Chapitre 41: quiétude
Ecrit par ngakomal
~~~ Mehoum Reine~~~
Il y ait des fois dans cette vie qu’est la mienne je me
demande si Dieu dans sa merveille avait vraiment réfléchis avant d’en faire ce
grand mic mac auquel je ne comprends strictement rien. Il y a encore peu de
temps, je me disais que tout allait pour le mieux. J’allais commencer mes
examens le weekend prochain, Ad devrais venir me chercher ce soir. Mais il a
fallut que Nzeu Tchoko arrive avec des mauvaises nouvelles. Ils sont dans la
ville je les sens. Des fois je peux même les voir. Je tiens tant bien que mal
et ce n’est du tout pas facile. Je double d’effort pour que la barrière ne
s’effondre pas. Hier il m’a tenu un discours selon lequel la nature ne fait pas
de hasard. Si je suis étroitement lié à Adrien c’est que lui et moi sommes
voués au même destin. Qu’il est mon protecteur, compagnon, gardien et un nombre
incalculable de chose que je n’ai pas retenu. Bref….
La femme de la maison semble m’avoir foutu la paix. Je
suppose qu’elle combat ses démons ainsi j’ai un peu de répits. Depuis ma
dernière bastonnade, tonton pascale semble porter ses couilles pour une fois
dans cette maison. Nzeu me dis que c’est peut-être la faute à ma présence. Mon
énergie positive influe en sa faveur.
J’ai fini le repas et régarde la montre de cuisine. Il est
midi. Je me dépêche et dresse la table. Ma sabine descend, me jette son
interminable regard fusillant dont j’ai droit en ce moment avant de prendre
place sur la table. C’est ainsi maintenant je ne lui réponds ou ne lui parle
que lorsqu’elle me parle en premier. Apres avoir débarrassé et qu’elle soit
retourné à sa chambre, je me débarbouille, met une robe légère et des mini
talons que je me suis offert et me voila fin prête pour me rendre chez Raoul.
Je sonne et le gardien m’ouvre comme a son habitude. Je passe
la porte principale qui mène au séjour et y trouve maman Mariette.
-
Bonjour
maman.
-
Salut
ma fille comment tu vas ?
-
Très
bien.
-
Ton
ami est labas derrière. Je pense que c’est toi qu’il attend.
-
Non
maman je ne lui ai pas dis que je venais. En fait je voulais te parler.
-
Prend
place ma fille. Dit-elle me montrant la place en face d’elle. Elle mit la
télévision sous silence et se tourna vers moi. Je t’écoute.
-
Pour
commencer, je m’escuse de n’être pas
venu plutôt. Michel m’a dit que tu me cherchais mais je lui ai dit de te faire
part du fait que je ne pouvais pas. Vue la tension à la maison.
-
Ce
n’est rien Reine j’ai compris.
-
Il
y avait alors quel problème ?
-
Rien
du tout c’est ton frère qui nous fessait une crise et nous n’arrivions pas à le
comprendre pour mieux l’aider. Je me suis dis que toi tu saurais.
Immédiatement, je vivais la scène. Elle est sortie de nulle
part et s’est imposé à moi. Tout ce qui s’est passé dans cette demeure en mon
absence, je le revivais dans les moindres détails. Les cris, les pleurs, la
peine et la tristesse. Ces émotions sont montées en mon cœur et j’ai cru
défaillir. Je ne sais comment par quel alchimie je me suis ressaisit.
-
Hey
Reine… ça va? tu m’écoutes ?
-
Oui
…. Ca va maman. Murmurais-je adossée sur le sofa.
-
Je
viens avec un peu d’eau cela vas un peu te remonter.
Elle s’en va et reviens avec de l’eau et me fait boire. Je revois
toujours des flashs et c’est moins instance. N’zeu me dit de tout faire pour
vivre les scènes en laissant de coté les émotions. Est-ce alors facile. Je pense
avoir eu une absence.
-
Tu
te sens mieux ? demanda t-elle.
-
Oui.
Merci.
Je me redresse sur le siège et décide de jouer carte sur
table. Je ne sais comment elle va le prendre. Il en va de la vie de son fils… à
elle de voir. Mais je sens qu’il me faut jouer ma partition.
-
Maman.
Commençais-je. Tu sais que je vous aime tous dans cette maison. Tu as su me
donner l’amour de mère que j’ai perdu. Grace à toi je sais ce que c’est d’être
consolée, apaisée, rassurée et comprise par une mère et je ne voulais faire
aucun mal à Raoul. Maman c’est juste que c’est mon frère aussi bien que lyse.
Mais pour lui en plus, il est mon ami et confident. Maman je te jure ….
Dis-je les pleurs dans la voix.
-
Viens
là ma fille (me prenant dans ses bras), je ne t’en veux pas. Je le savais
depuis longtemps et ne voulais pas le brusquer. J’aurais été fâché si tu avais
donné suite favorable à sa demande. Là j’aurais compris que tu ne veux pas son
bien. Calme toi ma chérie ça vas. Ne pleure pas.
-
Sniff
il va bien ? maman il serait bien que j’aille le voir ?
-
Oui
… ça lui ferra plaisir. Je dois avouer qu’il a besoin de te protéger… mais
avant, j’ai une chose à te demander.
Elle me tient à bout
de bras et me fixe dans les yeux pendant un moment qui me semble interminable.
-
Qui
es-tu Reine ? fit-elle prenant enfin la parole.
-
Maman
je sais que tu as déjà une idée…. Mais
très sincèrement, je ne sais pas. Dis-je les yeux dans les yeux.
-
Es-tu
consciente du fait que le ciel me l’ai dit en songe ?
Je secoue la tête pour toute réponse. Je voudrais qu’elle me
dise ce qu’elle y a vu ou entendu. Qu’elle me dise ce qu’elle sait pour me
faire une idée. Je prie qu’elle sente à qu’elle point je suis perdue, mon
désespoir et ma peine. Le fait que je ne puisse en parler me peine. Ne
va-t-elle pas fuir. J’ai besoin de parler …. Mieux analyser… comprendre. Etre
rassurer. Je voudrais tellement lui parler. C’est la seule figure maternelle
que je connaisse. Je voudrais l’entendre me dire de ne pas avoir peur. Que tout
irait bien. Je ne maitrise plus rien.
-
Je
sais ma fille… l’univers n’est pas inconscient. S’il a décidé de me dire que tu
es la personne qui viendra rééquilibrer les mondes, c’est que je te serais
d’une aide quelconque.
Je tombe dans ses bras en récitant un chapelet de merci. Mais
avant toute chose il faut régler le problème de Raoul avec cet esprit impur des
montagnes qui à jeté son dévolue sur lui. C’est vrai que son vase d’énergie est
pur et dense. Avec lui, cet esprit aura une recharge facile. Le problème ce
sont les dépôts crasseux qu’il laisse et qui est difficile de réparer.
-
Ecoute
maman, Raoul a un problème… tu n’a rien vue au appris en ce qui le
concerne ?
-
Tu
sais ma fille, il est difficile d’être prophète chez soit. Même si je perçois,
je n’ai jamais de solution adéquate. Je pense que le Dieu de l’univers l’a
décidé ainsi pour que nous puissions véritablement venir en aide aux autres.
-
Je
ne trouve pas cela juste. Comment avoir a manger et ne pas pouvoir nourrir ton
fils.
-
Il
sait ce qu’il fait. L’univers sait car j’ai fini par comprendre qu’il te
l’accorde selon la pureté du cœur.
-
Ok
si tu le dis… il y a un esprit de montagnes déguisées en une fille qui le suit
vraiment. Je me dis qu’il veut son énergie. Mais ce qu’il a puisé la dernière
fois devait durer au moins 1 an. J’ais sentis la nuit dernière qu’il est allé
la retrouver mais comme j’avais pris soin de protéger ses énergies, l’esprit là
veut élire domicile en lui. Et s’il y arrive, cet enfant ne sera plus tient
mais une instrumentalisation de la guerre qui s’annonce.
-
Seigneur !
pourquoi lui ? que pouvons nous faire ? demanda t-elle toute
paniquée.
-
Maman
ne t’en fait pas à nous deux cet esprit ne pourra rien lui faire. C’est parce que
les rites et fait des montagnes je ne maitrise pas. Comme toi tu y es
originaire et gardienne il te sera facile de le faire. Tu auras un songe et sauras quoi faire.
Elle hoche la tête et moi je me demande d’où me viens toutes
ses informations. On dirait que j’actionne juste un point et je sais quoi
faire.
-
Ha !
j’oubliais… repris-je. Il y a un lieu sacré dans votre concession avec de
grosses pierres et un arbre millénaire. Je te demanderais ne plus mettre ton
pied à cet endroit et ne plus faire les dons sacrificielles comme quoi c’est
pour les ancêtres. Ceux qui le mérite reçoivent de l’énergie de l’univers et
sont repartis à d’autres tâches où agissent en votre faveur dans l’univers. Tu
peux renverser le principe l’univers t’en a donner la capacité. Continuer à
nourrir les esprits errants et les entités maléfiques des familles n’apporte rien
si non la destruction. Change le principe et arrête tout ça… dans le cas
contraire c’est dangereux car ils ont de réels capacités de nuisance.
-
Comment ?
je ne sa….
-
Tu
sauras. coupais-je. Bon maman merci. Je vais le voir et puis je rentre à la
maison. En ce moment je ne veux pas de bruit…
-
Dacords,
comme tu veux. Sache que tu peux tout me dire te confier.
-
Je
sais maman.
Nous terminons ainsi et je vais voir mon gros garçon de
frère. Il était couché dans son canapé, regardant la télévision sans vraiment
le voir. Nous avons parlé de tout et de rien et du fait qu’il n’avait pas remis
les cours à Michel. C’est où j’apprends que le bon monsieur n’est pas partis en
cours depuis. Nom mais il se fout de qui à la fin ?
-
Je
dis hein ? Raoul tu es simple dans ta tête ? si tu ne compte pas
passer ta licence l’année prochaine, sache que moi si. Je me suis donné assez
de mal pour que toi tu viennes tout foutre en l’air. Pardon vas chercher mes
cours je compte composer la semaine prochaine.
-
Je
les aurais ce soir promis. J’ai pris des dispositions pour.
-
Humm
…. Ok j’envoie alors Michel ce soir. Ma sabine est à la maison je cours avant
que le bruit ne commence.
C’est ainsi que je reprends le chemin. Ce n’est pas que je
suis insensible. Je sais qu’il n’est pas mien et je ne suis pas sienne. Sa
chérie l’attend quelque part… où est ce lui qui l’attend ? il ne faut tout
simplement pas brouiller les chemins de vie des gens.
~~~ sango njanè … madiba adrian~~~
Que se passe t-il encore ? Aucun moment de paix en ce
monde. Quelque soit l’espace dans lequel tu te trouve. L’opération a été un
succès. Je confie à d’autres le soin de surveiller les constances du patient et
vais dans mon bureau rédiger mon rapport. Je sais très bien que ce que j’écris
n’a rien à voir avec la réalité. Mais bon il faut sauver les apparences. Ce
patient à eu de la chance d’être tombé sur moi. Le maléfice était vraiment
engagé… cela aurait été compliqué si j’avais été de ce monde. Les choses se
seraient passées de telle sorte que l’on m’attribue la faute médicale dû à son
décès. Un cas de moins.
Mes pensées s’envolent vers ma Reine et je mets un rappel à
17h pour ne pas oublier. Je me débarrasse de ma blouse et ferme mon bureau.
-
Dr.
Madiba …. Vous prenez votre pause ? je peux me joindre vous ? minauda
cette infirmière ou secrétaire que je ne retiens jamais le nom.
-
Vous
devriez vous inquiéter de mes consultations, non de me pauser des questions qui
ne vous concernent en aucune façon. Fis-je avec froideur
-
Mais…
c’est juste pour être aimable et créer des liens. Il n’y a que moi dans ce
service que vous vouvoyez.
-
Et
cela ne compte pas changer… vous n’êtes et ne serez jamais une amie. Dis-je
cassant.
-
Je
sais…. Moi non plus je ne souhaite pas être votre amie. J’en ai à la pelle. (
elle incline la tête sur le côté aguicheuse, se mordille la lèvre et plante son
regard dans le mien) je voudrais juste goûter et croquer le chocolat que tu es.
Je secoue la tête et prends sur moi pour ne pas répondre. La
folie n’avise surtout pas ! Et elle se demande pourquoi je suis froid avec
elle. Aucune pudeur ! je ne refuse pas qu’elle s’assume mais des fois faut
le faire avec élégance. Si je vous dis que tout ceci se passe devant des
patients on n’y croirait pas. Je m’assieds dans la voiture et fait un SMS a
Math. « J’ai pris une disponibilité… s’il te plait prends en charge mes
patients.» la seconde d’après, il répondait « Apprends même à dire bonjour,
nous n’avons pas dormis ensemble……MDR ça deviens fréquent ma
parole ! ». Je ne réponds pas.
Je sais qu’il le ferra. Lui aussi à un truck qui ne marche dans sa tête. Mais
bon… il est affectif. Je roule en direction des bureaux de Biboum. J’arrive une
quinzaine de minutes plus tard et place ma voiture sur ma place de parking près
de lui. Je monte dans son bureau en
repondant à peine aux salutations du personnel. Ils me savent influent et ne
connaissent ma réelle place au sein de l’entreprise. Je ne participe à aucun
conseil d’administration et aucune réunion. Biboum est mon front office et nos
stratégies se discutent à deux à la maison autour d’un plat. Je pense que ce
qui leur met la puce à l’oreille est le fait que ma place de parking est je
dirais sélect et le fait que j’entre dans le bureau de leur patron comme dans
un moulin.
Je monte et arrive dans son secrétariat qui est anormalement
vide. Mais ou se trouve sa chérie… ? Je mets ma main sur le poignet de son
bureau et constate qu’il est bloqué.
-
Bon
sang ! j’ai dis que je ne voulais voir personne. Cassandre retourne à ton
poste et fait ce pour quoi on te paie ! criât-il de l’autre coté de la
porte exaspéré.
-
Humm
… où se trouve ta secrétaire pour que tu abois ainsi ?
Pour toutes réponses, j’entends deux clicks significatifs et
la porte qui s’ouvre. J’entre et il referme sur moi. Je jette un regard
circulaire dans la pièce avant de bloquer sur la secrétaire couché sur le sofa.
Je le fixe un instant avant de revenir sur elle.
-
Tu
m’expliques ? en le laissant suivre mon regard. Il se passa la main sur la
tête, se le frotte intensément comme pour se remettre les idées en place.
Il se dirigea vers le
sofa, mis un temps à la regardé avant de
se tourné vers moi pour hausser les épaules. Il se moquait de moi ? Je
haussais un sourcil. Il dû sentir mon humeur changer car il commença à me
raconter un truck sans queue ni tête comme tout ce qui nous arrivait en ce
moment.
-
Depuis
la dernière fois chez toi avec reine et que j’ai parlé avec ton géni, j’ai des
malaises que j’ai mis sur le compte de la fatigue du travail où du fait que
j’ai couché avec elle (la pointant de la main)avant d’aller rencontrer le roi.
Hier soir pendant l’entrainement avec
Danielle le malaise s’est fait plus intense. Et j’ai dû arrêter… j’ai voulu prendre un bain salé pour me revigorer. Je
me souviens être entrée dans le bain mais plus rien… j’ai eu comme quelqu’un
qui me demandait de te dire que le royaume était en danger et que le Roi aurait
besoin de ton aide.
-
Vraiment ?
dis-je. pas du tout surpris
-
Oui.
Et je me suis réveillé avec des écris partout dans la chambre allant dans ce
sens. Et je ne me souviens plus de rien. Le troue noir entre le moment du bain
et comment je me suis retrouvé au pied du lit dans la chambre le matin. C’est
là que je t’ai fait appel.
-
Tu
ne m’explique toujours pas ce qui lui est arrivée.
-
Je
n’en sais rien Djanè… je ne sais pas ce
qui m’arrive. En arrivant ici ce matin, nous nous sommes vue devant la porte et
je lui ai à peine parlé. J’avais les mêmes sensations qu’hier et je me suis
précipité ici. Lorsque je reviens à moi,
elle est immobile dans mes bras. Je ne sais même pas si je me suis transformé
devant elle.
-
Ok
laisse-moi voir. Assied-toi près d’elle et pose une main sur sa nuque.
Ce qu’il fait sans hésiter. Je fais appel à Piè qui n’a pas
raté une miette de notre conversation et lui demande de prendre contact avec
les souvenirs de la fille et moi je tire ceux de Biboum. Au fur et à mesure que la scène se passe, on
constate bien qu’un esprit essaie d’entrée en contact avec lui et comme il
n’est pas de ce monde, il ne maitrise pas. Les casses de la chambre et les
écris hésitants en témoignent. « C’est un esprit des profondeurs n’est ce
pas ? » Demandais-je à
Piè. « Non je ne pense pas... je penche plus pour une âme ».
Lorsque nous visionnons la scène de ce matin et les messages du chef guerrier,
piè dit sombrement dans ma tête « le chef se meurt et son âme cherche à
donner des informations capitales. Il confirme encore l’implication de sa
femme. Il n’en a plus pour longtemps. Si rien n’est fait, il ne sera plus
d’ici peu». Je me déconnecte d’eux.
-
Qu’est
ce que je lui ai fait ? me demande biboum dès que je lui laisse l’usage de
la pensée.
-
Rien
de bien grave. Elle à juste pris peur du fait de voir ton regard trouble de
chacal où est-ce celui du père de Danielle. Tu ne pouvais pas te transformer…
son âme ne voulait que communiquer et quelque part tes entrailles l’on reconnue
d’après Piè.
-
Comment
ça mes entrailles ? demanda t-il sidéré.
-
D’après piè, la communication-possession par l’âme ne
peut se faire qu’avec des personnes ayant
des entrailles identitaires. Donc toi et le Chez guerrier soit vous
venez des mêmes entrailles soit vous partagez les mêmes enrailles.
-
Comment
est ce possible ? d’aussi loin que je me souvienne, je ne l’ai connu que
lorsque je me suis enrôlé dans le but de devenir protecteur. Tu me connais
orphelin… je ne me souviens même plus de ma mère… dit-il plus troublé qu’autre
chose.
-
Laisse
tomber nous trouverons ce que cela signifie plus tard. Le contact est difficile
parce que c’est lui qui vient à toi et n’a pas assez d’énergie pour maintenir
l’équilibre psychique. C’est la raison pour laquelle tu as aussi mal. Tu
devrais choisir une heure, entrer en méditation et aller à la rencontre de son
âme. Ce qu’il sait pourra nous aider dans cette guerre.
-
Je
n’en reviens pas et pour elle ?
-
Elle
s’est juste évanouit comme je te l’ai dit. Dis-je après avoir vérifier ses
constances. Ne t’inquiète pas elle ne se souviendra que du fait que tu as eu un
malaise et tu t’es écrouler sur elle…
-
Merci.
je te revaudrais ça.
-
Ne
me remercie pas … elle t’aime vraiment. Tu devrais la mettre au courant de qui
tu es. Elle se doute déjà et je pense que tu n’es pas un danger pour elle car
son vase énergétique pourrait supporter le tient…
-
Humm….
Dit-il sans rien ajouter. Je souris intérieurement et me dis qu’il a peur que
je le lui ordonne.
Nous restons là un
moment en silence. il lui caresse les cheveux ou sa greffe. Et je regarde la
tendresse qu’il met dans son geste. Mon ami est vraiment mordu. Et moi
donc ! Mes idées s’envolent vers Meh. Mine de rien elle me manque et j’ai
hâte d’être à ce soir. Quand je pense que du fond des mers il y a eu des
manigances pour me faire épouser de force Danielle. Puisque je suis un sujet
dans les classes, ils auraient dû comprendre que je ne suis pas conventionnel
et ne suis forcément pas les coutumes. En parlant même de Melle Douala…
-
Avant
que je n’oublis… quel est ce liquide visqueux et sombre que j’ai vue sortir de ta protégée danielle.
Dis-je fessant référence aux propos de son père. Le regard qu’il me lance en
dit long.
-
C’est
ta protégée et non la mienne. Fit-il bourru…
-
Pardon
réponds ! me retenant de rire.
-
Je
n’en sais rien. Je suis venu avec le peu que j’ai pu recueillir.
Il va le chercher et reviens me le tendre. Je l’observe de
tous les bords, secoue, produit une chaleur dans ma paume de main capable de la
faire bouillir et celle-ci ne change pas de texture. Il en va de même pour le
froid intense.
-
Tu
connais les capacités de sa mère ?
-
Oui.
il se dit qu’elle est sensation.
-
Seulement ?
je pense qu’elle sécrète aussi du poison et que la fille en a hérité.
-
Tu
penses ?
-
Oui.
Nous connaissons les capacités du chef guerrier personne ne l’ignore. Tout
dépend de la génétique. Si ce n’est un
don du père, c’est celui de la mère.
Je fais sortir mon géni de mon corps et lui montre le flacon.
-
D’où
est ce que ça viens ? questionna t-il Biboum de sa voix rauque, profonde
et glaciale.
-
Sérieux
Djanè et si elle se réveille maintenant.
Me demanda t-il surprit par mon attitude.
-
Aucun
risque.
-
Réponds ! interrompit Piè injonctif.
-
De
la fille du Chef Guerrier. Danielle Douala. Dit simplement Biboum
-
Qu’elle
est son lien avec le royaume bannit et interdit des profondeurs? Ce
poison est hautement mortel.
-
Mais
encore ? demandais-je
-
Au
cours de ma vie j’en ai entendu parler. Je n’en ai jamais vue d’aussi près.
Mais il nous était conseillé d’éloigner le plus loin possible nos hôtes de cette substance et aussi de ce
royaume. Raconta Piè. Il se disait que seul le chef du clan et sa ligné en
était capable. Il le commercialise dans les mondes. Est-ce tout maître ?
-
Oui.
Il rentra dans mon corps et nous sommes encore restés dans le
silence assimilant l’information. Les choses ne seront pas si simples. Nous
nous comprenons à demi-mots. Je constate qu’après le froid extrême, cela a pris
du temps mais le liquide s’est changer en gaz. Je lui remets le flacon et lui
fait promettre de ne plus pousser la fille à produire ce liquide.