'elle connaît son agresseur
Bachir : alors pourquoi, refuse-t-elle de te révéler son identité si elle le connaît ?
Djibril : c'est la grosse question que je me pose aussi, mais le plus bizarre dans tout cela, c'est que tout à l'heure, elle a fait une crise de nerfs quand elle a vu Bakary.
Bachir : Bakary ?
Djibril : oui, et elle avait si peur qu'elle a failli déchirer ma chemise et quand, je l'ai demandé pourquoi elle était effrayée de voir Bakary, elle m'a répondu de ne pas tenir compte de ces faits et gestes, mais pour moi ça ne s'explique pas.
Bachir : alors ça ! Ça ne me plaît pas du tout
Djibril : (confus) Pourquoi dis-tu cela ?
Bachir : hier nuit ma femme me disait qu'Oumou soupçonnait Bakary d'être l'agresseur de Mariam
Djibril : et si c'était vrai ?
Bachir : tu délires ou quoi ? Bakary ne ferait jamais une chose pareille à une femme encore moins à ton épouse qui est en plus sa cousine
Djibril : Bakary avait tout le visage griffer
Bachir : vraiment ! Et tu ne l'as pas demander comment cela est arrivé ?
Djibril : si, il m'a dit qu'il s'était battu.
Bachir : pourtant un homme ne se défend pas avec ses griffes lors d'une bagarre
Djibril : justement, je me suis dit la même chose
Bachir : écoute Djibril, je sais que t'es très affecté par ce qui est arrivé à ta femme, mais la seule personne qui peut éclaicir cette histoire, c'est bien elle, oblige la à te dire le nom de son agresseur
Djibril : je ne peux pas l'obliger à faire quelque chose contre son gré, mais si jamais je découvre que Bakary à quelque chose à voir avec son agression de ma femme, je te jure que je le poursuivrai en justice.
Bachir : n'accuse personne pour l'instant sans preuve, parce que tu pourrais te tromper.
Djibril : d'accord.
Après l'hôpital, Bakary est directement rentré chez lui, mais il ne trouva pas sa femme à la maison et quelques minutes après, cette dernière est rentrée de mauvaise humeur.
- je peux savoir où étais-tu ? Demande Bakary à sa femme
Oumou j'étais allée vérifier si ce n'était pas toi qui avais agressé ta cousine et j'ai obtenu la preuve qui atteste que c'est toi qui l'as agressé
Bakary : je ne savais pas que tu étais de la police. Alors que t'a-t-elle dit, ma cousine ?
Oumou : elle ne m'a rien dit, j'ai fait ma propre conclusion... je sais que c'est toi qui l'as battue, ton histoire de voiture n'est rien d'autre qu'un mensonge, mais moi, tu ne m'auras pas
Bakary : tu me crois capable de faire ça ?
- tout à l'heure à l'hôpital, j'ai remarqué que Mariam avait des ongles du coup, j'ai compris que c'est elle qui t'avais griffée le visage pour se défendre, parce qu'un homme ne griffe pas lors d'une bagarre au contraire il donne des coups de poing, tu vas continuer à nier ? Lui a dit sa femme sans crainte sur un ton dur.
- Tu me crois vraiment capable de faire une chose pareille ? Répète-t-il
- pour être honnête, je ne te croyais pas capable de faire une chose pareille à une femme, mais je réalise que je me suis trompée sur toi, mais je vais ouvrir les yeux de Djibril, je vais lui dire que c'est toi qui a agressé sa femme.
Bakary : et il va faire quoi ?
Oumou : pardon ?
Bakary : Je te demande ce qu'il pourrait me faire !
Oumou : serais-tu en train de m'avouer que c'est bien toi qui a fait cela à ta cousine ?
Il éclata d'un rire et décida de tout lui dire sans savoir qu'elle était déjà au courant
Lui : eh bien, puisque tu es curieuse, je vais tout te dire comme ça, tu pourras aller le raconter à Djibril.
- je t'écoute alors, dit-elle en croisant les bras.
Bakary : pour commencer, Mariam n'est pas ma cousine, c'est une villageoise que j'ai épousé contre mon gré et que j'ai ensuite céder à mon ami, puisqu'elle ne m'intéressait pas.
Il l'a expliqué comment, il a fait pour me marier à Djibril vous saviez vous cela, donc, ce n'est pas la peine de faire une répétition.
Mais cette nouvelle laissa la sa femme impassible puisqu'elle savait déjà la vérité.
Oumou : alors pourquoi, tu ne voulais pas qu'elle fonde une famille avec Djibril, puisque c'est toi qui les a unies ?
Bakary : cela ne te regarde pas !
Oumou : tu es finalement tombé amoureux de la femme que tu as rejetée, c'est ça ?
- oui, je suis tombé amoureux d'elle et tu sais pourquoi ? Parce qu'elle vaut mieux que toi, malgré qu'elle n'ait pas fait des études, cria-t-il
Oumou : ah ! Vraiment ?
- eh oui ! Elle cuisine bien en plus c'est une femme soumise, par contre toi, tu ne sais tenir même une maison à plus forte raison pouvoir cuisiner mais aussi, tu es très mal élevée, ajoute-t-il sur un ton méprisant
Oumou : alors pourquoi es-tu encore avec moi ?
Bakary : parce que je suis un imbécile !
Oumou : tu es pas seulement un imbécile, mais aussi un malade mental, mais moi, je vais te guérir de ta dépression, parce que si tu penses que tu vas te débarrasser de moi comme un objet, tu te mets le doigt dans l'œil, je ne suis pas Mariam Moi et, je ne te crains pas du tout.
Bakary : ah vraiment !
Oumou : eh oui, et si jamais tu t'hasardes à lever la main sur moi un jour Bakary, tu vas le regretter, parce que je n'hésiterai pas à te foutre en prison bien que tu sois Mon Mari.
Bakary : ...
- en ce qui concerne mon éducation sache que la tienne ne vaux pas mieux qu'elle, parce que toi aussi, t'es très mal élevé tchurrrr ! Complète-t-elle sur un ton méprisant puis, elle le laisse arrêter avec plein d'étonnement.
Après quatre jours passé à l'hôpital, je rentre enfin à la maison.
Moi : Djibril, tu peux rependre demain le boulot
Lui : non, pas avant que je sois complètement rétablie
Moi : je vais mieux à présent, tu ne vois pas ?
Lui : d'accord, mais à une seule condition !
Moi : laquelle ?
Lui : que tu me promettes de suivre le traitement au pied de la lettre, promis ?
Moi : oui, c'est promis
Djibril : d'accord !
Moi : bb !
Lui : oui !
Moi : je sais que tu m'aimes énormément, mais ce que, je voudrais savoir, c'est si tu me fais confiance !
Lui : pourquoi me poses-tu cette question ?
Moi : pour que je puisse m'ouvrir à toi, mais pour cela, il faut que je sois sûre que, tu me fais confiance.
Il me regarda et fronça les sourcils avant de me répondre
- je te fais entièrement confiance, mais pour être franc, je doute de ta sincérité, me dit-il
Honnêtement, je ne m'attendais pas à cette réponse.
Moi : Djibril, tu doutes de moi ?
Lui : Bâ, je ne sais pas trop, mais honnêtement, je te trouve très bizarre dernièrement
Moi : tu me trouves bizarre ?
Lui : Bâ oui, d'abord avec Bakary et hier aussi, tu as insulté ta mère sous mes yeux
Moi : cette femme n'est pas ma mère Djibril
Lui : pardon ?
Je me suis levée pour lui faire face.
D'une douce et tendre voix, je lui dit ceci :
Moi : Djibril, il y a beaucoup de choses que tu ignores de moi et, si je n'ai jamais rien voulu te dire depuis le départ, c'est parce que ma vie et l'honneur de ma famille était en danger.
Djibril : de quoi s'agit-il ?
Moi : il s'agit de notre mariage et de mon agression
Djibril : (intéressé) je t'écoute alors
Moi : pour l'instant, je ne vais rien te dire.
Djibril : et pourquoi pas maintenant ?
J'ai hésité de parler.
Il plonge ses yeux dans les miens puis, il me tient la main pour me rassurer.
- la vérité apporte la paix au cœur. Donc parle-moi. Dit-il
Moi : je te dirai la vérité en présence de quelques personnes
Djibril : et je peux savoir qu'elles sont ces personnes ?
Moi : Bintou, et tes deux amis
Djibril : qu'est-ce que mes potes viennent voir là-dedans.
Moi : tu le sauras plus tard
Djibril : eh bien, on va les appelés
Moi : d'accord.
Il allait appeler ses amis quand ils ont tous les deux apparu.
- Mariam, il y a du mieux ? Me dit Bachir en se dirigeant vers nous
Moi : oui, je vais bien merci
- ça tombe bien que vous soyez venus, j'allais justement vous appeler pour que vous veniez chez-moi. Dit Djibril en regardant Bakary avec un mauvais œil.
Bachir : y a un problème ?
- non, c'est ma femme qui voulait que vous soyez là, car elle a des choses à me révéler, dit Djibril.
Bakary : et pourquoi veut-elle que nous soyons présentes ?
- parce que ce que j'ai à lui dire vous concerne, particulièrement toi, rétorquais-je
- et en quoi cela me concerne en particulier ? Dit Bakary avec assurance pensant que je n'oserais pas le démasquer devant ses amis.
Vêtue d'un pantalon noir, d'un chemisier blanc à manches courtes et d'un pull-over noir, je vais prendre une chaise pour m'asseoir en face d'eux.
- Djibril, Bakary n'est pas ce qu'il prétend être, c'est un lâche, un homme sans cœur, dis-je sur un ton méprisant
Bachir : attends Mariam, pourquoi médis-tu ton cousin de la sorte, qu'est-ce qu'il t'a fait ?
Moi : cet ingrat n'est pas mon cousin
Bakary : (paniqué) mais qu'est-ce que tu racontes Mariam, tu as perdu la tête ?
- Bakary, inutile de faire semblant, car ma patience à atteint ces limites, aujourd'hui je vais dire toute la vérité à Djibril absolument tout, afin qu'il sache quelle salle ordure tu es ensuite, tu pourras mettre tes menaces à exécution, mais je ne permettrai plus que tu continues à te moquer de lui. Dis-je en colère
Djibril : (confus) je peux savoir ce qui se passe entre vous deux ?
Moi : Djibril, la femme que j'ai insultée à l'hôpital n'est pas ma mère, je ne sais même pas qui sont ces gens qui prétendent être mes parents. Ma véritable mère ainsi que le reste de ma famille se trouve au village... ces gens sont sous les ordres de Bakary.
Djibril : quoi ?
Moi : Oui, et sache que je ne suis pas la cousine de cet ingrat qui te sert d'ami
- mais c'est quoi cette histoire ? Si tu n'es pas, la cousine de Bakary, quel lien as-tu avec lui ? Et pourquoi a-t-il conduit Djibril chez ces gens pour demander ta main s'ils ne sont pas tes véritables parents ? Dit Bachir en se tournant vers Bakary.
- répond Bakary, dit leur quel lien existe entre nous deux et comment tu es parvenu à nous unir Djibril et moi, dis-je d'un ton coléreux.
Sans gêne, il répond en ces termes :
- elle dit vrai, nous ne sommes pas des cousins, on est mariés et on s'est mis d'accord pour nous moquer de Djibril, a-t-il dit en fixant Djibril droit dans les yeux.
Bachir : quoi ???
- tu ne parles pas sérieusement, je suppose ? Lui demande Djibril
- c'est faux, Djibril ! Moi je ne te connaissais pas pour vouloir te faire du mal, il essaie de retourner la situation contre moi pour me faire passer pour la coupable, c'est lui qui m'a contraint de me marier avec toi, protestais-je
- Après m'avoir utilisé, il a décidé se débarrasser de moi parce que je ne suis pas lettrée, je viens de te dire que c'est pour protéger ma vie et l'honneur de ma famille que, j'ai gardé le silence, tu dois me croire Djibril
Bintou est arrivée dans cet intervalle de temps et m'a aidé à me défendre.
- Djibril, Mariam te dit la vérité, j'ai moi-même été témoin d'une de ses menaces concernant sa grossesse, il venait souvent ici derrière toi pour menacer Mariam d'interrompre sa grossesse, tu peux aussi demander son épouse, dit Bintou de façon apaiser
Moi : (inquiète) Merci Bintou.
Djibril : c'est donc lui qui t'a agressé ?
Moi : ...
Djibril : (en colère) c'est Bakary oui ou non ?
Moi : ...
Djibril : réponds ???
Moi : oui, c'est lui qui m'a agressé, parce qu'il ne voulait pas que mon Bébé naisse.
Djibril n'a pas pu se retenir du coup, il l'a donné un coup-de-poing au visage.
- sors de chez-moi crétin et ne revient plus jamais, cria Djibril étant dans tous ces états
- je vais partir, mais avec ma femme... Suis-moi Mariam, proteste Bakary d'un ton coléreux aussi
- Mariam, ne bougera pas d'ici, réplique Djibril en colère
Bakary : Mariam, n'est pas ta femme, c'est la mienne, c'est à moi ses parents l'ont donné pas à toi.
- tu vas gérer cela avec sa famille, moi j'ai payé sa dote, j'ai financé le mariage. Donc c'est ma femme et personne ne peut me dire le contraire et moins d'erreur, je te traîne en justice.
J'aurais pu compter les battements sourds de mon cœur quand Djibril s'est avancé vers moi.
Et jusque-là, Bachir n'a pas pu dire un mot, tellement qu'il était dépassé.
Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌