Chapitre 48

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 48 : Le tri 





** Mira 





_ Une semaine plus tard _




Depuis la réunion j'ai l'impression de vivre sur un nuage, dans une bulle ma bille de bonheur.

Rien ne va mal dans vie,  Dieu merci. 

Je suis à deux moi déjà, vivement que le premier trimestre passe parce que j'ai l'humeur fade et tout ce qui va avec.

C'est Éric qui subit ça. Je porte déjà la grossesse seule donc je dois partager quelque chose avec et je ne manque même pas de l'embêter, chacun assume.  Il va rester tranquille tandis que je vis tout ça  ? Nan !


Papa a accepté la demande de Éric donc je ferai une semaine chez les parents et autre chez Éric et ce sera ainsi chaque semaine jusqu'à ce que le mariage ait lieu. Ça fait même bizarre de dire ça... En tout cas, c'est une chose que Éric et moi préparons minutieusement, ce sera quand même notre moment donc il faudrait qu'on se retrouve tous les deux. Pour l'instant on est sûrs d'une chose coutumier et civil puis on fera un autre au Maroc... Ses parents ont exigé et ça me va.  

Linda m'a même proposé de faire le coutumier en attendant le civil, Éric était même d'avis mais j'ai refusé. Je ne veux mas le genre de mariage avec pause que je vois maintenant un peu partout là, no... Très peu pour moi ! 


Bref !!

Demain c'est le jour de nos fiançailles. 

Est-ce que papa a tardé là dessus ? Non !

Il a dit que ça doit déjà se faire parce que je suis enceinte... Nanani et nanana. 

Du coup,  Éric et ses parents Sont remontés pour le mariage de Hamira et ils rentrent ce soir avec quelques uns des parents de Éric en dehors se son père, sa mère et sa sœur. 

Kadir ne peut même pas un peu se pointer,  jamais de sa vie ses parent lui ont bien dit d'ailleurs. 


Je suis en train d'aller avec Linda pour faire la manucure et les cheveux. 

Je vais placer le tissage et je verrai quoi faire demain. 

Maman était déjà en train de me chercher une maquilleuse et coiffeuse à domicile j'ai refusé, je ne veux pas les longueurs et le protocole.. Façon, c'est ma journée donc je décide. 


Linda : Future Madame Kasseim. 


Moi : Ne me mets pas déjà la corde au cou s'il te plaît. 


Linda : Parce que tu pense que fiançailles n'appelle pas mariage ?


Moi : Pour certaines oui,  mais pour moi forcément le mariage suivra. 


Coiffeuse : Ekee !!


Moi : Pardon  ?


Coiffeuse : Excusez moi,  je me demandait juste quelque chose. 


Moi : J'écoute. 


Coiffeuse : Et s'il n'est pas prêt ?


Moi : Qui n'est pas prêt ?


Coiffeuse : Le futur fiancé. 


Moi : Il est prêt. Ça sert à quoi de fiancer l'enfant de quelqu'un si tu n'es pas prêt ?


Coiffeuse : Ah juste pour sécuriser. 


Moi : Je ne fais pas dans les études à longs termes. Il va te mettre ma bague de fiançailles et tu reste là indéfiniment avec le goût de dire '' mon fiancé  '' ? Non non,  c'est bas de gamme ça... Il y'a un autre goût devant. Si vous faites les fiançailles que le mariage suit dans peu,  pas dans cinquante ans... No !


Linda  : Ta bouche !


Moi : Tu sais que j'ai raison. 


Est-ce que j'ai tort  ?

Pourquoi les femmes acceptent ça  ?

Parce que tu es contente d'être fiancée ?

Laisse moi rire !!

Si déjà le mariage n'est même plus une sécurité ce sont les fiançailles qui le seront ? Tchuips !!

Dix ans de fiançailles ? Non oh... Mieux on reste dans '' c'est ma petite amie... C'est mon petit ami ''. 

L'ambition dans la vie ne tue pas mais il faut savoir ambitionner. 


On a pris notre temps ici puis direction la poste en ville. 

Il y'a un magasin pour enfants dans les parages, je veux juste aller voir les prix. C'est ouvert donc j'ai visité avec Linda, il y'a de belles choses sauf que certains articles ont des prix énormes. 

On a remercié avant de sortir. 


Moi : On va s'acheter au village artisanal s'il te plaît ?


Linda : Si tu veux mais après Centr'Affaires. 


Me : Okay. 


On marchait pour aller à Centr'Affaires quand j'ai cru reconnaitre les deux personnes qui marchent devant nous. 


Moi : Anne-Lily ? 


Elle se retourne pour voir. 

Elle qui pourtant était en train de rire quand je les ai interrompu a désormais la mine fermée. 

Cynthia et Linda se sont saluées puis elle m'a salué moi. 


Anne-Lily : J'avance, on se retrouve. 


Moi : Anne-Lily,  attends s'il te plaît. 


Elle ne m'a même pas attendu qu'elle a pressé le pas,  je la suis en l'appelant. 

On est juste en face du village artisanal. 


Anne-Lily ( s'arrêtant )  : Qu'est-ce que tu me veux  Mira ?


Moi : ... 


Anne-Lily  : Pfff ( me tournant le dos ) !!


Moi  : Attends, ne t'en vas pas. 


Anne-Lily : Y'a quoi ? Qu'est-ce que vous me voulez à la fin  ? Y'A QUOI ?


On est en route et en ville en plus. 


Moi : Tu peux parler moins fort  ?


Anne-Lily : Ah parce que tu as honte du fait qu'il  y'ait les gens autour  ? Que je baisse d'un ton pour  t'épargner les regards ? Tu l'as fait  toi, pour moi  ?... Écoute, si c'est ta mère qui t'a envoyé dis lui bien que je lui demande de ne pas me chercher et de me laisser tranquille. 


Moi : Ce n'est pas le cas. Anne-Lily écoute... On peut s'asseoir pour parler une minute  ? Bien des mois sont passés et... 


Anne-Lily : Ah ça fait longtemps  ? Quand ta mère m'a vu je suis sûre qu'elle vous l'a dit mais est-ce que tu m'as cherché ? 


Moi : Comment et où aurais-je dû commencer ?


Anne-Lily : Mira, Si tu l'aurais voulu tu l'aurais fait...  Tu m'aurais trouvé et tu le sais. 


Moi : Lily j'ai eu à traverser une situation personnelle assez compliquée du coup j'ai du régler ça avant,  je comptais te chercher sois sûre. 


Anne-Lily : Moi aussi j'ai vécu une une chose compliquée Sauf que pour moi vois-tu, ça ne s'arrange pas. 


Moi : Je sais ! Maman nous a dit... Écoute,  comment te chercher sachant que tu as à maman de ne pas le faire  ?


Anne-Lily : Est-ce que elle c'est  toi  ? Je l'ai dit à Annabelle mais à toi,  l'ai je dit ?


Moi : C'est ta mère Lily... 


Moi : Considérez moi comme morte, je n'existe plus pour vous depuis deux ans déjà. La seule chose qui me traverse  l'esprit quand je vous vois dans ma tête c'est la haine... Vous êtes morts pour moi dès le jour où j'ai enterré mon fils. 


C'est sur  ces paroles qu'elle nous a laissé suivie de Cynthia  

Ce n'est pas la Anne-Lily que je connais,  son regard n'est pas non plus celui que je connais. 

Nous ne sommes même plus allées où on allait, j'ai préféré rentrer tellement cette rencontre m'a choqué. 

J'ai raconté à maman, elle n'a fait que pleurer 


Le lendemain je me suis levée particulièrement de bonne humeur, c'est un jour aussi important même s'il ne s'agit pas du mariage. 

Pour la cérémonie des fiançailles y'a rien d'extravagants.. 

C'est juste un repas gabono-marocain...  On ne parle pas se cotisations de mariage ou autre,  ce n'est pas une réunion de mariage chaque chose en son temps.  C'est intime, nous sommes nous trois avec les parents de Éric plus Linda et c'est  tout. 


Papa a tenu a faire quand même un petit discours pour accueillir la famille d'Éric et le père d'Éric a fait de même pour remercier papa. 

Puis on a pris place et chacun papa a pris la parole histoire de rappeler aux parents d'Éric pourquoi ils sont là aujourd'hui et pour leur rappeler ce qui s'est dit. 


Le père de Éric  a pris la parole juste pour demander à son fils  de confirmer la raison de la présence aujourd'hui. Quant à moi,  je suis bien assise à côté de mon père. 

Il est beau dans sa tenue Éric, on a pris un pagne commun tout de même. 


Éric  : C'est bien cela la raison de notée présence ici. Je reconnais qu'on n'a pas respecté certaines choses et c'est pour cela que nous avons été préalablement été convoqués par vous. C'est au cours de la dernière réunion que nous étions convenu qu'aujourd'hui serait le jour de nos fiançailles et c'est pour monsieur,  c'est avec votre accord que je viens Aujourd'hui et officiellement demander la main de votre fille  ( se levant ). Mira tu te lève un instant s'il te plaît  ? ( ce que je fais en décalant légèrement / il s'est placé devant  moi )...  Ce n'est pas parce que tu es enceinte que je le fais et tu le sais... Ce n'est pas parce que ton père l'a voulu que je le fais et tu le sais... Tu savais dès le départ que je l'aurais fait et je suis d'ailleurs ravi les choses se passent ainsi grâce à Allah...  On est pas à notre mariage,  je vais donc garder mon discours bien enfoui dans mon coeur pour ledit jour qui ne saurait tarder. Toutefois, en attendant ce jour je suis tout de même  pressé de te passer une bague au doigt pour sceller nos fiançailles. C'est pourquoi, je vais te poser une seule question... Je veux qu'on forme une famille autant légalement que personnellement et ça commence par là ( posant le genou au sol ) ...  Je devais te le demander en arabe mais bon,  tes parents doivent écouter et comprendre aussi... Mira, est-ce que devant nos parents tu veux bien renouveler ce que tu as intimement déjà accepté  ? est-ce que devant nos parents tu accepte de m'épouser  ( bague en main )  ?


Je le regarde avec un gros sourire. 


Moi : Mais bien sûr  ! J'ai dit oui auparavant, je dis oui maintenant. 


Il m'a passé ma bague au doigt puis s'est levé pour me prendre dans ses bras sous le regard et les applaudissements de nos parents. 

Il ne m'a pas embrassé,  il a serré très fort  contre lui simplement. 


Éric : Ahbik  ( je t'aime )  ! 


Moi : Ahbik too. 





Il y avait quand même un photographe donc on a d'abord pris les photos avant de passer à table. 

La table est pleine à craquer, on a tellement fait à manger qu'ils ne vont pas manquer de nourriture. Je n'ai presque rien manger parce que l'image de tout els plats sur la table m'a juste donner envie se vomir. Je suis donc allée sur le fauteuil, Éric m'a suivi. 


Éric : Tu sais que tu es belle  ?


Moi : Je sais ( souriant ). 


Éric : Aucune modestie. 


Moi : Je peux te la montrer autrement. 


Éric  : Cette semaine c'est chez moi n'est-ce pas ?


Moi : Demande à papa. 


Éric  : Et s'il refuse disant que tu commence par ici ?


Moi  : Forcément il va refuser mais je l'ai déjà dit à maman donc on ira. 


Éric  : Pourquoi ta grand mère n'est pas là ?


Moi : Elle est allée voir sa soeur ou sa copine à Oyem. 


Éric : Ah d'accord !!...  Mira tu ne mange rien du tout là... 


Moi : Je n'ai pas faim. 


Éric  : Ta vie c'est vomir... Tu vomis plus que tu ne mange. 


Moi : C'est de ma faute ?


Éric : On va retourner à l'hôpital. 



C'était une cérémonie comme je l'ai voulu ... 

Un repas de fiançailles, parfait 

Au moment de partir papa a voulu bouder mais heureusement que maman est là. Il pensait que je devais commencer ma semaine où ? Ici ? Non, surtout pas après cette journée. J'ai déjà duré ici, il faut bien que l'on soit aussi un peu seuls. 




**Anne-Lily 



_ Samedi _





Papa et maman sont retournés le  jour même où j'ai vu Mira. 

Elle s'attendait à quoi aussi ? Que je devais l'accueillir les bras ouverts ? Non, ils sont morts pour moi et je l'ai déjà dit. 

C'est samedi aujourd'hui, Marc vient pour le tri donc je suis en train d'apprêter les choses et de les mettre toutes au salon.

J'apprehende  quand même parce que depuis je n'ai pas touché à ses affaires, je ne sais pas ce que ça va me faire de revoir tout ça et de revoir tous les souvenirs que j'ai avec lui. 


[ Toc  Toc ] 




Je suis allée ouvrir après avoir demandé qui frappe, c'est Marc. 

Je l'ai salué puis je l'ai installé à l'endroit apprêté. 


Marc : Elle où Cynthia  ?


Moi : Sa mère l'a commissionné. 


Marc : D'accord. C'est ça les affaires. 


Moi : Oui...  Berceau et autres du genre je compte les vendre vu que c'est encore en bon état. 


Marc : Ça va le faire. 


Moi : J'ai tenu à faire de quoi grignoter durant tout ça. 


Marc : Ah d'accord !! On ne mourra pas de faim. 




**Marc 





On s'est lancé dans le tri.

Trois lots, un pour moi,  un pour Anne-Lily et l'autre qui qu'elle ira donner dans une église ou qu'elle vendra. 


Chaque chose que je touche ou  qu'elle touche elle me dit comment il avait ça lui-même, ce qu'il avait fait avec. Elle me raconte tout ça avec passion. 

J'apprends à comprendre qui il était. Elle l'a dit, c'était un petit garçon joyeux mais turbulent. 


Moi : Anne-Lily ?


Anne-Lily : Oui  ?


Moi : J'ai parlé de tout ça à ma mère. Ça ne te dérange pas j'espère ?


Anne-Lily :  C'est ta mère, elle avait le droit de savoir.  Non, ça ne me dérange pas du tout. 


Moi : J'en suis ravi. 


Anne-Lily ( souriant  )  :... 


Moi : Elle m'a passé un savon,  tu n'as pas idée 


Anne-Lily : Pourquoi ? 


Moi : Parce que c'est de ma faute tout ce que tu as vécu. 


Anne-Lily : Je t'ai déjà dit que non. 


Moi : Je sais que je n'étais pas avec Chancia quand elle a eu à faire ça mais c'est bien moi qui était l'auteur de cette grossesse et c'est à cause de ça qu'on t'a chassé de chez toi,  tu me l'as dis. Maman me l'a bien fait fait comprendre. 


Anne-Lily : J'ai tenu ces propos mais ce n'était pas pour t'accuser. J'aurais dû savoir qu'on ne laisse pas sa boisson seule et que je ne devais même plus la boire après l'avoir laissé.  Je le savais d'ailleurs mais j'ai juste  fait confiance un peu trop. 


Moi : Oui et c'est normal. Tu pensais que c'étaient tes amies. 


Anne-Lily : Pourtant entre elles, Chancia n'était pas mon amie donc j'aurais dû m'en douter. 


Moi : Comment aurais tu su ? Comment aurais tu su ce qu elle s'apprêtait à  faire et comment aurais tu su qu'elle pourrait faire une telle chose  ? Tu as été naïve de faire confiance, tu pensais que tu avais des amies parmi elle.  Ce n'est pas de ta faute. 


Anne-Lily  : Ah !!


Moi : Tu les as vu Depuis ton retour ?


Anne-Lily : Chancia, j'ai lu vu  un jour en revenant de ma pause. 


Moi : Elle t'a dit quelque chose  ?


Anne-Lily : Même si elle voulait le  faire avais je le temps pour elle ? Allais je lui accorder mon temps  ?


Moi : Bien sûr que non. 


Anne-Lily : Voilà !!


Moi  : Anne-Lily ?


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Ma mère demande à te voir. 


Anne-Lily : Pardon  ?


 Moi : Elle a dit qu'elle veut te voir. Je m'y suis opposé mais elle insiste et q refusé de m'écouter déjà qu'elle m'en veut. 


Anne-Lily : Non,  je ne veux pas. 


Moi : Elle a dit qu'elle veut s'excuser pour ma part et qu'elle  veut se rassurer que tu ailles bien par rapport à la perte de Luc. 


Anne-Lily ; Je vais bien, ce n'est pas nécessaire. 


Moi : Je le lui dirai encore même si elle va insister. 


Anne-Lily : NON,  JE NE VEUX PAS ( se levant brusquement ).  C'est quoi ton problème dis moi  ? C'est votre problème  ?  Je ne veux pas de votre pitié,   je veux juste qu'on me laisse tranquille pour surmonter tout ça. Je fais  déjà un effort pour te partager mes souvenirs donc n'en rajoute pas. 


Moi ( debout aussi )  : Ce n'est pas ce que je fais, ce n'est pas d cela pitié. 


Anne-Lily : C'est quoi Alors dis moi  ? C'est  quoi  ? Qu'est-ce tu ...  C'est quoi ça  ( montrant du doigt ce que j'ai main ). 


C'est une grenouillère,  elle l'a prise et immédiatement ses larmes se sont mises à  couler. 


Anne-Lily : Il portait ça quand il est né. Il était tout petit dans mes bras...  je l'ai aimé bien avant qu'il ne naisse. 


Moi : Anne-Lily... 


Anne-Lily  : NE ME TOUCHE PAS... C'EST DE TA FAUTE  !!! IL NE FALLAIT PAS ME DONNER CET ENFANT... C'est de votre faute, Dieu et toi... ( éclatant en sanglots ). 


Je l'ai prise dans mes bras malgré son refus. 

Elle s'est laissée aller, on s'est retrouvé assis à même le sol. 


Anne-Lily ( en larmes / dans mes bras )  : c'est dur... Je ne sais pas comment celles qui sont passées par là font mais c'est dur Marc... Je suis ton conseil mais n'empêche que ça soit dur... J'ai juste envie d'arracher mon coeur et de sortir cette douleur qui le compresse. 


Moi ( relevant sa tête ) : C'est dur, je le sais et c'est pour cela que je suis là. Pas par pitié mais parce que j'estime que tu as assez été seule et que tu as besoin de partager ta peine... Je suis là maintenant,  laisse toi aller et fais-moi ressentir ce que tu ressens...  Je veux t'aider Anne-Lily... Aide moi à t'aider aussi... Tes larmes me font mal parce que je suis conscient de mon implication dans tout ça  ( essuyant ses larmes ).  Ne cache pas cette beauté derrière un masque de tristesse, redonne toi une chance se vivre correctement et laisse moi t'aider Lily. 


Elle me regarde simplement, elle ne répond pas. 

C'est un moment assez bizarre. Son regard est plongé dans le mien tout comme le mien dans le sien. 

La pièce est silencieuse mais j'ai l'impression d'entendre battre son coeur... Ou le mien, je n'en sais rien. Ce que je sais c'est que nos visages sont très proches l'un de l'autre... 

Je lâche son regard et m'approche de  son oreille pour lui murmurer à nouveau que je suis là maintenant. Puis, je retrouve la position que j'avais mais cette fois-ci c'est sur sa bouche que se porte mon regard...  Elle ne bouge pas,  je la regarde à nouveau. 

Ses lèvres m'invitent...

J'en ai très envie aussi... 

Ce feu là qu'il  y avait entre nous la première fois, je le sens à nouveau. 

Je ne peux pas,  je ne pas résister. 


Un début de conséque...