Chapitre 4

Ecrit par Ritha Josiane

MON EXISTENCE,MON CALVAIRE 


CHAPITRE 4


C'est difficilement que je réussi à sortir de la douche je me mettais en pyjama quand j'entendis des pas s'approcher de ma chambre.lorsque la porte s'ouvrit je me retrouva en face de Oumou.On resta là pendant au moins 2minutes à se regarder et ensuite on se jeta l'une dans les bras de l'autre


-Ou... Oumou


Elle me caressait le dos et les cheveux


-Chut.... Tout doux! T'inquiète je sais ma puce. Viens on va s'asseoir sur le lit. Mais pourquoi tu m'as pas appelé


-Désolé j'ai oublié. Mais comment tu l'as appris? 


-Tu oublies que ton père était quelqu'un de célèbre dans ce pays? Ma puce je suis vraiment désolé pour tes parents, du courage je suis là d'accord ? 


Je posa ma tête sur ses genoux et je me remis à pleurer de plus belle. 


-S'il te plaît reste avec moi. 


-Non je vais faire mieux, maman veut que tu viennes dormir à la maison, Mohammed nous attend dehors avec sa voiture, on va prendre quelques affaires et on y va.


Mohammed c'est le grand frère aîné de 22 ans, 1m80, teint noir, beau gosse en faculté de banque et finances. C'est un mec trop sympa et surtout un vrai charmeur. 


-De toutes façons je n'ai pas le choix, chaque recoin de cette maison me rappelle papa et maman. 


Elle prit quelques habits dans mon dressing, j'étais assise sur mon lit perdue dans mes pensées de toute façon elle était une habitué de la maison. Après on descendit rejoindre Momo en bas. J'averti le vigile que je pars pour je ne sais combien de temps. 


-Coucou miss monde


-Bonsoir Momo! 


-Tu vas dormir avec moi ou avec celle là? 


Oumou se mit à rigoler, je voyais bien qu'ils faisaient tout pour ne pas aborder ce sujet. Et croyez moi c'est la meilleure façon de consoler quelqu'un pendant le deuil lui faire penser à autre chose. 


Après un long trajet qui se fit en silence on arriva chez eux, ils habitaient un autre quartier résidentiel mais tout près de l'Université publique. Sa mère et ses autres frères étaient au salon. La table était bien dressé comme toujours. 


-Bonsoir maman


Elle se leva et vint me prendre dans ses bras, cet geste le donna des larmes aux yeux de toute façon il n'y a que ça que je fais depuis l'hôpital


-Pleure ma fille pleure cela te fera du bien. Tu peux rester aussi longtemps que tu veux c'est ta maison, tu es ma fille. 


-Snif... Hmmm merci maman. 


-Tu veux pas avaler quelque chose? 


Je secoua la tête, en ce moment la nourriture est le cadet de mes soucis. Oumou me raccompagna dans sa chambre, je me mis sous la couverture pendant qu'elle rangeait mes affaires. Elle sortit ensuite pour aller je ne sais où. J'avais mis mon collier au cou, et ma gourmette au bras, quoi qu'il arrive je ne vais jamais les enlever c'est la seule chose que j'ai d'eux. J'étais perdue dans mes pensée quand mon portable se mit à sonner, je regarde l'écran c'est ‹‹Bb tg›› je voulais l'appeler demain mais j'avais besoin d'entendre sa voix


-Allô...... 


-Allô ma puce comment tu vas? 


-Humm ça va


-J'ai appris la nouvelle, je suis vraiment désolé mon cœur. Dis moi tu es où ? 


-Chez Oumou je vais y rester quelques temps


-Je peux passer ? 


-Non bb s'il te plaît, il fait nuit. T'inquiète pas ça va aller


-Ok je vais passer demain avant d'aller à la fac. Je voulais même te faire une surprise d'anniversaire ce soir. 


-S'il te plaît ne me parle plus jamais de ça de toute mon existence. 


-Ok ok mon amour calme toi. Repose toi hun demain tonton Bryan va t'amener les bonbons à la fraise. 


C'est comme ça qu'il appelait nos baisers, il était le seul à réussir à me decrocher un sourire depuis que j'ai appris la nouvelle. 


-Mdr tu es fou j'ai juré


-Fou de toi princesse. Allez repose toi parce que demain je ne vais pas te laisser une seule minute de repis. Je t'aime très fort


-Je t'aime aussi.... 


Lorsqu'il raccrocha ensuite je voulu éteindre mon portable mais je recevais un appel de Tata Virginie la sœur de papa qui vivait aux États-Unis. 


-Coucou ma princounette tu dors déjà?? 


''Princounette'' toutes mes tatas m'appelaient comme ça même maman, vu le ton joyeux qu'elle a pris pour me parler je présumait qu'elle n'était pas encore au courante. 


-Non tati je dors pas encore? 


-Joyeux anniversaire! Joyeux anniversaire! Joyeux... 


-Tata s'il te plaît arrête. 


-Mais il t'arrive quoi là, tu sais combien de temps j'ai répété pour chanter ça


Ma tata toujours aussi amusante c'était une blonde de 32 ans 1m62 mariée à un monsieur américain avec qui elle a eut deux enfants. 


-Tata j'ai quelque chose à te dire.. 


Je sentais ma gorge se nouer, les larmes me monter... 


-Dis moi ma puce qu'est-ce que t'as? 


-Papa... Et maman... 


Et j'eclata en sanglots


-Mais pourquoi tu pleure??? Tes parents ont fais quoi ? 


-Ils sont morts tata... Ils ont eu un accident..!!! 


J'avais du mal à articuler,entre ce que je devais lui dire et mes sanglots je ne sais pas si elle a pigé quelque chose. Mais je crois qu'elle a compris vu qu'elle a crié au point de me casser mes pauvres tympans. 


Il eut un silence pendant ay moins 15 secondes


-Tati tu es là ??? 


-Jehny dis moi s'il te plaît que c'est faux!!! Oh mon Dieu


-Hummm snif... Non tati ils sont parti sans moi. 


-Arrête ne dis pas ça. Dis moi tu es où? À la maison? 


-Non je suis chez Oumou..


- D'accord ma puce. Repose toi je vais prendre le premier avion et venir. Mamie est au courante? 


-Non je ne l'ai pas encore appelé. 


-Ne le fais pas tu sais que sa santé est un peu fragile. À mon arrivée je vais m'en occuper. Je vais appeler tonton Jean pour plus d'infos. Repose toi je serai bientôt là. 


-D'accord tati! 


Après avoir raccroché j'eteignis immédiatement mon portable, Oumou était de retour. Elle vint s'allonger à côté de moi. Je mis ma tête sur son épaule et elle me caressait les cheveux jusqu'à ce que je ne m'endorme. 


Chez la famille K. Dans la banlieue


Dans la peau de Prudent


On venait d'achever le repas, mon père et moi on était dans la cour de la maison en train de discuter pendant que Peter faisait la vaiselle avec Sam et maman donnait à Yasmina son bain. 


Je sentais mon papa préoccupé par quelque chose, il était perdu dans ses réflexions et ça se voyait qu'il n'était pas vraiment dans sa peau. 


-Papa... Papa... 


Je lui tapota l'épaule pour le ramener sur terre.. 


-Hummm tu dis quoi? 


-Tu as quoi? Je te sens inquièt


Vu que j'étais l'aîné papa et moi discutions beaucoup mais j'étais plus proche de ma mère que lui. C'est avec Sam qu'il était plus scotché, ils étaient comme des potes. 


-Rien fiston.. 


-Tu es sûr ? Parce que ça se voit que tu n'es pas bien


-Je te dis que ça va !!! Ooor!!! 


D'un coup il s'énerva se mit à me crier dessus, c'était pas son genre.. Il se leva et partit dans sa chambre. Maman me regarda avec étonnement


-Il a quoi ton père ?? 


Je haussa les épaules, moi même je ne comprenais pas. Ma mère continua par me fixer


-Humm Prudent!!! 


-Quoi maman?! Je lui ai juste demandé pourquoi il était préoccupé. 


-Mmhhhh c'est vrai je l'ai aussi remarqué pendant que nous mangions. T'inquiète je vais lui parler. Je vais faire coucher la petite. Hey les garçons finissez vite et au dodo. 


Dans la peau de François


Ce geste que je venais de faire allait attirer l'attention de ma femme, mais mon fils m'avait poussé à bout avec sa curiosité, c'est vrai il est mon fils aîné il est assez grand mais j'allais quand même pas lui dire que j'ai fui après avoir cogné une voiture, je perdrai ma valeur à ses yeux. J'étais sur le lit, le sommeil m'avait faussé compagnie, je n'arrêtais pas de voir la scène, je culpabilisais beaucoup ce que j'avais fais là c'était pas moi, j'ai toujours été un homme juste et intègre, mais j'ai eu peur de perdre mon boulot ou pire encore d'aller en prison, j'ai eu peur pour ma famille, il fallait aussi que j'amène le camion chez le mécanicien avant que quelqu'un ne remarque le choc, oui j'irai demain matin très tôt avant que mes collègues n'arrivent. La porte de la chambre s'ouvrit et je vis ma femme rentrer, je commença par transpirer même s'il y avait notre vieux ventilateur; je m'attendais déjà à un interrogatoire bien corsé, quand elle voulait me soutirer des informations elle savait bien si prendre, elle venait déposer sa tête sur mon torse en me caressant mes pectoraux, ah la femme tout un mystère ! Fallait que je contrôle mon rythme cardiaque pour ne pas me faire griller


-Chéri....? 


-Oui


-Dure journée ? 


Tchiee cette femme me connaissait par cœur.. 


-Un peu, mais je ne veux pas en parler


-D'accord, mais ce n'est pas bien de parler devant les enfants comme ça s'il te plaît


-Humm excuse moi mon amour,c'est le stress du boulot. 


Oups j'aurai pas dû dire ça, maintenant elle va me pousser à bout


-Je comprends ne t'inquiète pas Dieu veille, allez repose toi demain est un autre jour. Bonne nuit


Après m'avoir embrassé elle s'endormit automatiquement je ne sais pas comment elle réussissait à trouver le sommeil aussi rapidement, mais je la comprends circuler au grand marché avec des oranges sous le soleil ce n'est pas facile et malgré tout ça s'occuper de sa famille le soir, wow la femme africaine mérite d'être honorer, nos femmes sont des femmes fortes, la femme noire est une perle, avec un grand cœur qui fait passer le bonheur de ses enfants avant le sien. Respectez vos mères, vos sœurs, vos femmes parce qu'elle donne la vie au risque de perdre la leur... 


Je ne trouvais toujours pas le sommeil, j'evitais de bouger pour ne pas la reveiller. Mille question me passaient à l'esprit... Et si la police me retrouvait? Et si je perdais mon boulot? Et si? Humm je regrette mon acte mais il est trop tard.... 


A SUIVRE


cette partie est un peu longue mais je ne voulais plus m'arreter tellement j'etais captivee


MON EXISTENCE, MON C...