Chapitre 46 : Neal & Nala

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Avril

***Liam***

Je me lève doucement du lit afin de ne pas réveiller AJ, il est 6h et je dois m’apprêter pour le boulot.

Si je vous dis que j’ai dormi plus de deux heures cette nuit, c’est que je mens.

On n’a quasiment pas dormi car AJ se sentait mal. Le bébé lui donnait des coups terribles.

Normalement elle doit accoucher la semaine prochaine sauf qu’on ne sait pas exactement le sexe.

Tantôt c’est une fille, tantôt c’est un garçon. On a donc choisi de prendre des vêtements gris, orange, blanc.

Quand je finis de m’apprêter, je laisse un mot à ma femme que je dépose sur le chevet et je sors doucement de la chambre.

Quand j’arrive en bas, je trouve Solène entrain de déposer des choses sur la table.

Moi (surpris) ; Bonjour Soso, tu es réveillée aussitôt alors que tu n’as pas cours ?

Elle(souriante) : Bonjour Ya Liam, en fait je suis juste descendue te faire rapidement le petit-déjeuner. Maman AJ m’a dit hier que si à 6h30 elle n’est pas debout, je te fais ton petit-déjeuner.

Moi : Ah ok, merci Soso.

Elle : De rien ! Je t’assiste ?

Moi : Oui, je veux bien car j’ai besoin qu’on discute.

Elle prend place, je me sers et elle se contente juste d’un bout de pain.

Moi : Soso, bientôt juillet, tu ne m’as toujours pas confirmé ton choix. Je ne te mens pas mais j’ai peur que tu restes ici à apprendre dans des écoles bizarres. Je sais que tu veux rester près de nous mais il faut que tu fasses des choix qui vont t’épanouir également. Je sais aussi que tu hésites entre la France, les USA et rester ici. Mais moi je vais te conseiller la France, parce que c’est beaucoup plus près d’ici, au moindre pépin, on peut programmer un voyage. De plus, tu m’as dit que tu comptes faire un petit boulot de livraison de nourriture, je crois que la France est nettement mieux. Pour avoir vécu aux USA, hormis la langue, je ne te conseille pas trop.

Elle : Oui Ya Liam tu n’as pas tort.

Moi : Maintenant, je prends l’engagement de te payer une année de langue au moment où tu le voudras et dans le pays que tu voudras car l’anglais est trop important.

Elle (dubitative) : Mais j’ai tellement peur d’être loin de vous. J’ai peur de ne pas m’en sortir.

Moi : Soso, tu sais, tu ne connaitras jamais ta capacité à te débrouiller seule si tu restes toujours dans le cocon familial. Prend cela comme une formation !

Elle : D’accord ! Je vais donc aller en France, au moins je serai juste à 6h d’avion.

Moi : Ok, on va régler tout ça, pour l’instant, on a notre baccalauréat à gagner.

Elle (souriante) : Avec mention stp !

Je sais qu’elle l’aura, elle est très intelligente et très studieuse. Sauf que

Moi (taquin) : Ton petit gars qui t’embrouille là va bien ?

Elle : Ya Liam toi aussi (rire) je n’ai plus de petit copain.

Moi : Quand ça va pourrir, ça va sentir.

Elle : Oh mais je suis sérieuse

Moi : Ok d’accord, bon j’y vais. (Finissant ma tasse) Merci Soso.

Elle : Je t’en prie !

Moi : Gardez bien ma femme !

Elle : Compris !

 

Je me rends au boulot où je plonge la tête dans mes dossiers.

À 10h mon téléphone vibre.

Love of my life: J’ai vu ton mot! Je t’aime aussi mon roi. Travaille bien bébé !

Moi : À ce soir ma reine.

Et je replonge dans mes dossiers.

 

À 15h je vais dans l’entreprise du boss car j’ai un rapport à lui rendre.

Papa (serrant ma main) : Bonsoir M. MAYE, prenez place !

Moi : Je vous remercie M. MAYE. Je vous emmène le rapport que vous avez demandé.

Papa (prenant le dossier) : Merci, toujours efficace. (Taquin) Vous valez bien le prix que vous demandez en termes d’honoraires.

Moi : Force est de reconnaitre cela ! (Rire)

 

Papa (me fixant) : Ma proposition tient toujours Liam !

Moi : Non papa, je ne souhaite pas diriger ton entreprise. Je préfère garder ma place d’auditeur externe sincèrement. Cette place me convient, l’argent que j’y gagne me convient parfaitement. Et de plus, je ne veux pas reproduire ton schéma papa, je ne veux pas être étouffé par mon boulot au point où mes enfants et ma femme se sentiront délaissés.

Lui : Mais Liam, tu peux arriver à mieux gérer la situation que moi (sourire).

Moi : Tu veux juste me convaincre, mais non papa. Tu sais très bien que diriger ton entreprise à l’heure actuelle, vu la manière dont elle a évolué, c’est renoncer à une vie de famille. Ma femme m’attend à la maison au plus tard à 19h. Diriger ton entreprise et devoir rentrer à 00h, la trouver endormie, ne plus voir mes filles. Non papa, je ne peux pas !

Lui : Pas de possibilité que tu changes d’avis ?

Moi : Jamais papa !

Lui : Bon je crois que j’ai épuisé toutes mes cartes. Je vais appeler mon vrai fils Maxime.

Moi (riant) : C’est même ce que tu aurais dû faire depuis (rire). C’est ton deuxième bras droit et filleul, donc fonce. Maxime est un vrai bosseur, il adore le travail, ça ne le dérange pas de rentrer à des heures impossibles après le boulot.

Lui : Oui tu n’as pas tort. Ce qui est bien c’est que je serai toujours chef de mon entreprise, il va juste en assurer le fonctionnement quotidien. Aussi, tu vas toujours être notre auditeur. Donc je peux tranquillement être assis chez moi de temps en temps avec ma petite go Eliane.

Moi : Donc c’est ma mère que tu appelles petite go ?

Lui (vantard) : Bien sûr ! Et elle ne peut même pas bouder, elle est trop fan de Georges MAYE.

Pardon votre père là, il aime trop faire la vantardise.

Lui : Mes filles vont bien ?

Moi : Oui oui, elles vont bien. Je viens vous larguer tout le monde ce week-end.

Lui : D’accord, ça nous fera de la compagnie. AJ va bien ?

Moi : Oui et l’accouchement est imminent. Son ventre est bien gros, je me demande même si y’a qu’un seul enfant dedans.

Lui : Moi je te dis que ce sont des jumeaux fille-garçon. Sauf qu’un des deux se cache derrière l’autre à chaque échographie. C’est ce qui explique que tantôt ce soit une fille, tantôt un garçon.

Moi (rire) : C’est quelle théorie encore Georges MAYE ?

Lui : OH, tu verras toi-même !

Puis il appelle Maxime et quand ce dernier vient nous trouver, papa lui fait part de la proposition. Il dit qu’il va réfléchir, juste pour embêter le boss.

 

A 17h, je suis dans les embouteillages pour rentrer et je reçois un appel de ma fille. Je décroche

Liyanah : Allo papa

Moi : Oui ma princesse

Elle : Rentre vite parce que maman elle a des contractions.

Moi : Ok d’accord, je fais aussi vite que je peux.

AJ (récupérant le téléphone) : Liam, envole toi-même jusqu’ici tchiup. Si ton enfant me tue, je jure que DIEU va te punir. Clic

Kié, quand une femme est sur le point d’accoucher, elle devient toujours agressive avec son mari. Mais est-ce que je l’ai enceintée de force aka ?

Vous êtes témoins ici là non ?

N’est-ce pas AJ qui aime toujours me provoquer avec les nuisettes sexy et remuer ses fesses devant moi ?

Maintenant elle me menace, ah les femmes !

Pardon, je prie que l’embouteillage là se débloque vite, d’ici qu’on me rappelle pour me menacer (rire).

J’arrive 30 minutes après.

Alia (sautant sur moi) : Mon papa est venu !

Moi (la portant) : Oui ma fille (bisou sur le front).

Je rentre au salon et je vois ma femme allongée sur le fauteuil, se tordant de douleur.

Moi : Bonsoir, Carmela, va récupérer mes affaires dans la voiture et tu mets dans mon bureau.

Je viens m’asseoir à coté de ma femme

Moi : Bonsoir bébé

Elle ne me répond pas.

Moi j’ai fait quoi ?

Moi : Je me suis envolé non bébé.

AJ : Liam snif, tu vois ce que ton enfant me fait, et en plus tu dures pour venir ? 32 minutes ?

Je n’ai pas répondu pour éviter les problèmes.

AJ m’a fait suivre baby-boom, et là-bas à chaque fois que le mari répondait, la femme voulait le tuer. Donc j’évite oh. Elle n’a qu’à mal me parler même, ce n’est pas grave.

Moi : Tu veux qu’on aille déjà à l’hôpital ?

AJ : Tchiup, tu ne peux pas me laisser un peu tranquille ? Si je veux qu’on y aille je vais te dire moi-même non ? Tchiup

Moi : Ok ma femme

Je me suis donc installé à table pour manger, mais c’était une erreur.

 

AJ : Donc moi je souffre et toi tu manges Liam snif, tu vois comment tu es mauvais, moi j’ai mal aïe et tu manges ? Donc tu t’en fous de ma douleur ?

Akié, pardon les femmes qui lisent l’histoire-là, expliquez-moi pourquoi vous êtes ainsi ?

Moi : Je ne m’en fous pas bébé, juste que je veux mettre quelque chose sous la dent.

AJ (pleurant) : Donc c’est ce qui t’importe ? (Fronçant les sourcils) Pas grave, je vais assumer mes douleurs seule (fâchée)

Normalement la situation n’est pas drôle mais c’est le visage qu’elle fait qui me donne envie de rire. On dirait un gros bébé qui boude.

Elle s’est tournée et elle a décidé de monter en chambre. Sauf qu’arrivée aux escaliers, j’entends seulement

AJ : Je ne vais même appeler personne pour m’aider, je vais monter SEULE.

J’éclate de rire silencieusement, les femmes sont très drôles quand-même.

Je me lève et je vais la trouver, elle a seulement monté deux marches, Lol.

Je la soulève jusqu’à la chambre. Je l’aide à se doucher et je soulève les affaires de bébé et AJ.

On part à l’hôpital & je laisse Nuria avec les enfants.

A l’hôpital, au bout de 7h de travail, le grand moment est enfin arrivé.

J’ai eu le droit d’assister à son accouchement.

 

Sage-femme : Poussez Mme, poussez fort

AJ pousse et en même temps elle me serre fort la main, je l’encourage

Moi : Vas-y bébé, tu es la plus forte.

Ça se répète cinq fois et la tête de notre bébé sort. Puis elle aide AJ pour la sortie du reste du corps.

Je me dis que c’est fini quand j’entends

La sage-femme : Oh oh, je crois qu’on a un deuxième bébé à l’intérieur.

AJ et moi (surpris) : Hein ?

Elle : Calmez-vous, poussez juste Madame.

AJ recommence à pousser, elle puise dans sa dernière énergie et elle pousse.

La sage-femme : Félicitations vous êtes parents de jumeaux.

Elle pose les bébés sur AJ et cette dernière fond en larmes.

Pierre-Neal MAYE, 3kg150 et Nala Liane MAYE 3kg380 sont nés.

Je suis émerveillé, c’est papa qui avait raison.

 

Puis la sage-femme récupère nos bébés pour le nettoyage et je sors afin que AJ soit nettoyée aussi.

Je fais un msg à la famille mais je ne dis pas que ce sont des jumeaux.

 

J’ai 34 ans, une magnifique femme, 4 bébés à présent dont mon héritier. (Sourire)

Après tout ça, j’ai droit à mon tour avec mes enfants.

Je retire mon tee-shirt et on pose mes deux bébés sur ma poitrine.

La sensation est indescriptible et à chaque fois je regrette de ne pas avoir eu ce moment avec Liyanah, j’étais vraiment con dans le passé.

Moi (leur parlant) : Je vous promets d’être un père exemplaire, de me battre pour vous et vos sœurs, je vous promets de vous protéger et de vous aimer tous les jours de ma vie.

 

Bienvenue mes anges.


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