Ça y est c’est aujourd’hui la fête, vous n’imaginez même pas tout le travail qu’on a eu pendant la semaine, il nous ai même arrivé de sécher mais je ne l’ai pas dit à maman bien sûr, il vaut mieux éviter les problèmes, bref comme convenu la fête a lieu à la piscine du club Saoti, yawi a réussi à ce qu’on nous la loue avec l’aide de son père qui connait le propriétaire de l’endroit donc ça été facile, il n’est que 15h et tout est déjà prêt, la fête est prévue pour 19heures, donc on profite de la piscine avant d’aller se préparer.

Il est 20 heures et il y a une grosse queue dehors pour rentrer, ils doivent d’abord payer l’entrée avant d’accéder à la fête, ils sont tous beaux dans leurs tenues tahitiennes, le thème a été respecté c’est parfait.

 La fête bat son plein, tout le monde s’amuse, et là je vois yawi qui est entrain de rire aux éclats avec une fille, ça me fait un pincement dans le cœur mais je ne me laisse pas aller, depuis notre conversation de la dernière fois on a pas eu le temps de parler à nouveau, le voir s’amuser comme ça sans moi me rend triste donc je préfère aller prendre l’air, je suis sortie du club en me mettant à marcher dans les rues de la citée dans laquelle se trouve le site quand j’ai entendu mon nom

Voix : syna attends

Moi (me retournant) : yawi ?

Yawi : où vas-tu ?

Moi : heu je prends l’air

Yawi (sarcastique) : la fête ne se passe pas dans une pièce

Moi : je sais mais je voulais marcher

Yawi : tu ne devrais pas

Moi : pardon

Yawi : tu ne devrais pas te promener ici comme ça

Moi : et pourquoi pas ?

Yawi : mais regarde autours de toi, il se fait tard et tu n’es pas dans ta citée ici, il pourrait t’arriver n’importe quoi

Moi : c’est vrai, j’ai pas vu les choses sous cet angle

Yawi : parce que tu agis avant de réfléchir

Moi : hum et comment tu as su que je m’en allais ? Lorsque je suis sortie tu étais très occupé non

Yawi : je t’ai vu t’en aller et j’ai compté 5minutes avant de venir voir si tu n’avais rien de grave

Moi : étonnant de voir que ça t’intéresse encore

Yawi (me tendant la main) : viens

Moi (saisissant sa main) : on va où ?

Yawi (avançant) : parler dans un endroit où on peut s’asseoir

On a marché jusqu’à ce qu’on arrive devant un boutiquier, je me suis assise sur le banc qu’il y avait devant la porte de ce dernier pendant que yawi est allé à l’intérieur acheter des bonbons, ensuite il est venu s’asseoir à côté de moi.

Yawi (me donnant un bonbon) : ce qui t’arrive m’importera toujours El

L’entendre m’appeler comme ça m’a fait du bien, comme si on me rendait quelque chose qui m’appartenait que j’avais perdue depuis longtemps

Yawi (poursuivant) : après tout tu es une personne qui compte beaucoup pour moi, donc il est tout à fait normal que je m’inquiète pour toi

Moi : on ne dirait pas

Yawi (soulevant un sourcil) : comment ça ?

Moi : d’abord tu m’as ignoré toutes les vacances et depuis que tu es venu j’ai l’impression que tu m’écartes complètement de ta vie, avant on ne pouvait pas passer un jour sans s’écrire, on rigolait tout le temps ensemble et je savais que je pouvais compter sur toi pour tout et n’importe quoi

Yawi : et c’est toujours le cas

Moi : non c’est pas vrai (sniff), je sais que j’ai été dure avec toi mais mon but sniff mon but n’étais pas de t’éloigner de moi, je t’ai sniff toujours considéré comme un ami, et ce jour-là sniff j’ai dû prendre tout mon courage à deux mains pour te dire tout ce que je t’ai dis sniff, je n’ai jamais voulu te blesser loin de là mais j’ai juste fait ce qui me semblait correct sniff mais tu m’as tourné le dos et rayé de ta vie, je comprenais au début sniff que tu ne veuilles plus me parler mais je me suis dit qu’une fois ta colère passé sniff on aurait pu avoir une conversation pour mettre tout ça derrière nous et passer à autre chose sniff

Yawi : arrête de pleurer s’il te plait, je sais que je n’ai pas eu la meilleure des réactions mais j’avais besoin de ça, de cette distance et cet isolement, tu m’as dit que tu aimes Noah et je respecte ça mais il me fallait du temps pour intégrer ça dans ma tête si depuis que je suis venu je n’arrive pas à te parler c’est parce que je ne sais pas quelle attitude avoir avec toi pour ne pas nuire à ta relation c’est tout

Moi : notre amitié ne nuit pas à ma relation, on peut très bien redevenir comme avant que

Yawi (me coupant) : non

Moi : quoi ?

Yawi : on ne peut pas redevenir comme avant désolé

Moi : mais pourquoi ?

Yawi : parce que avant je laissais agir mes sentiments et maintenant je dois faire attention pour ne pas retomber dans la même histoire une seconde fois

Moi : donc on ne peut pas redevenir ami ?

Yawi : on est déjà amis El, sinon je ne serai pas là, mais tu dois juste comprendre que certaines choses ne seront plus pareilles

Moi (posant ma tête sur son épaule) : ne m’abandonnes pas stp wiwi (me mettant à pleurer)

Il m’a prise dans ses bras et me demandait de me calmer, il m’a gardé dans ses bras jusqu’à ce que je me calme complètement

Yawi : je ne t’abandonne pas et je ne le ferai jamais

Moi : promis ?

Yawi : promis (me prenant dans ses bras)

Cette conversation m’a fait beaucoup de bien, c’est vrai que tout n’est pas encore rentré dans l’ordre mais au moins on avance tout doucement, je sais que je l’aime et l’avoir dans ma vie même en tant qu’ami me fait déjà un bien fou, s’il a besoin de temps alors je lui en donnerai mais pas question que je le perde, non, il n’en ai pas question.

[Décembre]

Déjà les vacances de noël, je trouve que cette année avance à pas d’escargots, j’ai trop hâte d’en finir, si je tiens encore c’est parce que yawi me motive tout le temps en classe, il me réveille tout le temps lorsque je dors mdr, oui ça m’arrive de faire des siestes en cours, avec yawi c’est génial, au début j’appréhendais de m’asseoir avec lui mais maintenant je remercie Miranda car j’ai retrouvé ma complicité avec lui, il me défend contre cette peste de Maya, cette fille est vraiment un sac à problème, je vous jure que je risque de faire un crime si elle continue pff, elle ne tourne plus autours de yawi apparemment elle a une relation ambiguë avec un garçon riche qui vit à l’étranger pour ses études, il est déjà en couple et lui aussi est attiré par elle mais il cherche comment quitter sa meuf, comment je sais ça ? Elle a fait exprès de parler de ça à côté de moi avec sa copine Mirna, moi ce que j’en pense c’est que ce pauvre garçon devrait s’éloigner de cette folle et se concentrer sur ses études tout en préservant son couple parce que cette fille est juste pff mieux je me tais. Bref entre mon chéri et moi tout va bien, on a un peu de mal à communiquer à cause du fuseau horaire vu qu’il a 5heures de moins que chez moi mais on y arrive quand même, je suis à fond dans mes cours, comme promis à maman je me concentre et travaille assez, tout ce travail m’a permis d’avoir un 12 de moyenne au premier trimestre, maman a été vraiment heureuse et ça m’a fait chaud au cœur de la rendre fière, j’ai envie d’obtenir une bourse même si ce n’est pas nécessaire vu que nos études à Andrew et moi seront prises en charge par la société mais ça me ferait quand même plaisir d’en obtenir une.

Etant donné que nous sommes en vacances j’en profite pour me reposer et me détendre, là j’attends yawi pour qu’on aille chez mamie Hagda ça fait 2mois que j’y suis pas allé, je vais souvent la voir car je l’aime beaucoup, elle jure que je serai la femme de son petit-fils lol, je ne discute pas lorsqu’elle le dit je ris seulement parce que je ne veux pas dire quelque chose qui blesse yawi d’autant plus que notre relation va mieux maintenant. Yawi est venu me chercher et après les salutations avec maman on s’est mit en route, yawi au volant comme toujours.

Yawi (regardant la route) : tu vas bien ?

Moi : si on veut

Yawi : comment ça ?

Moi : je sais pas trop ce qui m’arrive mais tout mon corps me fait mal

Yawi : tu fais du sport

Moi : non non

Yawi : peut-être que tu t’es trop agitée dans ton sommeil, venant de toi ça ne m’étonnerait pas

Moi : lol

Yawi : on demandera à mamie de faire quelque chose pour toi

Moi : okay

Lorsqu’on est arrivée la maison était fermée, il n’y avait aucune trace de mamie Hagda, heureusement que yawi a le double des clés donc il nous a ouvert, on s’est installé au salon où il a appelé mamie Hagda

Yawi (au téléphone) : comment tu n’es pas à la maison pour accueillir ton mari ?

………..

Yawi : okay on t’attend alors

………

Yawi : okay, et il ya syna qui a mal au corps, tu n’as pas quelque chose pour elle ?

……..

Yawi (riant) : d’accord

………..

Yawi : pourquoi tu es jalouse ?

……….

Yawi : mdr d’accord à tout à l’heure bisou [clic]

Après sa conversation il s’est levé sans me piper un seul mot en se dirigeant vers la cuisine, mamie Hagda a une femme de ménage qui vit avec elle normalement mais le week-end elle a le droit d’aller voir sa famille ou sortir pour s’amuser, et aujourd’hui comme c’est samedi elle n’est pas là, bon revenons à nos moutons, je disais qu’il s’est dirigé vers la cuisine et je l’ai suivi

Moi : qu’est ce que tu fais

Yawi (remplissant le bouloir d’eau) : je fais chauffer de l’eau

Moi : pourquoi ?

Yawi : pour te masser

Heu stop, vous avez entendu la même chose que moi où j’ai imaginé ces mots ? Il a bien dit qu’il veut me masser là ?

Moi : pardon

Yawi (souriant) : quoi tu as peur ?

Moi : pas du tout

Yawi : hum, mamie a dit que masser le corps avec de l’eau chaude mélangée avec du mentholatum soulage les courbatures

Moi : mais je peux le faire à la maison

Yawi : non je ne tiens pas à transporter un cadavre

Moi (le tapant sur le bras) : cadavre toi-même

Yawi (m’attrapant chaque bras en me bousculant) : regarde comment ton corps est comme celui d’un mort vivant

Moi (boudant) : arrêteheu, comme si tu as déjà vu un mort vivant toi

Yawi : j’en ai un juste devant moi

Moi (riant) : maboule

On se taquinait jusqu’à ce que yawi aille chercher le sceau dans lequel il a mit l’eau, ensuite il est allé chercher le mentholatum qu’il a mit dans l’eau puis il s’est saisi d’un gant en me disant de venir m’asseoir sur la chaise de la cuisine

Yawi : je vais juste te masser les pieds et les mains donc arrête d’attacher ton visage comme ça, déjà que tu n’es pas très jolie, là c’est pire

Moi (riant) : pardon RENAMY ne me pousse pas à t’insulter

Je me suis assise sur la chaise et il a commencé à me masser les pieds, je dois avouer que ça soulage vraiment, en plus yawi le fait tellement bien, il devrait penser à devenir masseur professionnel mdr

Yawi : ça te soulage quand même

Moi (dans les vapes) : hum hum

Yawi (souriant) : n’y prend pas trop gout ELLA, ça ne risque pas d’arriver tous les jours

Moi : tu devrais penser à faire carrière dans le massage

Yawi (continuant de me masser) : comme c’est toi qui va m’aider à payer mes factures la fin du mois

Moi (riant) : pas de problème si j’ai un massage par jour

Yawi (finissant de masser mes bras) : l’espoir fait vivre non, j’arrive je vais déposer le sceau dans la salle de bain

Moi : okay

Il est parti en me laissant seule dans la cuisine, où mamie Hagda m’a trouvée

Mamie. H : ma rivale (posant les sacs de courses qu’elle avait sur la table de la cuisine)

Moi (souriante) : oui ? Bonjour (lui faisant les bises)

Mamie. H (souriante) : comment tu vas ma chérie ?

Moi : je vais bien mamie Hagda et toi ?

Mamie. H : ça va bien ma puce, juste fatiguée à cause des courses là, quand Grâce n’est pas là je dois me débrouiller toute seule

Moi : tu as d’autres sachets ?

Mamie. H : oui dehors

Moi : okay j’arrive

J’ai récupéré les sachets dehors, je les ai déposés à la cuisine puis j’ai rejoins mamie Hagda qui s’est installé au salon avec yawi

Yawi : heureusement que papa a confisqué ton permis de conduire car je suis sure que tu aurais prit le volant

Mamie. H : je ne suis pas handicapée, me faire transportée par un chauffeur m’épuise plus qu’autre chose

Moi (m’asseyant) : c’est pour ton bien qu’ils le font

Mamie. H (soupirant) : je sais mais ça m’agace

Moi (souriant) : c’est l’amour

Mamie. H (riant) : tu deviens déjà comme ton mari toi

Yawi : pfff

On a passé un super moment, j’ai aidé mamie Hagda à cuisiner puis une fois prêt on a mangé tous ensemble, on a passé toute la journée avec elle et à 19heures yawi m’a raccompagné chez moi, je n’échangerai ce genre de moment pour rien au monde.