Chapitre 43

Ecrit par Boboobg



.... Bruce Makele (Kanda).... 

Je suis dans mon bureau en train de revoir les dernières dispositions pour mon voyage. D'habitude, je suis très enthousiaste d'être celui qui augmente les avoir de la boîte en allant discuter les contrats avec nos différents clients mais là j'ai juste l'impression que ça tombe mal. 

Hier encore, j'ai découvert une bouteille de Jack Daniels vide sous le lit. J'ai essayé de la réveiller pour la confronter mais elle était tellement saoule, qu'elle ne m'entendais même pas l'appeler. 

Je n'ai jamais été confronté à cela de toute ma vie. Elle était tellement heureuse de m'annoncer a chaque fois les grossesses et quand elle les perd, je peux ressentir sa peine tellement elle est transparente. Et je me sens coupable de ne pas pouvoir la soulager de cette souffrance, qu'elle soit ainsi obligée de s'auto-detruire pour avoir un semblant de paix. 

-hey Makele tout va bien ? 

Moi(sortant de ma rêverie) : excuse moi Leila, j'étais en plein... 

Leila :rêve? 

Moi : non pas du tout ! 

Leila (soucieuse) : aurais tu des problèmes ? 

Moi :non pourquoi ? 

Leila :ce ne sont pas mes affaires mais depuis un moment je te sent ailleurs. Ce n'est pas pour te juger ou quoique ce soit mais je suis habitué à travailler avec un collègue super professionnel. Un dur à cuir et depuis quelques semaines je ne sais pas mais tu n'es plus dans ton assiette et ça se répercute sur notre travail à tous. Car nous dependons tous de toi, c'est toi le chef du département. Et avec ce nouveau contrat, je me vois en tant que collègue de bureau et aussi amie de te remonter les bretelles ! 

Moi (souriant) : tu as raison. Je ne pensais pas que mes problèmes pouvaient ainsi se répercuter sur mon travail. 

Leila (me regardant) : c'est toi notre chef, si tu tombe on tombe aussi. (posant un dossier sur ma table) on a là toute les closes du contrat qu'on doit leur présenter dans deux jours. 

Moi :bien, le patron a signé ? 

Leila : oui et je me suis permise de lui demander de me mettre à la place de Roberte. Son mari est souffrant et jai pensé avec son accord bien sûr qu'elle sera mieux a ses côtés. 

Moi : c'est vraiment très gentil de ta part ! 

Leila :qu'est ce que tu veux, on rend service comme on peut ! Bon je te laisse, on se voit demain à l'aéroport ? 

Moi : a demain et encore merci ! 

Le reste de la journée, j'envoie mes problèmes loin, très loin dans ma tête afin d'étudier en profondeur le dossier que je dois présenter devant les arabes. Tous le monde sait comment ils sont durs en affaires et c'est suite à cette présentation que le contrat sera signé ou non. 

Je quitte le bureau à la nuit tombée et comme toujours je suis le dernier. 

J'arrive chez-moi, la mort dans l'âme car la musique qui arrive à mes oreilles me prévient deja de l'état dans lequel doit se trouver ma femme. 

Je la trouve dans son bain, deux bouteilles de champagne vide dans la poubelle, une autre entamée et un verre à la main. 

Je reste prostré devant ce spectacle horrible. Ma petite femmes si rayonnante est devenu tellement faible que je ne sais plus quoi dire ou faire pour lui faire entendre raison. 

Sérieusement je ne comprends pas tout ce désarroi. Oui elle a perdu trois grossesses en très peu de temps. Mais il y'a des couples qui passent quinze, vingt ou même trente ans sans avoir d'enfants. Pour moi qui suis un orphelin que maman me pardonne, je ne penses pas que ce soit une obligation que d'avoir à tout prix un enfant. 

Bien sûr que j'en veux comme tout homme équilibré et amoureux de sa femme, mais delà à en vouloir à tout prix, je ne suis pas encore là bas. Et la voir aussi bas juste à cause de ça me fait énormément de mal. Les disputes n'arrangent rien. 

Sasa(la voix chantante) :hooo chéri t'es là?

Moi :....

Sasa(ouvrant grand ses bras) : viens ! Viens me rejoindre dans le bain ! (me montrant son verre) tu vois, il a été signé n'es pas ce contrat ?

Moi : chérie je ne suis pas encore allé en voyage ! 

Sasa(troublé) : hoo j'ai du le rêver (rire jaune) ça va te porter chance alors ! Viens me rejoindre ! 

J'ai pris une grande serviette et me suis mis debout devant la baignoire sans rien dire jusqu'à ce qu'elle décide d'en sortir. Je l'ai enveloppé dedans avant de la mettre au lit.

Moi (lui caressant les cheveux) : tu as mangé ? 

Sasa :hum 

Moi : qu'est ce que tu as mangé ? 

Sas:une saucisse ! 

Moi (embrassant qon front) : je ne sais plus comment m'occuper de toi. Cette situation ne peux plus continuer ainsi ! 

Sasa:.... 

Moi : je crois que je dois en parler à tes parents avant de te mettre dans une institution spécialisé ! 

Sasa(se redressant) : quoi ? Que je suis folle ? 

Moi (la calmant) : non, juste que tu as besoin de repos. L'alcool ne te réussi pas, ce n'est pas sain pour toi ! 

Salomé quitte mes bras et se lève sur le lit. Elle se met à me crier dessus. A me dire que je n'aipas de cœur, que c'est ma faute, que je lui porte malheur. Je n'en peux plus de cetre situation et je ne me vois pas la laisser ainsi pendant quatre jours sans surveillance.

Moi (me levant): ok j'appelle maman Anna ! 

Sasa(réalisant) : non Bruce. Tu es mon mari et nos histoires doivent se régler entre nous ! 

Moi : tu ne veux rien comprendre, tu te fais du mal. (les mains sur la tête) je ne sais plus quoi faire Salomé, je me sens impuissant face à tout ceci ! 

Salomé (a mes pieds) : je... Je vais arrêter. Je ne vais plus prendre une seule goutte d'alcool je te promet mais ne dis rien a personne. Sinon je serai une raté, la seule raté de la famille et il n'en ai pas question ! 

Moi : tu me le promet ? 

Salomé (se mettant à mon niveau) : je te le jure mon amour ! 

Moi :d'accord, je serai avec toi toute la journée de demain. Si tu me prouve que tu peux tenir parole, a mon retour je prendrai des vacances pour m'occuper de nous ! 

Salomé me prend dans ses bras et pendant ce court instant, je revois la femme que j'ai épousé. Je me répète alors dans ma tête que tout finira par s'arranger . Elle a raison, il s'agit de nos problèmes et nous sommes un couple. Je ne devrais pas vouloir y insérer de tierces personnes même si ce sont ses parents. 


.... Céleste Mbolo.... 

Message. 

Jo:<<alors bien réveillé ? >>

Moi:<<oui et toi ? >>

Jo:<<je viens bien, juste qu'écouter ta voix me manque ! >>

Moi : :<<ha oui ? >>

Jo:<<j'ai envie de te parler, là tout de suite ! >>

Moi :<<ho>>

Jo:<<ton enfoiré de copin est là n'es pas ? >>

Moi :<<je t'ai déjà interdit de l'insulter. Ce n'est pas un enfoiré mais l'homme le plus adorable qui soit. >>

Jo:<<déjà de un, Céleste Mbolo tu ne m'interdis rien ! Et de deux, c'est enfoiré car il passe ses nuit à côté de celle dont j'ai besoin. Il te voit tous le temps, te baise même pendant que moi je ne fais que le rêver ! >>

Comme une idiote, je suis resté là à sourire devant mon portable jusqu'à ce que Rihanna comme à chanter :beach give me my money!!! 

C'est a pas de course que j'ai quitté la chambre en allant m'enfermer dans les toilettes de Clément. 

Moi : allo ! Mais t'es malade ? Pourquoi tu m'appelle ? 

Jo(riant) : t'étais donc vraiment avec ce connard hein ! 

Moi:arrête Onda ! 

Jo: ok ok j'arrête ! Mais je veux te voir, pourquoi tu ne veins pas me rendre visite ce week-end ? 

Moi : pas possible, je rentre au bled avec la famille. 

Jo(déçu) :ha OK, je comprends ! 

Moi :mais je finirai par venir un de ces jours ! 

Jo (voix grave) :es que tu sais que je ne vais pas te manger ? Et même si je te manges, ça ne fera pas mal ! 

Gérard (devant la porte) : bébé ? Ça va ? 

José commence à parler fort comme si on pouvait l'écouter sans que je ne mette le haut parleur. 

Moi : tu veux te soulager ? 

Gérard : non, je ne t'ai juste pas remarqué quitté le lit ! 

Moi:retourne te coucher, j'arrive ! 

Jo(imitant ma voix) : retourne te coucher j'arrive (rire) pauvre toutou ! 

Moi : tu arrêtes maintenant où je raccroche ? 

Jo :tu ne vas pas raccro... 

Je ne lui laisse pas finir la phrase que je raccroche déjà. Je met le téléphone sous silencieux avant qu'un autre appel ne s'affiche sur mon écran. 

Je dépose celui ci dans mon sac Gucci  je souris encore parceque mon bébé ne me l'a offert qu'hier, une vraie merveille celle là. 

Je rejoint Clément dans les draps où il passe une main au dessus de ma taille. 

Je me sens bien là maintenant. Mais mon regard ne cesse de fixer le sac dans lequel j'ai déposé mon téléphone. Je sais qu'il est en train de rappeler,je suis tenté de répondre mais ça finirai de la même façon. C'est toujours comme ça quand il c'est que Clément est proche. (rire) il agit comme s'ils étaient rivales et pourtant ce n'est pas le cas. José est mon ami quoi qu'il puisse pensé et Clément est mon homme ! 

Avec José, notre relation est passé de tu m'insupporte Onda à tu m'insupporte Onda, mais j'adore ça. 

J'aime êtres en compagnie de mon petit professeur, discuté politique, société et encore plus j'adore qu'il me baise le cu, qu'il me dise qu'il m'aime,qu'il m'offre ces choses chics et coûteuses que j'affectionne tant. 

Mais j'aime aussi nos interminables conversations sur rien du tout avec Onda. Qu'il me parle de logiciel, d'applications et de virus informatique me transporte juste parceque c'est lui mon interlocuteur. C'est un génie et en même temps Il est tellement con, tellement bon vivant et drôle que je n'arrive pas à me passer de lui même quand il m'exaspère à ce point. 

Notre relation a plus évolué vers de l'amitié même s'il ne se cache jamais de me dire ce qu'il veut vraiment. 

Et au fur et à mesure qu'on se parle, je me rend compte qu'on a tellement en commun nous deux , que jamais avec Clément on aura. Même si c'est un petit métisse et que je les ai toujours éviter. 

Je me retourne et plonge ma tête dans le torse tout chaud de Clément. Il m'enveloppe de ses bras et soudain plus rien existe a part nous deux. Je crois que je l'aime mon professeur et pas seulement parcequ'il possède un vignoble (rire)! 

(...) 

Moi (rangeant mes valise) : arrête de faire cette tête ! 

Gérard(se posant sur le lit) : tu m'avais promis qu'on passerai ces deux semaines ensemble. 


Moi:oui je sais mais ma cousine s'en va et je me dois d'être là bas pour elle. Tous le monde sera là alors tu me vois leur dire, non je ne peux pas parceque je dois rester avec mon copin ? 

Gérard : oui ! 

Moi(roulant des yeux) :on en a déjà parlé ! 

Gérard :toi tu as parlé et moi je t'ai écouté. (me prenant la main) je t'aime petite fille et je veux t'acheter ! 

Moi (rire) : ce n'est pas acheté mais doté ! 

Gérard :c'est du pareil au même. Donc je veux te doté. J'ai lu que pour ça je dois me présenter d'abord chez ton père lui demander ta main et une lettre! Ça c'est une occasion pour moi d'y aller, laisse moi t'accompagner ! 

Moi : non monsieur Gérard, je t'ai promis de leur en parler. Je dois d'abord préparer le terrain, si tu te présente comme ça, mon père, mes frères vont te tuer ! 

Gérard : parceque je suis blanc ? 

Moi :oui et aussi parceque tu es un homme tout simplement ! (me mettant sur ses jambes) J'arrange les choses subtilement avec mes parents et d'ici les vacances d'été on ne sait jamais pourquoi pas ! 

Gérard :d'accord ! Sois sage petite fille ! 

Moi (me m'étant sur la pointe des pieds pour l'embrasser) : toujours monsieur Clément ! 

Je finis de ranger les affaires et c'est mon petit chéri qui m'accompagne lui même jusqu'à l'aéroport. 

Je fais escale sur Paris, c'est à l'aéroport Charles de Gaules que nous nous croisons tous pour prendre un vol direct sur Brazzaville. Par tous j'entends, maman, papa, Clarissa et Chris qui étudie en pension ici. 

Je n'aime toujours pas le bled mais pour ma Edith, je suis prêt à supporter. Je crois que c'est grâce à ce genre de démonstration d'amour les uns envers led autres que notre famille est si soudé. 

Moi(l'attirant a moi) : ça va petit con? 

Christ (se dégageant) : merde cece, tu vois pas qu' il y'a des filles ici ! 

Moi (boudant) : c'est comme ça que tu me snobe OK ! 

Christ (rire) : jaja ma beauté ! Sauf que je vais me faire coller par tout le monde bientôt et toi tu commence à peine assi dans l'avion ! 

Moi : si moi je me fesais coller ainsi, je crois que j'en profiterai pour leur excroquer de belles et coûteuses choses ! 

Christ (rire) : avec maman et mes deux femmes ça marche ! Sasa de temps en temps mais papa et les jumeaux nada ! 

Moi :en tout cas j'ai hâte d'aller chouchouter mon neveux et ma nièce, je leur ai pris pleins de choses ! 

Christ :je n'arrive même pas à croire que je suis tonton ! Mon snap va exploser ! (regardant mon bras) cece tu sais que je t'aime ? 

Moi : non ! 

Christ (rire) :je n'ai rien dit ! 

Moi :mais non déjà ! 

Christ (yeux brillants) :je veux cette montre. C'est masculin en plus ! 

Moi : tu sais combien elle coûte ? Alfred Mbolo c'est ton père ou pas ? Demande lui de t'en acheter ! 

Christ : pfff je vais dire à tâta que j'ai des trucs à dire à tonton, qu'on échange nos place ! 

Moi (enlevant la montre) : tiens prends le ! 

Chris(rire) :merci cousine d'amour ! 

Je pose mon masque de nuit sur le visage. Ce garçon c'est toujours pareil qu'il me pique mes affaires. Qu'est ce que je vais dire à Clément quand il remarquera la disparution cette montre. Pfff de toutes les façons, si ce n'étais pas lui, ça aurait été un autres de ses connards de fils Mbolo. 

Il est très tôt quand nous descendons à l'aéroport. Nous traversons sans passer par la douane malgré nos valises. Quoi ? Mon papa est quand même embrassadeur ou pas ? 

J'abondonne mes valise à Christ et papa, pendant que je fais un selfie que j'envoie direct à Clément qu'il sache que je suis arriver à bon port à son réveil. 

Les parents se font des câlins entre eux, après c'est le spéctacle de bébé Christ avec tata Anna. Ces deux là s'aiment trop. 

Tata Anna est comme amoureuse de son petit dernier, c'est comme si rien d'autres n'existe à part lui. Sans doute parcequ'il vit loin. 

Et puis direction la grande maison familiale. La louse ! Au moins les grands mères ne monteront oas sur Brazza. Hate que les garçons descendent, je vais aller m'incruster chez l'un d'eux. 








Indélébile