Chapitre 4: Le karma
Ecrit par stories of our lives
THE LAST CHILL
Chapitre 4
Le trois ampoules qui éclairaient le sous sol venaient de se casser chacune à tour de rôle, en même temps qu'un vent glacial traversa la pièce comme la bise. Les jeunes hommes furent traversés par une vague d'effroi et de stupeur...
Jonathan: les gars qu'es ce qui s'est passé?
Eddard (en allumant la torche sur son smartphone): on dirait un court circuit
Bruno: je crois que la trappe est par là. Emmenez là par ici
Jonathan (baladant sa torche dans toute la pièce ): vous l'avez déposé ou?!
Eddouard : mais... elle était juste là...
Bruno: où ça?!
Eddouard (pointant un coin du mur): là!!!
Jonathan: et alors?! Elle s' est volatilisé c'est ça?!
Ghislain (en panique): et...et....et...si elle n'était pas...
Jonathan: arrêtes de dire n'importe quoi? J'ai vérifié, elle n'avait plus de pouls!
Bruno: ok arrêtons avec les spéculations! De toutes les façons la porte est restée fermée. Elle doit bien être quelque part!!
Il se mirent à fouiller la cave de fond en comble avec leur smartphones transformés en torche. Il y avait des cartons de vieux documents entassés dans une grande armoire, ainsi que des vieux meubles et des tas d'autres vieilleries. Ils soulevèrent les choses l'une après l'autre tandis que la poussière s' en échappait. Puis soudain toutes les torches s' éteignirent en même temps.
Jonathan: mais qu'est ce qui se passe encore?!
Bruno: moi j'ai plus de batterie. Allumez vos torches non!
Eddard (frappant son téléphone dans les mains) : j'y arrives pas! Putainnn j'y arrives pas!
Ghislain: ...les gars ça sent le Rossi!
Rostand: tu es trop superstitieux dis donc. Nous sommes dans une cave, peu être le réseau est instable!
Bruno: quel est le rapport entre le réseau et la torche mon type?!
Rostand: je ne sais pas moi, peu être...
Ghislain : peut être rien! Moi je vous dis qu'il se passe des choses bizarres ici! Mieux je fuis avant que ça tourne au vinaigre!
Il se retourna les bras tendus, tatant le vide dans le noir pour trouver son chemin. Puis soudain, il sentit une gifle glaciale sur sa joue droite en même temps qu'il perdait l'équilibre.
Jonathan :c'était quoi ce bruit?!
Ghislain (dexaxé ) : oh mon Dieu!!Qui m'a giflé? Vous êtes complètement malades!
Jonathan: Ghislain, tu vas bien?!
Ghislain (nerveux) : qui m'a giflé?!!
Pendant qu'il essayait furieusement de découvrir lequel de ses compagnons avait osé le frapper, il sentit comme une décharge dans son anus...
Ghislain: ohhh nonnnn Seigneur... ca fait mallllll!
Bruno: qu'es ce qui ne va pas?!! Ghislain?!
Ghislain (hurlant ): arrêtez s' il vous plait!! Je vous en prie!! Je vous en supplie arrêtez!!!
Rostand (qui commence à paniquer): mais dis Nous ce qui se passe!!
Eddard fouilla au fond de sa poche et retrouva son briquet, qu'il alluma aussitôt. Ghislain se tordait dans tous les sens en arrêtant son derrière
Jonathan (paniqué ): qu'es ce qui ne va pas Ghislain?!
Ghislain (à chaudes larmes): pourquoi vous me faites ça?! Arrrghhhhh j'ai mal, mon Dieu!! Arrêtez je vous en prie...!
Rostand (essayant d'atteindre la porte): je ne sais pas ce qui se passe ici, mais moi je me barre...
Avant qu'il n'ai eu le temps de terminer sa phrase, il sentit comme une décharge électrique entre ses jambes et d'affala sur le sol, à moitié étourdi. Eddard tendit aussitôt le briquet dans sa direction...
Eddard (tremblant): qu'...qu'...qu'est ce qui se p...passe?!
Rostand (étourdi ): h....ahhh....
Il essaya de se masser le membre viril avec ses mains, mais soudain il s' écria:
Rostand (choqué) : aaaaahhhhhh, nooooooonnnn c'est pas possible....!
Jonathan: quoi? Quoi?
Rostand : non c'est un cauchemar...c'est un cauchemar!
Eddouard (paniqué) : qu'es ce qu'il ya?!
Rostand: elle a disparu...!
Eddouard: mais de quoi est ce que tu parles?!
Rostand (tétanisé ) : ma queue à disparu putain !!
Jonathan (vérifiant la sienne): t'es sérieux?!
Rostand: connard! Tu penses vraiment que ça m'amuse?!
Ghislain (affaibli): To...tout...tout ça c'est ta faute! Je crois que c'est jenny qui se venge...
Rostand (furieux): parce que toi aussi tu n'as pas pris ton pied n'es ce pas?!
Ghislain : c'est toi qui a commencé...
Rostand: et je t'ai mis une arme sur la tempe pour que tu fasses pareil, c'est ça?
Jonathan: les gars calmez vous ça ne sert à rien de chialer comme des femmes
Rostand : parles pour toi, tu as encore ta queue bien en place. Sans ma queue je ne suis pas un homme...
Jonathan: estime toi heureux d'être encore en vie!
Rostand: heureux?!tu veux qu'on échange?
Eddouard: toi aussi calme toi même non?!
Rostand: je veux qu'on me rende ma...
Ghislain (furieux) : si tu prononces encore ce mot une seule fois, je te jure que je vais te defoncer la gueule. Tu vois, j'ai les couilles en feu et j'ai l'impression que mon rectum se desintègre de l'interieur, si tu n'arrête pas de te plaindre je vais utiliser les dernières forces qu'il me reste pour te trucider ...!
Eddard: les gars calmez vous! Ça ne sert à rien de vous chamailler. Nous sommes dans la merde tous les uns autant que les autres, alors nous ferions mieux de nous serrer les coudes
Jonathan: tu as raison. Nous devons plutôt essayer de trouver une solution.
Eddard: Recapitulons, Ghislain et Rostand ont été attaqués en essayant de sortir par la porte principale.
Jonathan: et alors?je ne comprends pas où tu veux en venir!
Eddard: la trappe, où mène t elle? peut être que si nous l'empruntons nous allons nous échapper d'ici
Jonathan: Hummm! Tu es sur?!
Eddard: non, mais je sais que les trappes mènent toujours quelque part.
Jonathan: et si elle ne menait nulle part?!
Eddard: tu penses que nous avons encore le choix?
Eddouard: son idée ne m'enchante pas beaucoup, mais je crois que nous devons essayer!
Jonathan: après toi mon type!
Eddard: pourquoi moi d'abord?
Jonathan: ben c'est toi qui as donné l'idée!!
Bruno: Hummm!! Allez y vous. Moi je ne bouge pas d'ici
Eddard s' avança à pas hésitants vers la trappe. Il essayait de l'ouvrir, mais elle semblait coincée.
Eddard: les gars venez m'aider, je crois qu'elle est coincée
Ils unirent leurs forces et reussirent à ouvrir la trappe. L'obscurité qui y régnait ne permettait pas de voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Eddard descendit l'échelle à taton, s'éclairant avec la flamme de son briquet. Ses amis le rejoignirent à l'intérieur, les murs lugubres étaient jonchés de mousses séchées et de moisissures. Une odeur de vieux et de moisi y avait élu domicile, et y favorisait la prédilection des cafards, souris et autres...
Bruno (accourant vers la trappe): les gars attendez moi...!
La trappe se referma en fracas, plongeant la cave dans une obscurité absolue.
Bruno (frappant la trappe en criant): ouvrez moi s' il vous plait, ouvrez!! Les gars ne me laissez pas seul ici!
Tout à coup il sentit une caresse à la fois douce et glaciale sur sa joue.
Bruno (tournant sa tête dans tous les sens): non jenny...s' il te plait...non...!
Il entendit des rires en écho dans la pièce, en même temps qu'un vent glacial le traversa de la tête aux pieds
Bruno: s' il te plait...je...je...je te demandes pardon!
L'écho : trop tard...trop tard...!
Bruno (à genou): je ferais tout ce que tu voudras s' il te plait, épargne moi
L'écho : moi aussi je vous avais supplié, mais m'avez vous seulement épargnée?!!
Il senti ses vêtements se déchirer l'un apres l'autre, et se retrouva nu dans un froid indescriptible. Il se mit à grelotter, puis il senti des caresses sur tout son corps, tandis que son membre viril commençait à durcir. Les corps caverneux s' engorgeaient de plus en plus de sang, en même temps que sa verge prenait du volume. Il se mit à hurler de douleur:
Bruno: arhhhhggggg Seigneur noooooooonnnnn...
Il devenait de plus en plus pâle, sa verge n'arrêtait pas de grossir, et le sang d'y migrer. Il se refit le film de ces dernières heures, et revit encore le visage suppliant et plein de larmes de Jenny. Comment avait il pu être aussi cruel?! Elle avait l'âge de sa petite soeur. Comment avait-il pu se laisser ainsi diriger par l'effet de groupe. Si seulement il n'avait pas prit autant de cocktails, jamais il n'aurait eu assez de courage pour passer à l'acte. Mais tous ces regrets arrivaient bien trop tard. L'eau était déjà versée, il ne restait plus qu'à ramsser la boue. Il se mit à suffoquer de douleur, et finit par perdre connaissance.
Pendant ce temps dans le tunnel...
Eddard: les gars j'aperçois une lueur devant nous, je crois que nous sommes proches d'une issue. Plus que quelques pas les gars et le cauchemar sera terminé, nous allons...
Avant qu'il n'ai eu le temps de terminer sa phrase un vent glacial les propulsa sur les murs. Une odeur insoutenable de mort commença progressivement à se propager sans le tunnel:
Eddard (paniqué): qu'est ce qui se passe encore?!!
Jonathan : oh non!...je pense que je suis coincé!
Eddouard (essayant de se dégager du mur): moi non plus, je ne peux plus bouger!
Les ampoules s' éclairèment toutes en même temps dans le tunnel.
Jonathan (hurlant) : y'en a marre de ce petit jeu de merde jenny, allez montre toi une bonne fois pour toutes et qu'on en finisse
Ghislain (apeuré) : non gars ne fais pas ça...ne la provoques pas!
Jonathan: sinon quoi?! De toutes les façons nous sommes pris au piège alors qu'elle arrête cette torture et qu'on en finisse!
Rostand (abattu) : jenny s' il te plait pardonne nous...
Jonathan: ouais c'est ça! Tu aurais du y penser avant de la violer! Vous n'êtes qu'une bande de couilles molles! Vous n'êtes même pas capables d'assumer vos actes.
Rostand: ouais c'est ça! On voit comment tu assume trop...
Ils furent interrompus par un bruit se rapprochant progressivement
Ghislain (paniqué): c'est quoi ça encore?!
Eddard :on..on..on...dirait un bruit de moteur, ou d'helice
Eddouard: ce n'est pas possible, le moteur ou les helices viennent chercher quoi ici?
Le bruit se rapprochait de plus en plus, puis soudain un essaim d'abeilles apparut. La bouche de Jonathan s' ouvrit grandement et les abeilles entrèrent toutes en même temps en une fraction de seconde. La bouche de Jonathan se referma aussitôt comme si elle était telecommandée. Il essayait de crier, mais impossible d'ouvrir la bouche. Il se mit à rougir tandis que les larmes se mirent à couler sur ses joues. Les abeilles le piquaient de l'intérieur de la bouche . Son visage commença à s' enfler, dans son regard on pouvait lire de la terreur, de la douleur...
Eddard (à chaudes larmes): jenny je te demandes pardon s' il te plait. S' il te plait...pardonnes nous...je ferais tout ce que tu veux...Mais arrête ce cauchemar je t'en conjure
Eddouard : tue moi s' il te plait...ne me torture pas, tue moi je t'en prie. C'est tout ce que je te demande...
Ils entendirent des éclats de rire qui resonnaient en écho dans le tunnel.
Rostand: les gars peut être que si nous crions tous ensemble nous pourront avoir un meilleur volume.
Ghislain (désespéré): c'est inutile, avec cette musique. Je ne sais même pas pourquoi Frédérick n'a pas arrêté ça depuis!
Tous en choeur: Frédérick!!!!
Rostand : quelqu'un sait où il est passé?
Eddard: je n'en ai aucune idée
Eddouard: il s' est éclipsé quand tu as commencé les attouchements sur jenny.
Rostand: un vrai chanceux!!
Eddard: alors on fait quoi maintenant?
Rostand: je crois qu'elle ne veut pas nous tuer, elle essaie juste de nous torturer pour nous faire ressentir ce qu'elle a subit par notre faute
Eddouard (tremblant de peur): tu veux dire que...tu veux...
Rostand: je crois que ce sera bientôt votre tour...
Eddard (en panique): notre père qui est aux cieux, que ton nom soit...
Il virent une lumière apparaitre à l'exterieur et entendirent le tonnerre gronder. Un vent violent se mit à souffler, ramassant tout sur son passage tel un tourbillon. Eddard et son frère tremblaient de peur. Eddouard se rappellait de ses mains qu'il baladait il ya quelques heures dans les entrailles de jenny, il avait les sueurs froides rien qu'a imaginer le sort qui pourrait lui être réservé.
Eddard (élevant de plus en plus le ton): ...que ton regne vienne, que ta volonte soit...
Toutes les ampoules se cassèrent. Un silence de mort régnait dans le tunnel. Seul le bruit du vent qui soufflait dans le jardin se faisait entendre. Tout à coup Édouard senti une effroyable douleur dans ses épaules. Un mélange de chaleur et de picotements en même temps.
Eddouard (hurlant de douleur): arrrrrrrrrhggggrr...jenny s' il te plait tue moi...tue moi s' il plait...je donnerais tout ce que j'ai pour que tu me pardonnes...s' il te plait arrêtes
Les bras d'eddouard se mirent à pivoter autour de ses épaules, il hurlait de toutes ses forces et se tortillait de douleur. Mais ses épaules s'étaient transformées en centre de rotation. Il finit par s' evanouir de douleur, tandis que son frère essayait de s' étouffer en vain.
Rostand: je suis désolé pour toi mon frère, mais tu ne pourras pas échapper.
Eddard: ta gueule!
Rostand: je ne me moque pas de toi, je te prépares juste psychologiquement à ce qui va t' arriver
Eddard: je n'aurais jamais dû vous suivre
Rostand: fallait y penser avant
Eddard: Seigneur...
Rostand: laisses aussi le nom de Dieu respirer dis donc, tu penses qu'il peut t'aider après ce que nous avons fait? Mon frère tu vas sauf que écoper ta part.
Eddard: tu peux la fermer?!
Rostand: regardes autour de toi mon frère...fais toi une raison, il n'y a rien à faire qu'attendre patiemment que jenny termine sa vengeance...
A suivre...