CHAPITRE 40: LA DISCUSSION.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 40:  Discussion.***


**BENJAMIN NGUEMA**


Je me lève ce matin et je touche la place à côté de la mienne, elle est vide. Je comprends qu'elle est déjà descendue pour s'occuper du petit déjeuner et des enfants. Je prends deux minutes pour repenser à ces dernières 48h, je souris tout seul quand je pense qu'elle a véritablement failli me rendre fou. La perspective même qu'un autre homme puisse la toucher comme je l'ai fait à Meyang et à Franceville me donne des palpitations et des hausses de tension.


 Le dimanche après l'avoir laissé dans la cuisine, je n'avais pas prévu cette réaction de sa part. D'abord, elle n'avait pas l'air d'être dérangée par ce que j'avais pu lui dire et s'était comportée comme une femme amoureuse de son homme, comme s'il n'y avait jamais eu cet incident à la cuisine. Son attitude m'a déstabilisée et je ne savais pas quoi faire. Plus tard, en discutant avec les parents, ils m'ont repris sur mon attitude.


Maman : Tu as beaucoup de chance Benjamin, cette fille n'est pas rancunière. Mais il va falloir que tu te revoies. Je suis consciente que ce n'est pas facile pour toi mais il va falloir que tu fasses des efforts. Tu sais que la position de Linda est délicate. Il s'agit d'une jeune femme qui a décidé de se mettre en couple avec un père célibataire avec trois enfants. Il faut déjà qu'elle trouve sa place au sein de votre relation entre vous deux, avec les enfants mais en plus avec nous et les parents de Joliane. Elle doit composer avec toutes ces personnes, si toi-même tu ne lui facilites pas la tâche en lui parlant mal ou en la rabaissant devant les enfants, ça ne va pas marcher. Si tu veux que les enfants et ton entourage la respectent, il faudra que tu leur montres l'exemple. Tu ne peux pas dire que tu veux partager ta vie avec elle et ensuite la traiter comme une étrangère en faisant ou en disant des choses qui lui feront penser que tes enfants ne sont pas les siens. C'est à cause des choses comme ça que les femmes se mettent à faire des divisions dans les familles et les premiers enfants finissent lésés face à ceux de la nouvelle femme ou du nouveau mari. C'est parce que dès le départ, la donne a été faussée. Laisse là être leur mère et intervient uniquement si tu estimes que ce qu'elle a dit ou fait, une mère ne devrait pas le faire avec ses propres enfants. Si elle doit les aimer, comme c'est le cas pour elle, laisse là, si elle doit les gronder et les reprendre de temps en temps, laisse là également, si elle doit leur porter main à cause d'un mauvais comportement observe et comprend avant de réagir. Moi-même je suis votre mère et je n'ai pas manqué de vous donner des claques de temps à autre, ça ne voulait pas dire que je ne vous aimais pas pour autant ou que je vous maltraitais.  Donc réfléchis bien avant de lui dire ou faire quoique ce soit que tu pourrais regretter. 


Moi: D'accord


Papa: Je ne sais pas pourquoi je te sens très impulsif dans cette relation. Mais si tu ne te reprends pas, vous ne ferez pas long feu non plus et ce serait dommage car Linda est une bonne fille. De plus, tu as intérêt à agir en prenant en compte le bien être de tes enfants. Tu as bien vu comment ils lui sont attachés. Si jamais cette relation ne se poursuit pas, ils seront beaucoup affectés. Nous t'avons connu sage et réfléchi donc reprends toi rapidement.


Moi: J'ai compris. 


Maman : J'espère bien. Parce que si j'entends encore des choses comme ce que Raphaël nous a raconté à l'hôpital, crois moi, c'est moi-même qui viendrai dire à Linda de se chercher ailleurs. Vue comme elle est belle, ce ne sont pas les prétendants qui peuvent lui manquer. 


Je n'ai rien dit car je sais que les prétendants, elle en a beaucoup, un peu trop même à mon goût et c'est le fait de penser qu'ils sont même dans les parages qui me fait agir comme un dingue. En me séparant avec les parents cette nuit et en arrivant devant la porte, je l'ai trouvée en train de dire à quelqu'un que je n'étais rien comparé à lui, j'étais une poule de la basse cour et l'autre un aigle. Et plein d'autres choses qui ont failli me faire sortir de mes gonds mais je me suis retenu parce que mon père venait de me parler par rapport à mon impulsivité. J'ai donc décidé de ne pas réagir. Elle se tenait toute nue devant moi et disait à cet homme qu'il allait lui faire l'amour le lendemain à l'heure du déjeuner. J'ai senti mon cœur raté un battement et j'ai préféré sortir pour éviter de dire ou faire une bêtise. Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit. Je l'imaginais dans les bras d'un homme et c'était insoutenable au point de me donner des insomnies. J'ai passé toute la nuit à la regarder et à me dire que c'était une blague, elle ne pouvait pas faire ça. Après je me suis dit qu'elle le faisait bien avec moi alors qu'on n'était pas ensemble alors qu'est-ce qui l'empêcherait de le faire avec quelqu'un d'autre ? En plus, elle passe tout son temps à dire à cet homme qu'elle l'aime et que personne n'est à son niveau. Je l'avais déjà surpris en train de dire un truc comme ça le jour où on s'était rencontré alors qu'elle se tenait dehors et que Roland, le gars avec qui elle était, était encore dans la salle. Cet homme est son préféré et si elle dit qu'elle lui fera tout ce qu'il aime, c'est que c'était vrai. Je l'ai vue se vêtir ce matin en enfilant des sous-vêtements hyper sexy en prévision de son rendez-vous et mon sang n'a fait qu'un tour. Elle était sérieuse. 


En arrivant au boulot j'ai été incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Je guettais l'heure et je me suis pointé dans sa société pour l'empêcher de voir cet homme. Quand je l'ai vu partir malgré tout ce que j'avais pu lui dire et la froideur dans son regard, mon cœur est tombé dans mon ventre avant de se comprimer à l'intérieur. Quand je l'ai vue rentrer dans cet hôtel, j'ai littéralement failli devenir fou. Son silence même a failli me tuer. J'ai tout de suite regretté mes propos et je me suis dit que certainement je l'avais poussée à bout, que si maintenant elle était entre les mains de quelqu'un d'autre c'était par ma faute. Sur le coup, je regrettais mon impulsivité et mon orgueil qui à ce moment n'avaient plus de sens. La seule femme pour laquelle j'avais pleuré jusqu'à présent, c'était la mienne, c'était Joliane. Linda a réussi à me faire pleurer alors que nous ne partageons concrètement aucun lien tous les deux. Je suis bien plus atteint que ce que je voulais croire. J'ai mis mon orgueil de côté et lui ai demandé pardon sans contrainte et je compte le refaire de vive voix. Le soulagement que j'ai eu quand elle m'a dit qu'elle ne l'avait pas fait, j'ai pu voir dans son regard qu'elle disait vrai. En plus, son odeur était la même que ce matin, il n'y avait aucune autre effluve sur elle.  J'ai fini avec une main bandée mais ce n'est pas très grave, cette douleur n'est rien comparée à celle que je ressentais dans mon cœur. Il y a quand même un bon côté à tout ceci et c'est le fait que nous prenions la décision de discuter comme deux adultes.


Je décide de me lever du lit et me dirige vers la salle de bain. J'ai la surprise de voir du papier hygiénique défait et plié prêt à l'utilisation non loin des toilettes et ma brosse à dents avec du dentifrice dessus. Je souris tout seul, cette fille pense vraiment aux moindres détails, ce n'est pas possible. Je les utilise tous les deux avant de passer sous la douche où j'arrive tant bien que mal à me laver tout seul. Lorsque je termine, je m'essuie et je sors de la chambre avec mon pot de crème à la main. La porte s'ouvre sur Linda vêtue de son peignoir. Elle est déjà maquillée mais n'a pas mis de rouge à lèvres, je suppose donc qu'elle le fera après avoir mangé.


Linda: Tu as pu t'en sortir tout seul ?


Moi: Tu m'as bien aidé avec ce que tu avais déjà préparé. Merci.


Linda: De rien. Tu as frotté la crème ?


Moi: Pas encore. 


Linda: (Venant me prendre le pot des mains) Donne je vais le faire.


Moi: D'accord.


Elle l'a fait et cela me faisait la sensation de me faire caresser. Je la regardais avec un sourire en coin.


Linda: (Souriante) Qu'est-ce qui te fait sourire ?


Moi: C'est toi. Regarde ce que tu provoques en moi? 


Nous avons tous les deux baissé les yeux sur mon pénis tendu. 


Moi: Tu ne veux pas le toucher pour le calmer ?


J'ai vu dans son regard une excitation teintée de crainte. Je n'ai pas compris pourquoi. Elle a fébrilement levé la main pour le toucher mais je l'ai retenue. 


Moi: (Souriant faiblement) Si tu le touches maintenant il voudra plus et nous n'avons pas le temps pour ça ce matin. En plus nous devons d'abord discuter tous les deux.


Linda: Je vois. On déjeune ensemble aujourd'hui ?


Moi: Oui. Nous allons le faire pendant ce moment.


Linda: D'accord.


Moi: Tu m'aides à me vêtir ?


Linda: Oui. Que veux tu porter aujourd'hui ?


Moi: (Souriant) Comme c'est toi qui a le sens du détail, je te laisse me vêtir aujourd'hui. Pourquoi ne pas m'assortir à toi.


Linda: (Souriante) D'accord.


Moi: Mes affaires sont du côté gauche du dressing.


Elle m'a pompé un déo puis m'a sorti un costume rouge bordeaux avec une cravate de la même couleur. Chemise, débardeur et calcif blanc. Chaussures, montre et sac noir. Elle m'a aidé à me vêtir avant de le faire également. Elle a porté un ensemble pantalon tailleur rouge bordeaux, ses sous-vêtements de même que le petit top qu'elle avait en bas étaient blanc et ses accessoires noir. Nous étions vraiment assortis de la tête aux pieds et le rendu était agréable à voir. La seule fausse note était le bandage à ma main. Quand nous avons fini, elle m'a regardé.


Linda: C'est bon.


Moi: Non. Il manque quelque chose.


Linda: Quoi?


Moi: (La tirant à moi tout en nouant mon bras autour de sa taille) Ça.


Je me suis emparé de ses lèvres dans un baiser passionné. Elle y a répondu en y mettant la même passion avant que nous nous arrêtions pour nous regarder dans les yeux un sourire sur les lèvres.


Moi: C'était ma façon de te dire bonjour et te demander si tu avais bien dormi.


Linda: (Souriante) Oui, j'ai très bien dormi. J'espère que c'est le cas pour toi aussi.


Moi: (Souriant) J'ai très bien dormi également.


Linda: Allons y, les enfants doivent s'impatienter et le petit déjeuner risque de devenir complètement froid .


Moi: Allons y.


Elle a pris nos affaires avant de sortir en premier et je l'ai suivie. J'ai fait des bisous aux enfants avant de leur demander s'ils allaient bien et s'ils avaient bien dormi. Ils m'ont dit oui et m'ont retourné les questions auxquelles j'ai répondu avant de passer à table


Daphnée : C'est pas juste papa. Moi aussi je voulais m'habiller comme maman et toi .


Moi : (Souriant) Ce n'est pas grave, tu es assortie avec tes frères.


Daphnée : (Faisant la moue) Moi je voulais être habillée comme maman. Elle est beaucoup belle.


Linda: (Souriante) Ma puce bientôt les vacances, comme tu n'auras plus l'uniforme, on sera beaucoup assortie toutes les deux. Ne t'inquiètes pas d'accord ?


Daphnée : D'accord. On va toujours aller payer ma tenue du spectacle demain après les cours ?


Linda: Oui ma puce. Tu seras la plus belle.


Je n'avais aucune idée de cette histoire de tenue de spectacle mais je n'ai pas voulu me prendre la tête avec ça. Après le repas, Linda nous a donné nos médicaments respectifs Ralph et moi avant d'aller déposer les enfants. J'ai pu conduire ma voiture moi même et je suis donc allé au boulot où j'ai enchaîné les dossiers jusqu'à l'heure du déjeuner. J'ai appelé Linda pour lui dire que je me mettais en route pour le restaurant. Elle m'a dit qu'elle faisait la même chose. Nous sommes arrivés presqu' au même moment devant le parking du restaurant. Des shooteurs nous ont pris en photo avant que nous ne rentrions dans le restaurant. Après avoir pris place et commander nous nous sommes mis à nous regarder en silence. Je voulais lui parler mais concrètement je ne savais pas trop quoi lui dire. Je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai fait des avances à une femme. La mienne je l'avais fait à 12 ans et le reste s'est fait tout seul et je n'ai plus jamais eu à refaire ça. Aujourd'hui j'ai 34 ans et c'est la deuxième fois que je suis confronté à cela. Je ne sais vraiment pas ce qu'il faut faire ou dire. J'aurais dû demander conseil à Fres ou Dam mais cela n'aurait pas eu de sens étant donné que nous sommes supposés être ensemble. Que suis-je censé dire maintenant . Je la regarde et elle me sourit, j'en fais autant. Je sens la nervosité commencer à me gagner.


Moi: (Dans ma tête) Mon Dieu NGUEMA qu'est-ce que tu es en train de faire comme ça ? Tu négocies des contrats à plus de 6 chiffres comme s'il s'agissait de simples formalités alors que tu es incapable de parler à une femme ? Une femme que tu as vu nue plus d'une fois, avec laquelle tu as été intime et qui présentement dort sur le même lit que toi? Tu es pathétique. Ouvre la bouche et parle merde. Dis quelque chose bon sang. (À haute voix) C'est beau ici n'est ce pas ?


Linda: (Après un moment à me regarder) En effet, ça l'est.


Quel minable ! Tu es sérieux que tu commences avec la beauté des lieux ? Ah Seigneur que faire ? Je ne sais pas pourquoi, je me sens intimidé par elle. Le serveur est venu déposer nos boissons. J'ai pris la mienne et je l'ai bue pour me rafraîchir car je sens ma gorge un peu sèche. J'ai bu la moitié avant de déposer mon verre.


Moi: (Prenant mon souffle avant de me jeter à l'eau) Hum-hum-hum. Alors hier nous avons dit qu'il fallait que nous parlions tous les deux.


Linda: Oui.


Moi: Voilà. Je voulais que nous parlions de ce qui se passe entre nous. Je suis conscient que tout ceci est partie sur la base d'une plaisanterie mais la vérité est que tu me plais, je crois que tu as dû le remarquer. Si j'ai tant été maladroit avec toi c'est parce que je ne savais pas encore quoi faire et comment réagir par rapport à tout ça. 


Linda: Je vois.


Moi: Je tiens également à m'excuser pour tous les propos injurieux que j'ai eu à te dire, je suis désolé. Comme je te l'ai dit par mes écrits dans les messages que je t'ai envoyés, je n'allais plus recommencer.


Linda: Je te pardonne.


Moi: Merci. Ceci étant dit, j'aimerais, si tu le veux bien, rendre cette relation sérieuse. Je ne vais pas te parler d'amour ni de quoi que ce soit d'autre, tout ce que je sais et ce dont j'en suis sûr, c'est que tu me plais et que j'ai envie de tenter quelque chose avec toi. 


Linda: Je ressens exactement la même chose que toi, tu me plais et je me sens attirer par toi alors je suis d'accord pour essayer quelque chose entre nous et voir ce que ça va donner.


Moi: Je ne partage pas Linda.


Linda: Je suis présentement célibataire et sans aucun engagement avec qui que ce soit.


Moi: (Fronçant les sourcils) Tu n'entretiens aucune relation avec des hommes ?


Linda: (Soutenant mon regard) Non.


Moi: Qui est donc le gars avec qui tu parlais au téléphone dimanche dans la nuit et hier ?


Elle a pris son téléphone et l'a manipulé avant de le déposer devant moi. Nous étions dans les appels, un même nom revenait à chaque fois et c'était "L'amour de ma vie"  aux heures indiquées. Je l'ai regardée sans comprendre tout en fronçant les sourcils. 


Linda: Passe moi ton téléphone et déverrouille le stp.


Je me suis exécuté et lui ai donné mon téléphone. Elle a composé le numéro de "l'amour de sa vie" dans mon téléphone et le nom de "Jennifer Agondjou" s'est affiché dans mes contacts. J'ai écarquillé les yeux en comprenant ce qui en était.


Linda: La personne avec qui je parle tout le temps au téléphone et que j'appelle par des petits noms affectueux c'est Jennifer. C'est également elle que j'ai rejoint à l'hôtel hier. 


Je tombais des nues. Donc tout ce temps j'étais jaloux de Jennifer ? Non, attendez , il y a bien ce type, celui qui traine avec elle et que j'ai déjà vu à plusieurs reprises.


Moi: Qui est le type avec qui tu étais venue à la soirée du COGE ?


Linda: Roland ?


Moi: Oui. 


Linda: C'est mon cousin.


Moi: (Écarquillant les yeux) Hein? C'est qui?


Linda: C'est mon cousin. Le fils du frère de mon père. 


C'est pas possible. Je me suis senti con tout d'un coup. Regardez moi les bêtises. C'est mon père qui avait raison, j'ai été trop impulsif dans cette affaire. J'aurais posé de bonnes questions que j'aurais eu de bonnes réponses et je me serais épargné toutes ces crises inutiles . Je suis un vrai imbécile, je le reconnais.


Moi: Donc il n'y a personne ?


Linda: Il n'y a personne.


Moi: (Après un moment) Je vois. Alors tu es d'accord pour tenter quelque chose avec moi?


Linda: Je suis d'accord.


Moi: Nous irons au feeling sans prise de tête ni gros engagement bien que nos familles soient déjà embarquées dans cette affaire.


Linda: Ok.


J'ai pris sa main dans la mienne et l'ai fixée dans les yeux. Nos commandes sont arrivées en même temps, nous avons mangé dans une bonne ambiance avant de nous séparer devant le restaurant non sans s'être embrassés pour sceller cette relation. Nous sommes officiellement un couple. Je suis retourné au boulot et j'ai abordé cet après midi dans une bonne ambiance jusqu'à 18h heure à laquelle je suis rentré à la maison. Linda avait déjà récupéré les enfants qui sont venus me faire un câlin en me voyant. 


Moi: Où est votre mère ?


Eux: À la cuisine.


Moi: D'accord.


Je me suis dirigé vers cet endroit et l'ai trouvée en train de tourner une marmite au feu. Elle n'avait plus la tenue qu'elle portait ce matin mais une robe près du corps qui s'arrêtait au genou et sublimait parfaitement les courbes de son corps. Elle avait un tablier par dessus. Je me suis approché et l'ai saisie par la hanche avant de lui faire un bisou sur l'épaule et un autre sur le cou. 


Moi: Bonsoir mon cœur.


Linda: (Refermant la marmite avant de se retourner un sourire sur les lèvres) Bonsoir Béni.


Nous nous embrassés pendant un moment avant de nous arrêter.


Moi: Tu as passé une bonne journée ?


Linda: Oui. Et la tienne ? 


Moi: Elle était superbe.


Linda: Ok. Tu me donnes quelques minutes, le temps pour moi d'arrêter les feux et je viens t'aider à te changer ?


Moi: D'accord.


Je suis retourné au salon discuter avec les enfants en attendant qu'elle finisse. Elle est ressortie. Elle a ramassé mes affaires et nous sommes montés tous les deux à la chambre. Où elle m'a aidé à me changer avant de me mettre quelque chose de beaucoup plus décontracté. Elle voulait redescendre mais je l'ai retenue.


Moi: Pas si vite.


Linda: Qu'y a-t-il ?


Moi: (Souriant) Viens t'asseoir une minute sur moi.


J'étais assis sur le fauteuil en dessous du lit et je l'ai fait asseoir sur mes cuisses, d'abord sur le côté puis à califourchon sur moi. Je me suis mis à l'embrasser d'abord doucement puis de plus en plus vite. Ma main qui était sur son dos est descendue jusqu'à ses fes-ses que j'ai pressé tout en frottant mon pé-nis déjà bien tendu dans ma culotte contre le fin tissu de son string. L'excitation était à son comble et nos respirations plus bruyantes. Nos vêtements devenait gênants pour nous car ils nous empêchaient d'assouvir nos besoins. Je lui ai retiré sa robe et son soutien gorge, elle a fait de même avec mes vêtements et nous sommes restés uniquement avec nos slips qui n'ont pas tardé à quitter nos corps. Elle est revenue s'asseoir sur moi et en frottant son se-xe déjà bien humide contre mon bâton bien tendu tout en poussant des légers gémissements de plaisir. J'ai passé ma main sur son se-xe pour titiller son clitoris et elle s'est mise à se frotter davantage contre ma queue tout en me griffant dans le dos.


Linda: (Contre ma bouche) Oh Béni, prends moi stp.


Moi: Déjà ?


Linda: Oui.


J'ai relevé légèrement ses fesses et j'ai placé ma queue à l'entrée de sa cave. J'ai fait une petite pression pour rentrer mais y a eu une résistance. J'ai mis un peu plus de pression et j'ai senti que j'ai légèrement percé quelque chose. Le bout de mon gland a traversé la surface, elle a poussé un cri de douleur et moi je me suis figé avec elle dans mes bras. Au même moment quelqu'un frappait à porte de la chambre.


Raphaël : Papa, papi Francis et mamie Judith sont là…

MÈRE MALGRÉ MOI