Chapitre 45

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 45 : Le pré dîner






**Anne-Lily 




Marc : Bonsoir Anne-Lily. 


Moi ( surprise de le voir )  : Bonsoir Marc. 


Silence ... 


Marc : Comment vas-tu ? 


Moi : Bien, je vais bien. 


Marc : Je dérange là ?


Moi : Non, juste surprise de te voir. 


Marc : C'est vrai qu'on s'était séparé la dernière fois sur le fait que chacun reprenne sa vie mais bon, je me suis dis que je pouvais venir te voir. 


Moi : D'accord !


Marc : Je n'ai pas mal fait j'espère ?


Moi : Non, pas que je sache. 


Marc : D'accord...  Tu rentrais là ? 


Moi : Oui. 


Marc : Tu me permets de détourner un peu ? 


Moi : Me détourner ?


Marc : Je t'invite pour un pré dîner. 


Moi : Un pré dîner ?


Marc : Ça n'existe peut-être pas mais bon, je crois que tu as compris ce que j'ai voulu dire. 


Moi : J'ai compris, oui. 


Marc  : Tu accepte alors ? 


Moi : J'en sais trop rien ( regardant sa montre ),  il faut que je rentre parce... 


Marc : Permets le moi s'il te plaît, tu as du temps quand même ? 


Moi : ... 


Marc : Je vais te supplier à chaque fois pour que tu m'accorde un peu de ton temps. 


Moi ( après quelques minutes )  : D'accord, j'accepte. 


Marc : Ah, enfin !! On y va ? 


Il a déverrouillé pour que je m'installe puis a mis le contact. 


Moi : On va où ?


Marc : Je comptais te demander si tu avais un endroit favori. 


Moi : Non, pas vraiment. 


Marc : Un endroit qui te plaît quand même ? Je ne vie pas ici, tu comprends que je ne connais pas tous les coins.  


Moi : Le Sacramento. 


Marc : C'est loin  ?


Moi : Non, je vais t'indiquer mais avant permets moi de passer un appel. 


Marc : Bien sûr ! 


J'ai pris mon téléphone et j'ai lancé l'appel vers le numéro  de Cynthia. 


Cynthia : Tu es où toi ?


Moi : C'est la police ?


Cynthia : Tes parents te cherchent. 


Moi : Je suis un bébé ?


Cynthia : Eh pardon, dis-moi juste où tu es. 


Moi : Devant la banque.


Cynthia : Okay, fais vite. 


Moi : Non,  je ne vais pas rentrer de suite. 


Cynthia : Tu vas quelque part ?


Moi : Oui. 


Cynthia : Où ?


Moi : Pardon,  ne fais pas l'interrogatoire. Je t'appelle juste pour te dire que je vais rentrer plus tard que d'habitude. 


Cynthia : Je peux te gifler à distance KOUMBA. 


Moi ( amusée )  : Marc m'a invité. 


Cynthia : Que quoi  ?


Moi : Je peux raccrocher là ?


Cynthia : Vous allez où ?


Moi : Sacramento... Bon écoute, il faut que je te laisse là. 


Cynthia : D'accord. 


Elle a raccroché et c'est seulement là que Marc a pu démarrer. 


Ce n'est même pas parce que c'est Marc qu'elle me pose la question, c'est juste que c'est comme ça qu'on fonctionne depuis toujours. Celle qui sort dit où elle va et avec qui. 

Nous sommes arrivés à Sacramento et nous sommes installés à une table puis avons passé commande. 


Marc : Ça va? 


Moi : Oui, je vais bien.  Tu as quoi avec cette question depuis là ? 


Marc : Juste pour savoir...  Tu m'as l'air différente. 


Moi : Je vais bien, ne t'inquiète pas. 


Marc : D'accord ! 


On nous a servi. 

Il a commencé à me poser des questions sur comment je vais depuis la dernière dois, il fait la conversation en gros. 


Moi : Pourquoi tu es là ?. 


Marc : J'en sais rien, j'ai eu envie de passer te voir. 


Moi : Ne te sens pas obligé de prendre de mes nouvelles ou de veiller sur moi. 


Marc : Je ne me sens pas obligé, je veux le faire.  


Moi : Ok ! 


Je me suis plongée dans mon plat, j'avais faim quand même. Je me suis arrêtée de manger quand j'ai constaté son regard pesant sur moi. 


Moi  : Pourquoi tu me regarde ainsi ?


Marc : C'est à moi de te poser la question, tu me regarde étrangement ou intensément depuis la banque.  Tu me regarde comme la première fois que je t'ai abordé. 


Moi : C'est tant visible ?


Marc : Oui !


Moi ( soupirant  / posant ma fourchette )  : Excuse moi. 


Marc : Je t'excuse si tu me dis pourquoi tu me regarde ainsi. 


Moi : C'est involontaire, ce n'est pas que je veuille te regarde de cette façon mais la ressemblance est trop frappante.  


Marc : La ressemblance ? 


Moi : Oui,  avec Luc. 


Marc : Ah !! 


Moi : Tu l'as vu par la photo donc tu comprends ce que je veux dire par là.  Quand je te regarde en fait j'ai l'impression de  voir Luc devant moi tellement il te ressemblait. 


Marc : Je comprends. 


Moi : ... 


Marc : J'espère que ça ne te dérange pas du genre euh...  Troublée ... 


Moi : Non... Enfin si mais bon,  mais sans te mentir d'un côté ça a le don de réjouir mon coeur quoique je suis consciente que ce n'est pas lui que j'ai devant moi. 


Marc : Je vois.  Moi-même quand j'y pense, quand je revois son visage sur la photo ça me trouble de savoir que c'est moi en quelque sorte.  


Moi : Tu vois, c'est la même chose pour moi. 


Marc : Dis moi, est-ce que...  Euh... 


Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ? 


Marc : Non,  ça va.


Moi : Ne te dérange pas,  sens toi libre. 


Marc ( souriant )  : C'est  toi qui me dis ça ?


Moi : Suis-je dispensée  ?


Marc : Très drôle !


Moi : Ne change pas de sujet,  que voulais tu me dire  ?


Marc : Mais non, ça va je te dis. 


Silence ... 

Je le regarde... 

Je sais ce qu'il veut, ça transparaît. 


Moi : Tu veux parler de lui n'est-ce pas ?


Marc : De lui  ?


Moi : De Luc. Tu veux que je te parle de lui ?


Marc : Je n'ai pas envie de te déranger avec. 


Moi : C'était ton fils aussi,  en quoi tu me dérange ?


Marc : Parler de ça, te replonger dans ça, je ne veux pas. 


Moi  : J'y arrive maintenant tu sais...  J'ai suivi ton conseil et aujourd'hui j'arrive à parler de Luc sans sentir la brisure en moi. 


Marc : Sûre ?


Moi : Et puis,  je comprendrais si tu veux savoir comment il était... C'est une demande normale. C'est ce que tu veux  ? 


Marc : Oui. Je t'avoue que depuis que je suis rentrée j'ai cette envie de savoir quel genre d'enfant il a été. 


Moi : Joyeux...  C'était un enfant joyeux et très turbulent en plus ( souriant ). Un beau petit garçon mais très têtu, Rhoooo lala  !!


Marc : A ce point ?


Moi : Tu dis non que de suite il rapplique jusqu'à ce que tu te décide à lâcher prise.  Maman me grondait à cause de ça me disant qu'on ne donne pas tout à un enfant et que je dois sévir mais je n'y arrivait jamais,  il me faisait trop les beaux yeux. 


Marc ( amusée ) : A ce point ? 


Moi : Tu n'as pas idée. 





**Marc 




Elle s'est mise à me parler de Luc avec passion et amour très visible dans ses yeux brillants. 

Tout ce qu'elle me dit me fascine, c'était un petit garçon plein de vie. 


Anne-Lily : Ah, attends ( prenant son sac ). 


Moi : Quoi donc  ?


Elle s'est mise à fouiller son sac et en a sorti un album photo. 


Anne-Lily : Tiens ( me le tendant ). 


Je l'ai pris et en ouvrant je suis tombé sur la première photo, Anne-Lily enceinte. 

Je prends le temps sur la deuxième puis la troisième photo pour enregistrer chaque partie de la photo qui transparaît et étrangement, je ressens les battements de mon coeur augmenter. Ça fait peut-être cinq minutes que je suis revenu à la première photo. 


Anne-Lily : J'étais déjà à terme. 


Je lève ma tête et la regarde. 


Moi : Vraiment ? J'ai déjà vu des femmes enceintes et à chaque fois elles avaient de gros ventres,  je n'ai pas l'impression que c'était le cas pour toi. 


Anne-Lily : La première grossesse n'est pas toujours si visible que ça, le ventre n'est pas toujours gros. 


Moi : Je vois. Par contre, tu avais pris du poids dis donc. 


Anne-Lily : Oh mais bien trop tard.  J'étais bien maigre au début parce que je ne me nourrissais pas, je pleurais chaque jour. 


Moi : Tu t'es rattrapée plus tard apparemment. 


Anne-Lily : C'est peu de le dire. 


Moi ( regardant l'autre photo )  :  De ce petit ventre est sorti ce gros garçon ?


Anne-Lily ( amusée )  : Oui. 


Moi  : Vraiment ?


Anne-Lily : La photo est devant toi non ? Je mangeais beaucoup. 


Moi : La dernière photo,  c'était à l'occasion de quoi ?


Anne-Lily : Son anniversaire, sa première année. 


Moi : Tu me permets de garder cet album  ?


Anne-Lily : J'avais l'intention de te donner mais avant, je dois en faire un autre pour moi. 


Moi : Tu avais l'intention de me le donner ?


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Comment comptais tu t'y prendre  ?


Anne-Lily : En fait, mon père est là actuellement et j'ai demandé à ce qu'il me rapporte toutes les affaires de Luc afin que je puisse faire le tri pour te remettre quelques unes. Je comptais te contacter une fois les affaires prêtes. 


Moi  : Vraiment  ?


Anne-Lily : Oui ! Je me suis dis qu'il fallait que je le fasse. J'espère ne pas m'être trompée. 


Moi  : Non, non...  Ça me fait plaisir d'entendre ça. Je voulais te demander ça depuis mais je ne savais pas comment m'y prendre. 


Anne-Lily : On fera comme  ça alors et Je te dirai. 


Moi  : Tu n'as pas besoin d'aide pour ça  ?


Anne-Lily : Non, je ne pense pas. 


Moi : Tu me Permets de me joindre à toi pour cela.  


Anne-Lily : Je ne pense pas que ça soit nécessaire. 


Moi : Certainement mais j'aimerais qu'on fasse le tri ensemble. Je veux tout voir, si tu me permets. 


Anne-Lily : Oui, si tu veux... Pourquoi pas !? 


Je lui ai remis l'album puis on s'est remis à parler de Luc. Je pensais que ça devait mal se passer entre nous mais je voyais mal, ça se passe plutôt bien et ça me fait plaisir de la voir souriante. Ça prouve à suffisance qu'elle a compris ce que je lui ai dit et que elle applique mon conseil d'ailleurs. 


Dès qu'on a fini je me suis proposé de la déposer et elle a accepté... 

Il est 21h...  On a mis du temps quand même,  parler de Luc était très intense comme discussion. 


J'arrive à peine chez elle, je me gare juste devant la maison. 


Moi : Bon bhein, Merci d'avoir accepter mon invitation. 


Anne-Lily : Merci pour l'invitation ( enlevant la ceinture ). 


Moi : Je t'en prie ! Passe une belle nuit. 


Elle sourit simplement et descend. 

Elle s'apprêtait à fermer et partir quand Cynthia est sorti de la maison. 


Anne-Lily : Qu'est-ce que tu fais dehors ?


Cynthia : Bonsoir madame... Bonsoir Marc. 


Moi : Comment tu vas Cynthia ? 


Cynthia : Ça va, merci.  


Moi : Je t'ai ramené ta soeur, désolée encore de l'avoir garder avec moi depuis là. 


Cynthia : D'accord...  Tu n'es pas pressé j'espère  ?


Moi : Pourquoi donc ?


Cynthia : Je ne sais pas si elle t'a dit que son père et sa mère sont là mais il se trouve qu'ils veulent te voir là. 


Anne-Lily : Quoi ? 


Moi  : Là...  Tout de suite  ?



Cynthia  : Oui, tout de suite. Quoi quoi ( regardant Anne-Lily )  ? Tes oreilles ont un problème  ?


Anne-Lily : Ils veulent le voir pourquoi ?


Cynthia : Tu me demande  ? Ils ont dit qu'ils veulent voir la personne qui t'a raccompagné, c'est pour ce la que je suis sorti. 


Anne-Lily me regarde. 


Anne-Lily : Je vais leur dire que ce ne sera pas possible. 


Moi : Non non,  je vais descendre ( coupant le contact ). 


Anne-Lily : Tu dois rentrer. 


Moi : Je peux m'arrêter ( enlevant la ceinture ). 


Anne-Lily : Non,  ce n'est pas nécessaire. 


Moi : Anne-Lily s'ils demandent à me voir c'est certainement que c'est important. En plus,  juste par respect je ne peux pas rentrer alors qu'il y'a tes parents qui demandent à me voir. 


Elle n'a plus rien dit. 

Je suis descendu et j'ai verrouillé. 


Moi : On y va  ( regardant Anne-Lily )  ?


Aucune réponse, elle passe devant nous. 

Elle a salué ses parents quand nous sommes rentrés puis nous a présenté.  Son père d'un air sévère nous a demandé de prendre place. 

Je partais déjà dans des monsieur et madame mais ils m'ont très vite demandé d'éviter le sérieux vu qu'il y'a eu Luc au milieu. Ce n'est pas de la familiarité mais bon, ils n'ont pas tort non plus. 

Je n'ai pas trop mis du temps. 

Ils voulaient juste discuter un peu de ce qui s'est passé et surtout mettre un visage sur mon prénom vu que Anne-Lily leur avait dit m'avoir tout dit. 


Quand on a fini de parler Anne-Lily m'a raccompagné devant la porte. 


Moi : Pour le tri, c'est quand finalement ?


Anne-Lily : Je te ferai signe. 


Moi : D'accord...  Bonne nuit ! 


Anne-Lily : Merci. 


Je l'ai regardé rentrer puis j'ai levé l'encre. 

Je suis allé retrouver Gatien et Lucas dans une CNAMGS pas loin de chez Lucas.  

On s'est peu parlé dernièrement, ça venait de moi parce que j'avais besoin de prendre un peu de recul.  

Gatien lui a tout dit mais bon,  il y'a toujours à dire. 


Lucas : On pensait que tu ne viendrais plus. 


Moi : Veuillez m'excusez, j'étais occupé  


Lucas : Occupé à faire quoi ?


Gatien : Vraiment, tu étais où depuis ?


Moi : J'étais voir Anne-Lily. 


Gatien : Je t'ai dit non ?


Lucas : Et tu l'as vu ?


Moi  : Oui. 


Lucas  : Bon essayons de revenir au début et explique moi. 


Moi : Gatien t'a déjà tout dit je pense.  


Lucas : Oui mais je veux connaitre ton ressenti. 


C'est parti dans une longue discussion où je parlais plus que tous les deux, ils m'écoutaient et posaient des questions. 


Lucas : Du coup, comment tu vois la suite des choses  ?


Moi : Pour qui  ?


Lucas : Pour toi. 


Moi : Ce qu'il fallait faire a été fait...  Il fallait qu'on parle de tout ça elle et moi, c'est fait...  Je crois que ça y est, c'est fait. Elle avait besoin de vider son sac et moi j'avais besoin d'entendre tout ça, ceci étant fait je pense que ça va nous permettre d'avancer chacun personnellement dans sa vie.  


Lucas : Je pense aussi. 


Gatien : Oui. 


Lucas : Franchement, je n'aimerais pas Être à ta place parce que c'est quand même quelque chose d'important et de poignant que tu viens d'apprendre là. 


Moi : Ça l'est et jusque là,  ma tête ne fait qu'enregistrer tout ça. 


Gatien : C'est compréhensible. 


Moi : Je dois la retrouver pour faire le tri dans les affaires du petit. Elle gardera une partie et moi aussi. 


Gatien : Tu veux vraiment le faire ?


Moi : J'ai envie de savoir qui il était, donc oui je veux vraiment le faire. 


Lucas : Tu compte les rapporter à POG ?


Moi : C'est là-bas où je vis. 


Lucas  : Tu l'as déjà dit là-bas ? A ta mère  ?


Moi : Je lui dirai quand je vais rentrer. 


Gatien : C'est bien mieux. 


Moi : J'allais oublier, j'ai vu sa mère et le mari se cette dernière. 


Gatien : Tu l'as vraiment fait  ?


Moi : Il le fallait. 


Lucas : Il fallait quoi  ? Je suis largué là, expliquez moi. 


J'ai repris jusque là où il fallait, je leur ai raconté ce qui s'est passé du côté de la mère de Anne-Lily. 


Lucas : C'est la folie là. Si je comprends bien, ils n'ont rien écouté de ce que tu as dis alors ?


Moi  : En fait je ne comprends pas, on aurait dit des fous et surtout la grand père. Je parlais mais rien ne semblait aller dans sa tête, c'est comme si ça s'arrêtait dans l'air.  Le père lui,  je ne sais même pas. Par contre, la mère de Anne-Lily m'avait l'air effacée.  Elle n'a fait que pleurer comme si elle se rendait à peine compte de tout ce qui s'est passé, comme si tout lui tombait dessus. Après, elle est même venu nous demander de l'aider à voir Anne-Lily. 


Gatien : Vous avez dit quoi  ? 


Moi : Cela ne me regardait même pas, c'est Cynthia qui s'est chargée de répondre. Je n'ai dit que lui donner un conseil. Il y'a de l'animosité dans cette famille, c'est tellement visible. 


Gatien : Mais je ne comprends pas, Anne-Lily ne leur avait pas dit ce qui s'était passé  ? Elle n'avait rien expliqué ?


Moi : Bien sûr que si. 


Gatien : C'est fou quand même,  quelqu'un se défend et dit la vérité mais rien. 


Lucas  : Pourquoi personne ne l'a cru ?


Moi : Si je te dis que j'ai la réponse je te mentirai mais franchement, ça déçu quand même. J'étais déjà déçu en écoutant Anne-Lily parler mais en écoutant cette famille la déception est montée plus plus. 


Oui, je ne connais pas cette famille mais pas besoin de les connaitre pour savoir que la façon dont ils ont agi a été horrible pour quelqu'un qui n'avait rien fait. 


Lucas : Le comble c'est que personne n'est revenu vers elle après. 


Moi : C'est ça en fait et là, Anne-Lily leur en veut grave. 


Gatien : Et c'est bien normal je pense. 


Honnêtement, j'ai pitié pour la mère de Anne-Lily. 

Je ne sais pas comment elle fera. 


Un début de conséque...