CHAPITRE 4 : L'incompréhension

Ecrit par Bobby21





       *************DEJA AU CHAPITRE 4. VOS REMARQUES ET RETOURS ME SERONT VRAIMENT LOUABLES. NE VOUS EN PRIVEZ PAS. MERCI ET BONNE LECTURE**************

Mais c’est évident que c’est Sami.

-         Ah ok d’accord, me renvoya t’elle en souriant.

-         Et selon toi qui va gagner ? lui demandai-je.

        Elle n’eut pas le temps de me répondre car le jury était déjà de retour et allait procéder à la proclamation des résultats. Sans surprise, du côté des garçons, Sami était élu Mister.Du côté des demoiselles, Francesca, l’amie de Fira et en même temps petite amie en vue de Sami, était élue Miss.Quel beau couple avaient-ils formé tout comme Fira et moi ! Que c’était beau ! Les prix , offerts par le sponsor officiel de l’événement ; l’Usine de Fabrication de Briques (UFB) aux élus étaient : un pot en matière plastique et un rouleau de papier hygiénique de qualité pour le Mister et une grosse savonnière en matière plastique également et deux rouleaux de ce même papier hygiénique de qualité pour la Miss.Tous les autres candidats sont repartis chacun avec un rouleau de papier hygiénique pour une bonne fabrication de briques .La prise de clichés avait mis un terme à la cérémonie.A la sortie de la salle,les deux icones de la soirée étaient  interviewés par les journalistes de la Radio  du Camp.C’était une ambiance folle qui y régnait .

      Fira était fatiguée par la soirée et avait envie de se reposer. Je la raccompagnai donc jusqu’au portail de leurs dortoirs.Là, il se produit une chose extraordinaire dans le clair-obscur, une chose que je peux qualifier d’excellemment beau.En fait, là, elle me parrut triste.

-         Quelque chose ne va pas ? lui demandai-je.

      Soudain, elle tomba en sanglots et se jetta dans mes bras en disant…

-         Je ne veux pas que tu t’en ailles, reste un peu avec moi, s’il te plait.

J’étais pris d’intrigue. La fraîcheur de la localité qui me traversait ce soir là se transforma subitement en chaleur intense. Sa tête sur mon épaule gauche, comme toutes les filles aiment si bien le faire, son corps collé et serré au mien, son cœur battant contre le mien, je sentais son parfum frais me monter au nez. Je ne comprenais plus rien. Qu’est-ce qui se passait autour de moi. Était-ce l’appréhension ou l’euphorie qui m’animait ? Je ne pourrais l’expliquer. Une chose est vrai, c’est que j’étais surpris, étonné et en même temps heureux de voir que l’amour que je ressentais était réciproque et partagé. Même si au fond de moi, j’avais des réserves sur cette scène, je lui répondis…

-         Ne t’inquiete pas ma chérie, je resterai avec toi tout le temps que tu voudras, lui dis-je pour la rassurer. Cesse alors de pleurer.

Comme les rencontres peuvent être folles ! Et dire que nous venions à peine de faire connaissance ! C’est ce qui m’était encore plus incompréhensible.

Un quart d’heure passa. Le sommeil persistant, elle décida d’aller sommeiller. Mais avant de partir, elle me lança un regard taquin, me bizouta sur les lèvres et marcha faiblement vers son dortoir tel un docker sous le poids de sa charge. La fraîcheur de ses lèvres envahit les miennes en ne me laissant que le parfum de son rouge à lèvres.

       De retour dans mon dortoir, une liesse immense m’accueillit. Là, on fêtait la victoire de Sami et le ‘’jeu au froid’’ était au rendez-vous. Sami, le héros s’approcha de moi pour s’en quérir des nouvelles.

-         Alors frero, c’est comment ?

-         Bien.

-         Comment bien ?

-         Eh mon frère, je suis actuellement l’homme le plus heureux du monde. Cette fille me kiffe de trop.

-         Ah bon !? Qu’est ce qui te le fait dire ?

-         Au fait, tout à l’heure quand je l’ai raccompagné, elle ne voulait pas se séparer de moi. Elle voulait que je reste encore avec elle.

-         Et c’est pour cela seulement que tu es aussi content que ça ?

-         Mais non, je ne t’ai encore tout dis ! Elle s’est ensuite jetée dans mes bras et a commencé à pleurer à chaudes larmes. Cela étant, elle m’a embrassé avant de partir.

-         Ah ok je vois. Mais tu sais, avec les filles, il ne faut jamais être si sûr de soi-même car tout peut arriver avec elles. Tu me comprends ? Peut être joue t-elle avec toi ! Les choses vont trop vite pour être autant vraies.

-         Oui mon frère je te comprends mais je ne crois pas Fira soit entrain de jouer avec moi car elle m’aime vraiment et moi aussi. Lui répondis-je en lui tapotant l’épaule.

-         C’est toi qui y voit. C’est toi la chose !

-         Je suis crevé. Et si on allait dormir ?

-         Bonne idée.

                  Le jour s’était levé sur le camp. La fraicheur comme tous les matins rendait difficile le réveil. Depuis le debut du camp, les activités sportives mettaient en marche le corps pour toute la journée après le reveil matinal.Après nous être récurés et chaussés, Sami et moi nous dirigeâmes vers le terrain où presque tous les autres s’étaient déjà rassemblés en attendant les animateurs.Comme ironie du sort, nous vîmes Fira et Francesca, toutes deux ensemble.Dans leurs tenues de sport, elles étaient ravissantes telles des pommes en maturation ; la souplesse de leur peau et leurs cuisses dorées attiraient tous les regards .Nous nous approchâmes alors et nous saluâmes  chacun sa chacune .

-         Salut Fira ! dis-je.

-         Bonjour ! Comment tu vas ce matin ?

-         Bien, puisque je suis avec toi maintenant. Et toi ? Tu as passé une bonne nuit j’espère.

-         Oh que oui car je n’ai fait que penser et rêver de toi toute la nuit.

-         Ah bon !?Et qu’as-tu rêvé de moi ?

          Le coup de sifflet de l’encadreur général avait retenti.Il nous invitait donc à nous mettre en rangs, les filles avec les Tatas et les garçons avec les Tontons comme on aimait si bien appeler nos encadreurs .Après nous être mis en rangs, nous commençames des tours de terrain aux sons des bidons que nous jouions et des chansons que nous entonnions avec délire.Ainsi nous ne nous fatiguions guère.Après les tours, nous fimes des étirements et jouâmes un peu qui au football qui au basketball ou encore au ping-pong. La journée venait ainsi de démarrer. Comme à l’accoutumé, nous sommes allés prendre nos douches juste après l’activité sportive matinale. Cette activité chaque matin nous permettait de nous dégourdir les jambes et de refaire le plein de carburant énergétique. Puis vint le petit déjeuner. Les garçons contrairement aux filles étaient logiquement au réfectoire avant les filles. J’avais donc pris le soin de réserver une place à côté de moi pour Fira. Puisque Sami et moi étions inséparables, lui aussi fit de même pour Francesca juste en face de moi. Ce matin-là, le menu du petit déjeuner était assez varié : croissants, chocolatine, pain complet, tartine, bouillie de riz au lait ; chocolat au lait… Nous avions l’impression que tout était fait pour nous faire graver ces moments, ces derniers jours dans nos esprits. L’embarras de choix était marquant. Que prendre ? L’on n’avait pas ce luxe chez soi d’avoir à choisir son petit déjeuner, donc c’était pas du gombo à faire glisser. Moi, rarement ou dirais-je très rarement mangeais-je le matin avant les cours ; donc clairement, le choix n’était pas mon fort mais il fallait faire un et surtout ne pas se louper pour Fira...


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Mon premier amour